Je n’ai pas attendu la dernière crise ni aucune autre entre les deux pays pour m’en prendre au roi du Maroc et à son système politique alors que des wagons entiers de touristes algériens s’y rendaient. Mais dans cette dernière, je ne ressens pas seulement un suivisme obsessionnel derrière le régime algérien mais une détestation viscérale envers un pays et sa population qui est condamnable et inacceptable.
Oui, le roi et son régime ont toujours été aussi violents que moyenâgeux. La police politique et le musèlement dans les libertés n’ont rien à envier à ceux qui sévissent en Algérie. La dévotion à un roi et à sa dynastie tournent le dos aux principes modernes de lien entre un régime démocratique et son peuple.
La dévotion est mystique tout autant que la crainte. Le critiquer frontalement est pour une bonne partie des citoyens marocains non seulement un réel risque mais un crime de lèse-majesté qui leur semble être un acte de damnation éternelle. Le roi, son ascendance comme ses descendants, sont honorés du titre de Commandeurs des croyants par cette grande fraction du peuple qui est soumise au silence et à la dévotion.
Oui, des opposants politiques ont été incarcérés ou exécutés par charrettes entières pendant de nombreuses décennies. La terreur a toujours été dissimulée sous le tapis d’une image idyllique et « orientaliste » de ce pays qui fascine les touristes. Oui, cette façade est hautement condamnable et doit l’être sans retenue.
Oui, le Sahara occidental et son peuple ont été spoliés de leur droit de propriété sur leur terre ou, du moins, dans leur droit à l’autodétermination. C’est incontestable et ce n’est pas moi qui le contredirais.
Mais l’épouvantable ne se combat pas par une autre. Le Maroc est le premier allié du régime algérien. Des centaines de fois j’ai rappelé dans mes articles deux piliers de renforcement des dictatures. Le premier est la religion au nom de laquelle on écrase les peuples soumis et le second est le piège millénaire du danger par l’appel à combattre « l’ennemi extérieur ». Plus il est évoqué, du matin au soir, plus la majorité du peuple algérien (comme marocain) tombe dans le piège et fait corps avec un état qui les protégerait contre cet ennemi extérieur qui est accusé de vouloir détruire la nation.
Pour cette seconde raison, la majorité des Algériens ne marchent pas derrière lui, ils courent. Et à chaque relance de la crise, le pouvoir algérien est de nouveau légitimé comme une locomotive qui ne peut avancer sans l’alimenter constamment.
L’argument classique des Algériens qui mordent à l’hameçon prend prétexte sur le sempiternel argument « nous ne sommes pas contre le peuple marocain mais contre son régime ». Je ne peux en principe contrer cet argument qui est légitime et fondé. Mais si je m’insurge aujourd’hui est qu’il y a de plus en plus de dérapages condamnables pour désigner ce peuple dans sa globalité.
Lui aussi, dans sa grande partie ne fait que reproduire le même discours en réponse à l’appel de propagande. Nous sommes ainsi emprisonnés dans un cercle vicieux qui nous emmène tous vers le gouffre de l’intolérable.
Je lis et j’entends des propos qui sont clairement dans la haine de l’autre. J’insulterais mon honneur en y participant.
Il faut que les Algériens critiquent, et même combattent, les deux manipulateurs qui sont les seuls responsables du malheur de nos deux pays. Il faut cesser les invectives ambigües contre les Marocains, jusqu’à l’inacceptable.
Et cela me semble être ce qu’il se passe. Bon sang, quand les Algériens penseront-ils par eux-mêmes et décideront qui sont leurs ennemis ou leurs amis ?
Que les Marocains qui ne participent pas à la même meute aveugle soient assurés de mon amitié et à mon respect. Je continuerai à combattre violemment les deux régimes politiques qui nous manipulent mais je ne tomberai jamais dans la haine par la psychose introduite dans les esprits.
Monsieur le roi du Maroc (majesté est un mot impossible dans ma bouche, nous sommes des citoyens mas pas des adorateurs d’un homme non élu) et Monsieur Tebboune, vous pouvez vaincre par la terreur mais vous ne pourrez jamais vaincre le réveil des deux peuples qui se produira un jour ou l’autre.
Et plus cela est long à venir plus votre chute sera fracassante.
Boumediene Sid Lakhdar
Le Maroc est colonialiste, il ne renoncera jamais à sa nature de conquête, non par une quelconque légitimation mais c’est sa nature. Si le Maroc n’est pas notre ennemi, il ne nous inonderait pas de sa guerre d’opium et son activité au Mali qui incite et coagule une alliance avec des puissances pour en faire un levier contre l’Algérie. Du reste, il a besoin d’une Algérie éclatée pour exister, voilà pourquoi il subventionnait les GIA et les islamistes opposants, outre aux différents groupes de tout bord, le but est de faire passer l’Algérie pour instable, et ainsi s’inscrire comme l’Alternative. Personnellement je suis pour l’établissement des relations avec ce peuple, mais tant que c’est cette monarchie hypocrite, tout sera voué à l’Échec
Taratata! Tatata! Taratata! Du perroqunisme de l’officiel discours.
Le temps ne trompe pas et il nous appartient (peuples) d’aller pour le retour aux sources de l’Afrique du Nord unifiée qu’elle était et la messe est dite.
