Les agressions verbales, les tentatives ‘’spontanées’’ de lynchage organisées contre le Dr. Saïd Sadi, Amokrane Aït Larbi, Karim Tabou, Rachid Nekkaz, etc. et les arrestations des journalistes M. Abane et M.Salah Eddine,… portent la signature de services occultes ou parallèles, afin de semer le trouble et parasiter la mobilisation populaire qui ne faiblit pas, pour dégager tout le système.

L’objectif de ces actions troubles est évident : empêcher l’émergence d’une alternative citoyenne en poussant à la paralysie et à la défensive des acteurs qui se sont toujours situés hors système politique et dont certains ont payé de leur liberté depuis des décennies cette opposition au système finissant.

Ces centres de décisions occultes qui agissent dans la clandestinité visent  à installer un climat de terreur et une suspicion généralisée en combinant les manœuvres sur les réseaux sociaux et les intimidations et agressions physiques dans la rue algérienne.

La Securitat de Ceaucescu en Roumanie n’a pas fait mieux de son temps pour terroriser les citoyens. Nous savons ce qui est advenu de cette prétendue invincible organisation de l’ombre et de la délation qui a confisqué les libertés des Roumains pendant des décennies.

Le ministère de la Défense nationale algérien, qui affirme « s’armer pour protéger le peuple et non l’agresser », doit prendre ses responsabilités et donc protéger ce peuple.

Il vient d’agir dans le bon sens pour débloquer une situation dangereuse pour le pays, il doit maintenant mettre en échec les agissements nuisibles de ces acteurs non identifiés qui rendent encore plus dangereuse la situation du pays.

La non-intervention pour identifier et neutraliser ces organisations ou acteurs au plus tôt serait comprise par les citoyens comme une ‘’non-assistance à peuple en danger’’.

En effet, se ranger du côté du peuple ne saurait être une simple affirmation pour la galerie ou pour l’opinion internationale. C’est agir ensemble pour mener à bien, sans casse, la transition vers une véritable république démocratique au standard des pays civilisés.

Le peuple algérien ne cherche pas à instaurer des tribunaux populaires et des pendaisons publiques. Il le redit calmement mais fermement chaque vendredi. Trop de sang a coulé dans ce pays.

Alors, faites ce qui est de votre devoir pour disperser la ‘’queue de la comète’’ du système de l’après Bouteflika, protéger nos frontières, puis…  rentrer dans vos casernes !

L’Algérie n’en sortirait que plus grande.

Aumer U Lamara, écrivain