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dimanche 19 octobre 2025
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Djamila Bouhired chez « aamou » Tebboune : c’est à n’y rien comprendre !

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Djamila Bouhired

Tout le monde se souvient de l’appel de Djamila Bouhired à la jeunesse quand les marches du Hirak battaient leur plein. Avec une vérité implacable notre Djamila nationale dénonçait avec véhémence ceux qui ont confisqué le pouvoir. Mais ça, c’était avant.

Quelques phrases chocs de l’appel en question (*):

« Je voudrais vous dire toute ma gratitude pour m’avoir permis de vivre la résurrection de l’Algérie combattante, que d’aucuns avaient enterrée trop vite. »

« Alors que les Algériens pleuraient leurs chers disparus dans la liesse et la dignité retrouvée, les planqués de l’extérieur avaient déclaré une nouvelle guerre au peuple et à ses libérateurs pour s’installer au pouvoir. »

Si je comprends bien, ces planqués de l’extérieur ont rendu les clefs de la présidence ? À qui ? À 3amou Tebboune ?

« Ceux qui, au nom d’un patriotisme de bazar, exigeaient la « repentance » de la France, ont fini par tomber les masques. Combien de dirigeants, à la retraite ou encore en activité, combien de ministres, combien de hauts fonctionnaires, combien d’officiers supérieurs de l’armée, combien de chefs de partis, se sont repliés sur l’hexagone, leur patrie de rechange, le refuge du fruit de leurs rapines ? »

« Une Algérie libre et prospère, délivrée de l’autoritarisme et de la rapine. Une Algérie heureuse dans laquelle tous les citoyens et toutes les citoyennes auront les mêmes droits, les mêmes devoirs et les mêmes chances, et jouiront des mêmes libertés, sans discrimination aucune. »

Quel changement au sommet de l’État peut bien justifier tel retournement de veste ?

Madame, que c’est dur de vivre ses dernières années avec tel spectacle de reddition ! Non, pas vous ! Pas notre exemple même de courage !

Pas celle qui nous avait donné tant d’espoir ! 

Pas vous qui, sous nos yeux incrédules, avez été malmenée par une police aux ordres ! 

Pas vous, l’exemple même de l’héroïsme conjugué au féminin ! Pas vous qui avez rejoint les rangs du Hirak aux premières heures de son éclosion !

Pourtant comment oublier ce message d’éveil et de conseil avisé ?

« Il vous appartient à vous, et à vous seuls qui luttez au quotidien, de désigner vos représentants par des voies démocratiques et dans une totale transparence. »

Ce message ne vous ressemble plus, madame, à notre grand désarroi !

Madame, par qui 3amhoum Tebboune a été désigné ? Pas par le peuple et sa jeunesse ! Vous le savez bien. À moins que le fait même de visiter El-Mouradia a effacé de vos blocs mémoires tous les engagements courageux qui ont été les vôtres depuis votre tendre enfance.

Votre appel nous avait donné un espoir dont vous ne soupçonnez pas la teneur !

À cet égard, voici ce que nous en écrivions en guise de réponse succincte :

« Madame, en parcourant votre appel, j’avoue que malgré tous mes efforts de crispation, je n’ai pas pu empêcher quelques larmes de jaillir de mes glandes lacrymales ! »

Eh oui Madame ! Votre courage en a ébranlé plus d’un.

Que s’est-il donc passé pour ainsi assister à un tel retournement de veste ? 

Pourtant, des centaines de détenus d’opinions croupissent toujours dans les prisons du pays ! 

Pourtant il ne se passe pas une journée sans que l’on assiste à des arrestations arbitraires et des jugements expéditifs partout sur le territoire.

Madame, auriez-vous abandonné vos enfants ? Nous auriez-vous tous abandonnés ?

Non ! Pas vous, la petite maman des pauvres et des impuissants !

En vous voyant debout aux côtés d’une imposture, la tristesse a gagné mon âme. Et c’est reparti pour une nuit de cauchemars !

Bi kouli ihtiram !

Kacem Madani

(*) https://lematindalgerie.com/djamila-bouhired-a-la-jeunesse-algerienne-ne-les-laissez-pas-voler-votre-victoire/

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Madar Holding : fin de mission de Charaf Eddine Amara sur fond de démêlés judiciaires

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Charaf Eddine Amara
Charaf Eddine Amara

La société Madar Holding a annoncé, à l’issue d’une assemblée générale extraordinaire tenue le 14 octobre 2025 au siège du ministère de l’Industrie, la fin des fonctions de M. Charaf Eddine Amara en tant que directeur général.

