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dimanche 21 septembre 2025
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Seddik Chihab (RND) s’en prend aux lycéens de Kabylie

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POLEMIQUE

Seddik Chihab (RND) s’en prend aux lycéens de Kabylie

Seddik Chihab, porte-parole du RND, a déclaré à…Tizi-Ouzou que les appels pour boycotter les cours de la langue arabe sont « inacceptables ».

Ce député d’un parti né de la fraude n’a pipé mot sur les propos haineux de la sinistre députée islamiste Naima Salhi, elle qui avait menacé son fils de mort s’il venait à apprendre le kabyle. Ce député, comme les autres laudateurs patentés du régime, regardait ailleurs quand cette « député » a craché son fiel sur cette langue millénaire.

Inacceptable oui, M. Chihab, le sort fait à l’identité et la langue amazighe depuis 1962. Inacceptable oui, l’état lamentable dans lequel vous avez plongé le pays…. Inacceptable que des propos comme les vôtres soient tenus en 2018 en Algérie …

Non, évidemment pour vous M. Chihab, il n’y a que la réponse, pacifique du reste, des lycéens de Kabylie qui vous dérange. Les autres ne relèvent pas de vos combats, trop nobles au demeurant pour que vous les meniez.

Et les présents à cette rencontre organisée pour appeler un président malade, – absent, qui ne s’est pas adressé à son peuple depuis 2013, à briguer un 5e mandat – ont donc, eux aussi, dû avaler leur chapeau en entendant vos dérives M. Chihab. 

Faut-il rappeler que les manifestations des lycéens sont venues en réponse aux multiples refus émanant de parents qui refusaient que leurs enfants apprennent tamazight. Là encore, le porte-parole du RND que vous êtes n’avez rien soufflé. 

Un Seddik Chihab qui condamne des lycéens pour avoir revendiqué une égalité constitutionnelle, soutenus par des militants d’une région martyrisée par un mépris institutionnalisé, n’entend et ne voit que ce qui lui sied.

Pourtant, ces lycéens, pacifiques qu’ils sont, n’ont pas cadenassé les portails de leurs lycées comme l’ont les collègues députés de Seddik Chihab, qui ont verrouillé les portes au président de l’Assemblée, élu par ces mêmes partis. Ils n’ont pas commis de coup de force.

Non, Monsieur Chihab, ces lycéens ont usé de leur droit constitutionnel pour revendiquer ce qui leur semble être juste.

Contrairement à vous qui avez cadenassé les portes de l’APN, destitué un président désigné par le président de la République, ces lycéens n’ont fermé aucun établissement ! Mais finalement, votre limogeage de Saïd Bouhadja ne serait-il pas par ricochet un sacré désaveu à ce même président qui l’avait désigné ?

Bref. Contrairement à ces voix racistes que vous ne n’avez jamais condamnées, Monsieur Seddik Chihab, ces jeunes lycéens prometteurs n’ont jamais dit que l’arabe n’est pas une langue ! Souffrez que leur voix monte au ciel.

Auteur
Achour Boufetta

 




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Gaz de schiste : Sonatrach signe un accord avec BP et Equinor

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ENERGIE

Gaz de schiste : Sonatrach signe un accord avec BP et Equinor

Le groupe Sonatrach a signé lundi à Alger un accord avec les compagnies pétrolières BP (Royaume-Uni) et Equinor (Norvège), pour l’exploration et le développement des ressources non conventionnelles dans les bassins du Sud-Ouest algérien, a indiqué le groupe dans un communiqué.

 Cet accord « important », signé en marge des travaux du Sommet Algeria Future Energy, « vient concrétiser la volonté des parties à explorer et développer les ressources en gaz associées que recèle la zone d’intérêt sur la base des résultats de l’étude réalisée en 2013 par Sonatrach et BP », selon la même source. 

 

Le programme de travaux de recherche proposé par BP et Equinor, jugé « prometteur » par Sonatrach, prévoit une nouvelle acquisition sismique 3D et le forage de plusieurs puits d’exploration et d’appréciation.

A moyen terme, le développement de ce projet permettra de suppléer la production en gaz des gisements actuels et prolonger la durée d’exploitation des installations de surface, souligne le communiqué.

Auteur
APS

 




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L’Académie de la langue amazighe sera lancée avant la fin 2018

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Selon Ouyahia

L’Académie de la langue amazighe sera lancée avant la fin 2018

Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a annoncé lundi à Alger que l’Académie algérienne de la langue amazighe sera mise en place « avant la fin de l’année en cours », précisant que le Haut commissariat à l’Amazighité (HCA) poursuivra normalement sa mission.

« Le HCA joue un rôle important dans la promotion de la langue amazighe et continuera à accomplir sa mission en coordination avec l’Académie », a déclaré M. Ouyahia en marge de l’inauguration du 23ème Salon international du livre d’Alger (SILA).

La composition de l’Académie est fixée à 50 membres au plus, choisis parmi les experts et compétences avérés dans les domaines des sciences du langage et en rapport avec la langue amazighe et les sciences connexes. L’Académie disposera d’un Conseil, d’un Président, d’un Bureau et de Commissions.

Tout en déplorant le fait que certains tentent de semer la confusion au sujet de cette question (tamazight), M. Ouyahia a mis en avant, dans ce sens, les efforts entrepris par le ministère de l’Education nationale qui a élargi l’enseignement de la langue amazighe à travers 30 wilayas du pays. 

Il est à rappeler que la loi organique relative à la création de l’Académie algérienne de la langue amazighe, adoptée en juin dernier par le Parlement, vise à doter la langue amazighe des outils nécessaires à sa promotion et à son développement.

La loi définit les missions, la composition, l’organisation et le fonctionnement de cette instance, placée auprès du président de la République et dont la création est prévue par l’article 4 de la Constitution, amendée en 2016. 

