Jamais scrutin n’a été aussi entaché d’irrégularités les plus flagrantes. En effet, la « présidentielle » du 7 septembre appelle plusieurs observations qui laissent l’électeur pantois. Rupture de confiance entre le peuple et les dirigeants, cafouillage dans les chiffres, déclarations contradictoires… le grand n’importe quoi !
Le chef de l’Etat cherchait une élection qui puisse effacer celle de décembre 2019, celle qui vient de se dérouler ne oeut raisonnablement être la bonne. Bien au contraire.
Car tout le monde sait qu’Abdelmadjid Tebboune était arrivé par la petite porte au palais d’El Mouradia. C’était pendant que les rues algériennes brasillaient dune révolution pacifique inédite. Et pour cela, le rendez-vous du 7 septembre était fait justement pour lui permettre de rafistoler une popularité largement entamée. Mais patatras, voilà qu’il tombe de Charybde en Scylla.
Mais commençons par la fin. Quatre jours après l’annonce des premiers résultats, aucune autorité ne se risque de donner à l’opinion publique les chiffres définitifs de cette mascarade électorale. Mohamed Charfi a mangé son chapeau et les hautes autorités gèrent la tension avec des gants de velours.
Pendant ce temps, l’APS, l’Entv et les télégraphistes du régime continuent de relayer les messages de félicitations à l’heureux vainqueur afin de détourner l’opinion publique du camouflet subi par justement Abdelmadjid Tebboune, en premier. L’entreprise d’enfumage se poursuit de plus belle pour imposer le statu quo. Le temps fera le reste, se rassure-t-on en haut lieu.
Des lièvres complaisants
Les trois candidats contestent dans un communiqué étrangement commun le taux de participation annoncé par le président de l’ANIE, Mohamed Charfi. En vrai, ce communiqué énigmatique enfonce le dernier clou dans le cercueil de cette mascarade.
Jamais dans l’histoire d’élection un vainqueur, haut la main, n’a signé un communiqué qui jette le doute sur l’élection avec ses adversaires. En cela c’est une première. Le taux stratosphérique accordé à Tebboune n’est pas contesté par les deux candidats malheureux.
Ces deux derniers, au cours de deux points presse ont soulevé de nombreuses irrégularités sans aller jusqu’à remettre en cause la réélection de Tebboune.
Une prise de position renversante, car s’il ya irrégularités et fraudes cela voudrait normalement dire invalidation de l’élection. Ce qu’évitent d’assumer ces deux candidats qui ont servi de lièvres à Tebboune pendant une campagne insipide et sans enjeu.
Réélu avec 25% du corps électoral !
Mohamed Charfi annonce une victoire du chef de l’Etat avec 94,65 % des voix dimanche 8 septembre. Clairement, selon le président de l’ANIE, Abdelmadjid Tebboune a obtenu 5 329 253 voix, soit 94,65 % des suffrages exprimés. Abdelaali Hassani Cherif candidat du Mouvement de la société pour la paix (MSP), a été crédité de 178 797 voix (3,17 %).
Quant à Youcef Aouchiche, du Front des forces socialistes, il n’a obtenu que 122 146 voix (2,16 %). Il est pourtant facile à trouver suite aux derniers suffrages donnés. Mohamed Charfi a annoncé 5 630 196 de suffrages sur 24 351 551 électeurs composant le corps électoral. Après un rapide calcul on obtient un taux de participation qui oscille entre 23 et 25 %.
A partir de là, il y a lieu de conclure que cette « élection », en dépit du bourrage des urnes et des cerveaux des Algériens, elle a la valeur d’un cinglant référendum contre l’autoproclamé président Tebboune.
95% de voix !
Au-delà du boycott monumental, si on voulait porter atteinte à l’élection et à Tebboune on ne se serait pas pris autrement que par cette annonce faite par Mohamed Charfi dimanche de 94,65% de voix. Ce taux stratosphérique qui tutoie le ridicule met le candidat Tebboune dans un costume de dictateur à la soviétique. « Ceux qui ont décidé ce taux veulent son humiliation, il n’y a pas une autre explication », sourit un journaliste d’un média publique. « On savait qu’il allait passer mais pas à ce taux hilarant », poursuit-il.
Ecran de fumée sur l’ANIE !
Le communiqué des trois candidats pour dézinguer l’ANIE et Charfi ? Un écran de fumée. On veut créer la polémique autour de l’accessoire – quelques centaines de milliers de voix en plus ou en moins pour un candidat ou un autre – pour détourner l’attention sur l’essentiel. Car Mohamed Charfi, grand serviteur zélé qu’il est ne pouvait donner des chiffres sans l’assentiment de décideurs.
