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Israël reconnaît le Somaliland, l’Égypte et la Turquie condamnent cette décision

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Abdirahman Mohamed Abdullahi
Abdirahman Mohamed Abdullahi

Israël a annoncé vendredi 26 décembre la reconnaissance du Somaliland, une république autoproclamée. Jusqu’à aujourd’hui, cette république ayant fait sécession de la Somalie, il y a près de 35 ans, n’avait jamais bénéficié de la reconnaissance d’un État. 

Israël devient l’unique État au monde à reconnaitre le Somaliland comme « un État indépendant et souverain », une  reconnaissance « mutuelle », précise le communiqué officiel israélien. 

Dans ce texte, le Premier ministre Benyamin Netanyahu mentionne « l’esprit des Accords d’Abraham » en référence à la vague de normalisation qui a vu en 2020 les Émirats arabes unis, Bahrein, le Maroc et le Soudan établir des relations diplomatiques avec l’État hébreu -le Soudan, plongé depuis dans la guerre, n’ayant pas ratifié cette normalisation.

En termes d’impact, la reconnaissance du Somaliland n’a pas grand-chose à voir avec la perspective d’une normalisation avec l’Arabie saoudite, longtemps espérée par Israël mais aujourd’hui bloquée par Riyadh en raison de la politique de l’État hébreu vis-à-vis des Palestiniens.

Condamnation de la Somalie

En tissant des liens avec le Somaliland, Israël peut espérer poser un pied dans la corne de l’Afrique à portée des rebelles houthis du Yémen, alliés de l’Iran et ennemis déclarés de l’État hébreu. Ce pays, doté de ses propres monnaie, armée et police, et qui se distingue par sa relative stabilité comparée à la Somalie, est aussi stratégiquement situé à l’entrée du détroit de Bab-el-Mandeb, sur l’une des routes commerciales les plus fréquentées au monde reliant l’océan Indien au canal de Suez.

Restent aussi ces informations jamais confirmées sur un projet de relocalisation au Somaliland de Palestiniens de Gaza, l’un des scénarios ayant circulé ces dernières années alors que des responsables israéliens et américains évoquaient ouvertement une bande de Gaza vidée de tout ou partie de sa population.

L’Égypte a condamné cette reconnaissance du Somaliland comme État indépendant. La Somalie, la Turquie, proche alliée et soutien de Mogadiscio, et Djibouti l’avaient déjà fait auparavant. Les chefs de la diplomatie des quatre pays se sont entretenus par téléphone après l’annonce israélienne, exprimant leur « rejet total et leur condamnation de la reconnaissance par Israël de la région du Somaliland », et soulignant leur « plein soutien à l’unité, à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de la Somalie ». 

Le Somaliland a déclaré unilatéralement son indépendance en 1991, alors que la République de Somalie sombrait dans le chaos après la chute du régime militaire de l’autocrate Siad Barre. Il fonctionne depuis en autonomie, avec ses propres monnaie, armée et police, et se distingue par sa relative stabilité comparé à la Somalie, minée par l’insurrection islamiste des shebab et les conflits politiques chroniques.

Avec RFI

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Message intemporel de Carl Sagan aux arrogants ! 

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Voyager 1 .

Le 5 septembre 1977, Voyager 1 décolle de cap Canaveral. Tout juste débarqués en Floride, nous étions un bon groupe d’Algériens à avoir la chance d’assister sur place à cette aventure humaine qui continue sans cesse de nous épater, avec ces images époustouflantes envoyées des confins de notre système solaire !

En 1983, après avoir survolé les abords de Saturne, trois années auparavant, Carl Sagan eut cette idée géniale de demander à la NASA d’orienter les caméras de bord afin de prendre une photo de la planète Terre, située alors à des milliards de kms de distance de Voyager 1. Pour des raisons techniques et de disponibilité des équipes de manipulation des codes informatiques, ce n’est que sept ans plus tard que la requête de Carl Sagan fût honorée, suite à la forte insistance de ce dernier !

C’est donc le 14 février 1990 que la photo en question fût réceptionnée pour être dévoilée et émerveiller le monde. Du moins le public avide de cosmos et d’astronomie. Une photo qui n’avait rien de spéciale en tant que telle. Mais le fait est que la Terre apparaissait sous la forme d’un point bleu minuscule, à peine perceptible à l’œil nu. Une photo qui remet en question toutes les pensées philosophiques qui consistent à attribuer à l’homme le rôle de créature préférée des cieux !  À cet égard, l’idée de génie de Carl Sagan fût d’exploiter cette photo en l’accompagnant d’un texte bouleversant de vérité ! Une vérité qui ferait naître quelques doses d’humilité dans la petite cervelle de ceux qui s’octroient des titres de titans et se croient capables d’abattre toutes sortes de colosses et de cyclopes, alors qu’ils sont agglutinés dans un espace minuscule et insignifiant pour leur physique et leur égo de géants !