L’Académie est chargée notamment de recueillir le corpus national de la langue amazighe dans toutes ses variétés linguistiques, d’établir la normalisation de la langue amazighe à tous les niveaux de description et d’analyse linguistique, et d’élaborer un dictionnaire référentiel de la langue amazighe.

Auteur
Avec APS

 




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Les premiers flocons de neige sur le nord de l’Algérie

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TERRE

Les premiers flocons de neige sur le nord de l’Algérie

Les premiers flocons de neige de la saison sont tombés, dans la nuit de dimanche à lundi, sur plusieurs wilayas du pays causant une sensible chute du mercure. 

Sur le massif de Chréa, surplombant la ville de Blida, au-delà de la beauté conférée à cette région touristique, culminant à près de 1600 m d’altitude, ce manteau blanc de neige couvrant le massif blidéen, a apporté de la joie aux citoyens de la région, qui y voient l’augure d’une année pleine de bonnes choses.

Les mères au foyer n’ont pas raté l’occasion pour faire revivre certaines traditions séculaires héritées de leurs aïeules, comme préparer un plat typique de cette région de Chréa, appelé « Said Oukessoul » bien épicé et composé de nombreux légumes et pâtes, en plus d’autres plats traditionnels, comme les Maàrek, le S’fendj, et autres Baghri , qu’on ne manquera pas de distribuer aux enfants et aux voisins.

Aussi, de nombreux citoyens de la ville de Blida n’ont pas perdu de temps pour se déplacer jusqu’aux hauteurs de Chréa, pour être les premiers à profiter du beau manteau de poudreuse encore immaculé, avant l’arrivée des ruées de visiteurs du weekend.

Les photos souvenirs avec famille et amis sont évidemment de circonstance, d’autant plus qu’elles seront postées sur les réseaux sociaux, suscitant joie et espoir parmi les abonnés de la Toile, tout en faisant la promotion de cette belle région de Chréa, considérée à juste titre comme le poumon des wilayas du centre du pays.

En perspective de l’accueil des nombreux touristes et visiteurs qui ne manqueront pas d’affluer sur cette belle région touristique de Chréa, dans les prochains jours, les autorités locales ont lancé la réalisation de nombreux projets de développement, dont des travaux d’aménagement de places publiques et leur équipement avec des chaises, des tables et des aires de jeux, ainsi qu’un club de ski.

Au titre de la fluidification du trafic sur la RN37 (Blida-Chréa), lors des chutes de neige notamment, un projet de réaménagement d’un axe de 17 km de la route reliant Bouarfa à Chréa est attendu à la réception pour la fin de l’année en cours , parallèlement au projet d’aménagement de la route reliant la région de Tabainate à Chréa, sur une trentaine de km.

Par ailleurs, les wilayas de Naama et Saïda ont enregistré lundi les premiers flocons de neige de la saison sans relever aucune perturbation de la circulation automobile.

A Naama, une couche fine de neige a couvert les sommets des monts Makthar et Aissa dans la commune d’Ain Sefra (sud de la wilaya) dépassant 2.300 mètres d’altitude et une vague de froid a touché les zones montagneuses de la wilaya, a-t-on constaté.

La neige sur les hauteurs de la commune d’Ain Sefra notamment à Djebel Aissa offre un tableau naturel féerique attirant les fans de la nature et les fortes pluies ont suscité la joie des citoyens et surtout les agriculteurs.

La Conservation des forêts a souligné que le trafic automobile sur les pistes rurales et boisées disséminées en montagnes n’a pas été perturbé eu égard aux petites quantités de neige couvrant seulement les sommets, mettant en garde néanmoins contre les déplacements difficiles à travers les reliefs accidentés de la région en temps d’intempéries.

Les premières photos de neige sur les hauteurs de la chaîne de l’Atlas saharien au Sud de la wilaya de Naama ont été très répandues par les amateurs sur les réseaux sociaux.

Par ailleurs, les services de la Protection civile de Naaâma ont enregistré, dans la nuit du dimanche à lundi, sept interventions portant sur le pompage et l’évacuation d’eaux ayant inondé certains quartiers et édifices suite aux fortes pluies.

Les mêmes services sont intervenus pour sauver trois membres d’une même famille à bord d’un véhicule emporté par les crues près de la gare routière de Mecheria.

A Saida, les premiers flocons de neige accompagné d’averses ont été enregistrés dans les communes d’Ain Lahdjar, Ouled Brahim et Sidi Ahmed.

Aucun accident de la route, difficultés de circulation ou routes bloqués n’ont été relevés et tous les moyens matériels dont les chasses-neige, engins et camions sont mobilisés par les autorités de Saida pour parer à toute éventualité, a-t-on indiqué.

 

 




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Des arrestations pour mieux faire passer le 5e mandat !

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Tribune

Des arrestations pour mieux faire passer le 5e mandat !

Rien n’arrive au hasard dans une république comme la nôtre. Mais l’heure actuelle est aux baroudeurs du cinquième mandat, et ceux qui font usage des réseaux sociaux pour l’empêcher.

Devant la fermeture des espaces publics à toute expression, l’Internet reste le seul moyen de révolte ; sa puissance de frappe est énorme et inquiète les détenteurs des verrous du pays.

Ces derniers jours, les évènements vont plus vite que d’habitude en Algérie. L’élection présidentielle est la cause. Certes, les arrestations en lien avec les activités de diffusion de l’information sur les réseaux sociaux sont celles qui occupent la une des médias et qui inquiètent la société civile. Elles se traduisent de facto par une autre mesure de plus pour faire passer l’idée du cinquième mandat dans des conditions incontestables et belliqueuses.