En attendant, moussa hadj et hadj moussa se servent de béquilles mutuellement et les peuples payent chèrement les frais pour leur caprices.
À bon entendeur !
Dites si c’est faux, les demies vérités servent à cacher la traitrise. L’arabislamisme de l’Algeristan n’est que l’autre face de celle de son jumeau de l’ouest. Ménager monarchie islamique autant ou plus prédatrice des ressources de nos frères de l’ouest, n’est rien de pire. , lécher les pantoufles du roi arabe à l’ouest ne fera pas arriver les Amazigh dans leur casquette, la vérité est là pour dénuder les opportunistes. Sauf la vérité. C’est mon idée et je ne représente pas la Kabylie encore moins l’Algérie, tout comme tout potentiel leader doit passer par un mandat pour parler au nom des citoyens, en Kabylie c’est une tradition, en Algérie je l’espère. Qui n’est pas élu ne représente que soi.
Monsieur Boumediène Sid Lakhdar je doute fort que les marocains partagent votre avis.
Les marocains vénérent une famille prédatrice arabe alaouite venue de la péninsule arabique qui n’a strictement rien d’amazigh ni de nord africain,cette même famille qui a fait du royaume de Fés et Marrakech une colonie israëlienne et du peuple marocain des sujets soumis à qui ont rabâche du matin au soir que l’ennemi responsable de tous leurs maux et malheurs est je cite: l’Algérie.
Pour être ami avec un marocain il faut a leurs yeux cracher sur l’Algérie et ses dirigeants pendant que eux vénèrent leur monarque en se prosternant devant lui.
Tout nous oppose à ce peuple résigné au baise main,à la soumission et à la misère,un peuple qui vit majoritairement dans des conditions inhumaines mais qui scande » aich el malik ».
´« nous ne sommes pas contre le peuple marocain mais contre son régime ». Je ne peux en principe contrer cet argument qui est légitime et fondé.´
Désolé mais les peuples des deux pays n’ont vraiment aucune marge pour les questions philosophiques. Ils n’ont pas le temps de s’occuper du régime du pays voisin. Que l’un et l’autre s’occupe d’abord de la machine à générer la misère qui le gouverne.
Après, on parlera philosophie. Car, pour le moment, critiquer le régime du pays voisin fait objectivement le jeu du régime local.
Quand ils auront une langue, c.a.d. arreter de massacrer celles des autres, le sujet sera peut-etre pose’. Voici comment qu’on philoozooffe en afrique du nord: Poser la tete par, orienter le Q vers mouh le habibou al-khamijou et le soulever un peu vers le ciel c.a.d. le sabhanu alKHRA3eem ! Quelqu’un de l’embassade m’a demande’ si je voulais un passport et ma reponse est Non, je veux ta soeur avec celle de boukhnouna ! Comme disait ceux d’autrefois yakhi yakhi…
Il y a deux peuples contre lesquels les algériens et les algériennes ne veulent pas combattre, jamais : les français et les marocains. Envers et contre tout, envers et contre la répugnante propagande et le non moins répugnant bourrage de cranes dont nous sommes victimes depuis 62 par les ordures qui ont confisqué le pays. Même si la chappe de plomb qui s’est abattue sur nous dés 62 a empêché nombre d’entre nous de nous l’avouer : la France et le Maroc font partie de l’identité algérienne réelle. Enlevez moi ce que j’ai de français en moi et je ne suis plus algérien, enlevez moi ce que j’ai de marocain, de juif, de chrétien, de romain et je ne suis plus algérien. En 62, nous étions si peu musulmans, nous avions plus vocation à devenir chrétiens. En 62, nous étions si peu arabes, nous avions vocation à être algériens francophones et francophiles. Mais les militaires arabo silamistes nous ont arabisés de force, nous ont sur islamisés de force… Le résultat est le contraire absolu de ce que prétend défendre aujourd’hui le régime militaro islamiste : Nous ne sommes pas un peuple, nous sommes un peuple artificiel : un peuple sans réelle identité, un peuple avec une mémoire, une culture et une histoire falsifiées. Nous sommes un peuple artificiel. Les hauts gradés de l’armée d’occupation qui se sont accaparés en 62 nos terres et de ses richesses y ont éradiqué toute forme d’intelligence, toute velléité de créativité ou d’œuvre utile, toute preuve de vie, toute expression de beauté. Ils ont fait de notre pays un trou noir, ils ont fait de nous un peuple artificiel et qui dit peuple artificiel, dit pays artificiel… Tu m’étonnes que depuis quelques années, tous nos voisins (y compris la Tunisie) se donnent le droit de contester nos frontières. Merci Ami Kelboune !
Tous ceux et celles qui se succèdent ILLÉGALEMENT au pouvoir à Alger et qui imposent leur DICTAT (aux Algerien-ne-s) moyennant la violence des armes sont génétiquement exclusivement de filiation DOUTEUSE…Sinon comment expliquer que le pays aux atouts naturels et humains EXPONENTIELS ne fabrique pas une allumettes ET a vu FUIR par millions les meilleurs de ses enfants ET -à défaut de tourner en rond- s’enfonce dans l’obscurantisme et le charlatanisme les plus DESTRUCTEURS