La soirée du lundi 15 décembre 2025 restera gravée dans l’histoire du football jordanien. Sur la pelouse du stade Al Bayt au Qatar, les Nashama ont accompli un exploit inédit : battre l’Arabie saoudite en demi-finale de la Coupe arabe (1-0) et se qualifier pour la finale pour la toute première fois.
L’unique but de la rencontre, inscrit par Nizar Al-Rashdan à la 66ᵉ minute, est venu d’une tête parfaitement ajustée sur un centre venu du flanc droit. Un geste simple mais décisif, qui a fait éclater de joie les supporters jordaniens et inscrit cette victoire dans les annales du football national.
Le parcours des Jordaniens dans cette édition de la Coupe arabe est une leçon de discipline et de constance. Cinq victoires consécutives : face aux Émirats (2-1), au Koweït (3-1), à l’Égypte (3-0), à l’Irak (1-0) et enfin à l’Arabie saoudite. Chaque match a révélé un collectif solide, capable de surmonter les absences et les blessures. Parmi elles, celle de Yazan Al-Naimat, leur joueur clé blessé en quart de finale, aurait pu affaiblir l’équipe. Mais sous la direction du coach Jamal Al-Salami, les Jordaniens ont su transformer cette difficulté en force, misant sur la solidarité, la discipline et la confiance mutuelle.
Au-delà de la victoire, c’est la portée symbolique de cet exploit qui frappe. Pour la Jordanie, ce succès n’est pas seulement sportif. Il s’inscrit dans une dynamique de renouveau : finaliste de la Coupe d’Asie 2024, qualifiée pour la première fois à la Coupe du monde 2026, l’équipe nationale prouve que le football peut devenir un moteur d’unité et de fierté nationale. Les Nashama démontrent qu’avec de la rigueur et un collectif soudé, il est possible de rivaliser avec les grandes équipes de la région.
La finale, programmée le 18 décembre au stade Lusail, les opposera au Maroc, tenant du titre. Un rendez-vous chargé d’enjeux et d’émotions, où chaque geste, chaque passe et chaque tir comptera. Pour les supporters jordaniens, c’est la promesse d’une finale où le rêve et l’histoire se mêleront sur le terrain. Et pour le football arabe, un match à suivre avec attention, symbole de l’émergence de nouveaux protagonistes dans la compétition régionale.
Les forces de l’ordre algériennes viennent de porter un nouveau coup aux trafiquants de drogue. Lundi, la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) a annoncé le démantèlement de deux réseaux criminels organisés, spécialisés dans le trafic de cannabis transformé, le fameux kif. Six individus ont été interpellés et plus de 116 kg de drogue, en provenance du Maroc, ont été saisis lors de deux opérations distinctes.
La première intervention a été menée par la cellule centrale de lutte contre le trafic illicite de stupéfiants. Les enquêteurs ont neutralisé un réseau dont l’activité s’étendait jusqu’au royaume voisin. Plus de 57 kg de cannabis transformé ont été découverts, habilement dissimulés dans la structure d’un véhicule touristique intercepté sur une station-service dans une wilaya du centre du pays. La méthode témoigne de la sophistication croissante des trafiquants, prêts à masquer leurs cargaisons dans des véhicules apparemment anodins pour échapper aux contrôles.
La deuxième opération s’est déroulée à Béchar, sous l’égide de la brigade mobile de la police judiciaire. Les enquêteurs ont mis fin aux activités d’un autre réseau, qui exploitait une ferme comme façade pour son commerce illicite. Une tentative de transport de plus de 59 kg de cannabis transformé a été déjouée : la drogue était cachée dans le coffre arrière d’une voiture, soigneusement camouflée pour passer inaperçue. Ces deux interventions ont également permis de récupérer trois véhicules utilisés dans le cadre des activités criminelles.
Les six suspects interpellés ont été présentés aux procureurs des tribunaux de Lakhdaria à Bouira et de Béchar. Selon le communiqué officiel, ces opérations s’inscrivent dans la continuité des efforts des forces de sécurité pour contenir le trafic de stupéfiants, un fléau qui reste fortement implanté dans certaines régions du pays et qui alimente des réseaux transnationaux.
Le modus operandi des trafiquants révèle une organisation structurée et des filières étendues au-delà des frontières nationales. Le kif continue de circuler en quantité notable, malgré les interventions répétées des forces de sécurité. La coordination entre services spécialisés et brigades locales semble de plus en plus efficace.
Ces saisies mettent en lumière l’importance de maintenir une lutte constante contre le trafic de drogues et de renforcer les dispositifs de contrôle aux frontières. Elles illustrent également les défis permanents que doivent relever les forces de sécurité, confrontées à des méthodes de plus en plus ingénieuses de la part des trafiquants.
Alors que l’Algérie reste une cible stratégique pour les filières de stupéfiants en provenance du Maroc et d’autres pays voisins, ces deux opérations en moins d’une semaine montrent au moins que la vigilance et l’action coordonnée peuvent porter leurs fruits. Pour la population, c’est un message clair : l’État ne relâche pas ses efforts et entend réduire la présence de la drogue.