Un média connu être à la solde de la présidence et surtout pour ses frasques et son approche victimaire de l’information, se dit être la cible d’une attaque programmée par un usager de Facebook installé à l’étranger. Non content d’être cité comme un personnage à multiples déboires, le concerné, Anis Rahmani, le chef du groupement médiatique d’Ennahar, en guise de représailles, a usé de ses moyens du moment pour faire arrêter les relais du blogueur Boukhors Amir alias Amir.dz. Semble-t-il, les accusés sont de connivence avec ce dernier. C’est le coup de l’arroseur arrosé. Une fois n’est pas coutume d’ailleurs, la justice a été activé avec une célérité douteuse.

Mais combien de fois les auditeurs et les lecteurs ont été trompés en écoutant et en lisant des reportages montés de toutes pièces contre des individus honorables par Ennahar ? Ce média est devenu un ‘instrument de la propagande et de semeur de haine. Mais, il n’est pas le seul à attirer des foudres, son confrère d’Echourouk, dans un style diffamatoire, est connu lui aussi pour livrer à la vindicte publique des cibles innocentes.

Il a fallu à ce paria, en dépit de ces moyens médiatiques qu’il en possède, qu’un jeune individu lui fasse de l’ombre avec un simple compte de Facebook ou de YouTube. Devenu une idole d’une jeunesse en quête de justice qu’elle soit à l’intérieur ou à l’extérieur du pays. En révolte contre le système, toujours gênante pour les pouvoirs publics, cette nouvelle génération active en crescendo pour s’exprimer dans les plateformes des réseaux qui sont impossibles à maîtriser.

Si on revient aux portraits hétéroclites des supposés complices : un joueur, un chanteur, un comédien, un blogueur et un journaliste, étonnement, il y a de quoi se poser des questions. En additionnant les amoureux du foot, du cinéma, de la musique et de l’information, il est normal de penser, à travers eux, que c’est toute une bonne idée pour faire passer une injonction à un peuple aigri. Un moyen de généraliser la menace. 

Gare à celui qui osera empêcher la continuité du contrôle du pouvoir par un homme et son clan ! Les militaires sont les premiers à être avisés avec l’arrestation des cinq généraux-majors. L’impartialité est flagrante sur la manière avec laquelle les tenants du pouvoir règlent leurs comptes avec ces citoyens.

À priori, les personnes arrêtées doivent bénéficier, inévitablement, de la présomption d’innocence jusqu’à preuve du contraire, et voir l’étendu du geste. Des images relayées en boucle par la chaîne de télévision appartenant à l’homme d’affaires ciblé dans les réseaux, montrant des individus menottés par la gendarmerie, choquent plus d’un.

Pas si loin qu’il y a quelques jours, cinq généraux-majors, aussi, ont été écroués, et personne ne les a vus. À faire la comparaison sur leurs actes, c’est toute une différence. Y a-t-il une autorité qui va ordonner la cessation de ces images humiliantes ? Ces journalistes seraient-ils des délinquants pour mériter tel sort ? 

Il faut souligner que l’Algérie vit une période de brimades et de violation des droits fondamentaux pourtant inscrits dans la Constitution. Que fait la justice ? Que fait l’autorité de régulation de l’audiovisuelle ?

Pratiquement, tout est permis. La crise de l’APN est un fait plus que révélateur de l’anarchie qui règne dans le pays. Les mesures discriminatoires et les méthodes d’influence qu’entreprend le pouvoir sous le règne de la famille Bouteflika sont la négation absolue des lois de la république.

Et dire qu’on nous promet un cinquième mandat…

Auteur
Mahfoudh Messaoudène

 




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Silence les braillards ! Et exigence de justice

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APPEL en soutien aux journalistes incarcérés

Silence les braillards ! Et exigence de justice

L’arrestation des journalistes d’Algériepart, Beur-tv et dzayer-press semble être une affaire où les plaignants sont à la fois juges et parties.

La présomption d’innocence est bafouée par le scandaleux lynchage médiatique qui cible les mis en cause. Et le secret de l’instruction est éventé par un déballage qui semble substituer certaines rédactions médiatiques aux cabinets des procureurs et des juges.

Les procédés mis en œuvre accréditent plus l’idée d’un règlement de comptes que celle d’une sereine recherche de vérité.

Deux impératifs apparaissent devant de telles dérives : • D’abord lever l’abusive détention préventive prononcée contre les mis en cause. La loi considère cette mesure comme exceptionnelle et définit avec rigueur les conditions de sa mise en œuvre.

Toutes choses qui ne sont pas respectées dans l’affaire Abdou Semmar et ses camarades.

• Rétablir la sérénité de la procédure judiciaire en imposant le silence aux hystériques et en organisant une communication officielle qui éclaire l’opinion et la rassure sur l’impartialité de l’instruction. Une telle mission reviendrait au procureur de la République ou au ministre de la Justice.

Sans ces mesures urgentes, toute personne attachée à la justice ne peut que condamner l’arbitraire des procédures en cours et en dénoncer l’illégalité. Si nul ne peut être au-dessus de la loi, celle-ci ne peut être au service de personne en particulier. Or, trop d’indices suggèrent une sourde stratégie d’implication des garants de la loi et, même, de l‘appareil judiciaire dans ce qui prend les allures d’une vendetta.

Tout en dénonçant, avec la plus grande fermeté, l’excitation des gueulards, nous lançons un appel à la remise en liberté des prévenus, à l’intervention d’autorités au fait des dossiers et dont la parole correspondrait à un engagement politique sur la sérénité et la régularité de l’instruction.

Pour signer l’appel aller à : mezghena.org/fsemmar

 




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Tunisie: une femme se fait exploser dans le centre de Tunis

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URGENT

Tunisie: une femme se fait exploser dans le centre de Tunis

Une femme s’était faite exploser à proximité de policiers, lundi après-midi dans le boulevard El-Habib Bourguiba.  La kamikaze, qui aurait visé un véhicule de police, est décédée, selon la radio tunisienne. 