Le président sortant « réélu » ? On le savait dès le 21 mars 2024 le jour où il annoncé une présidentielle anticipée ? « Réélu » avec un large score ? Qui pouvait en douter une seconde ? Les chancelleries qui se sont empressés de féliciter Tebboune ne pouvaient l’ignorer également.
Mais l’essentiel dans ce scrutin est que presque 19 millions d’électeurs sur 24 millions n’ont pas voté. C’est une victoire de l’esprit du Hirak sur le régime. Le gros embarras pour le régime est là.
Les chiffres sont là : 24 351 551 votants inscrits, 5 630 196 voix exprimées. A la louche, c’est presque 77 % de taux d’abstention. Ou 23 % de taux de participation si vous voulez, sans oublier les bulletins nuls ou blancs jamais comptabilisés par l’ANIE. C’est de cela dont on ne veut pas parler, dont on veut détourner l’attention. Parce que ce taux d’abstention de 77 % pose de vraies questions, d’abord sur le bilan du 1e mandat et interpelle aussi et surtout sur l’avenir.
Si 19 millions d’électeurs, et donc une grande majorité d’Algériens ont boycotté, va-t-on en haut lieu à faire comme si ? Plus que jamais, le chef de l’Etat évolue sur une ligne de crête bien raide.
Le changement dans la continuité
Cette crise politique qui clôt la parodie électorale n’apportera malheureusement aucun changement – du moins immédiat – pour les Algériens. Tebboune est encore plus mal élu qu’en 2019 puisque son score n’a augmenté que de quelque 3 57000 voix. Donc indéniablement, c’est un chef de l’Etat encore plus fragile et impopulaire qui se maintient à la tête du pays. Comme à l’annonce de cette présidentielle anticipée, les Algériens ne se faisaient aucune illusion sur sa finalité. Ils savaient que les dés sont pipés.
La première semaine de septembre a vu l’arrivée de quelque 800 Algériens haragas sur des petites embarcations en Espagne. Plutôt « el botti » (le surnom donné aux embarcations qui servent à la traversée de la Méditerranée), que « nvoti » : Autrement dit : ces haragas prèfèrent prendre le risque de mourir en mer que d’aller voter. Tout est là. Le message est puissant.
Ces Algériens ne croient plus les promesses fumeuses. Ils ont compris qu’il ne peut y avoir de changement avec des hommes non seulement qui ne veulent pas que ça change mais qui ne veulent pas non plus que l’Algérie prenne une autre tournure politique que la leur. Comme Bouteflika, Tebboune (79 ans) se considère comme un messie, le chef sans qui rien ne peut se faire.
Donc, la cherté de la vie va continuer à enflammer les portefeuilles des pères de famille, le bricolage voire l’improvisation économique, la répression tous azimuts, la diplomatie des nerfs et des effets de manches… tous les artifices du règne de Tebboune et son mentor Chanegriha seront reconduits.
Le boycott sans bruit ni fureur de cette mascarade électorale signe la rupture profonde entre le peuple d’en bas et les autorités. Il rappelle aussi et surtout que l’idée du Hirak est vivante au sein de la société.
Sofiane Ayache
« Mal « élu », que va faire Tebboune ? » – Absolument rien. Il est entre les mains d’une mafia sans nom.
Entre eux c’est le pouvoir de force ou la prison .
3 ième puissance économique mondiale ( amis US, amis les Chinois…) Prenez garde !! l’économie DZ conduite par le zéros AFRICAIN teboune vous imposera une barrière douanière protectionniste..implacable!!! l’industrie l’agriculture le tourisme le systeme de santé et ne l’oublions pas le système éducatif (recherche et enseignement SUPÉRIEUR…) ont atteint un niveau d’excellence jamais égalé durant ces 62 années…pour confirmer ce constat l’ALGERIE importe ce mois ci 350000 tonnes de BLÉ Français…UNE MAFIA CLANISTE et COLLABORATIONNISTE teboune n’ en est qu’un EPSILONESQUE élément
L’armée qui a toujours désigné les présidents depuis 1962 a mené le pays au bord du précipice. Fera-t-elle un pas en avant, comme l’a déjà déclaré un ancien ministre de l’ancien président Boumediène ( Nous sommes au bord du précipce, heureusement, on a fait un pas en avant). Autrement dit, l’armée est la seule responsable qui a conduit le pays à ce désastre. Au lieu de s’occuper de protéger le pays, en s’emparant de la politique et en désignant le président depuis la fin de la guerre, avec violence et répression, on constate aujourd’hui ce pathétique résultat. L’échec et la honte devant les peuples du monde. Le pays est devenu la risée du monde entier, avec en prime, Gargamoune bouteboune qui qualifie l’un des plus grands dictateurs du monde, son ami Poutine comme un ami de l’humanité. Mais comme l’armée minable du petit changriha est sans doute, tout à fait d’accord avec le comportement de son aussi minable président, qu’elle a imposé au peuple, elle a continué à le supporter, pour faire le pas en avant, « heureusement » qui mène vers le précipice. Il reste peut ëtre une petite chance à cette armée. Que les jeunes officiers non corrompus, prènnent le pouvoir et renvoient les vieielles carcasses de généraux au repos, et que ces premiers redonnent sa liberté au peuple avant qu’il ne soit trop tard.
