L’Olympique de Marseille (OM) s’est offert une victoire précieuse face à Newcastle (2-1) au Vélodrome. Dans une Ligue des champions où chaque point compte, ce succès constitue un tournant, tant pour la dynamique sportive que pour la confiance d’un groupe sous pression depuis plusieurs semaines.
La rencontre démarre mal pour les Marseillais : après seulement six minutes, Harvey Barnes profite d’un déséquilibre défensif pour ouvrir le score. L’OM subit, doute, mais ne s’effondre pas. Juste avant la pause, Geronimo Rulli réalise une parade importante sur une tentative d’Anthony Gordon, évitant le 0-2 qui aurait sans doute changé la physionomie de la soirée.
Le renversement arrive très vite après la mi-temps. Dès la 46ᵉ minute, Pierre-Emerick Aubameyang égalise d’un tir croisé, concluant une action collective bien menée. Quatre minutes plus tard, le Gabonais récidive, cette fois à la réception d’un centre venu de la droite. Un doublé express, validé par toutes les sources, qui place l’OM devant et fait exploser le Vélodrome.
Ce leadership, Marseille va devoir le défendre dans une fin de match sous tension. Newcastle pousse, multiplie les projections offensives et tente de revenir. L’OM, lui, défend bas et cherche à tenir le score. Sans survoler la rencontre, l’équipe fait bloc, resserre les lignes et joue sur ses temps forts pour préserver l’essentiel. Dans ce registre, Rulli reste déterminant, notamment par sa gestion des ballons chauds et des centres adverses.
L’enjeu dépassait largement les trois points : l’OM n’avait remporté qu’un seul match sur ses quatre premières rencontres de Ligue des champions. Cette victoire, la deuxième de la campagne, replace le club dans la course aux barrages et offre un souffle d’oxygène indispensable. Les médias spécialisés s’accordent d’ailleurs sur un point : ce succès arrive au moment où Marseille en avait le plus besoin.
Au-delà du score, ce match marque surtout la capacité de l’OM à répondre dans l’urgence. L’équipe a souffert, mais a su frapper au bon moment et défendre son avantage avec une solidarité retrouvée. Marseille n’a pas corrigé toutes ses faiblesses, mais a rappelé qu’il restait un acteur capable de renverser un scénario défavorable.
Dans une Ligue des champions où la marge d’erreur est minime, ce 2-1 face à Newcastle vaut plus qu’une simple victoire. Il relance une équipe qui refuse de renoncer.
Djamal Guettala