D’ailleurs, il est à se demander si nos deux acolytes au sommet visionnaient la vidéo « the pale blue dot » (*) et en cogitaient le sens profond, ils ne jetteraient pas l’éponge et se suicideraient pour tout le mal qu’ils font au pays, et donc à une parcelle de ce « pale blue dot » qui nous abrite tous, nous les petits humains réunis à l’intérieur d’un point cosmique trop exigu pour porter la charge de nos ambitions !  

Disserter sur la signification du mot humilité, et vouloir donner aux mots un sens supérieur ou égal au message de Carl Sagan, est un défi de l’impossible ! en plus de faire porter à telle ambition la signature d’une prétention en totale opposition à la dimension corpusculaire que le message nous force à épouser ! De ce fait, je m’étais contenté, en condition initiale à ce texte, de me lancer dans une aventure de traduction, pour ceux qui auraient quelque mal avec la langue de Shakespeare. Une aventure que j’ai vite fait d’abandonner, car telle traduction existe déjà ! au temps pour moi !

L’humilité, Nelson Mandela en avait à revendre à l’ensemble du « pale blue dot » ! Il est rassurant de constater que telle caractéristique se transmet génétiquement ! Pour s’en convaincre, il suffit d’écouter la dialectique apaisée et apaisante du petit-fils Madiba !  

Question à un dinar pour ceux qui auront visionné la vidéo de Carl Sagan : sur une échelle de 1 à 10 (si tant est qu’on puisse l’appliquer à cette race de schtroumpfs descendus d’une planète d’un monde arabe à part, au sens de l’envahisseur mecquois du terme, pour asservir la planète berbère) quel serait le niveau d’humilité de nos dirigeants ? De Tebboune le soumis à Changriha le conquérant, de nos généraux majors à leurs dégradés minors ?

D’ailleurs, n’est-ce pas une insulte envers Nelson Mandela que d’inviter ces schtroumpfs qui nous gouvernent (de force, faut-il le rappeler ?) dans un texte dédié à Carl Sagan et notre « pale blue dot » ?

Voici donc la traduction du texte qui accompagne la vidéo du « point bleu pâle », telle que piochée sur le net. Si après l’avoir visionnée et intégrée dans leur logiciel d’analyse de la Vie, d’aucuns ne se sentent pas petits, alors il ne sert plus à rien de disserter et d’espérer quoique ce soit pour l’Algérie, Kabylie incluse ! Bon voyage dans l’espace ! Sentons-nous petits ! Car petits et insignifiants, nous sommes ! y compris ce nain au sommet que l’on nous présent en sauveur céleste, en Mahomet libérateur du pays :

« Regardez encore ce petit point. C’est ici. C’est notre foyer. C’est nous. Sur lui se trouvent tous ceux que vous aimez, tous ceux que vous connaissez, tous ceux dont vous avez entendu parler, tous les êtres humains qui n’aient jamais vécu. Toute la somme de nos joies et de nos souffrances, des milliers de religions aux convictions assurées, d’idéologies et de doctrines économiques, tous les chasseurs et cueilleurs, tous les héros et tous les lâches, tous les créateurs et destructeurs de civilisations, tous les rois et tous les paysans, tous les jeunes couples d’amoureux, tous les pères et mères, tous les enfants plein d’espoir, les inventeurs et les explorateurs, tous les professeurs de morale, tous les politiciens corrompus, toutes les “superstars”, tous les “guides suprêmes”, tous les saints et pécheurs de l’histoire de notre espèce ont vécu ici, sur ce grain de poussière suspendu dans un rayon de soleil.

La Terre est une toute petite scène dans une vaste arène cosmique. Songez aux fleuves de sang déversés par tous ces généraux et ces empereurs afin que nimbés de triomphe et de gloire, ils puissent devenir les maîtres temporaires d’une fraction d’un point. Songez aux cruautés sans fin imposées par les habitants d’un recoin de ce pixel sur d’indistincts habitants d’un autre recoin.

Comme ils peinent à s’entendre, comme ils sont prompts à s’entretuer, comme leurs haines sont ferventes. Nos postures, notre propre importance imaginée, l’illusion que nous avons quelque position privilégiée dans l’univers, sont mis en question par ce point de lumière pâle. Notre planète est une infime tache solitaire enveloppée par la grande nuit cosmique. Dans notre obscurité — dans toute cette immensité — il n’y a aucun signe qu’une aide viendra d’ailleurs nous sauver de nous-mêmes. La Terre est jusqu’à présent le seul monde connu à abriter la vie. Il n’y a nulle part ailleurs, au moins dans un futur proche, vers où notre espèce pourrait migrer. Visiter, oui. S’installer, pas encore. Que vous le vouliez ou non, pour le moment c’est sur Terre que nous prenons position.