Que va faire teboune ?
Il va continuer à voler et faire fructifier son patrimoine, pardi!
El Ghachi dezem3ahoum.
« Après un rapide calcul on obtient un taux de participation qui oscille entre 23 et 25 % ». Il n’y a pas d’oscillation qui tienne: 5 630 196/24 351 551 = 0,2312 i.e. 23,12%.
Après le coup d’état scientifique contre Mehri, sommes-nous témoins d’un coup d’état s…tatistique contre Tebboune? Ça en a tout l’air, compte tenu de la cacophonie anienne (de l’ANIE) ayant accouché d’un taux de participation rachitique malgré le bourrage habituel des urnes et d’un score brejnévien, pour le moins ridicule et humiliant à l’ère de l’IA, octroyé au président mal élu en 2019 et qui se retrouve encore plus mal élu en 2024. La messe est dite M. Tebboune! Pour boucler la boucle, il ne reste plus que Bengrina se mette à prier sur les trottoirs d’El Mouradia et faire mumuse sur tous les toboggans de la capitale, voire du pays.
jr cite: « Ceux qui ont décidé ce taux veulent son humiliation, il n’y a pas une autre explication »
Pas vraiment, sinon ils l’auraient laisse’ a son veritable taux de 98 a 99% – qui est le reel taux a mon avis.
Ma lecture est que l’Arme’e Algerienne a joue’ son role, en forcant l’annonce de vrais resultats – Je pense que c’est l’ANIE et tout l’appareil administratif qu’il(Teboune) dirige et qui lui echappe qui a mis en place une manoeuvre, DEJOUE’E par plus forts qu’eux. Ce n’est pas aussi sur que ca qu’il soit derriere ou qu’il en veuille et de la manoeuvre et du post ! Les avantages qui l’interesseraient seraient plutot ceux d’apres les fonctions Presidentielles, comme une retraite a Zeralda, tout Diabetique qu’il est. Ce qui est derangeant chez lui, c’est qu’il n’ait RIEN fait dans le sens des demandes des autres partis qui ont demande’ UN ESPACE ELECTORAL OUVERT. Pour cela, disons que s’il n’a PEUT-ETRE pas participe’ a l’orchestration, mais juste qu’il l’approuvait – pour laver le double affront que lui a afflige’ Macron en lui signifiant qu’il voulait clore un tas de dossiers, en particulier le casse-tete memoriel) avec quelqu’un de legitime ou du moins d’un minimum. Le 2nd affront, pour prendre l’ascendant sur Teboune est cette histoire du polisario et l’alignement de Macron avec le Maroc.
Mais, maintenant qu’il est reconduit, c’est Macron qui est aux aboits !!! Comme le montre l’envoi de sa conseillere a Alger. 2 ans voir moins, ca passe vite.
A la place de Teboune, je la renverrais « jusqu’a plus de stabilite’ dans la politique Francaise !!!. » De toute facon lui sera la en 2027, 28 jusqu’a 29 !!!
Mais c’est risque’ ! En 2027, il aurait a faire peut-etre a LePen et non Melenchon !!!
Ce qui est vraiment derangeant:
Ce qui derange vraiment est que l’Algerie doit changer de Cap, sur 2 caps: Economique et Culturel. Ces 2 vont la mains dans la mains. Le changement de cap Economique ne peut se produire sans changer les mentalite’s. Le sentiment d’appartenance, c.a.d. que ce pays LEUR APPARTIENT a eux et leurs enfants doit naitre chez les Algeriens. Et cela ne peut se produire qu’avec un orgueuil mal place’ mais par un veritable DROIT DE CITE’, qui commence par le DROIT DE PAROLE, la plus outranciere soit-elle !!! Et par parole, je veux dire parole publique – qui commence par la Presse.
