L’événement quand même de cette semaine est le face à face entre le « vilain khabardji », Khaled Drareni et fakhamatouhou, le président Tebboune à l’occasion de la journée mondiale de liberté de la presse .
Il y a comme ça dans la vie des rencontres heureuses car elles démontrent et démontent des mensonges et autres vilénies tenus à un moment donné. Il en est ainsi de Tebboune et du journaliste Khaled Drareni.
Le premier a accusé sur un plateau télévision face à des journalistes et tout ce que compte l’ENTV de téléspectateurs le second d’être un «khabardji », alors même que ce dernier était en prison pour ses écrits et opinion. L’accusation était délibérée, gratuite et méchante. Tebboune s’attaquait publiquement à un prisonnier pour ce qu’il n’est pas. Eh oui, Khaled Derarni n’est pas le «khabardji » que disait avec morgue notre ammou Tebboune. Pas du tout. Ce sont les services de la présidence et Tebboune en personne le démontent. N’est-ce pas ?
Car, quand même, on n’invite pas un « khabardji », s’il en était un, à la table d’officiels aussi importants que les 2e et 3e hommes de l’Etat, ainsi qu’un général ! Pas plus qu’un président digne de ce nom ne rencontre un « khabardji » ! Donc quelqu’un a trompé aux Algériens en soutenant face caméra il y a un peu plus d’un an que Khaled Drareni était un « khabardji ». Mais Tebboune n’est plus à sa première palinodie. Ni à sa dernière malheureusement.
Alors, où est le problème finalement ? Il est évidemment dans le comportement erratique pour ne pas dire lunaire de ce chef de l’Etat qui passe son temps à maltraiter les Algériens.
Pas seulement, le gros hic est dans cette cérémonie organisée par la présidence en l’honneur de cette même presse qu’il a réduit au silence. Le 3 mai dernier c’était un peu la rencontre du bourreau avec sa victime.
Yacine K.