On a dit que l’astronomie incite à l’humilité et fortifie le caractère. Il n’y a peut-être pas de meilleure démonstration de la folie des idées humaines que cette lointaine image de notre monde minuscule. Pour moi, cela souligne notre responsabilité de cohabiter plus fraternellement les uns avec les autres, et de préserver et chérir le point bleu pâle, la seule maison que nous n’ayons jamais connue »

En conclusion, une petite phrase de Mark Twain pour faire réfléchir davantage ceux qui osent cogiter encore dans ce monde robotisé auquel on a injecté des croyances mystico-politiques en tous genres :

« Ce n’est pas ce que vous ne savez pas qui vous pose des problèmes, mais ce que vous savez avec certitude et qui n’est pas vrai ».

N’est-ce pas là un beau résumé de tout ce qui se distille dans les écoles, les mosquées et les télés de ce pays qui porte le nom d’Algérie ? par la grâce de tant de certitudes par nos gouvernants servies en vérités absolues !

Kacem Madani

(*) https://www.youtube.com/watch?v=wupToqz1e2g&authuser=0

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Diplomatie : le limogeage Kamel Bouchama officialisé par décret présidentiel

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Kamel Bouchama
Kamel Bouchama. Crédit photo : DR

Annoncée à l’automne dernier dans un contexte de tension diplomatique, la fin de fonctions de Kamel Bouchama, alors ambassadeur d’Algérie au Liban, a été formellement actée par un décret présidentiel publié au Journal officiel de la République algérienne (JORA) n° 84.

Par cet acte juridique, la présidence de la République clôt définitivement un épisode sensible ayant mis à l’épreuve les règles de réserve et de neutralité qui encadrent l’action diplomatique algérienne.

Signé le 10 décembre 2025 par le président Abdelmadjid Tebboune, le décret présidentiel officialise une décision qui était, dans les faits, déjà appliquée. Le texte précise que la fin de fonctions de Kamel Bouchama prend effet à compter du 9 octobre 2025, soit quelques jours après la controverse déclenchée par ses déclarations publiques à Beyrouth.

Cette rétroactivité confère à la mesure une portée juridique claire : elle confirme que la rupture entre l’État algérien et son représentant diplomatique a été immédiate, avant même sa formalisation au Journal officiel. La publication du décret vient ainsi mettre un terme définitif au dossier sur le plan institutionnel.

Des propos jugés incompatibles avec la doctrine diplomatique

Pour rappel, Kamel Bouchama, ancien ministre et diplomate de carrière, s’était illustré lors d’un événement culturel au Liban par des propos particulièrement virulents à l’égard du président américain Donald Trump, qualifié notamment de « cow-boy » et de « malade mental ».

Cette sortie médiatique avait suscité un malaise au sein des cercles diplomatiques, les déclarations étant jugées en contradiction manifeste avec les principes fondamentaux de la diplomatie algérienne fondée notamment sur : la stricte réserve imposée aux chefs de mission à l’étranger ; la neutralité souveraine vis-à-vis des dirigeants étrangers ; la préservation des équilibres et des intérêts bilatéraux, en particulier avec les grandes puissances.

Le limogeage de Kamel Bouchama, désormais formalisé, contribue à clarifier la position d’Alger sur le plan diplomatique. Par cet acte juridique, les autorités algériennes prennent officiellement leurs distances avec les déclarations en cause et rappellent leur attachement à une pratique diplomatique encadrée, fondée sur la retenue et la défense des intérêts de l’État.

La rédaction

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CAN 2025 : l’Égypte s’en sort contre l’Afrique du Sud dans un match rythmé par la VAR

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L’Égypte a eu très chaud contre l’Afrique du Sud ce vendredi à Agadir. Mais les Pharaons, qui ont disputé la deuxième mi-temps à 10 contre 11, s’en sont sortis (1-0) grâce à un but sur penalty de Mohamed Salah et des décisions arbitrales qui ont tourné en leur faveur.

L’histoire qui s’écrivait dans ce match était celle de deux sélections qui présentent le même nombre de points, qui se retrouveraient presque officiellement qualifiées en cas de match nul, et qui se craignent mutuellement. Minute après minute, le scénario prenait forme, avec une Afrique du Sud timide et une Égypte qui défendait à cinq derrière. Il a fallu un coup du sort, ou plutôt la première décision arbitrale très discutable de cette CAN 2025, pour que le scénario de cette rencontre ne soit pas celui d’un 0-0. Voire d’un début de sieste en milieu d’après-midi. 

