23 novembre 2024
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Médecins, ingénieurs, … le sauve-qui-peut des Algériens

Médecins résident en colère

Le Dr Lyes Merabet, président du Syndicat autonome des praticiens de santé publique (SNPSP) a révélé que 1200 médecins s’apprêtent à quitter l’Algérie. Les autorités de santé françaises ont rendu publique la liste des médecins étrangers ayant satisfait à la procédure d’acquisition de l’équivalence en médecine. Des centaines d’Algériens y figurent.

C’est le sauve-qui-peut des Algériens ! La situation devient chaque année intenable. Sous Tebboune-Chanegriha, tous les indicateurs sont au rouge.

Outre ces médecins, des centaines d’ingénieurs et autres grands diplômés quittent le pays dès qu’ils ont le diplôme en poche. Des promotions entières de l’Ecole Polytechnique, d’El Harrach, de l’INA, de nombreuses universités algériennes rejoignent l’Europe et l’Amérique du nord.

Depuis au moins 20 ans des centaines de médecins et d’ingénieurs quittent le pays chaque année.

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Toutefois cette grave saignée  de l’élite nationale s’accélère depuis l’ère Tebboune-Chanegriha. Le désespoir, l’arbitraire le plus ignoble et la paralysie économique ont fini par convaincre des milliers d’Algériens de ne plus rien attendre de ceux qui nous gouvernent.

Nous savons toutefois que depuis de nombreuses années des centaines de diplômés algériens préfèrent voir du pays et exercer ailleurs plutôt que de rester. La raison est simple : outre les salaires particulièrement bas, il y a les conditions de travail dans les hôpitaux dépourvus de moyens. Mais la situation des hôpitaux, voire du système de santé du pays ne donnent pas envie aux plus patriotes. L’incompétence, l’irresponsabilité se conjuguent au manque de moyens et de stratégie nationale.

Pire : le mépris qu’entretient souverainement le régime vis-à-vis de l’intelligence est un facteur important dans cet état de fait. Faut-il se rappeler comment les étudiants en médecine ont été tabassés par la police sous le règne crépusculaire de Bouteflika.

Répression policière : Plusieurs blessés parmi les médecins résidents (Vidéo)

Il ne faut pas croire que seuls les diplômés quittent ou cherchent à partir. Des milliers d’Algériens, souvent en famille, font des pieds et des mains pour le faire. Les traversées de la Méditerranée sur des bateaux de fortune sont un signe gravissime du degré de désespoir qui a gagné les Algériens. Quand on préfère prendre le risque de mettre sa vie dans une barque avec femme et enfants que de rester en Algérie, c’est qu’il y a un sérieux problème de confiance en l’avenir du pays. Ce que n’entendront jamais ceux qui nous gouvernent.

Yacine K.

 

17 Commentaires

  1. Tu ne crois pas si bien dire à Hend (ou plutôt si !) !

    Un ami directeur d’un hôpital psychiatrique dit avoir recruté un professeur venant d’Alger qui ne démordait pas de ses heures de prière.

    Il est à se demander combien parmi ces 1200 médecins sont acquis à la cause de la grotte !
    En région parisienne, nombreux sont les commerces qui ferment le vendredi après-midi pour ne pas rater le tarawih général.

    Quand je vivais dans un petit patelin du Ch’Nord, je n’avais pas vraiment conscience du phénomène ! Mais là, je me rend compte de l’étendue du drame. Car c’est bien d’un drame qu’il s’agit ! Ayna el-mafarou ?

    Cheers ! Anef i waman a d’lhoun !

    • Nighak a Madani , excepté ceux d’ava, les plus de swassata, la majorité d’entre eux est complètement acquise à la cause islamiste. C’est le milieu le plus gangrené. Avoue kamim que pour des médecins c’est le comble.

      Koumtidi : anef i waman ad lhoun !

      • Azul @ Dda Hend

        A mon arrivée en France très jeune au début des années 2000 dans le chti Nord, si ma mémoire est bonne il n’y avait pas de rayon Halal à carrefour et Auchan ou autre grande surface !

        Actuellement on trouve même des strings, des vis à frappés et même des livres dans ces rayons X, pour te dire que le bandiou est bon pour le business

        Cheer

        Bonos

    • Bonjour à vous chers!

      Oui c’est la catastrophe en France, j’ai vu de mes propres yeux des agents de sécurité laisser leurs travail pour faire la prière, sans même compenser le temps de leurs prières.

      Eh oui cher Madani à Roubaix, Wazemme et quelques quartiers du Nord c’est inimaginable, la banlieue parisienne aussi s’ajoute Marseille et quelques grandes villes de la France.

      J’ai quitté ce beau pays pour tenter l’expérience du pays de l’oncle Sam, peut-être ici y’a moins de jelbabes!

      Bonos

  2. Les gouvernants de l’Algérie n’abandonneront jamais le pouvoir qu’ils ont pris par la force.
    Ils sont incapables de faire autre chose dans leur vie, à part de s’accrocher à leur proie quitte à éliminer sans aucun scrupules le tiers du peuple algérien pour se maintenir au pouvoir, car ils sont nuls, incompétents, ignorants et sans loi ni foi.