Le 2nd Cap est la guerrison du defaitisme. En finir avec le llah ghaleb, et telles expressions que nourrit la religion. Effacer la religion de l’espace publique !!!
Il va se lécher les babines comme tous ceux qui son de côté et qui s’empiffrent avidement des retombées du pétrole e du gaz extraits goulûment du ventre asséché et meurtri du Ténéré.
Il va signer vilement tous les papiers qu’on lui apportera des Tagarins, béni messous, Cherchel, ain el bey, tafraoui…
Il simulera des interviews ubuesques où il va troubler le monde par des annonces non moins ubuesques qui échappent à la raison sauf aux alchimistes formés à l’école des mathématiques du FLN.
« Il simulera des interviews ubuesques où il va troubler le monde par des annonces non moins ubuesques qui échappent à la raison sauf aux alchimistes formés à l’école des mathématiques du FLN. »
Un beau résumé !
Il va allonger la liste des mensonges et des sensation comme dans les cafés maures du coin certainement.
Du TGV alger tamanrasset, aux Canadairs, au meilleur systeme de santé d’afrique a la 3ieme puisance du monde, a la force de frappe (contre le peuple biensur) jusqu’a l’assechement total de la mer méditerannée.
Il commencera ses nouvelles « annonces » par l’intelligence artificielle, puis le projet de visiter la lune et certainement créer des robots algériens qui traitera les maladies a distance – ce qui fera une premiere dans le monde de la science: Plus besoin d’hopitaux, plutot de mouroirs.
Il a des plans le mec, beaucoups de plans.
Macron a envie de gommer le traite’ ou plutot accords de 1968, qui se resume au droit des francais(enttendre compagnies d’hydrocarbures) et des Algeriens a operer l’un chez l’autre. Quand total a un contrat de travail(expliter un gisement), Abdel-quekchose peut faire la plange dans un resto. La chose est que les Chinoix proposent de meilleurs partages du butin de guerre contre les Algeriens – les Touaregs parmis eux.
Le Macron SANS RIEN A LAISSER DERRIERE se precipite avant que l’Elyse’e ne soit prise par Melenchon ou quelqu’un de la meme ecole – ce qui est tres probable, car seule LA MISERE NOURRIT LES PARTIS GAUCHISTES.
C’est lui-même qui a choisi son humiliation. Ce minable président qui met les innocents en prison et distribue des condamnations à mort, comme on distribue des bonbons, à de pauvres innocents kabyles. Juste parce qu’ils sont Kabyles. Ironie du sort, les parents de ces pauvres condamnés, sont morts pour offrir à ce pauvre minable une Algérie indépendante, qu’aujourd’hui le FLN perverti lui octroie comme cadeau. Il n’y a pas un foyer kabyle qui n’a pas perdu, un de ses membres au combat contre la France. Mais ce régime corrompu jusqu’à l’os déclare la Kabylie comme ennemie de l’Algérie sans aucun scrupule ni état d’âme. Ce minable président qui déclare honteusement, le MAK: mouvement terroriste. Il se gonfle le torse de déclarer un mouvement pacifique, de terroriste, juste parce que son dirigeant est justement un fils de chahid, le fils d’un homme qui lui a apporté la liberté sur un plateau d’argent. Un homme intègre, juste et sans reproche. Cette junte au pouvoir n’aime pas les hommes intègres. Ce minable arriviste, violent et corrompu qui s’est emparé de la liberté du pays que lui a apportée les parents des fils de combattants et combattantes kabyles. Aujourd’hui, gräce au sacrifice de ceux qui ont donné leur vie pour la liberté de l’Algérie, il se permet de condamner leurs enfants, avec la complicité de l’armée qui a elle même, trahit les compagnons de lutte tombés au champs d’honneur. Mais, nous savons tous que ceux qui dirigent le pays aujourd’hui, n’ont jamais combattu, ni de près ni de loin. Ce sont juste des imposteurs et des voleurs.
Ce qui est aussi vrai, c’est que tous les peuples de la region ont leur caste de traitres, leurs x-ds. Puis, Internet enterra le minitel et la parole s’est libere’e !!! Aujourd’hui, faut bien le dire, ce ne sont ni les imams d’etat, ni eux-meme qui se sont appele’s aux 4 coins d’Algerie pour diffuser l’ordre de voter avec les pieds, tout de meme. Comme disent les specialistes des finances LE MARCHE’ S’EST EXPRIME’ !!! Regaedez ce qui se passe au Bengladesh – que tout le monde fait semblant de ne pas savoir.