Après avoir été interpellé par la VAR, l’arbitre burkinabè Pacifique Ndabihawenimana a décidé de siffler penalty en faveur de l’Égypte suite à une faute très (trop ?) légère de Khuliso Mudau sur Mohamed Salah. Une main au visage lors d’un duel dans la surface sévèrement sanctionnée, et le Pharaon s’est présenté face à Ronwen Williams pour se faire justice. Face au gardien sud-africain qui avait sorti quatre tirs au but en quarts de finale contre le Cap-Vert en 2023, Salah a gardé son sang-froid et a tiré plein centre pour ouvrir le score (45e).

Une histoire d’arbitrage vidéo

La partie avait déjà tout pour se transformer en un duel entre des Bafana Bafana qui courent après le score et des Pharaons qui souhaitent protéger leur avance. Puis, un nouveau coup de sifflet a scellé le destin du match. Auteur d’une grosse semelle, Mohamed Hany a récolté un deuxième carton jaune. A 10 contre 11, ce sera un attaque défense.

Mais à ce petit jeu, les Égyptiens sont trop forts. Les Sud-Africains se sont heurtés à toute une culture défensive qui a fait le palmarès de l’Égypte sur le continent. Mudau a bien tenté de se faire pardonner sa faute sur Salah mais sa frappe a été détournée par Mohamed El-Shenawy (74e). Et cinq minutes plus tard c’est Modiba qui a buté sur le portier des Pharaons. Dernier coup de chaud arbitral, Yasser Ibrahim avait semblé contrer une frappe de la main en taclant. Son corps était hors de la surface mais sa main, elle, bien dedans. 

Après des minutes qui ont semblé durer des heures et un passage à la vidéo, M. Ndabihawenimana a tranché : pas de penalty. Arc-boutés devant leur but, les Pharaons ont souffert sans craquer et le stade Adrad, plein comme un oeuf grâce à une nouvelle opération portes ouvertes, a exulté après 12 minutes de temps additionnel. Les Égyptiens sont parvenus à protéger leur pécule qui s’élève désormais à six points, s’emparer de la première place du groupe et s’assurer une qualification en huitièmes de finale.

RFI

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Un jour historique pour le monde amazigh : le tifinagh sur le billet de 100 dirhams

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Cette semaine, l’ensemble du monde amazigh a célébré un moment que beaucoup d’entre nous attendaient depuis des décennies : l’émission du premier billet de 100 dirhams portant fièrement l’écriture amazighe tifinagh.  

Je tiens à adresser mes chaleureuses félicitations à la Banque du Maroc pour cette décision historique, symbole d’un pays qui avance vers la justice linguistique et la reconnaissance de toutes ses composantes. Pour moi, cette nouvelle a une résonance toute particulière.

En octobre 1995, dans l’hebdomadaire Tidmi dirigé par le grand homme d’État marocain feu Mahdjoubi Ahardan, je publiais mon « Plaidoyer pour l’usage du tifinagh ». J’y défendais déjà la nécessité d’intégrer notre alphabet millénaire dans la carte d’identité, le passeport, la monnaie et l’ensemble des documents officiels.  

Voir aujourd’hui le tifinagh imprimé sur un billet de banque, c’est voir une idée portée hier devenir réalité aujourd’hui.

Le tifinagh : un alphabet de dignité, pas un folklore

L’amazigh n’a jamais été une langue en quête d’alphabet. Il possède le sien, millénaire, symbole de continuité historique, de dignité culturelle et de résistance identitaire.

Dans mon plaidoyer, je rappelais que vouloir imposer des transcriptions étrangères API, caractères latins ou graphie arabe au nom d’une prétendue modernité, c’était nier notre histoire et affaiblir notre identité. Abandonner son écriture, c’est perdre une part de soi.

Un combat collectif, une renaissance irréversible

Si le tifinagh est aujourd’hui visible sur un billet de banque, c’est grâce à des décennies d’engagement :

– l’Académie Berbère de Paris et de Roubaix, l’association Afus Deg Wfus 

– les revues Imazighen, Ittij, Afus Deg Wfus, Assaghen

– la revue Amazigh au Maroc,  

– les associations et militants du Maroc, d’Algérie, de Libye et de toute la diaspora.

Le Maroc a ouvert la voie en adoptant officiellement le tifinagh en 2003, puis en l’inscrivant dans la Constitution de 2011. La Libye l’a réhabilité après 2011. En Algérie, il s’impose dans la société civile et bénéficie d’une reconnaissance numérique internationale grâce à son intégration dans Unicode.

Un alphabet modernisé pour l’ère numérique

Le Tifinagh modernisé par l’association Afus Deg Wfus en 1989 et 1993 travail auquel j’ai eu l’honneur de contribuer a servi de base au modèle adopté par l’IRCAM puis reconnu dans Unicode.  

Ce travail a permis de faire du tifinagh un outil moderne, lisible, utilisable et adapté au numérique, sans trahir son âme.