  3. Dda Hend et Dda Kacem, vous me rendez l’horizon tout noir. Si Mohend, toujours lui, a dit: Ul’anda l’harba – Di m’kul tama tsameddit. C’est l’obscurité de tous les côtés.
    Depuis 35 ans je me suis rendu au pays seulement deux fois, en 1989 et 2014. La dernière fois, j’ai vu un oncle que j’aime beaucoup. J’ai eu des larmes aux yeux en le voyant, un vieil homme de 92 ans, encore vivant aujourd’hui à 100 ans. Immédiatement après les salutations d’usage, la première chose qui est sortie de sa bouche était: « naniyi ur tetsẓallaḍara… » (j’entends dire que tu ne fais pas la prière.) Je l’aimais trop pour lui donner une réponse à la mesure de sa question, et à son âge, un vieux de la vieille qui a fait la Deuxième Guerre Mondiale, la guerre de 54-62 et celle du FFS contre l’ANP en 1963, et qui de plus m’a toujours aimé et respecté, je ne pouvais pas le décevoir. J’ai juste souri, je l’ai sérré dans mes bras – par affection réelle et pour le dérouter en même temps – et je lui ai donné une réponse évasive avant qu’un ami me sauve de l’embarras en me disant que nous devions partir tout de suite.
    J’avoue que j’étais choqué et déçu quand-même, malgré mon grand amour pour lui. S’il m’avait dit ça après une longue conversation, ça aurait pu passer, mais le fait que c’était sa première question ne passait pas.
    Errouzma, ce soir-là nous avons eu une rencontre entre amis et cousins de mon âge ou plus jeunes et ils buvaient presque tous du vin et de la bière et ça m’a ravigoré quelque peu.

    • Je suis moi-même comme vous,la religion et moi ça fait deux.Mais je ne blâme pas ceux qui font la prière 5 fois par jour car c’est une pratique saine quand elle est dénuée de fanatisme et d’intolérance.De plus elle occupe l’individu 24/24 quand il n’a rien à faire que ça mais c’est son choix.La boisson aussi joue des tours sur le plan familial et vide la poche.Quand on a un père,un fils,un mari,porté la-dessus ce n’est pas agréable.Moi-même je bois un peu pour oublier mon quotidien terne mais ce n’est pas la solution.En Algérie partout on boit en cachette sauf en Kabylie où ça se fait à ciel ouvert.Dans mon village qui est maintenant une petite ville en face de la mosquée il y a une boutique qui vend des boissons alcoolisées sans que cela ne dérange personne.Par contre à Aïn Bénian prés d’Alger peuplée pourtant en majorité de Kabyles j’ai assisté il y’a quelques années à un déferlement de haine à la sortie de la mosquée un vendredi pour exiger la fermeture des deux boutiques de la rue principale qui vendaient du vin et de la bière depuis toujours.Elles ne sont pas prêtes de rouvrir avec la bigoterie actuelle institutionnalisée.

  4. j’ai rencontré de jeunes médecins algériens d’une grande qualité professionnelle dans le centre de la France! ils font honneur à notre pays! et je comprends leur choix d’expatriation!ne serait-ce que pour le salaire!

  5. Je m en fou s ils seront d un apport positif ou négatif à la France, je dirai plutôt qu ils doivent rembourser le coût de leurs formations, former un médecin coûte beaucoup d argent.

  6. Il restera toujours les valeureux raquis pour assurer.
    Dans certains secteurs stratégiques, ils ont commencé dès juillet 1962, même avant, dit-on. Alors c’est quoi 1200 médecins. Le revers de la médaille peut- etre est qu’il y aurait moins de personnes à faire saigner quand l’envie de taper devient irrépressible.

  7. Salam Aleikoum, Aoul felawen!
    C est triste et triste que nos intelectuels quitent le pays natal non seleument un par un autant par groupe. Je comprends bien leurs angoices et leurs problemes mais le combats ce fait chez soi pour ameliore leurs conditions de vie et celles de notre citoyens on locurences les malades qui sont deja dans le virage des dangers avec un systeme de sante catastrophiques aux sens propre du mot…
    Partir en france ce degrader de fonction de medecin a un infirmier / infirmieres cela nous fait moins valereux. Ce donner un salaire de 2000 euros ou plus ne fait pas le bonheur de ces candidats qui laisse deriere eux un deja un champs de terrains medical deja en ruines……

  8. Les médecins Algériens partent ; pour le salaire , conditions de travail et surtout pour l’avenir de leur enfants . Le régime mafieux il s’en fout comme l’an quarante du peuple algérien car eux se soigne avec l’argent public en France ,en Suisse . Ils cherchent  » la mafia » d’éliminer  » la population algérienne . Je ne sais pas si vous vous rappelez le génèrale Lamari disant pendant les année sanglante  » qu’il èté prêt a éliminé la moitié des algériens . l’idée vient surement du Qatar . ou la population locale est estimé , à 800 000 habitants et la population étrangère à 2 000 000 . Je suis convaincu qu’ un génocide se trame du coté de la maison de Papelle et du Tagarin . Tant mieux pour les médecins et malheur au peuple . Un médecin algérien début de carrière 300 euros , un depitè aghioul 400 000 DA . voilà la réalité .Azul et salam à mes compatriote .

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