Le juge d’instruction près du tribunal de Sidi M’hamed, Alger, a décidé aujourd’hui, 29 décembre 2022, de placer le journaliste Kadi Ihsane sous mandat dépôt. Il a été arrêté par des hommes de la DGSI dans la nuit de vendredi à samedi.
Ihsane El Kadi, journaliste, éditeur et directeur de Radio M. et Maghreb Emergent, a été présenté préalablement devant le procureur du même tribunal sans la présence de ses avocats. Quatre accusations sont retenues contre lui et sur la base des articles 85 bis, 95 et 96. Des articles qui criminalisent les financements venus de l’étranger. C’est la une vieille accusation et la seule que les autorités cherchent à lui coller pour le faire taire et ses médias avec lui.
Comme toujours, aucune procédure n’a été respectée par les autorités dans l’affaire Ihsane El Kadi. La machine de propagande était mise en marche pour préparer le terrain et c’était prévisible que le pouvoir voulait coûte que coûte faire taire une voix libre.
Le régime ne s’accommode d’aucune liberté ! Il veut le silence des cimetières en Algérie. Indéniablement, un régime qui ne supporte pas la contradiction et qui musèle la presse est un régime qui donne des signes de fragilité. Il manque d’assurance de ses choix et de sa popularité.
Chape de plomb
La garde à vue du journaliste Kadi Ihsane a duré six jours dans les locaux de la DGSI, au centre Antar. Pourquoi la sécurité intérieure l’a retenu toute cette période ? Sous quel mobile ? C’est dire que l’Etat de droit versus Tebboune-Chanegriha est une fable de mauvais goût.
Après avoir reçu sa famille, en début de semaine, un collectif d’avocats a pu lui rendre visite. Même toujours combatif, le journaliste s’inquiète du devenir des médias qu’il dirige et des journalistes qui y travaillent.
Par ailleurs, la mobilisation s’amplifie et l’élan de solidarité est grandissant à travers le territoire national et sur le plan international. Des réactions d’ONG et d’organisations internationales pour exprimer leur consternation et exiger la libération de Kadi Ihsane.
Plusieurs médias à travers le monde se sont emparés du sujet en refusant d’observer en silence où d’être complice de l’assassinat et de faire taire la dernière voix libre en Algérie.
Mais sans une mobilisation populaire pour faire reculer l’arbitraire et la peur, le régime ne renoncera pas à sa politique répressive. Car c’est son seul mode gouvernance. Sous l’argument fallacieux de rétablissement de l’autorité de l’Etat, Tebboune et ses parrains foulent au pied la constitution et toutes les lois de la République.
La liberté de la presse enterrée
Les locaux de Radio M et Maghreb ont été scellés par les hommes de la Dgsi avec saisie de tout le matériel informatique. Les limiers du renseignement ont sans doute commencé à chercher les preuves de leurs accusations dans les fichiers ! Ici on accuse d’abord, on trouve les preuves après…
La perquisition a eu lieu dimanche en présence de d’El Kadi Ihsane, amené menotté par les éléments de la DGSI. Un procédé qui se veut humiliant pour un journaliste intègre. Rien n’est anodin dans les pratiques de ceux qui dirigent l’Algérie.
Le régime a décidé de s’affranchir de tous les espaces de liberté. Et la presse la première visée puisque plus aucun média n’ose publier la moindre critique des autorités. Certains médias privés sont devenus les porte-voix du système, faisant la propagande de toutes les mesures et décisions prises par le clan Tebboune-Chanegriha. Beaucoup de titres ont disparu depuis l’arrivée de Tebboune à la présidence. Les sites hébergés à l’étranger et qui gardent une liberté de ton comme Le Matin d’Algérie sont bloqués depuis le printemps 2020, rendant leur accès impossible hormis par le biais de VPN.
Ihsane El Kadi arrêté à minuit
Le directeur du pôle éditorial interface médias, Radio M et Maghreb-Emergent, le journaliste Ihsane Kadi, a été arrêté chez lui à Zemmouri, wilaya de Boumerdes, dans la nuit du vendredi 23 au samedi 24 décembre aux environs de 00h30 par six éléments en civil appartenant à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI).
Il a été conduit aux locaux de la caserne Antar, le centre opérationnel et d’investigation situé à Ben Aknoun, à Alger.
Il avait reçu deux heures auparavant un appel téléphonique des éléments de la DGSI le sommant, comme la dernière fois, le 27 novembre 2022, de se présenter à leurs locaux à Antar. El Kadi Ihsane leur a expliqué qu’il se trouvait en dehors d’Alger et il serait impossible de répondre à leur « invitation ». Mais la DGSI n’a pas attendu que le jour se lève.
Six éléments de cet organisme militaire se pointent à bord de deux véhicules tout terrain par la suite chez lui, à Zemmouri, et lui demandent de les suivre. Ils lui laissent jute le temps de se changer et de saluer sa famille. C’est ainsi que le journaliste Ihsane El Kadi a été arrêté au milieu de la nuit comme un délinquant. Ici aussi le procédé n’est pas fortuit. C’est pour dire que l’Etat de droit attendra le réveil du peuple.
L. M. avec le Cnld
Il faut connaitre EL BOUCHI et savoir trafiquer un minimum de 750kg de cocaine du Bresil pour etre libre en nouvelle algerie.
Tien tien tien, lui, ils l’ont par miracle « libèré ». Comment se fait il qu’ils sit libre alors qu’ils arretent des innocents ? La est la question. LA HOGRA par L’ETAT VOYOU.
Le fils de Tebboune et d’autres individus proches du régime arrêtés
20/06/2018
Affaire des 700 kg de cocaïne du port d’Oran
Séisme au sommet de l’Etat. Des proches et fils de hautes personnalités du pouvoir ont été arrêtés dans l’affaire du réseau d’importation de drogue à partir du Brésil via le port d’Oran.
Selon le quotidien El Watan, le chauffeur personnel du Directeur général de la Sûreté nationale (DGSN) le général-major Abdelghani Hamel, deux procureurs de la République (l’un en exercice au tribunal de Boumerdès et l’autre dans celui de Boudouaou), le fils de l’ancien Premier ministre Abdelmadjid Tebboune, le fils d’un ancien wali de Relizane et l’ex-président de l’APC de Ben Aknoun ont été présentés, hier, par les éléments de la section de recherche et d’investigation du groupement de la Gendarmerie nationale d’Alger, devant le procureur de la République près le tribunal de Sidi M’hamed (Alger).
Ils sont soupçonnés d’être impliqués dans l’affaire des 701 kg de cocaïne saisis au niveau du port d’Oran.
C’est un enlèvement suivi d’une séquestration dans les locaux de la gestapo….cette méthode de terreur est la preuve que tous les disparus et les assassinats d’intellectuels à huit clos dans les années de plomb est l’oeuvre de cette milice appelée force de sécurité. Je crois que ce qu’il fait peur par dessus tout au pouvoir de dégager , sachant qu’il est en danger et qu’il va tomber d’une manière ou d’une autre c’est de mettre en lumières tous les crimes commis dans l’hombre par cet état mafieux sur tous les plans notamment humains.
Justice d’un état voyou.