Écrire en tifinagh : un acte de souveraineté Choisir le tifinagh, ce n’est pas un choix technique. C’est un choix identitaire, culturel et politique.

C’est affirmer que la langue amazighe (tamazight) possède sa propre écriture, qu’elle n’a pas besoin d’être travestie dans d’autres graphies, et que son avenir dépend de la volonté de ses enfants.

Aujourd’hui, avec ce billet de 100 dirhams, le Maroc envoie un message fort : la renaissance amazighe est en marche, et elle est irréversible.

Conclusion

Je suis profondément heureux de voir, trente ans après mon plaidoyer de 1995, une partie de ce rêve se concrétiser. Le tifinagh sur la monnaie nationale n’est pas un simple symbole : c’est un acte de dignité, de reconnaissance et de souveraineté culturelle.

Med Ouramdane Khacer 

Président de l’association Afus Deg Wfus  

Ancien dirigeant fondateur de l’Académie Berbère du Nord à Roubaix  

Auteur du Plaidoyer pour l’usage du Tifinagh (Tidmi, 1995)

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Donald Trump revendique des frappes américaines contre l’État islamique au Nigeria

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Trump

Donald Trump a affirmé jeudi que les États-Unis avaient mené « de nombreuses frappes meurtrières » contre des positions de l’État islamique au Nigeria. L’annonce a été faite directement par le président américain sur sa plateforme Truth Social, dans un message au ton offensif, sans qu’aucun détail opérationnel précis ne soit fourni.

« J’avais précédemment prévenu ces terroristes que s’ils n’arrêtaient pas le massacre de chrétiens, ils allaient le payer cher, et ce soir, ils ont payé », a écrit Donald Trump, revendiquant personnellement l’opération. Il n’a toutefois précisé ni le nombre de frappes, ni leur localisation exacte, ni le bilan humain.

Selon plusieurs médias internationaux, dont Reuters, les frappes auraient visé des combattants affiliés à l’État islamique dans le nord-ouest du Nigeria, notamment dans l’État de Sokoto, une région confrontée à une recrudescence d’attaques armées. Des sources sécuritaires évoquent une opération conduite en coordination avec les autorités nigérianes, à la demande d’Abuja, dans le cadre de la coopération militaire existante entre les deux pays.

Ni le Pentagone ni l’US Africa Command (AFRICOM) n’ont, dans l’immédiat, publié de communiqué détaillé confirmant officiellement l’ampleur ou les résultats de l’opération. Les autorités nigérianes sont restées mesurées, rappelant leur engagement commun avec les États-Unis dans la lutte contre les groupes extrémistes violents, sans confirmer de bilan précis.

Le Nigeria fait face depuis plus de dix ans à une insurrection djihadiste qui a profondément déstabilisé le pays. Boko Haram et sa faction dissidente, l’État islamique en Afrique de l’Ouest (ISWAP), sont responsables de massacres de civils, d’attaques contre des forces de sécurité, d’enlèvements et de déplacements massifs de population. Selon les Nations unies, le conflit a causé des dizaines de milliers de morts et plus de deux millions de déplacés internes.

Si Donald Trump met en avant la protection des chrétiens, de nombreux analystes soulignent que la violence au Nigeria ne se résume pas à un affrontement religieux. Les attaques visent aussi des communautés musulmanes, et s’inscrivent dans un enchevêtrement de facteurs : extrémisme armé, conflits communautaires, banditisme, concurrence pour les ressources et affaiblissement de l’autorité de l’État dans certaines régions.

La rhétorique employée par le président américain s’inscrit dans une ligne politique qu’il revendique de longue date : une lutte antiterroriste sans concessions, associée à un discours mettant en avant la défense des minorités chrétiennes dans le monde. Cette posture a cependant suscité par le passé des critiques, certains observateurs estimant qu’elle simplifie excessivement des réalités locales complexes et risque d’alimenter des tensions supplémentaires.

L’annonce de ces frappes intervient dans un contexte régional particulièrement instable, alors que l’Afrique de l’Ouest est confrontée à une expansion des groupes armés affiliés à Al-Qaïda et à l’État islamique, du Sahel jusqu’au bassin du lac Tchad. Les interventions étrangères, bien que présentées comme ciblées, soulèvent régulièrement des interrogations sur leur efficacité à long terme et leurs conséquences sur les populations civiles.

En l’absence de confirmation indépendante complète et de données vérifiables sur le terrain, la déclaration de Donald Trump reste, pour l’heure, une annonce politique forte, dont les implications militaires et humanitaires demeurent à clarifier. Les prochains jours devraient permettre de mesurer la portée réelle de ces frappes et leur impact sur un conflit qui continue de ravager le Nigeria.

