Yacine Mébarki, un activiste du Hirak/Tanekra qui a été poursuivi et condamné en première instance par le tribunal de Khenchela dans son audience du 08 octobre 2020 à 10 ans de réclusion pour les motifs fallacieux « d’incitation à l’athéisme, offense à l’islam et d’atteinte à l’unité nationale ». 

Lors de son procès en appel du 25 novembre 2020, la sentence a été ramenée à une année d’emprisonnement ferme assortie de 50000 DA d’amende.

Pour rappel, Yacine Mebarki, est ce militant engagé depuis de longue date pour la reconnaissance de l’Identité amazighe dans la région des Aurès pour avoir été arrêté à son domicile la première fois le 30 septembre 2020.

Au terme d’une subite perquisition à son domicile, diligentée sur la base d’une soit disant dénonciation « anonyme », selon le propos utilisé, motif ayant permis son incrimination dont un dossier fictif lui a été aussitôt ficelé.

Dans la foulée de leur entreprise, les agents de police ont découvert un vieux Coran « jauni » par le temps, qu’il tenait de son grand-père, d’où il manquait une page, une aubaine pour avoir constitué une pièce à conviction d’accusation de profanation et d’atteinte à l’Islam.

Nous n’allons pas revenir sur les conditions de son jugement de 10 ans de réclusion réduite à un an de prison ferme, suite de son procès en appel, mais juste pour rappeler que Yacine Mebarki est cet oublié du Hirak/Tanekra et même de la grâce présidentielle, son procès est monté de toutes pièces au regard de la nature des motifs d’accusation portées à son encontre, qui ne tiennent pas la route d’ailleurs.

Aussi, nous exigeons sa relaxe pure et simple, sa réhabilitation inconditionnelle et immédiate et des excuses pour tous les désagréments et autres humiliations dont il a été l’objet depuis. 

Quand est-ce que la foi est-elle devenue un enjeu de délit permettant à la justice des hommes de s’autoriser à persécuter des innocents, ces êtres de Dieu ? Il urge de rétablir ce jeune Algérien dans ses droits.