5 mai 2024
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Mohamed Arkab à propos du TSGP : «1 800 km à réaliser pour finaliser le projet »

Gazoduc

Le projet Transsaharian gazoduc pipeline (TSGP), qui s’amorce au Nigeria pour arriver aux côtes algériennes en passant par le Niger, avance conformément à son échéancier de réalisation et il ne reste plus que 1 800 kilomètres sur les 4 000 prévus pour sa réalisation, selon le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, sur les ondes de la chaine 3.

« Le projet qui s’étend sur 4 000 kilomètres, d’Abuja aux côtes algériennes, et destiné à l’exportation du gaz nigérian a connu la réalisation d’une grande partie. Il n’en reste que 100 kilomètres au niveau du Nigeria, 1 000 kilomètres au Niger et 700 km en Algérie », a déclaré le ministre Arkab, assurant que « le projet avance à grand pas et il est réalisable sur les plans technique et financier ».

Gazoduc transsaharien (TSGP) : à quoi joue le Nigeria ?

Une opportunité prometteuse pour les parties concernées, le gazoduc permet de transporter jusqu’à 30 milliards de mètres cubes à destination des marchés mondiaux.

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« L’intérêt de ce projet est d’alimenter l’Europe et des pays africains limitrophes en gaz, à travers l’Algérie », rappelle l’expert en énergie, Baghdad Mandouche. Le Nigéria profite, selon lui, de la compétence humaine et les capacités de réalisation matérielle et technique de Sonatrach.

Le projet arrive, rappelle l’intervenant, à Hassi R’mel d’où il repart vers l’Italie à travers le gazoduc algérien déjà opérationnel. Le TSGP, dit-il, partant du Nigéria est un projet important pour le développement socioéconomique du continent.

Si l’on en croit le ministre de l’Energie, l’avancée plus que prometteuse de ce projet est un signal clair que le Nigeria a bien choisi de coopérer avec l’Algérie et non pas son voisin marocain qui défend lui aussi une liaison par gazoduc avec ce pays.

Mais alors que devient le mémorandum d’entente relatif au gazoduc Nigeria-Maroc, signé le 15 septembre 2022, entre la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), le Nigeria et le royaume du Maroc, à Rabat ?

L.M./Agence 

5 Commentaires

  1. mois je veux bien vous croire mail il y a un hic.
    on ne dit pas que « le projet est réalisable » quand les travaux ont débuté !!!!!!
    Autre chose on ne mélange pas la technique et la politique
    enfin
    « si l’on croit le ministre de l’énergie, l’avancée plus que prometteuse de ce projetés un signale clair que le Nigeria a bien choisi de coopérer avec l Algérie…. »
    donc il y a encore des doutes

    de mon côté je pense que le projet Nigeria Algérie est la meilleure option d un point de vue technique
    mais avec les INGNARES qui dirigent L anegerie; il est f ort probable que l option Maroc l’emporte

    • J’allais écrire la même chose avant de lire ton commentaire. Le mot « réalisable » m’a sauté aux yeux moi aussi.
      D’un côté il affirme que le projet est en voie d’achévement, d’un autre côté il déclare que c’est « faisable. »

  2. Normalement, l’Algérie a un avantage insurmontable sur le Maroc dans ce projet : un seul pays tiers impliqué, le Niger, contre treize ou quatorze pays pour le projet marocain. Sans oublier la longueur nettement plus longue pour le Maroc.
    Connaissant les pays africains, réussir à faire coopérer 13 ou 14 pays dans un projet commun est tout simplement infaisable.
    Même avec un seul pays ce n’est déjà pas assuré, alors 13 ou 14 c’est de la blague.

    Mais je soupçonne que le Maroc le sait très bien et n’est pas vraiment intéréssé par ce projet. Il veut tout implement saboter le projet algérien en le retardant jusqu’à ce qu’il soit abandonné.

    C’est l’histoire du renard et du poulailler: Un renard essaye d’entrer dans un poulailler. Il cherche un trou dans le grillage mais n’en trouve pas. Il essaye de creuser sous le grillage mais c’est trop profond. Il essaye de sauter par dessus la grille, mais c’est trop haut. Finalement, à bout de ressources, il met sa queue à travers le grillage et la secoue violemment, ce qui cause une panique chez les poules. Elles sautent dans tous les sens, folles de peur.
    Un autre renard passe par là et voit le manège de son congénère. Il lui dit:
    – Mais qu’est ce que tu fais là ? Ce n’est tout de même pas comme ça que tu espères attraper des poules, non ?
    L’autre lui répond:
    – Ça vaut mieux que les laisser dormir. (akka wala d’etçent.)

    • Désolé pour vous le dire. Le projet n’est pas acquis pour notre pays. Le premier proctologue d’accord entre le Maroc et le Nigeria à ère signé en décembre 2016, et ils ne lâchent pas.
      dire que sur 4000 km, il ne reste que 1800, c’est à dire il reste la moitié, et ce n’est pas du gateau.
      Le grand problème d’ailleurs qui a fait traîner ce projet ne sont pas les km de pipes mais c’est beaucoup plus compliqué, c’est le boko haram qui empêche la concrétisation de ce contrat depuis plus d’une dizaine d’années. D’ailleurs l’option marocaine est venue cause de cette situation d’insécurité au nord du Nigeria.
      Je pense que en fin de compte, le Nigeria va conclure avec le maroc et avec l’Algérie, et il sera le premier gagnant dans cette course stérile entre les deux voisins, qui au lieu de faire converger leurs atouts pour booster tout un continent, ils ne rendent services qu’aux pays de l’occident, la Chine et même la Turquie.

  3. Le pipeline Niger-Bénin désormais opérationnelQuatre mois après l’inauguration du pipeline entre le Niger et le Bénin, Niamey va désormais acheminer son pétrole vers le marché international. En effet, l’infrastructure est désormais opérationnelle depuis ce 1er mars.D’une longueur de près de 2 000 Km, dont 675 Km sur le territoire béninois, le pipeline Bénin/Niger a été l’œuvre de la société chinoise China National Petroleum Corporation (CNPC) pour un coût global initial de 4,5 milliards dollars, soit 2 730 milliards FCFA.L’opérationnalisation de ce gazoduc vient conforter les prévisions du FMI sur le Niger qui entrevoit un rebond remarquable de la croissance économique, après avoir dégringolé à 2,3% en 2023, et devrait s’établir à 12,8% à fin 2024.

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