Mourad Benyahia 

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Tafrent n APN ɣef temharsa n Fransa : Ata lqeḍ, ata uqamum !*

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APN

Agraw n APN  ifra-tt di tafrent n wass n 24 dujamber 2025 (1) : tamharsa n Fransa d tinnɣit/crime, issefk tamurt n Fransa ad d-tefdu ayen akk i tga di tmurt n Lezzayer, issefk ad tessuter asuref/smaḥ i tmurt n Lezzayer !

D ayen ilhan nezzeh, ma ur llint tḥila.

D ayen illan d abrid, akken ad d-ters talwit gar Lezzayer d Fransa, akken azekka ad ddunt temsal n tadiplomasit gar-asent deg ubrid n tulut/égalité. Ad tekkes tɣennant, ad d-ilal wassaɣ ibnan ɣef tidet, ɣef leqder akkin akka.

Maca, agraw n APN ur issefk ad iqqim di tnemmast n ubrid. Issefk ad tt-ifru ar aẓar.

Amek ?

Ma APN yessuter di Fransa akken ad tessuter nettat smaḥ di tmurt n Lezzayer, issefk diɣ timura nniḍen i yeshersen tamurt n Lezzayer ad sutrent smaḥ-nni.

Ayen illan deg umezruy ittwassen :

Issefk APN ad teg tafrent akken tamurt n Turk, tin i yeshersen tamurt n Lezzayer si 1515 armi d 1830, ad tessuter smaḥ si tmurt n Lezzayer, acku tessehres tamurt, tenɣa, texla tiɣermin, terra Izzayriyen d aklan-is.

Issefk tamurt n Saâudya akked tmura n Surya akked Iraq i yeshersen tamurt n Lezzayer si 642 ar 710, anida snegren amur ameqqran n uɣref n Tefrikt n Ugafa, anida nɣan Dihya akked Aksil, anida wwin azal n 50 000 n tlawin timaziɣin, d taklatin i zzenzen di leswaq n Beɣdad akked Damas.

Issefk tamurt n Roma n wass-a, tin i yeshersen Tafrikt n Ugafa azal n 4 leqrun, ad tessuter smaḥ i tmurt n Lezzayer s wayen akk i tesserwet, s tmenɣiwt n ugellid Yugerten di tesraft n Tullianum di Roma di tegrest n -104, s wayen akk i thudd n tɣermiwin di Tamazɣa.

Mi tefra APN ahil-is, ass-nni ad yizmir ad yali wannay amaziɣ, ad irrefref nnig tzeqqa n Lmuradya. 

Ass-nni Diduc Murad ad as-yaki rsen yeɣsan-is, terra-d iseɣ-is tmurt-is, ad yini : « ayen issarem issaweḍ ».

Ma teqqim APN di tnemmast n ubrid, di tɣennant-is kan mgal Fransa, zun d « imjahden n dujamber 2025 » (am wid-nni n 19 di meɣres 1962), akken kan ad rnun ad kerzen ɣef Izzayriyen, iban si tura, urar-is ur issawaḍ, acku ass-a Izzayriyen ldint wallen-nsen.

Ih, « Siweḍ akeddab ar tabburt » !   

Aumer U Lamara 

*) Le vote de l’APN de la loi criminalisant la colonisation française : allez jusqu’au bout !

Timerna / Notes :

1. Les députés algériens ont adopté, mercredi 24 décembre, une loi pour « criminaliser la colonisation française », dans un contexte de tensions diplomatiques entre Alger et Paris : loi exigeant de la France des « réparations intégrales » et des « excuses formelles » pour « les crimes » de son passé colonial en Algérie. Visant à « criminaliser la colonisation française en Algérie ».

Le Monde 24/12/2025.

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Criminalisation de la colonisation : « Un texte en contradiction juridique avec les accords d’Évian », selon Benjamin Stora 

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APN
La loi criminalisant la colonisation est en contradiction avec les Accords d'Evian, selon Benjamin Stora.

Adoptée mercredi dernier par l’Assemblée populaire nationale, la loi algérienne portant sur la criminalisation de la colonisation française relance le débat mémoriel entre Alger et Paris. Dans un entretien accordé à RFI, l’historien Benjamin Stora décrypte un texte qu’il juge avant tout politique et symbolique, dans un contexte de gel du dialogue mémoriel franco-algérien.

La loi votée par les députés algériens affirme l’imprescriptibilité des crimes de la colonisation et pose les excuses officielles de la France comme préalable à toute réconciliation mémorielle. Pour Benjamin Stora, spécialiste de l’histoire coloniale et coprésident de la commission mixte algéro-française sur la mémoire, cette démarche ne saurait toutefois être interprétée comme une traduction juridique immédiate.

Selon lui, le texte relève principalement d’une stratégie de positionnement politique et symbolique. « La question des excuses devait être l’aboutissement d’un long travail mémoriel engagé ces dernières années », rappelle-t-il, soulignant que ce chantier — amorcé notamment à partir de son rapport remis en 2021 — s’est interrompu depuis près de deux ans.

