Le tribunal criminel de deuxième instance près de la cour d’Alger a confirmé aujourd’hui, 9 janvier 2024, en appel les peines prononcées en première instance à l’encontre des six détenus d’opinion.
Du rêve démocratique du printemps 2019 au sursaut brutal d’un Etat policier dont les effets sont dévastateurs chaque jour que Dieu fait sur cette terre d’Algérie.
Mouloud Djaballa est condamné à 5 ans de prison ferme. Le verdict de 3 ans de prison ferme est aussi prononcé contre Malek Boubekki, Madjid Oumaouche, Arab Benali, Zohir Bouchaala, Abbas Lahlou et Tahar Gacem. Ils étaient tous placés sous mandat de dépôt
Ne vous trompez pas, ces suppliciés ne sont pas des voleurs. Ils n’ont pas tué ni pillé l’Algérie. Ils sont condamnés pour leurs opinions politiques. Rien que ça. Dans la république de Tebboune, on n’a pas le droit de penser ou de dire autre chose que la propagande officielle.
Sept nouveaux prisonniers politiques qui vont rejoindre les dizaines qui remplissent déjà les prisons.
Le tribunal criminel de première instance de Dar El Beida, wilaya d’Alger, avait condamné le 07 décembre 2022, Mouloud Djaballa à 5 ans de prison ferme, et Malek Boubekki, Madjid Amaouche, Arab Benali et Zohir Bouchaala, à 3 ans de prison ferme.
Le parquet près le tribunal criminel de première instance de Dar El Beida a été impitoyable dans ses réquisition. Il avait requis 15 ans de prison ferme contre de six citoyens de Tizi Ouzou, dont Mouloud Djaballa et Malek Boubekki.
Malek Boubekki, Mouloud Djabella, Tahar Gacem, Madjid Oumaouche ont été placés sous mandat de dépôt par le juge d’instruction près le tribunal Sidi M’hamed d’Alger (pôle pénal spécialisé) dimanche 13 février 2022.
Mouloud Djabella a été arrêté mardi 1er février 2022 à Azazga (Tizi Ouzou). Malek Boubekki (de Bouzeguene) a été arrêté mercredi 2 février 2022 sur le lieu de son travail à Azeffoun dans la wilaya de Tizi Ouzou.
Madjid Oumaouche a été arrêté samedi 5 février 2022 à Tigzirt. Et Tahar Gacem arrêté le 11 février 2022 à Boghni.
L’arbitraire sévit encore dans les tribunaux. Le procureur près le tribunal d’Amizour a requis aujourd’hui, 09 janvier 2024, un an de prison et 50 000 dinars d’amende contre de l’ex-détenu d’opinion, Khaled Tazaghart.
Près de 200 détenus d’opinion croupissent derrière les barreaux. Le règne de Tebboune-Chanegriha s’apparente à une autocratie absolutiste dans laquelle seul un clan a le droit à la parole et à la décision. Le reste de la société est placé sous cloche.
Yacine K./Cnld
Drôle de journalisme, drôle d’article.
Ou alors, le « journaliste » qui a commis cet article part du principe que tout le monde est au courant de tout. Sinon, comment expliquer le fait de ne rien sur ce qui est reproché exactement à ces condamnés? Sur quel article de quelle loi ont-ils été condamnés? Comment ils avaient arrêtés et suite à quoi (une manif, un rassemblement, une publication sur les réseaux sociaux) ? Enfin, bref, rappeler les faits de la manière la plus exhaustive possible.
Tout fout le camp, y compris le talent.
Ar tufat.
A Yuccen tu devrais plutot t’inquiéter de la répression de ce pouvoir assassin au lieu de t’atarder sur les compétences de ce rapporteur. Tu ne sais meme c’est quoi qui est plus vital dans les circonstances.
Soutien et solidarité totale avec ces détenus qui s’ajoutent à la longue liste de prisonniers d’opinion. Un jour ce pouvoir criminel devra rendre des comptes !