La décision, effective immédiatement, intervient dans le cadre d’une réorganisation censée renforcer la gouvernance et accompagner les mutations structurelles que connaît le secteur industriel en Algérie.

Conformément à la résolution adoptée, M. Lotfi Bouaarara a été nommé nouveau directeur général à compter du 15 octobre. Dans son communiqué, le groupe a exprimé sa reconnaissance à l’ancien dirigeant pour son action à la tête de l’entreprise.

Si cette transition est présentée officiellement comme une étape stratégique, elle intervient sur fond d’enquêtes judiciaires visant M. Amara Charaf Eddine. Ce dernier a été placé sous contrôle judiciaire par le tribunal de Sidi M’hamed à Alger dans le cadre d’une affaire liée au complexe sidérurgique d’El Hadjar à Annaba. L’enquête, ouverte en octobre 2024, porte sur des soupçons de corruption et des marchés publics passés en violation de la réglementation. Quatre autres mis en cause ont été placés en détention provisoire.

Le nom de Charaf Eddine Amara est également cité dans d’autres investigations liées à sa gestion antérieure de la Fédération algérienne de football (2021-2022).

Ce départ intervient dans un contexte de remaniements en série à la tête de plusieurs entreprises publiques stratégiques. Quelques heures plus tôt, Zoheir Khelaf, PDG de Staem et UTC, a été placé sous mandat de dépôt dans une affaire de trafic de tabac qui impliquerait des personnalites du monde politique. Plusieurs sources, évoquent aussi des changements à la tête de Sider, Batimetal et Sonarem. 

Si aucune explication officielle n’a été donnée sur ces limogeages, leur simultanéité et la nature stratégique des entreprises concernées traduisent une volonté de reprise en main ferme de secteurs sensibles, sur fond de tensions économiques et politiques accrues.

La rédaction

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« Vers l’Orient, carnets de voyages de Tanger à Kyoto » d’Abdelwahab Meddeb

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"Vers l’Orient, carnets de voyages de Tanger à Kyoto" d'Abdelwahab Meddeb
"Vers l’Orient, carnets de voyages de Tanger à Kyoto" d'Abdelwahab Meddeb

Avec Vers l’Orient. Carnets de voyages de Tanger à Kyoto (1970-2014) l’immense écrivain Abdelwahab Meddeb demeure parmi les vivants. Ce livre est le dernier cadeau inédit qu’Abdelwahab Meddeb offre à ses lecteurs et aux amoureux des voyages.

Ce livre écrit sous forme de carnets, comme son nom l’indique si justement, le voyageur écrivain sème ses descriptions au gré de ses haltes entre l’Europe, l’Afrique du Nord et l’Extrême-Orient. Ici l’auteur se révèle comme un troubadour doublé d’une inspiration magistrale.

Vers l’Orient. Carnets de voyages de Tanger à Kyoto ce sont toutes les traces laissées par Abdelwahab Meddeb sous forme de textes magnifiquement bien écrits.

Ces carnets, au nombre de 79, ont été retrouvés après sa mort, et c’est sa femme Amina et sa fille Hind qui ont ordonné une traversée littéraire, non chronologique, mais géographique, de Tanger jusqu’à Kyoto.

Meddeb écrivait toujours avec un carnet à la main; balade et écriture se confondent souvent. On découvre dans ces pages une graphie appliquée, presque sans rature, alternant français et arabe, émaillée de croquis architecturaux, de dessins de paysage, de plantes, parfois même de fleurs séchées. Le découpage retenu pour le livre est une ligne de fuite, une géographie d’abord intérieure, puisque l’auteur ne se prive pas d’introspections mais aussi extérieure : Tanger, Marrakech, Fès, puis l’Andalousie, l’Italie, la Tunisie, Sarajevo, Alexandrie, Jérusalem, Amman (et d’autres), enfin le Japon. Le lecteur l’aura compris, le Caire apparaît comme une ville de cœur pour l’auteur.

Ce livre n’est pas un journal de bord comme on en connaît, exposant dates et faits dans l’ordre. C’est plutôt une méditation aussi bien sensorielle qu’historique, philosophique.  

Abdelwahab Meddeb ne présente pas l’Orient comme un seul bloc homogène. Il explore les continuités et les discordances entre les cultures. Ainsi, il peut voir Fès et Venise dans le même souffle ; percevoir l’héritage arabe en Espagne ; sentir la musique comme architecture, et l’architecture comme poésie. 

