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MDS : sauver le pays et sa société par l’alternative démocratique véritable

TRIBUNE

MDS : sauver le pays et sa société par l’alternative démocratique véritable

Le Mouvement démocratique et sociale d’Oran (MDS-Oran) a rendu publique la déclaration suivante sur la situation particulièrement inquiétante dans laquelle le pouvoir a plongé l’Algérie.

Durant une longue période, l’obsolescence évidente de toute la classe politique et des institutions actuelles, leur incapacité à répondre à l’appel de la Nation pour une solution pacifique indispensable à la crise générale de l’Etat hybride par la seule solution historiquement valide pour le progrès, l’alternative moderne, démocratique et sociale, le MDS Oran avait suspendu son expression publique.

Notre organisation qui a poursuivi la lutte dans la conviction du bien-fondé de notre ligne fondatrice en rupture avec ‘’l’appareil central MDS du Télemly » depuis sa dérive entamée avec un électoralisme poussif en 2007 suivi d’une candidature légitimante à l’élection présidentielle du 5e mandat pour aboutir à l’ouverture scandaleuse bénie, par la voix de Zitout, représentant de l’internationale islamiste ‘’Moutamar El Oumma’’, aux héritiers du FIS de ‘’Rachad’’ du siège de la résistance révolutionnaire à la théocratie assassine de l’internationale islamiste.

Engageant notre potentiel militant, notre crédit social et politique maintenus intacts dans les luttes, nous avons espéré que l’évolution pousse suffisamment aux décantations et à la cristallisation de la conscience socio-politique pour le succès d’une véritable alternative démocratique à la crise.

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Notre conviction étant que cette avancée pour l’enregistrement de la fin de tous les appareils politiques actuels , tanguant entre l’entrisme dans le système aménagé cosmétiquement et un changement faisant dans la continuité hybride de l’Etat et une place toujours plus belle à l’Islam politique, ne deviendrait irréversible que dans un changement du rapport de force général, le dépassement et un bon qualitatif salvateur des forces démocratiques dans la fondation d’un grand mouvement politique républicain moderne démocratique et progressiste organisé et de type nouveau. Malheureusement, cette tâche révolutionnaire incontournable n’est pas encore réalisée.

Il faut continuer à y travailler d’arrache-pied, armés de la très riche expérience de nos luttes pour la sauvegarde de notre Etat-Nation, la démocratie et le progrès, de nos succès comme de nos échecs, notamment en matière d’autonomie stratégique et organique des forces les plus résolues du changement dans un nouveau siècle où les idéaux de liberté de justice sociale, d’égalité entre les humains et les peuples toujours contrariés par l’hégémonie du néolibéralisme prédateur restent impérissables et où les rapports entre les individus, Etats et nations se bouleversent.

Pire, réduisant tout le rapport à notre société qui endure les souffrances, sociales, psychologiques et culturelles que lui inflige l’alliance islamo-nationaliste de l’Etat hybride en appui sur des archaïsmes de société savamment entretenus à l’unicité idéaliste formelle d’un « Hirak » en baisse d’intensité, le camp du « qui tue qui », des « PADistes » très éloignés de leur motion fondatrice dont l’appareil du MDS, devenu méconnaissable, un nouveau courant de démocrates s’engouffre dans un tacticisme de mauvais aloi, appelant à accorder toute l’attention à « l’évolution modérée’’ de Dhina chef assumé des assassins des intellectuels pour le séparer de « Zitout le radical  » comme si l’enjeu pour le changement démocratique d’aujourd’hui était la division tactique des islamistes qui sont tous stratégiquement unis comme les doigts d’une main sur la chariâ et non le regroupement large dans la transparence et la clarté autour des valeurs fondamentales du projet démocratique véritable ( et non l’électoralisme ) et la mobilisation consciente et organisée pour sa concrétisation avec tous les républicains et démocrates où qu’ils se trouvent, y compris ceux piégés dans l’appareil hybride de l’Etat.

Dans ce processus de refondation démocratique, l’institution de l’ANP, historiquement pivot de l’Etat-Nation, porte une responsabilité particulière pour protéger l’Etat et le transformer. Son accompagnement du changement profond indispensable de l’Etat attendu par la société doit se faire aussi sur elle-même. Pendant son délestage interne de l’affairisme et de la corruption pour conjurer les risques de dislocation de l’Algérie qui sont réels dans certains plans géopolitiques, elle doit construire sa nouvelle cohésion de corps nécessaire à la nation.

Elle ne pourra et ne devra  » regagner les casernes  » qu’une fois réalisée la transformation politique essentielle de l’étape; la conclusion scellée d’un nouveau pacte républicain, moderne, démocratique national, sa constitution et ses lois pour la nouvelle République démocratique algérienne en finissant avec l’hybridité consacrant un Etat moderne et puissant, interdisant toute manipulation politique de la religion, de notre patrimoine historique commun, identitaire linguistique et culturel, synthétisé dans et par l’algérianité.

Au trouble et flou entretenus par une stabilisation du système post-successoral à Bouteflika ,les ressources patriotiques de l’Etat national totalement piégés , doivent se débarrasser de leurs illusions de changement de l’intérieur de ce système fini qui a perdu tout ressort interne de progrès pour le pays et la Nation ,rompre avec leur atermoiements et leur biaisages avec la crise se joindre aux aspirations de la société et de ses nouvelles générations , et leur donner enfin concrètement, des signes clairs d’une volonté de changement démocratique moderne par une transition démocratique et pacifique négociée.