Les excuses, un horizon désormais lointain

Dans ce contexte, la perspective d’excuses officielles de la France apparaît peu probable à court terme. Benjamin Stora met en cause la dégradation du climat politique en France, marquée par la montée en puissance de l’extrême droite, hostile à toute reconnaissance des exactions commises durant la période coloniale. Cette évolution contribue, selon lui, à figer le dialogue et à éloigner toute avancée mémorielle substantielle.

Un texte en contradiction juridique avec les accords d’Évian

Sur le plan du droit, l’historien pointe une contradiction entre la loi algérienne et les accords d’Évian de 1962. Signés par les deux parties, ces accords prévoyaient explicitement l’absence de poursuites pénales pour les faits commis durant la guerre d’indépendance. L’affirmation actuelle de l’imprescriptibilité des crimes coloniaux traduit ainsi moins une rupture juridique qu’un déplacement du débat vers le terrain politique et symbolique.

La revendication inédite des réparations financières

Autre nouveauté du texte : la demande d’une indemnisation financière complète et équitable pour les dommages causés par la colonisation. Une revendication inédite dans le discours officiel algérien. Benjamin Stora se montre toutefois réservé quant à sa faisabilité, rappelant l’absence, à ce jour, de juridiction internationale susceptible d’imposer de telles réparations à la France, et l’impossibilité d’en établir un chiffrage consensuel.

Essais nucléaires : un terrain possible de coopération

Sur un volet plus opérationnel, la loi algérienne réclame la transmission des cartes précises des essais nucléaires français menés dans le Sahara dans les années 1960. Sur ce point, Benjamin Stora estime qu’un geste français serait envisageable. Il rappelle que des experts français ont à plusieurs reprises sollicité l’accès aux sites concernés afin d’évaluer les effets sanitaires et environnementaux sur les populations civiles. À ce jour, aucune commission internationale indépendante n’a toutefois pu mener de telles investigations sur le terrain.

Une commission en suspens, un savoir à partager

La commission mixte algéro-française sur l’histoire et la mémoire, coprésidée par Benjamin Stora et l’historien algérien Mohamed Larbi Zegidi, s’est réunie pour la dernière fois en mai 2024, trois mois avant la reconnaissance par la France de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental. Un choix diplomatique qui a contribué à fragiliser davantage le dialogue bilatéral.

Si l’avenir institutionnel de la commission demeure incertain, Benjamin Stora insiste sur l’essentiel : la circulation des savoirs et la coopération intellectuelle ne doivent pas s’interrompre. Au-delà des crispations politiques, l’historien rappelle que les jeunes générations, en Algérie comme en France, expriment une forte demande de compréhension de cette histoire partagée — seul terrain, selon lui, où un dialogue mémoriel durable reste encore possible.

La rédaction

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Algérie, sections armes spéciales : un film face au silence des États

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Projection du film Algérie, sections armes spéciales, réalisé par Claire Billet
Présenté récemment à Varèse en Italie , le film Algérie, sections armes spéciales, réalisé par Claire Billet, a donné lieu à des échanges marquants entre la chercheuse Lina Leyla Abdelaziz et l’historien Christophe Lafaye,

Le documentaire Algérie, sections armes spéciales, réalisé par Claire Billet, s’est imposé comme un révélateur brutal des impensés mémoriels qui continuent de structurer les relations franco-algériennes. Présenté récemment à Varèse en  Italie , le film a donné lieu à des échanges marquants entre la chercheuse Lina Leyla Abdelaziz et l’historien Christophe Lafaye, autour de la question des crimes coloniaux et de leur difficile reconnaissance dans l’espace public français.

Une sortie sous tension diplomatique

Sorti en mars 2025 en France, le film intervient dans un contexte de crise diplomatique sans précédent entre Paris et Alger. Sa déprogrammation sur France 5, officiellement justifiée par la priorité donnée à l’actualité en Ukraine, a suscité de nombreuses interrogations. Pour Lina Leyla Abdelaziz, cette décision s’inscrit dans un climat plus large, marqué par ce qu’elle qualifie de « passé qui ne passe pas ».

Cette déprogrammation fait écho à la polémique déclenchée par les propos du journaliste Jean-Michel Aphatie, qui avait évoqué les crimes de la conquête coloniale en les comparant aux massacres d’Oradour-sur-Glane. Le tollé provoqué par cette comparaison a mis en lumière une hiérarchisation persistante des victimes et une difficulté française à reconnaître pleinement la violence exercée contre les populations algériennes.

Un travail mémoriel encore entravé en France

Malgré l’existence de travaux historiques solides sur la conquête et la guerre de libération — notamment ceux de Sylvie Thénault ou Raphaëlle Branche —, Lina Leyla Abdelaziz constate que ces recherches peinent à irriguer l’espace public français. Cette absence de transmission freine l’avancée d’un travail mémoriel indispensable entre les deux pays.