L’Occident dans l’Orient, l’Orient en Occident

L’auteur fait se rencontrer ces deux mondes dans ce livre dense et sensible. Il joue beaucoup sur la tension aussi, la porosité entre Orient et Occident. Il y a la nostalgie d’un Orient rêvé, mais aussi la reconnaissance du fait que l’Orient est partout, aura laissé des empreintes en Occident. C’est un dialogue permanent, parfois intérieur, à travers les siècles, les langues, les religions, la philosophie.

Certains lieux évoquent la tristesse – Jérusalem, Sarajevo, Beyrouth quand il en parle dans des moments de conflit. Le temps de l’Histoire, des catastrophes, plane. Ces carnets ne sont pas des simples cartes postales : ils portent le poids de la guerre, de la séparation, du désastre.

Le voyageur écrivain

Meddeb voyage non pas pour dominer le paysage ou pour l’ethnographe distant, mais pour ressentir, pour observer avec humilité. Cette écriture du déplacement est attentive aux détails : un repas, un vin, les parfums, une lumière, un chant, un bruit. Elle est très sensorielle.

Ce livre invite à une redécouverte des lieux : non seulement leur géographie visible, mais ce qui les rend vivants – les arts, les architectures, les langues, les voix. Pas seulement, il convoque nos sens et notre mémoire pour le voyage à travers l’histoire des lieux.

Abdelwahab Meddeb montre que le voyage ne se résume pas à un déplacement géographique, c’est aussi et surtout une manière de penser, de se confronter à l’Histoire, à la mémoire, au présent. Il insiste sur la pluralité culturelle, le mélange, le passage, à une époque où les identités sont souvent soupçonnées ou verrouillées.

Rabah Aït Abache

Vers l’Orient. Carnets de voyages de Tanger à Kyoto (1970-2014) chez les éditions Stock.

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Fin de l’accord franco-algérien de 1968 : la droite française réveille les vieux démons

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Drapeaux franco-algériens

Selon un rapport parlementaire révélé par 20 Minutes et l’AFP, des députés Les Républicains recommandent la fin de l’accord migratoire franco-algérien de 1968. Ce texte, pilier historique des relations entre Paris et Alger, est accusé de favoriser une “immigration dérogatoire”. Derrière la technicité du dossier, c’est tout un pan de mémoire et d’équilibre bilatéral qui vacille.

Un demi-siècle après sa signature, l’accord franco-algérien du 27 décembre 1968, qui régit le séjour, le travail et la circulation des ressortissants algériens en France, revient dans le viseur de la droite française. D’après 20 Minutes et l’AFP, un rapport parlementaire mené par plusieurs députés Les Républicains recommande purement et simplement d’y mettre fin. Officiellement, il s’agirait d’« adapter » la politique migratoire française aux « réalités contemporaines ». En réalité, cette offensive ravive des réflexes anciens, entre crispation identitaire et mémoire coloniale jamais apaisée.

Depuis plusieurs années, cet accord fait figure de totem politique. Signé dans un contexte post-indépendance encore brûlant, il visait à encadrer la présence de travailleurs algériens tout en préservant certains droits acquis. Il reposait sur une idée simple : l’histoire commune entre les deux pays exigeait un traitement spécifique. Cinquante-sept ans plus tard, c’est précisément cette singularité que certains députés veulent effacer, au nom d’une égalité qu’ils brandissent comme argument juridique, mais qui dissimule souvent un rejet symbolique.

Pour les promoteurs de la rupture, cet accord créerait une « voie privilégiée » d’immigration et pèserait sur le système d’accueil français. En toile de fond, la montée des discours sécuritaires et l’approche des élections régionales et européennes alimentent cette surenchère. Le texte parlementaire évoque la « nécessité de rétablir un cadre commun à tous les pays tiers », manière pudique de dire que l’Algérie ne mérite plus d’exception. Mais derrière la technicité des mots, se cache un geste politique : rompre avec un pan entier de la mémoire franco-algérienne.

Car cet accord n’est pas qu’un dispositif administratif. Il porte la trace d’une histoire douloureuse, d’un arrachement et d’une interdépendance que ni Paris ni Alger n’ont jamais complètement assumés. Le remettre en cause, c’est toucher à un équilibre fragile : celui des millions de binationaux, de familles mixtes, d’ouvriers retraités et de jeunes issus des deux rives, qui vivent entre ces deux mondes.