Alors que la lutte contre la corruption demeure une priorité affichée des pouvoirs publics, une nouvelle mesure vient de faire son apparition dans l’arsenal législatif social : les salariés des entreprises dont les biens ont été confisqués à la suite de condamnations définitives pour corruption sont désormais habilités à bénéficier de dispositifs de protection sociale exceptionnels.
Publié dans le Journal officiel n°82 du 14 décembre 2025, le décret exécutif signé par le Premier ministre habilite ces travailleurs à accéder, selon leur situation, au départ anticipé à la retraite, à l’assurance chômage, ou à des indemnités compensatoires pour ceux ne pouvant prétendre aux deux premières options.
Ce texte, sans équivalent dans l’histoire récente de la législation sociale, illustre une tentative — délicate et paradoxale — de coupler rigueur judiciaire et responsabilité sociale. Il étend les mécanismes de protection à des catégories souvent prises entre deux feux : sanctionnées par la justice économique mais laissées dans l’incertitude sociale.
Le décret précise que les dossiers seront instruits par la Caisse nationale de retraite, avec dépôt possible par les travailleurs eux‑mêmes ou par les administrateurs nommés par l’État à la tête des structures saisies. L’effet de la retraire anticipée est acté à compter de la date de dépôt du dossier, traduisant une volonté affichée de limiter les zones de rupture sociale.
Cette décision ne surgit pas dans un vide politique ou économique. Elle s’ajoute à un ensemble de mesures récentes destinées à soulager les couches sociales les plus vulnérables : revalorisation des pensions, révisions du Salaire national minimum garanti et discussions en cours sur l’adaptation des règles de fin de carrière dans certains secteurs.
Pour les observateurs, ce texte est révélateur d’un État conscient des fractures sociales qui sous‑tendent la crise de confiance entre les institutions et les citoyens. En protégeant les travailleurs contre les effets collatéraux des sanctions économiques, l’appareil législatif tente de conjurer une dangereuse équation : comment sévir contre la corruption sans abandonner ceux qui, souvent, n’en sont que les victimes silencieuses ?
Cette démarche, qu’on pourrait qualifier — dans un sens socialement responsabilisé — de polis sociale en temps de crise, pose néanmoins des questions profondes. Jusqu’où peut‑on étendre la protection sociale sans diluer les responsabilités individuelles et collectives ? Et comment concilier justice, efficacité économique et cohésion sociale dans un contexte où les attentes populaires en matière de transparence et de redistribution restent élevées ?
Plus qu’un simple ajustement technique, ce texte est un signe fort : la bataille contre la corruption, pour être légitime, ne peut ignorer l’impact humain de ses décisions.
Tura d lqern rbaâṭac, yak ? Eh, d tidet. Daɣ netta, welleh ar aɣ-isseḥḍer Rebbi i lecɣal ar dayen kan. Neḥder i… mkul laâǧeb lḥasun. Timacinin ittafgen deg igenni, tid ikeccmen deg waman, d isendyaq ittɣennin, d lexyuḍ ittawin lhedra si tmurt ɣer tayeḍ.
Newweḍ nniɣ-awen, lḥasun, newweḍ ɣer wayen ur ttamnen ara lejdud-nneɣ lemmer d ara d-kkren ad walin, lemmer d ara d-ikker yiwen di lejdud-nni dɣa – lamaâna n widak-nni n zik, zik, widak-nni iḥeḍren i wasmi ineṭṭeq lmal, lehwayec akk heddrent am keč d nek – yaf-d lmal s lekmal yeggugmen neɣ yeskaâwiwen d askaâwew, ar tt-yefk d tarewla, ar tt-yuɣal s aẓekka-s, ar ad yini i lǧiran-is : « ziɣ ddunit simal tettuɣal ɣer deffir ! », neɣ d tuzzya i tetezzi ? Dacu kan, welleh a war nernu rbaâṭac n leqrun nniḍen, a war nettaweḍ ɣer wis meyya di leqrun – ur tt-nessin, ur tt-nelḥiq, ur tt-nwala – taswiɛt-nni ideg ara nsell… i sin yeɣyal ttemyehdaren !
Akken yas-qqaren Irumyen : « ur illi wayen d-innulfan ddaw yiṭij ».
Di lberr agi-nneɣ, waqila la k-qqaren tella di zman n zik yiwet tmurt iḥkem deg-s umcic. Ladɣa, sebḥan Llah, tamurt ideg ara yeḥkem umcic, ad tt-tafeḍ tettwaâmmer ala s iɣerdayen. Lḥasun, tamurt-agi ɣef ara d-neḥku dɣa d akken : selṭan d amcic, ma d lumma-s akk ala arraw n tɣerdayt.
Ass-nni, ihi, deg ussan n Rebbi, ikker umcic, iruḥ, iruḥ ad d-iḥuǧ. Iḍher-ak lḥal, ayen ibɣa yakk iwweḍ ɣur-s ; di syin akkin, ɣas iẓra iman-is yesfa di mkul tamsalt, walakin issen lfuruḍ : ittɣimi-yas-d kan ad islil iɣsan-is deg uxxam n Rebbi, d ttwab.