À l’inverse, le documentaire a été accueilli avec un vif enthousiasme en Algérie : diffusion sur l’ensemble des chaînes de télévision, nombreux articles de presse, débats publics. Ce décalage de réception entre les deux rives de la Méditerranée révèle la profondeur d’une relation historique faite de violences, mais aussi d’échanges, de métissages et de coopérations culturelles et scientifiques.

Assia Djebar et la mémoire des enfumades

Pour éclairer cette fracture mémorielle, Lina Leyla Abdelaziz s’est appuyée sur L’Amour, la Fantasia d’Assia Djebar, œuvre dans laquelle la romancière et historienne entrecroise son rapport intime à la langue française et l’histoire de la conquête de l’Algérie.

Dans le chapitre consacré aux enfumades du Dahra, Djebar restitue, à partir d’archives et de témoignages, l’extermination de la tribu des Ouled Riah en 1845, asphyxiée dans une grotte sur ordre du général Pélissier. Hommes, femmes, enfants, vieillards et troupeaux y périrent dans une scène d’une violence extrême, consignée jusque dans les rapports militaires.

D’une grotte à l’autre : Dahra et Ghar Ouchettouh

Prenant la parole à son tour, Christophe Lafaye a établi un lien direct entre les enfumades du XIXᵉ siècle et les révélations contemporaines sur Ghar Ouchettouh, où plus de 118 personnes ont trouvé la mort lors d’un épisode lié à l’usage d’armes chimiques pendant la guerre de libération nationale.

Alors que l’enfumade du Dahra avait suscité de vives protestations au Parlement français en 1845, la révélation de Ghar Ouchettouh se heurte aujourd’hui à un mur de silences. « Qui pour s’indigner de ces morts ? Qui pour soutenir celui qui cherche un père ou un frère dans les décombres ? », interroge l’historien, posant une question centrale : la France a-t-elle perdu le sens de son humanité commune ?

Face à ces silences, Christophe Lafaye affirme avoir choisi, en tant qu’historien, « le camp de l’humanité ». Avec la réalisatrice Claire Billet, il multiplie les projections du film, dans de grandes salles comme dans des lieux plus modestes, dans des universités ou des espaces alternatifs, afin d’aller à la rencontre du public français. « La France a besoin de ce miroir », affirme-t-il.

Il évoque également un moment vécu dans les Aurès lors du tournage : interrogé sur ce qu’il attend désormais de la France, un témoin ayant perdu son père répond simplement : « La vérité ». Ce mot, chargé d’émotion, résume à lui seul l’enjeu du film et du travail collectif mené autour de lui.

Dépasser les clivages hérités de la colonisation

Si le documentaire rencontre un tel écho, c’est aussi parce qu’il refuse de rejouer les oppositions figées entre ancien colonisateur et ancien colonisé. Le travail mené s’appuie sur une collaboration transnationale où la nationalité n’est pas au centre du questionnement, mais où prime le respect de la dignité des témoins et la recherche rigoureuse de la vérité historique.

Pour Christophe Lafaye, cette démarche traduit un basculement générationnel. Une génération qui tente de se détacher des stéréotypes et des représentations héritées du conflit colonial, et qui œuvre, des deux côtés de la Méditerranée, à un travail scientifique et citoyen commun.

Cet équilibre reste toutefois fragile, soumis à la politisation des enjeux mémoriels. Pour qu’il puisse perdurer, il exige liberté académique, accès aux archives et espace d’expression. La question demeure ouverte : en France comme en Algérie, les sociétés sont-elles prêtes à laisser œuvrer celles et ceux qui cherchent, simplement, la vérité ?

Djamal Guettala 

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Des chutes de neige jeudi et vendredi sur plusieurs wilayas du Centre et de l’Est 

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Neige
Neige et pluie en Algérie

Des chutes de neige affecteront, jeudi et vendredi, plusieurs wilayas du Centre et de l’Est, indique un Bulletin météorologique spécial (BMS), émis par l’Office national de météorologie.

De niveau de vigilance «Orange», le BMS concerne les wilayas de Bouira, Tizi Ouzou, Bejaia, Bordj Bou Arreridj et M’sila, dont les reliefs dépassent les 1200 m d’altitude où l’épaisseur de la neige est estimée entre 10 et 15 cm, et ce, de jeudi à 21h00 à vendredi à 12h00, précise la même source.

Les wilayas de Sétif, Batna et Khenchela, dont les reliefs dépassent les 1200 m d’altitude, sont également concernées par les chutes de neige, avec une épaisseur estimée entre 10 et 15 cm, vendredi de 03h00 à 15 h00, selon la même source.

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