À Alger, le silence officiel est pour l’instant prudent. Mais nul doute qu’une telle décision serait perçue comme un affront. La relation franco-algérienne, déjà abîmée par les polémiques mémorielles et les restrictions de visas, se verrait encore fragilisée. On oublie trop souvent que l’accord de 1968, malgré ses limites, a servi de cadre à un dialogue social, culturel et humain qui dépasse les administrations.

En s’attaquant à ce texte, la droite française cherche moins à résoudre une crise migratoire qu’à rejouer, une fois de plus, le vieux théâtre des rancunes coloniales. Ce n’est pas seulement une page juridique qu’on voudrait tourner, mais une page d’histoire qu’on veut effacer. Et c’est peut-être là que réside le véritable danger : celui d’une France qui renie ses liens les plus intimes avec l’Algérie, au moment même où le monde aurait besoin de mémoire, d’équilibre et d’intelligence historique plutôt que de slogans.

Avec 20 Minutes et AFP

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Marseille : Hassen Hammou, chef des écologistes, convoqué pour corruption de mineur

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Hassen Hammou

Hassen Hammou, élu récemment chef de file des écologistes à Marseille pour les municipales de 2026, est convoqué le 13 novembre devant le tribunal correctionnel pour « corruption de mineur par un moyen de communication électronique ». Le parquet affirme que l’affaire concerne une rencontre avec une jeune femme en ligne. Hammou conteste fermement ces accusations.

Membre du bureau politique exécutif des Écologistes-EELV, Hammou assure n’avoir eu connaissance de la minorité de la personne qu’après les faits. Selon lui, lors de la rencontre, il aurait été agressé par deux individus qui lui ont volé ses biens, condamnés par la suite par la justice. Le politicien dénonce un « procès politique » et refuse pour l’instant de se mettre en retrait de ses fonctions, bien qu’il ait indiqué sur X qu’il s’éloignerait temporairement jusqu’au délibéré.

Christine Juste, adjointe au maire chargée de l’environnement, se dit « abasourdie ». Tout en rappelant la présomption d’innocence, elle juge que Hammou aurait dû se mettre en retrait pour protéger les valeurs du parti et éviter toute polémique à quelques mois des municipales, prévues les 15 et 22 mars 2026.

Cette convocation survient juste après l’élection de Hammou à la tête de la coalition d’union de la gauche à Marseille. Ancien porte-parole régional d’EELV en PACA, il continue de défendre son intégrité et son engagement écologique.

L’affaire soulève des tensions autour de l’image des partis politiques avant un scrutin majeur et pose la question de la gestion des responsabilités en cas de mise en cause judiciaire d’un dirigeant. Le procès constituera un moment clé pour la carrière de Hammou, tandis que les écologistes cherchent à consolider leur position dans la cité phocéenne à moins de six mois des élections municipales.

Djamal Guettala 

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Procès ANEP 2 : de lourdes peines requises contre deux anciens ministres de la Communication et d’ex-responsables de l’ANEP

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Djamel Kaouane
Lourde peine requise contre Djamel Kaouane, ancien ministre de la communication sous Bouteflika.

Le verdict du procès de l’affaire de corruption dite « ANEP 2 » sera rendu le 22 octobre 2025. La décision a été fixée par le juge du pôle pénal économique et financier de Sidi M’hamed à l’issue d’audiences qui se sont prolongées tard dans la soirée du mardi 14 octobre.

Au cours de cette session, le procureur de la République près cette juridiction a requis de lourdes peines de prison contre les principaux accusés, parmi lesquels figurent d’anciens ministres de la Communication ainsi que de hauts responsables de l’Agence Nationale d’Edition et de Publicité (ANEP). Ces réquisitions marquent une étape importante dans ce dossier emblématique de la lutte contre la corruption au sein des entreprises publiques.

Le ministère public a demandé une peine de dix ans de prison ferme assortie d’une amende d’un (1) million de dinars contre Djamel Kaouane, ancien ministre de la Communication, et Amine Echikr, ex-président-directeur général de Agence nationale d’édition et de publicité. Ces deux figures sont considérées par l’accusation comme des acteurs centraux dans les malversations présumées.

Le parquet a également requis six ans de prison ferme et la même amende contre Hamid Grine, lui aussi ancien ministre de la Communication. Des réquisitions de huit (8) ans de prison ont été formulées contre M. Chérif, ex-directeur de la branche communication et signalétique de l’ANEP, ainsi que contre B. Ammar, ancien directeur général de la filiale de messagerie rapide relevant de la même agence.