Izzi-d useggas – yak imir-nni ur illi ubabur wala d ṭumubil – ata yusa-d selṭan amcic, dac-dac, armi d-ikcem tamurt-is. Timeḥremt-nni tazegzawt n lḥeǧǧaǧ iqqen-itt-id i uqerruy-is – dɣa s tin, itbet iḥuǧ-d s tidet. – issiweḍ-d ɣer lmeḥkama-s.
Walakin, wissen amek armi selṭan iḍaâf-d mačči d kra. Wehmeɣ amek d-issaweḍ s axxam-is. Qqimen-d deg-s ala iɣsan. Irna yettwaâqel d acu i d sebba-s. Mačči d lehlak, mačči d aḥebber, mačči d iṭij, mačči d win, mačči d wa. I t-id-inɣan meskin d laẓ ! Selṭan immut-d si laẓ ! Wissen ma d at tmurt-nni ideg illa lḥiǧ iwumi tendeh… lmizirya, ur as-fkin ara ad yečč. Wissen i mi di tmura nniḍen ur imlal ara d lmumnin am iɣerdayen ara s-ifken meskin talqimt – dacu kan, mi d-iwweḍ s axxam-is, iaâdda yeqqim, lmumen… ur iḥedder ara.
Ulac uɣilif, awi-d mi d-issaweḍ ala rruḥ. Tamurt akk tesla-yis yusa-d, ɣas ur tefriḥ ara. Iɣerdayen s lekmal rran tibbura n ixxamen-nsen ɣef yiman-nsen…beddlen imensiwen (dɣa, la k-qqaren, ass-nni tiɣerdayin akk tɛant-as s lxir i selṭan, i mi meqqar, i wudem-is, ččant cwiṭ amellal, di lɛud n uḥetḥut-nni nsent n kul ass). Nniɣ-ak a sidi, lḥasun, uli yak-iniɣ ara…
Ma d amcic – steɣfir Llah ! – ma d selṭan, akken di mi t-id-yuɣal cwiṭ n laâqel, iṭṭef, inebbeh tuɣmas-is akken ilaq, issiwel-d i ccambiṭ, inna-yas :
– Berreḥ i tmurt akken tella : bɣiɣ laâmala s lekmal, s umeẓyan, s tmeẓyant, s umɣar, s temɣart, ad d-awḍen tura ɣur-i ad iyi-srebḥen lḥiǧ-iw. Ini-yasen aql-i cedhaɣ-ten aṭas, aṭas, bɣiɣ ad ten-ẓreɣ, ini-yasen lamaâna, lukan ad n-iqqim yiwen ur d-iruḥ ara… Lḥasun, ruḥ, ɣiwel, la ttraǧuɣ !
Taswiɛt, armi ata aṭembur la yekkat, cambiṭ la yettberriḥ akken t-iwessa selṭan. Sakin ddunit temherwel : win iteččen iǧǧa lmakla-s, win mecɣulen iǧǧa cɣel-is, win illan di ṣyada yuzzel-d ; lḥasun s umecṭuḥ s umeqqran, s umuḍin, s unaâybu, akken ma yella lwuṭṭen, igrareb-d neɣ yuli-d, iggugi-d ɣur selṭan.
– S laâqalu !… S laâqalu ! …yiwen, yiwen ! Ur ken-iteffeɣ ara laâqel ! Ad taâddim irkel ur ttagadu !
Selṭan ibded sdat tebburt, sakin wa deffir wa, aɣerda neɣ taɣerdayt d-iwḍen ɣur-s ad issuden aqerruy-is, ad as-isserbeḥ : « Mebruk a selṭan ! D amerbuḥ lḥiǧ-ik ». Selṭan ad as-yerr : « ad k-isserbeḥ Rebbi », ad t-issekcem, ad iddu yid-s ɣer daxel n uxxam, ad d-yuɣal ɣer wayeḍ : « d nnuba-k ! ».
Walakin, ur ẓriɣ amek, kra n win ara yessekcem akken, ittaǧa-t din sdaxel, ittuɣal-d kan weḥd-s. Wissen ma yella kra n tebburt tis snat ideg teffɣen si lǧiha nniḍen neɣ… lḥasun kra win ikecmen ur d-yuɣal.
– Tagi, a bu-tbururin, d lmuɣriba ! Aql-i segmi kan bdan la keccmen watmaten-iw, ur walaɣ yiwen yuɣal-d. D asečči i la ten-iseččay selṭan daxel ? Mačči d win ara tt-ixedmen. La teffɣen si tebburt n berra aâẓẓug ? Ẓriɣ yiwet n tebburt kan i yellan. Ihi ? Tagi, nniɣ-ak a bu-tbururin a xuya, tagi d lmuɣriba.
Bu-tbururin-agi i la iheddren i yiman-is, weḥd-s, d yiwen uɣerda, diɣen, kra n umɣar akken, d aciban, caben ula d iɣallen-is, iqqim, iqqubbaâ ɣef teẓrut, dihin, dihin, mbaâid, agemmaḍ i wexxam n selṭan, la d-iskad kan, ittferriǧ. Netta ladɣa segmi yesla i uberraḥ n cambiṭ i t-yuɣ lḥal yaâna amkan-nni, la d-ittwali deg watmaten-is la d-ttazzalen.