il peut apprendre, mais a quoi bon. Il va sacrifier pas mal pour acheter des archives falsifie’es, de sorte a protager l’ADF, ce qui est inutile, car les Algeriens ont tourne’ la page et sont tourne’s vers le future. Ils sont plus preoccupe’s par leurs enfants que leurs parents. Ils ont tire’s la chasse sur eux, comme l’indique le 23% de voteurs, dont la moitie’ l’a fait par contraindre et non conviction. Les 10 a 12% qui restent, c’est l’appareil administratif, meme pas militaire. Ce dernier cherche plutot une relation reelle avec les populations, celles-la(populations) sans passports diplomatiques, c.a.d. qui feront face aux dangers reels et imminents, auquels ces militaires font face. Il est clair pour eux maintenant, que la question n’est pas SI une violation des frontieres se produira, mais quand ? La mission du pompeusement dit « executif » est de rallier les civils derriere les militaires, que le teboune a miserablement echoue’ – ils lui ont pourtant donne’ toute la latitude pour ! Ce qu’il peut faire c’est executer sa sortie. Une sortie que l’armee doit organiser avec d’autres, autre que FFS et MSP dont les masques sont tombe’s !!! Leur predisposition a trahir les Algeriens, l’Algerie !
https://www.youtube.com/watch?v=2R1z5_KBHw4
Que va faire teboune ?
Tant qu’il y a du pétrole et du gaz, il va continuer à ordonner, imposer, prescrire, décréter, dicter, fixer, requérir … Et raconter n’importe quoi.
Mais la vraie question est: Sachant que le Bon peuple, par son abstention massive qui témoigne une réelle défiance par rapport à la gouvernance tebbounienne, va-t-il encore continuer à courber l’échine devant un tel pouvoir qui n’a aucunement prouvé sa capacité à mobiliser notre pays dans la voie d’un développement de l’Algérie. Un développement pensé et structuré qui tient compte des réalités économiques et politiques de notre situation et du réchauffement politique qui impacte et va impacter particulièrement le Maghreb..
Le constat est que les 3/4 de la population sont des jeunes femmes et des hommes jeunes qui, vivant dans une société fermée digne du XIXème siècle avec ses interdits injustifiés et désuets tout en baignant dans une religiosité hypocrite, sont dans l’impossibilité de se réaliser autrement qu’en quittant le pays pour les plus dynamiques d’entre eux. Et de plus sans ouverture sur le futur.
Une certitude, l’avenir de l’après pétrole se prépare à cette minute. Et ce n’est pas en administrant l’Algérie comme un douar que ce pays subsistera quand on s’apercevra que ce qui était possible et réalisable en 2030 pour les décennies futures, cela n’a pas été entrepris en son temps. N’est il pas temps d’arrêter de s’attribuer des satisfécits de bonne gouvernance à longueur de discours relayés par une presse aux ordres ? En outre, il est à noter que les contributeurs patentés par le pouvoir n’hésitent pas à critiquer ce qui se fait à l’étranger alors qu’il se passe la même chose ici, si ce n’est pire.
En suivant, les sites web algériens traitant des questions relatives à l’économie, à l’environnement, aux ressources minières, à l’agriculture et la pêche, à la pollution, à la famine, au changement climatique, à la démographie et la culture, on constate que ces questions intéressent peu ou pas nos compatriotes. Peu d’internautes interviennent avec pertinence.
Par contre, ce sont les questions internationales et particulièrement les relations avec la France qui mobilisent toute l’attention et le bagout de nos compatriotes. Palestine, Sahara, Maroc, France sont des thèmes qui semblent être des sujets de préoccupation pour une grande partie de la population. Et on en arrive à penser que le pouvoir, en plus de la méthode des ennemis de l’extérieur/intérieur, s’ingénie à détourner l’attention du Bon peuple des questions et des sujets primordiaux qui mériteraient des débats et analyses. Y a-t-il donc une volonté d’aseptiser la population et son refoulement en reportant ses sensations de frustration et sa mal vie sur les étrangers ?
Il arrivera donc un jour où le Bon peuple devra se réveiller devant des difficultés prévisibles et il devra se prendre en charge et assumer ses responsabilités. A moins que, de la clique qui articule ce pouvoir, émerge un sauveur qui, au nom de tout ce qu’on veut, prendra le pouvoir comme ce qui se passe au Sahel et ailleurs. En tous les cas, devant ce bricolage électoral et la cacophonie ambiante, avec en plus une partis de la population conditionnée on ne peut que redouter le pire. D’autant que, n’importe quels responsables d’un état, devant un tel fiasco électoral aurait compris que leur politique ne convient pas au peuple et qu’il faut en changer. Mais ça dure depuis 60 ans, alors évidemment…