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Le Pentagone confirme la mort d’Abou Daoud, ancien cadre d’AQMI

Raid contre un responsable d’Al-Qaïda en Libye

Le Pentagone confirme la mort d’Abou Daoud, ancien cadre d’AQMI

L’émir d’al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) Abdelmalek Droukdel, a perdu en Abou Daoud un bras droit.

L’armée américaine a confirmé mercredi la mort de Moussa Abou Daoud, responsable d’Al-Qaïda en Libye, lors d’un récent raid aérien dans le sud de ce pays.

La frappe menée près d’Oubari le 24 mars a coûté la vie à « deux terroristes d’Al-Qaïda, y compris Moussa Abou Daoud un haut responsable d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) », a affirmé le commandement militaire américain chargé de la région (Africom) dans un communiqué.

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L’opération avait été menée à l’aide d’un drone, a précisé une porte-parole du Pentagone, le commandant Sheryl Klinkell, notant cependant que les Etats-Unis « disposent d’un large éventail de capacités dans la région qui nous permettent de mener des frappes aériennes ».

Comme c’est le cas en Somalie, le Pentagone a toute autorité pour mener des frappes aériennes en Libye, dans la mesure où il opère en coopération avec les gouvernements concernés.

Selon le communiqué d’Africom, Moussa Abou Daoud, un Algérien placé en mai 2016 sur la liste des terroristes internationaux par le département d’Etat américain, « était chargé de l’entraînement des recrues d’Aqmi en Libye pour mener des attaques dans la région ». 

« Il a fourni une indispensable aide logistique, des fonds et des armes à Aqmi, permettant aux terroristes de menacer des intérêts américains et occidentaux dans la région », précise encore le communiqué.

Lors de son inscription sur la « liste noire » des terroristes internationaux, le département d’Etat avait indiqué que Moussa Abou Daoud était impliqué dans des activités terroristes depuis 1992.

Il a été l’un des hauts responsables du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), aujourd’hui devenu Aqmi, indiquait la diplomatie américaine. 

A ce titre, il est responsable de plusieurs attaques, notamment celle des 4 et 5 février 2013 contre un camp militaire de Khenchela, en Algérie, qui avait fait plusieurs blessés et une attaque en juillet 2013 contre une patrouille militaire tunisienne sur le mont Chaambi, qui avait coûté la vie à neuf soldats, ajoutait le département d’Etat.

Depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011, la Libye est livrée aux milices alors que deux autorités se disputent le pouvoir: d’un côté, le GNA reconnu par la communauté internationale et basé à Tripoli, et de l’autre, une autorité exerçant son pouvoir dans l’est du pays avec le soutien du maréchal Khalifa Haftar.

Le groupe Etat islamique (EI) avait profité du chaos pour s’implanter à Syrte en juin 2015. Le GNA a assuré avoir repris le contrôle de la cité en décembre 2016, avec le soutien aérien de l’armée américaine.

Mais plusieurs jihadistes se sont repliés vers le sud désertique libyen d’où ils tentent de se réorganiser, selon des analystes et des sources militaires libyennes.

Auteur
Avec AFP

 




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