Mačči d lemqadra ur ittqadar ara selṭan, ma ur iḥar ara am wiyiḍ, ḥaca way Llah ! Netta, am akken… « ileḥḥu i ddunit s laâqel ». Ad yelfu ittiki deg widak-nni s-iqqaren : « laâqel d aḥbib n Rebbi ».
– Lḥasun, « lxir ur ittfut ara ». Ihi, ma d nek aql-i di lehna, ma… d ayen nniḍen illan ad t-nẓer.
Iqqim akken, la d-ittferriǧ.
Armi… tfuk akk tmurt. Tamurt ak taâdda ɣef selṭan, tamurt akk tesserbeḥ-as, tamurt s lekmal tekcem s axxam-is. Yiwen ur d-iqqim ara.
Ata yeffeɣ-d lḥaǧ amcic.
– Sebḥan Llah ! Neɣ aâni d allen-ik a bu-tbur… icuff waâlliḍ-is ! Nniɣ-ak a xuya, si lmuɣriba ar lmuɣriba !
Taswiɛt, amcic la yeskad akk akka d wakka, ma yella win mazal, armi s-iḍher bu-tbururin iqubel-it-id dihin ɣef teẓrut, issiwel-as :
– Anwa wihin ???
– Waaaa d nekkini anaâm anaâm a selṭan ! Wa d nek, d bu-tbururin !
– D keč a bu-tbururin ? A… ḥsiɣ ya ! D armi, dayem akka-gi, d lebda d keč i d aneggaru. I tura d acu i tettraǧuḍ ?
– Anaâm a selṭan ur tesaâiḍ i ttraǧuɣ, tura ad ruḥeɣ. Usiɣ-d kan ad ak-iniɣ mebruk lḥiǧ a sidi ; ad t-yeg Rebbi d amerbuḥ, d asaâdi, ad yeg Rebbi…
– Ih ! Ih ! Ih ! Saḥḥa ! Saḥḥa ! I tura ad d-truḥeḍ ad tessudneḍ aqerruy-iw… ad tkecmeḍ s axxam…
– Anaâm a selṭan, ma d aqerruy-ik, ur uklaleɣ ara ad t-sudneɣ, lemmer ad t-simseɣ. Teggra-d deg unekcum s axxam… ikeṭṭer lxir-ik a sidi amaâzuz… ur zmireɣ ara ad kecmeɣ.
– Amek ?… Ur tezmireḍ ara ad tkecmeḍ ?… Acuɣer ?
– Acuɣer ? Anaâm a selṭan… sidi lhaǧ amcic, ucbiḥ, ad ak-iniɣ kan tidet i Rebbi : mara sekdeɣ ɣer ccemla teqqneḍ i uqerruy-ik … d tidet, d lḥaǧ, swa swa. Mara sekdeɣ ɣer wallen-ik… mazal-itent kan d allen n umcic ! Daɣ netta… Beqqaâlaxir !…
Iṭṭef abrid-is iruḥ.
Belaïd At Ali
07/1946
Timerna / Notes :
Aḥetḥut : taglest (d tagella, d ayen d-ikksen seg uwren n temẓin)
Aṭembur : adendun, ṭbel (fr. tambour)
Lwuṭṭen : aɣlan, lwaṭan (fr. nation)
Ccemla : taâmamt n lḥiǧ
‘’Tɛant-as s lxir’’ : dɛant-as s lxir, rrant-as lxir…
José Antonio Kast. Crédit : https://x.com/eleccionescolom
Le candidat d’extrême droite José Antonio Kast, fils d’un nazi, a été élu dimanche 14 décembre président. La candidate de gauche Jeannette Jara a rapidement reconnu sa défaite. C’est la première fois depuis la fin de la dictature d’Augusto Pinochet, il y a 35 ans, que l’extrême droite revient au pouvoir dans le pays.
Admirateur du dictateur sanguinaire Augusto Pinochet, José Antonio Kast l’a emporté avec environ 58% des suffrages. La candidate de gauche Jeannette Jara a, quant à elle, recueilli autour de 42% des voix, après dépouillement de la quasi-totalité des bulletins de vote. Des milliers de personnes brandissant des drapeaux chiliens sont descendues dans les rues dans plusieurs villes du pays pour célébrer la victoire de l’ex-député ultraconservateur de 59 ans.
La candidate de gauche à la présidentielle au Chili a rapidement reconnu sa défaite face à son adversaire d’extrême droite. 17 points séparaient déjà les deux candidats selon le dépouillement en cours. « La démocratie s’est exprimée haut et fort », a écrit Jeannette Jara sur son compte X (ex-Twitter), disant avoir communiqué « avec le président élu », l’ultraconservateur Kast, « pour lui souhaiter du succès, pour le bien du Chili ». « Nous allons instaurer le respect de la loi dans toutes les régions » du pays, a pour sa part déclaré le vainqueur du scrutin à des milliers de partisans réunis devant le siège du Parti républicain, dans l’est de Santiago.