Plusieurs ambulances et de nombreux renforts de police ont été déployés sur place, d’après la chaîne française France24. Plusieurs blessés ont été enregistrés d’après la même source. L’explosion a semé une peur-panique parmi les passants qui se sont mis à courir dans tous les sens. 

Selon la radio Shems FM, qui cite le porte-parole du ministère de l’Intérieur, Sofien Zaag, il y a neuf blessés, dont huit policiers, et un mort, la personne qui s’est fait exploser. Interrogés par les médias locaux, des témoins et un policier ont affirmé que la kamikaze s’est fait exploser à proximité de policiers. 

Nous reviendrons avec plus de détails dans les heures qui viennent.

Auteur
La rédaction

 




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Lorsque les djihadistes implorent l’humanisme du diable

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REGARD

Lorsque les djihadistes implorent l’humanisme du diable

Le débat revient en force en France avec la question des enfants des djihadistes que certains veulent accueillir et d’autres non. Ce n’est pas la première fois que la question se pose mais nous arrivons à l’épilogue d’une histoire douloureuse pour laquelle il faudra trancher.

La directrice de la communication du ministère des Affaires étrangères, Agnès von der Mühll, vient de déclarer qu’il est urgent de régler cette affaire et que le gouvernement pense différencier le cas des parents, essentiellement celui des mères, et celui des enfants.

C’est la position qu’une majorité d’entre nous avons exprimé, notamment par nos articles, rejoignant ainsi une opinion de nombreux intellectuels. Reprenons les arguments maintes fois répétés pour ce débat qui vient d’être ouvert de nouveau par la déclaration du gouvernement. Et notre point de départ pour exposer notre sentiment sera des plus sévères, sans aucune retenue car il n’en ont eu aucune à l’égard des êtres humains.

Ils ont voué leur vie à la plus grande des barbaries qu’il soit possible d’imaginer pour un être humain. Ils ont participé à des crimes qui soulèveraient le cœur du pire des assassins. Ils ont égorgé, mutilé, fait exploser et torturé des innocents.

Ils ont causé le malheur de milliers de jeunes gens et de leurs familles. Ils ont détruit ce qu’il y a de plus précieux, la vie. Ils se sont vautrés dans des mariages multiples qui choqueraient le plus fidèle adepte du marquis de Sade. Les Borgia eux-mêmes s’en offusqueraient.

Aujourd’hui, ces assassins d’un autre temps, du monde des ténèbres, se sont aperçus que la vie était toujours la plus forte, que l’humanité était toujours triomphante et que le monde des être humains ne se laissait jamais faire contre les barbares aussi longtemps.

Ils ont perdu, vadrouillent en guenilles pour certains et attendent leur sort pour d’autres. Et c’est à ce moment que les mères se rappellent soudain qu’elles ont enfanté des êtres humains. Elles supplient le diable de faire preuve d’humanisme et d’accueillir leurs enfants au sein d’une république qu’elles ont voulu abattre tant elle représentait le mal à leurs yeux.

Ce diable contre lequel elles ont combattu représente aujourd’hui le salut pour leur être cher. Ce qu’elles ont renié pour les autres, elles le quémandent pour l’avenir de ce qui est sorti de leurs entrailles. Et c’est ce diable, lui-même, qu’elles ont bravé au prix du sang qui s’est répandu sur la planète, particulièrement pour les citoyens du pays qui est le leur.

Nous les avons nourris, éduqués et financé leurs études avec la solidarité de nos impôts. Ils ont tout eu, même plus et sans que nous exigions un juste retour de leur part. Car la plupart se sont comportés comme les plus ingrats envers une république solidaire qui les a élevés.

Quant aux plus instruits, ils sont encore davantage responsables car ils avaient le discernement suffisant pour résister à l’appel de l’horreur. Ils se sont soignés de leurs psychoses, de leurs frustrations sexuelles et de bien d’autres tourments au prix du malheur des autres. Ils ont cru qu’en les assassinant, ils donneraient un sens à leur vie qu’ils n’ont jamais pu trouver par eux-mêmes. Ils ont pensé trouver la justification de leurs actes dans des textes religieux dont ils ne comprennent même pas le moindre mot ni la langue dans lesquels ils sont écrits.

Le débat va encore une fois resurgir et nous ne sommes pas des barbares tout en n’étant pas des laxistes. L’affaire est simple à résoudre, les majeurs doivent assumer leurs actes et subir la loi des pays où ils sont en détention. La règle de droit international est claire, qu’elle s’applique.

La seule réticence juridique et humaniste reste la peine de mort que nous ne pouvons accepter même pour les pires des monstres. Cette législation sur laquelle elles ont craché va s’exprimer à leur égard comme elle doit toujours le faire pour sa propre dignité.

Mais si nous pouvions, par ironie, prétendre que les adultes peuvent « aller au diable », il ne peut pas en être ainsi pour des enfants qui n’ont rien demandé, qu’ils soient nés en France ou pendant l’abominable djihad. C’est notre honneur d’être humain de le comprendre et d’accepter de les accueillir dans les règles de la république.

Ces enfants doivent être protégés, éduqués et nourris par la république, c’est à dire encore une fois par nos impôts, à nous, les impies. Mais cela est de notre devoir d’être humain que de l’accepter. Le sort réservé aux adultes ne peut être comparable à celui qui doit être réservé aux enfants.

Reste l’argument que certains mettent en avant, assez légitimement, soit la dangerosité de ces enfants gorgés de propagande meurtrière. Ce qu’ils ont appelé « les lionceaux de l’Islam » ne savent rien d’autre que le discours du meurtre et de l’atroce. Ils seraient alors très dangereux de les inclure dans la société car, un jour ou l’autre, leur instinct de meurtre remonterait inévitablement à la surface.

