Le procès du journaliste Ihsane El Kadi, directeur de Radio M et Maghreb Emergent, est renvoyé au 19 avril 2022 au tribunal de Sidi M’hamed d’Alger. Belhimer viré, sa plainte court toujours.
Après présentation d’Ihsane El Kadi devant le procureur du tribunal de Sidi M’hamed d’Alger, mardi 18 mai 2021, suite à une plainte déposée par l’ancien ministre de la Communication, Ammar Belhimeur, suite à un article publié le 23 mars 2021 à 9h du matin sur Radio M, il a été renvoyé devant le juge d’instruction pour audition.
Ihsane El Kadi a été placé sous contrôle judiciaire par le juge d’instruction. Il est obligé à l’exercie de la comparution tous les lundis à 10 h pour signer le registre du contrôle judiciaire
Le journaliste est sous l’Interdiction de sortie du territoire nationale ISTN avec confiscation du passeport. Dans la foulée, il est aussi interdit de sortie des limites territoriales de la wilaya d’Alger sauf autorisation.
Ihsane El Kadi est poursuivis pour les chefs d’inculpation : diffusion de fausses informations à même de porter atteinte à l’unité nationale, perturbations des élections, ouverture de la plaie de la tragédie des années 90 et réouverture du dossier de la tragédie nationale (tiré de la loi sur la réconciliation nationale). Ouf, une batterie d’accusations tout aussi imaginaires les unes que les autres. Décidément Ammar Belhimer viré du gouvernement ses basses œuvres sont poursuivies.
Il y a 15 jours, le directeur de Radio M et du site Maghreb émergent, Ihsane El Kadi est poursuivi pour « appartenance à une organisation terroriste ». Autre accusation imaginaire puisque cette organisation dite terroriste n’est autre que le RPK, un mouvement politique autonomiste pacifique dont les principaux animateurs sont embastillés.
L.M.