Les bureaux de vote ont commencé à fermer à 18 h, heure locale (21 heures TU), ouvrant la voie au dépouillement, au terme d’une journée marquée par de longues files d’attente pour ce scrutin obligatoire. Près de 16 millions d’électeurs étaient appelés à départager les deux candidats.
Campagne sur la lutte contre la criminalité
Le candidat d’extrême droite accède à la présidence à sa troisième tentative. Après avoir voté à Paine, à 40 km au sud de Santiago, il a été applaudi par une foule scandant « Kast, président ». Il a promis de rechercher l’unité, dans un pays très polarisé. « Le vainqueur (de l’élection) devra être la présidente ou le président de tous les Chiliens », a-t-il dit. Sa rivale de gauche, issue des rangs du Parti communiste, a déclaré aspirer à « un meilleur avenir pour le Chili, un pays où la haine et la peur ne soient pas au premier plan ».
L’ex-député José Antonio Kast a fait campagne sur la lutte contre la criminalité et la promesse d’expulser les près de 340 000 migrants en situation irrégulière, pour la plupart des Vénézuéliens. En face, Jeannette Jara, 51 ans, ex-ministre du Travail du président sortant Gabriel Boric, promettait l’augmentation du salaire minimum et la défense des retraites. Au premier tour, mi-novembre, les deux candidats ont obtenu chacun un quart des suffrages, avec une légère avance pour la gauche. Mais ensemble, les candidats de droite ont totalisé 70%.
Au premier tour Kast était arrivé en deuxième position derrière la candidate de gauche mais il a remporté l’élection grâce au soutien du reste de la droite, avec qui il va devoir faire alliance pour gouverner car son parti n’a pas de majorité au Parlement.
Hier soir, José Antonio Kast s’est exprimé pendant près d’une heure après avoir été proclamé vainqueur, prévenant déjà que les résultats de son programme « ne se verront pas du jour au lendemain », rapporte la correspondante de Rfi à Santiago. Comme le veut la tradition, l’actuel président Gabriel Boric a téléphoné à son successeur pour le féliciter de sa victoire, mais aussi pour le prévenir que bientôt lui aussi connaîtrait ce que signifie la « solitude du pouvoir ».
Ultraconservateur et admirateur de Pinochet
Ex-député et avocat, José Antonio Kast, 59 ans, est le benjamin d’une fratrie de dix enfants. Son père, né en Allemagne, s’est installé au Chili après la Seconde Guerre mondiale. Il y a fondé une entreprise de charcuterie prospère. Des enquêtes menées par des médias en 2021 ont révélé que ce dernier avait été membre du parti d’Adolf Hitler. José Antonio Kast affirme que son père a été enrôlé de force dans l’armée allemande et nie qu’il ait été un partisan du mouvement nazi.
Membre du mouvement Schönstatt, un courant catholique conservateur d’origine allemande, le nouveau président élu est marié et père de neuf enfants. Il considère la famille sous sa forme traditionnelle – un père, une mère, des enfants – comme le « noyau fondamental de la société ». S’il a soigneusement évité de répéter ses positions en matière sociétale durant sa campagne, José Antonio Kast s’est dans le passé dit opposé à l’avortement même en cas de viol, à la pilule du lendemain, au divorce et au mariage entre personnes de même sexe. Par le passé, Kast a affirmé que, selon lui, l’ancien dictateur Augusto Pinochet (1973-1990), mort en 2006, aurait voté pour lui s’il avait été encore en vie.
Le chef de la diplomatie américaine a salué sans attendre la victoire de José Antonio Kast. Sous la direction de José Antonio Kast, « nous sommes convaincus que le Chili fera avancer des priorités communes, notamment le renforcement de la sécurité publique, la fin de l’immigration illégale et la revitalisation de notre relation commerciale », a déclaré Marco Rubio, dans un communiqué.
L’USM Alger a validé son ticket pour les 1/8es de finale de la Coupe d’Algérie de football 2025-2026, en dominant le MO Constantine (Ligue 2) 3-0 (mi-temps : 1-0), dimanche soir au stade du 5-Juillet d’Alger, pour le compte des 1/16e de finale de l’épreuve.
Après plusieurs tentatives, les «Rouge et Noir» ont trouvé la faille grâce à Ghacha (19e), bien servi sur le côté gauche par Loucif. Avant cette ouverture du score, le défenseur du MOC Boumeziane a été expulsé (12e), suite à une faute sur Ghacha.
Après la pause, l’USMA a poursuivi sa domination face à une équipe constantinoise impuissante. Ghacha est revenu à la charge pour faire le break (59e). Sur sa lancée, Ghacha a ajouté le troisième but et signe un hat-trick (80e).
L’USMA, détentrice du trophée, sera opposée en 1/8e de finale, en déplacement à l’USM El-Harrach (Ligue 2), qualifiée vendredi à la maison aux dépens de la JS Kabylie (1-0), grâce à un but de Billel Bensaha (45e).
Le dernier match des 1/16e de finale opposera lundi le WB Aïn Benian (inter-régions) au CR Belouizdad, finaliste de la dernière édition, au stade du 5-Juillet d’Alger (19h00).