C’est un argument qu’on ne peut balayer d’un revers de la main. Cependant, malgré le risque, la république doit l’affronter car autrement elle ne pourrait jamais être à la hauteur d’enjeux nationaux qui se présenteraient à elle dans des moments troubles de l’histoire.

Nous allons encore et toujours payer de la sueur de nos impôts pour un objectif d’une haute importance. Comme nous payons pour des dizaines d’enfants de la république qui ont pris le chemin de l’assistance, du gangstérisme et de la catastrophe éducative.

C’est ainsi qu’on paiera jusqu’à ce que cette population, toujours prompte à se draper sous l’excuse de leur rejet par la société, comprendra qu’on ne le fera plus. En tout cas, plus pour ceux qui se vautrent dans la délinquance, l’oisiveté et le crime.

L’enseignant que je suis atteste que tout a été fait depuis plus de trente ans pour leur donner leur chance. Il arrivera un moment où ils devront prendre leur responsabilité sans chercher un coupable à leur sort.

Nous devons combattre avec acharnement tous les Zemmour mais nous ne pouvons accepter ceux qui en prennent excuse pour faire pire.

Auteur
Boumediene Sid Lakhdar, enseignant

 




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Projet de loi de finances 2019 : financement non-conventionnel et tensions budgétaires

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Les défis de l’Algérie 2018/2022

Projet de loi de finances 2019 : financement non-conventionnel et tensions budgétaires

Faute d’un organe de planification stratégique les observateurs tant nationaux qu’étrangers sont attentifs à la loi de finances qui n’est pourtant qu’un document comptable retraçant les dépenses et les recettes annuelles de l’Etat. Au moment où bon nombre d’experts internationaux que des institutions internationales comme le FMI, la Banque mondiale et le dernier rapport de l’AIE d’octobre 2018, pour les pays dépendant de la rente des hydrocarbures, d’une mise en garde d’une modification de la trajectoire de la croissance fondée sur l’économie de la connaissance et d’une éventuelle crise mondiale horizon 2020/2025 en cas d’accélérations des mesures protectionnistes.

La situation socio-économique actuelle exige une action vigoureuse de redressement national qui doit constituer la principale priorité au vu des tensions géostratégiques au niveau de la région et budgétaires inévitables entre 2018/2020/2025, avec des incidences sur le cours du pétrole, principale source de devises du pays.

1.- Principaux indicateurs du projet de loi de finances

1.1.-L’avant projet de loi e finances 2019 est établi sur la base d’un baril de pétrole brut à 50 dollars US et un taux de change de 118 dinars algériens pour un dollars US, contre 115 pour 2018

1.2.-Cet avant projet prévoit un taux de croissance de l’économie nationale de 2.6% pour l’année 2019 (3.4% en 2020 et 3.2% en 2021) et un taux d’inflation de 4.5% (3.9% en 2020 et 3.5% en 2021).

1.3.- Les recettes budgétaires s’établiraient en 2019 à 6.507,9 milliards de dinars, en hausse de +0,2% par rapport aux recettes prévues en clôture de 2018. Quant aux dépenses, elles se situeraient à 8.502,2 milliards de dinars, en baisse de 1,5% par rapport à l’exercice en cours, ce qui induirait un déficit budgétaire de 9,2% par rapport au PIB.

1.4.- Les dépenses de fonctionnement devraient augmenter de 7,5% à 4.954.5 milliards de dinars et les dépenses d’équipement se contracter fortement (-6.1% pour les autorisations de programmes qui baisseront à 2.601,7 milliards de dinars et -12.2% pour les crédits de paiements qui se situeraient à 3.547,7 milliards de dinars contre 4.043,3 milliards pour l’exercice en cours). Les dépenses d’équipement baissent sensiblement (-6.1% pour les autorisations de programmes qui baisseront à 2.601,7 milliards de dinars et -12.2% pour les crédits de paiements qui se situeraient à 3.547,7 milliards de dinars contre 4.043,3 milliards pour l’exercice 2018. Les crédits de paiement destinés à l’investissement (1.486,3 milliards de dinars) devraient se concentrer à hauteur de 71% dans trois secteurs : le soutien à l’habitat, l’agriculture et l’hydraulique ainsi que les infrastructures économiques et administratives.

1.5.- Les exportations des hydrocarbures, devraient s’établir à 33.2 milliards de dollars US, soit une diminution de 1% par rapports à la clôture de l’année 2018, à 34,5 en 2020 et 35,2 milliards de dollars 2021 Quant aux importations des marchandises, elles devraient s’établir à 44 milliards de dollars (en légère hausse par rapport aux prévisions de la LF 2018) mais 42,9 et 41,8 en 2020 et 2021. Le déficit commercial de 10,4 milliards de dollars est prévu pour 2019, 8,2 milliards en 2020 et 6,4 milliards en 2021

1.6.-.Mais le document de référence n’est pas la balance commerciale mais la balance des paiements qui inclut les sorties de devises des services ( 9/10 milliards de dollars/an) plus les transfert légaux de capitaux dont les entreprises régies par la règle des 49/51% fluctuant entre 3/5 milliards de dollars /an ce qui donnerait des sorties de devises fluctuant annuellement entre 55/60 milliards de dollars. Ainsi les soldes de la balance des paiements s’établiraient à -17.2 milliards de dollars en 2019, -14,2 milliards en 2020 et -14 milliards en 2021.

