Qui a autorisé Mohand Arezki Ferrad à délivrer les certificats de confession ad mortem ? Il a soutenu avec le verbe haut que Matoub Lounès assassiné le 25 janvier 1998 en Kabylie est mort en musulman. Comment et pourquoi ? Personne ne le sait sauf le responsable de cette assertion. Mais le premier intéressé doit se retourner dans sa tombe ! Si cet ancien cadre du FFS feint de l’ignorer, – ce dont nous doutons – nous tenons à lui rappeler que Matoub Lounès avait déclaré à plusieur reprises : « Je ne suis pas arabe et je ne suis pas obligé d’être musulman ». Les textes et les enregistrements sont là comme les derniers témoins.

Ce chercheur poursuit son procès post mortem de Matoub. Il estime encore que Matoub Lounès a commis des erreurs dissertant sur les raisons qui ont poussé cette grande figure de l’identité amazighe à refuser l’islamité et l’arabité ?

Alors à quoi bon réviser l’histoire d’un symbole comme Matoub Lounès ? Que gagnera M. Ferrad à utiliser le nom de Matoub lounès en soutenant de telles sornettes  ? L’avenir proche nous le dira.