Le vainqueur de ce dernier match, affrontera à domicile l’ASM Oran (Ligue 2), qualifiée jeudi dernier sur le terrain du pensionnaire d’inter-régions, la JB Aïn Kercha (2-0).
Les rencontres des 1/8e de finale se joueront les 15, 16, et 17 janvier prochain, rappelle-t-on.
Résultats partiels des 1/16 de finale de la Coupe d’Algérie 2025-2026 de football, à l’issue des matchs disputés jeudi, vendredi, samedi et hier dimanche, devant se clôturer ce lundi :
Jeudi 11 décembre 2025 :
(+) Paradou AC (L1) – US Faubourg (inter-régions) 2-0
MB Barika (inter-régions) – (+) MC Saïda (L2) 1-2
(+) JSM Béjaïa (inter-régions) – WA Boufarik (inter-régions) 4-1
Amel Boussaâda (inter-régions) – (+) NA Husseïn-Dey (L2) 0-1
JB Aïn Kercha (inter-régions) – (+) ASM Oran (L2) 0-2
Le projet de budget de l’État pour 2026 a été adopté lundi 15 décembre par le Sénat, en première lecture, dans une version remaniée. Il sera désormais soumis aux parlementaires des deux chambres qui doivent se réunir vendredi 19 décembre en commission mixte paritaire pour tenter de trouver un accord.
Les sénateurs ont adopté par 187 voix contre 109 ce projet de loi de finances, remodelé à l’initiative de l’alliance droite-centristes qui domine la chambre haute. L’Assemblée nationale avait de son côté rejeté ce budget en première lecture ces dernières semaines.
Si la commission mixte paritaire (CMP) parvient à trouver un accord – encore très incertain – son texte sera mis au vote des deux chambres la semaine prochaine pour une adoption définitive. S’ils n’y parviennent pas, il faudra probablement poursuivre les débats budgétaires en janvier et voter d’ici là une loi spéciale pour permettre la continuité de l’État.
La semaine est décisive pour le chef du gouvernement, qui a promis une nouvelle méthode au début de l’automne pour faire adopter les budgets sans recourir au 49.3, malgré son absence de majorité à l’Assemblée nationale, et s’en tient pour l’instant à cette ligne.
Le pari est presque réussi sur le budget de la Sécurité sociale, adopté à l’Assemblée nationale la semaine dernière à une courte majorité. Un ultime vote des députés est prévu mardi 16 décembre sur ce texte.
Ramener le déficit public sous les 5% du PIB
Mais l’attention du gouvernement est focalisée sur le projet de loi de finances et la CMP à venir. Ce conciliabule – composé de sept députés et sept sénateurs – réuni à l’Assemblée aura du travail pour atteindre l’objectif du gouvernement de ramener le déficit public sous les 5 % du PIB en 2026. Dans l’état actuel des discussions, la copie est à 5,3%, contre 5,4% en 2025, a annoncé le gouvernement devant les sénateurs.
Ce chiffrage tire notamment les conséquences du compromis trouvé sur le budget de la Sécurité sociale, qui ponctionne plusieurs milliards d’euros au budget de l’État. Mais également des votes du Sénat, qui s’est opposé à de nombreux prélèvements nouveaux, comme la surtaxe sur les bénéfices des grandes entreprises, qui devait rapporter quatre milliards d’euros.
« Il faut qu’on trouve une manière de se sortir de cette ornière (…) Je suis persuadé qu’on peut le faire, mais on va avoir besoin des efforts de tout le monde », a lancé le ministre de l’Économie Roland Lescure, jugeant « inacceptable » un déficit final à 5,3% et appelant le Sénat à « faire des concessions ».
La droite se dit prête au compromis, mais pas à n’importe quel prix. « Nous ne pourrons pas apporter nos voix à une CMP qui viendrait augmenter la pression fiscale », a lancé la sénatrice Les Républicains Christine Lavarde, fustigeant une copie gouvernementale initiale « ni responsable ni digne de confiance ». La position ferme de LR et de son patron Bruno Retailleau, voix prépondérante au Sénat, se heurte actuellement aux demandes des socialistes, en quête d’une concession sur la taxation des entreprises ou des hauts patrimoines.
Plusieurs responsables plaident pour le retour du 49.3
En CMP, l’ancien socle commun sera majoritaire, ce qui pourrait présager, en théorie, d’un accord possible. Mais cela ne servira à rien si le texte de compromis n’est pas ensuite adopté la semaine prochaine au palais Bourbon.
Une équation quasiment insoluble, alors que les socialistes promettent au mieux de s’abstenir et que les écologistes devraient voter contre, selon leur cheffe Marine Tondelier.
De nombreux responsables plaident pour le retour du 49.3, comme l’ancienne Première ministre, Elisabeth Borne, et le président du Sénat, Gérard Larcher. Mais cela ne permettrait pas au Premier ministre de faire l’économie d’un accord avec le PS. « Si le gouvernement l’utilise sans compromis préalable, il s’expose à une censure immédiate », a prévenu le patron des socialistes, Olivier Faure.