1.7.- Dans l’avant projet de loi de finances 2019, les transferts sociaux budgétisés pour 2019 s’élèveront à 1772,5 milliards de dinars, représentant 8,2% du PIB et d’environ 21% de la totalité du budget de l’Etat en hausse de 12,5 milliards (+0,7%) par rapport à 2018. Le taux des transferts sociaux avait atteint 22,8% du budget général de l’Etat sur la période 2000-2004, puis 24,5% sur la période 2005-2009, puis 25% du budget de l’Etat en 2010-2015 et 23% entre 2016 et 2017. Les crédits budgétisés pour les transferts sociaux couvriront notamment plus de 445 mds DA destinés au soutien aux familles, tandis que près de 290 mds DA sont destinés aux retraites et auxquels s’ajoutera une dotation d’appui de 500 mds DA à la Caisse Nationale des Retraites (CNR). Des mesures sont également prévues, telle que « la bonification totale des intérêts sur les crédits bancaires destinés à l’AADL » pour la « construction de 90.000 nouveaux logements »,

1.8-Selon le PLF 2019 le déficit du trésor serait d’environ 18 milliards de dollars ce qui laisse prévoir d’importants recours à sa monétisation par le biais de la planche à billets. Il faudrait un cours d’environ de 90/100 dollars le baril pour ne pas puiser dans les réserves de change en n’oubliant pas que 33% des recettes de Sonatrach proviennent du gaz dont le cours fluctue entre 2,8 et 3,2 dollars le MBU en baisse d’environ 40% en référence à 2010 (le 28 octobre 2018 nous avons le cours de 67,62 dollars le Wit et 77,66 dollars le Brent et le cours du gaz naturel sur le marché libre 3,20)

1.9- Le projet de loi des finances 2019 impose la taxe sur la valeur ajoutée, TVA, sur toutes les transactions et les ventes en ligne et les prix du service internet seront également augmentés. Mais , aucune augmentation dans les prix du gaz, de l’électricité, du carburant et pas d’augmentation direct des impôts n’est prévu , le dérapage du dinar (inflation importée) et la planche à billets ( inflation interne) qui indirectement constitue un impôt indirect supporté par les consommateurs en, pour remplacer certaines taxes

1.10-Le PLF 2019 prévoit des mesures destinées notamment à améliorer la gestion des finances publiques ainsi qu’à renforcer la lutte contre la fraude, ainsi que des mesures encourageant le secteur industriel. en introduisant un dispositif anti-abus qui devrait de limiter de la déduction de certaines charges (financières ou autres) effectuées par les sociétés soumises à l’impôt sur le bénéfice des sociétés (IBS) en limitant des frais d’assistance technique et financière, de la limitation de la déduction des intérêts financiers servis aux associés ou entre entreprises apparentées. Il est prévu l’encouragement de la fabrication locale d’intrants dans l’industrie des énergies renouvelables, afin d’encourager l’intégration nationale par la révision des taux des droits de douane et de la TVA pour juguler l’importation des composants intermédiaires (le module photovoltaïque) et le produit fini (le générateur photovoltaïque).

2.-Tensions au niveau de la balance des paiements, baisse des réserves de change et dérapage du dinar

Du fait du manque de vision stratégique, les principales mesures, la règle des 49/51% instaurée en 2009, le passage du Remdoc au Credoc, les licences d’importation, la règle 49/51% n’ont pas permis de faire baisser sensiblement la facture d’importation de biens et services. L’amélioration du solde de la balance commerciale entre 2010/2018 est fonction essentiellement des recettes de Sonatrach à plus de 98%. Selon le Centre national des transmissions et du système d’information des Douanes (Cntsid dans une note d’octobres 2018, entre janvier et fin septembre 2018, les exportations ont grimpé à 30,012 milliards de dollars contre 25,697 milliards sur la même période de 2017,( directement plus avec les dérivées d’hydrocarbures 97/98%) soit une hausse de +4,31 milliards (+16,8%), ce qui donnerait en tendance environ fin 2018, 39/40 milliards de dollars du essentiellement non au volume physique mais à la hausse des prix au niveau international. Douanes (Cntsid) du fait que selon l’Office national des statistiques (ONS) que la croissance globale du Produit Intérieur Brut (PIB) de l’Algérie a été de 0,7% au 2e trimestre 2018 par rapport au même trimestre de l’année 2017, alors que la croissance du secteur des hydrocarbures s’est caractérisée par une baisse de 8,2% au 2e trimestre 2018 comparativement à la même période de 2017.

Pour les importations, elles sont estimées à 33,703 milliards USD contre 34,224 milliards à la même période de l’année écoulée, soit une diminution de 521 millions de dollars (-1,52%), ce qui donnerait en tendance environ 45 milliards de dollars, montant auquel il faudra ajouter les sorties de devises des services entre 9/11 milliards de dollars/an ente 2010/2017 plus les transferts légaux de capitaux milliards de dollars) (3/4, ce qui donnerait environ 58/59 milliards de dollars de sorties de devises fin 2018.

Dans ce cadre faute d’une véritable politique industrielle, il est utile de rappeler les données récentes qui accroit la facture d’importation et donc les sorties de devises de la facture d’importation des collections CKD destinées à l’industrie de montage des véhicules de tourisme s’est établie à plus de 1,83 milliard de dollars sur les huit premiers mois de 2018, contre 936,86 millions de dollars durant la même période de 2017,selon le Centre national des transmission et du système d’information des Douanes et les importations des véhicules de Transport de Personnes et de Marchandises et de collections CKD de cette catégorie de véhicules, s’établissant à 386,2 millions de dollars sur les huit premiers mois de 2018 contre 323,65 millions de dollars à la même période de 2017, donnant une facture globale à 2,22 milliards de dollars entre janvier et fin août 2018 contre 1,26 milliard de dollars à la même période de 2017, o3 milliards de dollars fin 2018. Ainsi, les principaux indicateurs analysés précédemment ont un impact sur l’évolution du niveau des réserves de change et la cotation officielle du dinar, existant un écart d’environ 50% avec la cotation sur le marché parallèle.