Dans cette phase où l’irruption bénéfique de nouvelles forces populaires dans l’action politique ouvre la voie à des changements dans le rapport des forces général souvent enfermé dans les limites du système, il importe de rejeter le tacticisme politicien des uns et des autres, leurs alliances contre-nature sans principe qui brouillent et diluent l’enjeu historique stratégique, celui de l’unique voie de solution réelle à la crise de l’Etat actuel ; l’alternative Républicaine, Démocratique et Sociale. Des décennies de contournement et d’évitement de cette seule solution véritable ont déjà coûté trop de douleurs de souffrances et de sacrifices.

Les forces modernes et républicaines du changement démocratique véritable impossible sans la disqualification de l’Islam politique, doivent s’éloigner de l’angélisme idéaliste et refuser de se laisser envelopper dans la stratégie des islamistes qui les intègre comme force d’appoint momentanée dans leur lutte pour leur projet politique y compris, dans ce moment, en assistant le pouvoir de l’Etat hybride qui est déjà le leur en partie, à reconstituer sa cohérence en leur faisant plus de place.

Les forces de l’alternative démocratique véritable doivent unir leurs forces pour : . Que le mouvement de masse du « hirak » populaire par nature divers et pluriel pour « l’Algérie libre et démocratique » et la fin du système rentier, corrompu et despotique portant lui même  » l’hybridité archaïsme /modernité  » et allié de l’Islam politique ,se poursuivent dans la « silmiya » et soit lui-même démocratique en n’excluant aucun débat aussi contradictoire fût-t-il comme creuset et école de la tolérance démocratique en refusant le « ce n’est pas le moment » brandi par l’Islamisme et ses alliés « démocrates » , dès que le débat porte sur les fondements du projet démocratique ( égalité des citoyens et des citoyennes, séparation du politique et du religieux…).

Le MDS Oran tout en se démarquant de certains slogans du ‘’hirak’’, diffusés par le media islamiste d’El-Magahribiya et se référant à sa déclaration du 05 mars 2019, appelle les citoyennes et citoyennes à veiller à ce que leur action :

 Ne profite à aucun calcul des clans et officines du système  Ni à ses clientèles et à ses nombreux satellites de la façade démocratique,

 Ni à donner un « nouveau chèque en blanc », à tout mandataire du pouvoir ou de toute la classe politique actuelle, qui doit changer pour que le pays avance.

 Ni aux islamistes inconstitutionnellement autorisés, y compris la nouvelle tendance dite « modérée »qui revêt le déguisement démocratique pour mieux réaliser son projet de l’Etat Islamique despotique, totalitaire et obscurantiste.

 Ni aux partisans de la partition.

 Ni à toutes manœuvres, provocations, ouvrant la voie aux immixtions extérieures (occidentales ou orientales) dans nos affaires nationales.

2. Que le débat ne se laisse ni obnubiler par l’islamisme ni s’enliser dans le tacticisme politicien mensonger d’alliances contre-nature et qu’il s’oriente plutôt résolument à construire entre algériennes et algériens dans la réflexion et l’action le Nouveau Contrat National Moderne Républicain et Démocratique pour l’avènement de la République algérienne, démocratique et sociale rêvée par nos martyrs de Novembre et de la décennie rouge, qui :  Consacrera, les libertés individuelles (liberté de pensée, de conscience, de culte et d’expression et,  Collectives (liberté de s’organiser en contre- pouvoirs: Partis, syndicats et associations et de s’exprimer sur la voie publique)  Justice sociale (accès égal à tous les citoyennes et citoyens au travail, à la santé, à l’éducation, au logement, à la culture ,au sport, communication, mobilité et sécurité….)  Egalité devant les lois civiles de la République, et notamment l’égalité entre les hommes et les femmes.  Séparation des pouvoirs 4/2  Séparation du politique et du religieux  Libération de l’initiative et de l’investissement pour une économie productive loin du système de la rente et de l’informel.  La science et la rationalité comme principales sources de la connaissance pour la construction de l’Algérie moderne  La propriété inaliénable du peuple algérien sur son sol et son sous-sol  La réorganisation de l’Etat dans la modernité et la décentralisation en faisant toute la place à une régionalisation féconde et inclusive sous condition du renforcement régaliennes de l’Etat central.  L’encadrement par la loi des partis politiques quelque soient leur sensibilités en interdisant leur constitution sur des bases religieuse, régionaliste, identitariste et monopoliste du patrimoine historique et étatique national commun ainsi que toute affiliation à une quelconque internationale. Dans le travail pour cette construction indispensable pour les luttes immédiates et futures, nous estimons que le premier objectif pourrait être le plutôt possible serait le mieux, la mise sur pieds collective par la convergence de tous les noyaux, collectifs et potentiels existants d’Assises nationales des forces de la double rupture. Ces assises devraient pouvoir produire une feuille de route pour :  Une Coordination plus efficiente des luttes du moment et la,

 Production d’un instrument politique de dépassement qu’impose l’obsolescence politique actuelle.

 Non à la dislocation de l’Algérie visée par le néolibéralisme mondial, rendue possible par les errements du système antidémocratique et impopulaire

 Ni système rentier, despotique et maffieux, Ni Chariâ

 Vive l’Algérie Républicaine, Moderne, Démocratique et sociale  Vive l’union et organisation des forces de la double rupture

 Gloire à nos martyrs de Novembre et de la résistance anti-intégriste

Le MDS-Oran

 




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