La 18ᵉ édition de la Foire internationale du livre de Ouagadougou (FILO) a confirmé son statut de rendez-vous continental majeur pour la littérature africaine. Actrice engagée du monde culturel, Sakina Cylia Lateb revient, pour Le Matin d’Algérie, sur les enseignements de cette édition, la fin des lectures folklorisantes de l’Afrique, le rôle des langues nationales, de la traduction et des dynamiques portées par les écrivains africains.
Le Matin d’Algérie : Quel bilan tirez-vous de cette 18ᵉ édition de la FILO ?
Sakina Cylia Lateb : La Foire Internationale du Livre de Ouagadougou, principal partenaire de l’UEA au Burkina Faso, est une foire continentale incontournable. Il s’agit de l’une des foires africaines et internationales les plus enrichissantes congnitivement et artistiquement parlant. Ce type d’événement littéraire construit des ponts culturels et sociaux entre le nord et le sud. Cette initiative gagnerait à être généralisée, dans d’autres pays africains.
Le Matin d’Algérie : Qu’est-ce qui distingue cette édition des précédentes sur le plan culturel et littéraire ?
Sakina Cylia Lateb : La 18e FILO a permis une rupture avec les anciennes considérations rétrogrades de l’Afrique. Le berceau de l’humanité n’est plus un simple objet folklorique, pour l’Occident. L’Afrique a sa place parmi le concert des Nations et cela a été prouvé lors de la FILO.
Le Matin d’Algérie : Vous avez affirmé que l’Afrique n’est plus le « patrimoine folklorique de l’Europe ». Que signifie cette déclaration dans le contexte actuel de la littérature africaine ?
Sakina Cylia Lateb : L’Afrique n’est plus déconsidérée et réduite au rang d’accessoire festif de l’Occident. Les intellectuels et scientifiques africains et européens sont au même pied d’égalité. Dorénavant, il existe une compétition saine et constructive entre-eux. Le manichéisme et la bipolarité d’antan qui faisaient de l’Occident un espace géographique de développement social et économique et de l’Afrique un simple continent folklorique n’existent plus.
Le Matin d’Algérie : Quelles initiatives ou temps forts de cette édition vous ont le plus marqué ?
Sakina Cylia Lateb : Les points forts de la FILO sont la diversité des débats, la richesse des sujets abordés, le renforcement de la formation, les nombreux prix décernés, la grande affluence des visiteurs, les nombreuses nationalités qui ont pris part à cette saison.
Le Matin d’Algérie : Comment la FILO contribue-t-elle à la promotion des langues nationales et à la diversité culturelle ?
Sakina Cylia Lateb : Parmi les missions de la FILO figure notamment la sauvegarde des langues autochtones et endogènes. Les écrivains africains ont été appelés à rédiger dans leurs langues natales et des prix ont été remis dans cette catégorie. Il s’agit d’une façon louable d’encourager ce travail de promotion de la langue africaine dans ses différentes variantes.
Le Matin d’Algérie : Les distinctions remises aux auteurs cette année reflètent-elles, selon vous, une véritable reconnaissance du talent africain ?
Sakina Cylia Lateb : De nombreuses distinctions ont été remises dans diverses disciplines livresques : roman, essai, nouvelle, livre scientifique, poésie, conte. Ces compétitions soutiennent l’écriture et participent à l’émulation positive entre les auteurs et les acteurs du livre.
Toutes les écrivaines et tous les auteurs sont prometteurs et apportent un plus au développement de l’Afrique, dans tous les domaines : culturel, politique, économique, social.
Le Matin d’Algérie : Quel rôle jouent la traduction et la diffusion internationale pour faire connaître la littérature africaine au-delà du continent ?
Sakina Cylia Lateb : La traduction est une façon intéressante d’exporter sa culture et de la rendre accessible aux amoureux de l’Afrique au sein de la diaspora et en Occident. Il s’agit aussi d’une brillante manière de faire connaître l’Afrique et d’attirer les visiteurs en promouvant le tourisme extérieur. Il est ainsi question de renfocer le moteur du développement continental et de maintenir la cohésion sociale.
Le Matin d’Algérie : La FILO favorise-t-elle, selon vous, un dialogue constructif entre auteurs africains et écrivains d’autres régions ?
Sakina Cylia Lateb : La FILO construit des ponts et des liaisons entre les pays africains et européens. Cet événement doit créer des émules.
Le Matin d’Algérie : Comment voyez-vous l’évolution de la littérature africaine face aux enjeux contemporains : mémoire, identité, société ?
Sakina Cylia Lateb : Certains écrits peuvent faire évoluer les choses positivement d’où l’importance des textes engagés.
La littérature est à mon sens « un cinquième pouvoir » : formule protégée et labellisée. Elle fait bouger les choses et déconstruit les paradigmes. Les défis actuels sont le renforcement de la formation, l’autonomisation de la femme, l’encadrement de l’immigration, la généralisation et la démocratisation de la primo-édition.
Le Matin d’Algérie : Quels conseils donneriez-vous aux jeunes auteurs africains qui souhaitent s’imposer sur la scène littéraire et participer à ce type d’événements ?