Les réserves de change ont évolué ainsi : 2012 :190,6 milliards de dollars, 2013 :194,0 milliard de dollars, 2014 :178,9 milliards de dollars, 2015 :144,1 milliards de dollars, 2016 : 114,1 milliards de dollars, 2017 : 97,3 milliards de dollars. Selon la banque d’Algérie, bilan du premier semestre 2018, par rapport à fin décembre 2017, les réserves de change se sont contractées de 8,72 milliards de dollars en passant de 97,33 milliards à fin décembre 2017 à 88,61 milliards à fin juin 2018, ce qui donnerait fin 2018, selon la même tendance un montant d’environ 777/79 milliards de dollars. Selon le PLF comme incidence, l’encours des réserves de change sera impacté et se contracterait à 62, milliards de dollars en 2019, 47.8 en 2020 et à 33.8 milliards de dollars en 2021, le FMI prévoyant 12 milliards de dollars courant 2022. Cela influe sur le taux de change corrélé aux réserves de change via les recettes d’hydrocarbures à plus de 70%. 1970 : 4,94 dinars un dollar ,en 2002-75,35 dinars,2007-95,00 dinars un euro-69,36 dinars un dollar,2008-94,85 dinars un-euro-64,58 dinars un dollar2009-101,29 dinars un euro-72,64 dinars un dollar, 2010-103,49 dinars un euro-74,31 dinars un dollar2011-102,21 dinars un euro-72,85 dinars un dollar2012, 102,16 dinars un euro-77,55 dinars un dollar,2013-105,43 dinars un euro- 79,38 dinars un dollar,2014-106,70 dinars un euro-80,06 dinars un dollar, 2015-108,60 dinars un-euro- 99,50 dinars un dollar, 2016-116,57 dinars un euro-109,43 dinars un dollar, 2017 – 110,96 dinars un dollar et 125,32 dinars un euro et la cotation entre le 26 octobre et 30 octobre 2018 (cours achat) 119,19 dinars un dollar et 135,52 dinars un euro. Ce dérapage du dinar (la banque d’Algérie parle de glissement) permet de gonfler la fiscalité hydrocarbures libellées en dollars et la fiscalité ordinaire libellée en euros, les taxes au port s’appliquant à un dinar déprécié, voilant l’importance réelle du déficit budgétaire, réalisant pour la partie qui s’adresse aux biens de consommations une épargne forcée .

3.- Urgence d’un vison stratégique

Trois paramètres stratégiques déterminent l’avenir de l’économie algérienne : le cours du pétrole, l’évolution des réserves de change et la pression démographique (plus de 50 millions d’habitants en 2030) , devant créer minimum 300.000/400.000 postes de travail nouveaux par an nécessitant un taux de croissance annuel sur plusieurs années de 8/9% en termes réel. Le recours à la planche à billets pour financer le déficit budgétaire, non ciblé. Selon la banque centrale l’encours du financement conventionnel, communément connu sous le nom de « planche à billets », du Trésor par la Banque d’Algérie « est demeuré, à fin juin 2018, identique à celui de fin mars 2018 », soit 3585 milliards de dinars, dont 2185 milliards de dinars au 4e trimestre de 2017 et 1400 milliards de dinars au premier trimestre de 2018.

Certes, la poussée inflationniste n’est pas encore perceptible en 2018, mais les sondes de chocs ne se font sentir qu’après deux à trois années comme au Venezuela. Selon le FMI des mesures conjoncturelles sans vision stratégique, ce mode de financement aura aussi atteint ses limites à partir de 2020 avec des taux d’inflation et de chômage élevés. Selon le ministre des finances devant l’APN le 28 octobre 2018, le gouvernement a dépensé 1000 milliards de dinars pour rembourser les dettes de Sonatrach et de Sonelgaz et le reste a été exploité pour booster l’investissement et pallier le déficit du Trésor public et que l’Etat continuera à recourir au financement non conventionnel durant les prochaines années soit jusqu’à 2021.

Mais il ne faut pas oublier que cela a un impact sur le sortie de devises puisque les entreprises privées ou publiques ayant en moyenne un taux d’intégration variant entre 15/20%, utiliseront les dinars pour importer les matières premières et équipements à l’étranger, existant contrairement à certaines analyses un lien dialectique entre financement non conventionnel en dinars et baisse des réserves de change en devises du fait de la faiblesse d’une économie productive. Car l’opérationnalité du financement non- conventionnel retenu en conseil des ministres du 14 juin 2017, qui constitue une application de la théorie keynésienne est applicable à une économie de marché concurrentielle structurée, par l’injection monétaire, disposant de facteurs de production oisifs (équipement-main d’œuvre qualifiée) et en sous-emploi alors que l’Algérie souffre de rigidités structurelles avec un dépérissement du tissu productif et une dépendance vis-à-vis du cours volatil des hydrocarbures. 

Aussi, devant comparer le comparable, des économies similaires, attention pour l’Algérie à une application irréfléchie du financement non conventionnel en donnant la préférence à la planche à billets qui entraînerait l’Algérie un processus inflationniste incontrôlé avec des incidences sociales explosives, à l’image de l’expérience vénézuélienne au bord de la faillite et ce bien que ce pays possède la plus grande réserve mondiale de pétrole. D’où l’urgence d’adopter rapidement une stratégie de passage d’une économie de rente, passant par de profondes réformes structurelles, Avec une plus grande rigueur budgétaire, une meilleure gouvernance, un changement de cap de la politique économique actuelle, avec un baril entre 60/70 dollars, l’Algérie peut sens sortir, possédant des atouts avec un endettement extérieur faible, moins de 7 milliards de dollars et surtout la ressource humaine , richesse bien plus importante que toutes les ressources naturelles.

