La grandeur d’un artiste a donné rendez-vous à un immense public en ce samedi 26 novembre à l’Accor Arena de Paris. Lounis Aït Menguellet était en communion avec ses milliers d’admirateurs. Majestueux.
Pour beaucoup c’était le concert à ne pas rater. Ils étaient combien ? 12 000, 15000… peut-être plus… Des familles, des personnes âgées, des jeunes, des enfants… L’immense public venu écouter chanter Lounis Aït Menguellet ce samedi est la meilleure preuve que seuls l’abnégation, la rigueur, le sérieux, la retenue face aux agités et le respect de la chanson payent.
Cette date du 26 novembre restera gravée dans la mémoire de ceux qui apprécient la chanson kabyle. Elle marque le début de quelque chose de nouveau. Et c’est ce même Lounis Aït Menguellet qui avait refusé de chanter dans les cafés comme ses aînés qui a ouvert la voie du firmament pour la chanson d’expression kabyle.
Ce n’est pas anodin. Car l’homme, comme le chanteur-poète a une haute et précise idée de ce qu’il chante. Lounis Aït Menguellet chante ce qu’il aime pour ceux qu’il aime. Le poète ne va pas sans son auditoire. Il y a là quelque chose d’intrinsèque que le concerné ne dit pas forcément, mais qu’il vit naturellement. Le public le lui rend bien. Naturellement. Parce qu’il se reconnait et respire avec chaque chanson que le poète tresse.
Merci Monsieur Aït Menguellet.
Yacine K.