Sakina Cylia Lateb : L’objectif de l’Union des Écrivaines Africaines est de rassembler et de fédérer toutes les forces vives intellectuelles et artistiques africaines, au sein du continent et dans la diaspora, afin de contribuer pleinement au rayonnement de la littérature africaine. Les discussions liées aux genres ne sont pas débattues, chez nous. Ce sont des sujets stériles et vains. Tous ceux qui peuvent apporter un plus à l’Afrique, par l’écriture, la pensée et l’engagement culturel, sont les bienvenus.
Abdelmadjid Tebboune a signé, ce lundi, un décret présidentiel par lequel il a accordé une grâce totale portant sur le reliquat de la peine au détenu définitivement condamné, dénommé Mohamed Amine Belghit.
Cette grâce s’appuie sur la base de la Constitution, notamment de ses articles 91 (alinéas 7 et 8) et 182, et sur la base de l’avis consultatif émis par le Conseil supérieur de la magistrature, conformément aux dispositions de l’article 182 de la Constitution.
Certes, cet individu, accusé de révisionnisme, ne mérite pas la prison pour ses opinions, il y a lieu toutefois de penser que cette grâce présidentielle se veut une concession au clan arabo-islamiste qui gangrène les hautes strates du pouvoir. Rappelons tout de même que Mohamed Amine Belghit a remis en cause l’identité amazighe. Rien que ça ! En ces heures où l’unité nationale est convoquée à coups de reportages, de défilés avec drapeaux, avec cette grâce présidentielle, il y a comme un coup porté par Abdelmadjid Tebboune dans le dos de cette normalement composante de l’identité nationale.
Les 250 prisonniers d’opinion qui croupissent arbitrairement dans les différentes prisons algériennes pourront eux attendre longtemps ce fait du prince.
J’ai appris que je ne pourrai plus revoir New York, cette ville que j’avais visité en 1976 (77 ?) pour la première et dernière fois.
Je ne le pourrai plus car ce pays est devenu celui de George Orwell dans son roman au titre célèbre de 1984 ou alors je m’étais trompé de destination en croyant m’être rendu au pays de la première constitution républicaine dans l’histoire du monde.
Donald Trump a pour projet d’exiger de nouvelles conditions d’accès sur le territoire américain après une demande de visa en ligne. Je ne sais pas ce qu’il en sera car un recours est introduit devant les juges mais il est très probable que la décision devienne définitivement applicable car nous connaissons le respect des décisions de justice et des lois par Donald Trump.
Rien d’inattendu pour un homme qui se lève chaque jour avec une crise de fièvre délirante. Dans ce spectacle routinier, c’est l’organisation de la coupe du monde de football aux États-Unis qui a justifié cet accès de démence dans ce jour de crise lors de son réveil. Ou alors la nuit car cet homme, au comportement d’un adolescent, semble passer ses nuits à poster ses élucubrations.
Revenons à mon statut de persona non grata. J’avais dit que c’était devenu le pays de George Orwell. Je rectifie par une remarque, jamais George Orwell n’aurait pu imaginer dans son roman ce que la police américaine des frontières exigera pour l’accès sur le territoire américain si le projet se réalise.
Voici les exigences qu’on me demanderait pour me rendre à New York, porte d’entrée principale de ce pays devenu fou. Commençons par le plus terrifiant pour un pays encore démocratique il y a quelques mois seulement. Je devrais présenter l’historique de mes publications ou des sites visités sur les réseaux numériques. On me demanderait également tous mes numéros de téléphones utilisés durant les cinq années précédentes ainsi que les adresses électroniques utilisées pendant les dix dernières années (c’est délirant !). Et gare aux oublis ou fausses déclarations, la police américaine des frontières n’est pas très connue pour ses plaisanteries.
Mais ce n’est pas tout car ils demanderaient que je fournisse des informations sur les membres de ma famille. Pour exemples, leurs numéros de téléphone, leur date et lieu de naissance et adresse. En quelque sorte je dois dévoiler presque toute ma vie intime. Je devrais donc me présenter nu aux autorités douanières américaines. Ce n’est franchement pas dans mon projet de la dernière partie de ma vie que m’exhiber en public.
Je l’ai échappé belle, on ne me demanderait pas le nom et l’adresse de mes petites copines à Oran dans une lointaine époque.
Je suis loin d’être le seul mais mon dossier est lourd avec les tonnes de publications, en articles et en posts très sévères envers ce personnage fantasque. Lorsqu’on sait que Donald Trump n’accepte aucune critique, y compris dans la couleur de sa cravate, je dois préparer les frais de retour de mon refoulement immédiat. Et je serais heureux si cela se concluait par cette seule sanction.
Ce retour à ma vie de jeunesse à New York avec mon Algéroise, qui me rejoindra dans le statut de retraitée bientôt, je ne le ferai pas. Moi qui rêvais de boucler une vie active par ce retour, juste un dernier instant pour revivre ce voyage qui était à cette époque encore mythique pour bien d’autres jeunes étudiants. C’était encore la vie du DC 8 et des accompagnateurs des agences de voyage.
Je ne reverrai plus par le hublot cette grande dame qu’on appelle la statue de la Liberté (en descente à New York ou en atterrissage de Washington, je ne sais plus).
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