En résumé, pour relever les défis futurs, se projeter sur l’avenir, loin de tout populisme dévastateur, une nouvelle gouvernance, un  langage de vérité et la moralité des gouvernants s’imposent. En ce mois d’octobre et cela depuis des décennies,  l’Algérie souffre actuellement d’une  crise de gouvernance et non d’une crise financière. Mais cette crise de gouvernance risque de se transformer  dans trois  années  en crise financière, économique et politique avec l’épuisement des réserves de change.  

L‘Algérie, pays à fortes potentialités acteur déterminant de la stabilité de la région, a besoin d’une stratégie d’adaptation, étant une question de sécurité nationale, face aux nouvelles mutations mondiales et énergétiques avec l’avènement de la quatrième révolution économique qui se fondera essentiellement sur l’économie de la connaissance à travers le digital et l’intelligence artificielle.

L’Algérie possède toutes les potentialités pour réussir supposant une autre démarche où le Politique, l’Économique, le Social, le Culturel sont dialectiquement liés. Retarder les réformes structurelles conduira inéluctablement à la à la régression économique et sociale , la cessation de paiement horizon 2022 avec les risques de tensions sociales et la déstabilisation de la région méditerranéenne et africaine avec des interférences étrangère, du fait que l’Algérie est un enjeu géostratégique, ce qu’aucun patriote algérienne souhaite.

Aussi, l’Algérie a besoin d’une nouvelle stratégie, loin des slogans creux populistes, s’adaptant au nouveau monde , de la confiance pour sécuriser son avenir, de s’éloigner des aléas de la mentalité rentière, de réhabiliter le travail et l’intelligence , de rassembler tous ses enfants et toutes les forces politiques, économiques et sociales, évitant la division sur des sujets secondaires Le devenir de l’Algérie doit l’emporter sur les intérêts personnels et partisans étroits. Il y va de la sécurité nationale

Références

Interview du Pr Abderrahmane Mebtoul à Radio Algérie Internationale – 04 octobre 2018 « contenu de l’avant projet de loi de finances 2019 et rapport de la mondiale en date du 02 octobre 2018 -Ouvrage collectif pluridisciplinaire( juristes, sociologues- économistes-politologues) sous la direction du professeur Abderrahmane Mebtoul « réformes et démocratie en Algérie « Casbah Edition (2 volumes 500 pages 2005) – Contributions du Pr Abderrahmane Mebtoul parues Paris France dans le quotidien économique français les Echos.fr (2013/2014) sur l’économie algérienne face aux mutations mondiales Pr Abderrahmane Mebtoul l’American Herald tribune 11 aout 2018 « Dr. Abderrahmane Mebtoul: “Algeria Still Faces Significant Challenges » – pour lire l’original en, anglais ( 15 pages) site –https://ahtribune.com/interview/2424-abderrahmane-mebtoul.html s à l’American Herald Tribune 28 décembre 2016 (58 pages) et au quotidien financier français la Tribune.fr mars 2017 « toute déstabilisation de l’Algérie aurait un impact sur l’espace méditerranéen et africain »- -Contribution Londres/Bruxelles Site Mena Forum « Algeria, in an unfinished transition period Challenges of 2018, 2020 & 2030 Algeria: Reform » by Dr A. Mebtoul | Aug 5, 2018 -Institut Français des Relations Internationales – IFRI- « La coopération Europe/Maghreb face aux enjeux géostratégiques 55 pages 04 avril 2011 » et du même auteur « la problématique de la sphère informelle au Maghreb (IFRI 28 pages 03 décembre 2013). – L’Afrique, le Maghreb face aux enjeux des flux migratoires » site Afrik Press Paris France deux parties 24/27 juin 2018 et pour une nouvelles stratégie de développement de l’Algérie (trois parties) 8/9/10 août 2018

Auteur
Abderrahmane Mebtoul, Professeur des Universités

 




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La détention préventive des journalistes Semmar, Boudiab et Mellah doit prendre fin

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Communiqué du Syndicats algérienne des éditeurs de la presse électronique (SAEPE)

La détention préventive des journalistes Semmar, Boudiab et Mellah doit prendre fin

Les éditeurs de la presse électronique du SAEPE en réunion à Alger, dimanche 28 octobre 2018 (*), se déclarent choqués par la vague d’arrestations qui a touché nos confrères d’Algériepart et DzairPress.

Abdou Semmar, Merouane Boudiab et Adlene Mellah journalistes, éditeurs de presse électronique, basés en Algérie ont été traités comme de grands délinquants dans une procédure d’urgence à charge dont les motivations, en l’absence de communication de la justice, sont aussi confuses que douteuses.

Cette arrestation aux allures de rafle ressemble à des représailles politiques déchaînées actuellement contre toutes les formes d’expression autonome de la presse et des citoyens. Rien ne justifie la détention préventive dans une telle affaire liée aux métiers de publication d’information sur le web et à l’exercice de la profession de journalistes.

La détention préventive doit être l’exception et non la règle. Elle est utilisée de manière abusive contre la presse électronique. Le délit de presse est dépénalisé depuis la loi sur l’information de 2012.

Nous, éditeurs membres du SAEPE, demandons la remise en liberté immédiate de nos confrères. La justice peut instruire dans la sérénité toutes les plaintes impliquant le travail des journalistes sans avoir à recourir à des mesures extrêmes de détention avant jugement, synonymes de condamnation a priori.

Signataires :

TSA , Maghreb Emergent, HuffPost Algérie, La voix d’Algérie, Interlignes Algérie, JCA, Radio M, Dzfoot, Dzmotion, Autojazair, Zeinelle, Livenews Algérie, L’express DZ, Mine Ldjazair, Direct Algérie Akhbar, Djadet, Le Journal de l’Oranais, Tariq News.

(*) Le Matin d’Algérie qui n’a pas été associé à ce syndicat soutient et est solidaire évidemment de ce appel.

 

 




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