Les autres prévenus encourent des peines allant de cinq à sept ans de prison ferme, assorties chacun d’une amende d’un million de dinars.

Samia Naït Iqbal

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Accidents de la route : 8 morts et 273 blessés en 24 heures

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Accident de la route

Huit personnes sont décédées et 273 autres ont été blessées dans plusieurs accidents de la route survenus ces dernières 24 heures à travers plusieurs wilayas du pays, indique jeudi un bilan de la Protection civile.

Le bilan le plus lourd a été enregistré au niveau de la wilaya de M’Sila avec une personne décédée et deux autres blessées, suite au renversement d’un véhicule léger, au niveau de RN 46, commune d’El Houamed, précise la même source.

APS

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Averses orageuses et chutes de grêle sur plusieurs wilayas du pays vendredi et samedi 

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Pluie

Des pluies parfois sous forme d’averses orageuses, accompagnées localement de chutes de grêle, affecteront vendredi et samedi plusieurs wilayas du pays, indique jeudi un bulletin étéorologique spécial (BMS), émis par l’Office national de météorologie.

De niveau de vigilance « Orange », ce BMS concerne les wilayas de Sidi Bel Abbes, le sud de Tlemcen, Saida, Naama, El Bayadh et Laghouat, avec des quantités de pluie oscillant entre 20 et 40 mm, et ce le vendredi de 00h00 à 23h00.

Ce BMS concerne également les wilayas de Tiaret, Djelfa, Ouled Djellal, M’sila, Tissemsilt, Ain Defla et Médéa, avec des quantités de pluie estimées entre 20 et 40 mm, de vendredi à 12h00 à samedi à 03h00. 

APS

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Tebboune reçoit la moudjahida Djamila Bouhired

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Djamila Bouhired et Tebboune

Le chef de l’Etat, M. Abdelmadjid Tebboune, a reçu jeudi au siège de la Présidence de la République, la moudjahida Djamila Bouhired.

On s’en souvient, l’ancienne résistante des réseaux d’Alger du FLN était parmi les manifestants qui réclamaient un changement du système politique du pays.

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France : contrôle renforcé des retraites versées aux pensionnés en Algérie

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Retraités

La France a décidé de durcir le contrôle de ses retraites complémentaires versées aux pensionnés résidant à l’étranger, avec un accent particulier sur l’Algérie.

L’organisme Agirc-Arrco, chargé des retraites du secteur privé, prévoit dès 2026 de convoquer 60 000 pensionnés par an pour vérifier leur identité et leur présence effective. Sur six ans, le dispositif pourrait concerner près de 400 000 contrôles.

Près d’un million de retraités français vivent à l’étranger, et une proportion non négligeable se trouve en Algérie. Les convocations seront organisées via les banques partenaires, avec la possibilité de rendez-vous en agence ou d’outils numériques encore à l’étude, comme la reconnaissance faciale. Tout manquement ou absence entraînera la suspension temporaire du versement des pensions jusqu’à régularisation de la situation.

Cette mesure s’inscrit dans la lutte contre la fraude aux retraites, estimée à 50-60 millions d’euros par an. Bien que le montant ne soit pas considérable sur le plan financier, les autorités soulignent l’importance de la transparence et de la crédibilité du système. Une phase pilote avait montré qu’un quart des pensionnés convoqués avaient temporairement perdu leurs droits faute de justificatifs, ce qui a motivé l’extension de l’opération à l’Algérie.

La mise en œuvre nécessite une coordination étroite entre les caisses françaises, les banques algériennes et les services consulaires, tout en respectant les normes de protection des données personnelles. L’objectif officiel est de s’assurer que les pensions bénéficient uniquement aux ayants droit, renforçant ainsi la fiabilité du système français à l’étranger.

Pour l’Algérie, pays accueillant l’une des plus grandes communautés de retraités, cette mesure pourrait toucher des milliers de familles dépendantes de ces revenus, avec un impact direct sur leur quotidien. Elle illustre également la volonté de la France d’imposer une rigueur administrative et une transparence accrues, même au-delà de ses frontières.

En résumé, ce dispositif est moins une question financière qu’un signal symbolique fort : protéger les droits des retraités tout en affirmant la crédibilité et la fiabilité du système de retraite français à l’international, avec des conséquences concrètes pour les pensionnés vivant en Algérie.

Djamal Guettala 

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