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Crise à l’APN : Entre rigueur juridique et guéguerre de clans

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ECLAIRAGE

Crise à l’APN : Entre rigueur juridique et guéguerre de clans

La crise Bouhadja qui semble si peu prédestinée à porter son nom, aurait pu revêtir un caractère juridique à même d’atténuer sa nuisance apparente. Celle-ci est imputable au législateur qui, dans son étourderie, a omis de prévoir la défiance comme mode d’éviction du président de l’APN. Elle peut l’être, aussi, au tribunal constitutionnel, qui valide le règlement intérieur de la chambre basse, et qui, pour ne pas arranger les choses, n’a pas rattrapé la bourde. De sorte qu’il n’existe aucun mécanisme explicite de censure du président de l’APN.

De ce fait, le président de l’APN se trouve exempt de tout contrôle. Pourtant, à bien lire l’article 10 du fameux Règlement intérieur (RI), à moindre effort, la situation n’est pas sans issue.

L’article en question prévoit que la vacance de la présidence de l’APN peut être due à une “incapacité” ou une “incompatibilité”. Dans ce cas le bureau se réunit, constate la vacance en en saisissant la “Commission chargée des affaires juridiques”. Celle-ci rapporte en plénière et donne l’occasion à la majorité des députés d’engager le processus d’élection du nouveau président.

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Dans le cas actuel, Saïd Bouhadja ne dispose plus ni de la majorité, ni d’appuis suffisants au sein de l’assemblée. De fait, son incapacité à exercer ses fonctions et l’incompatibilité de sa situation avec la bonne exécution de sa charge sont manifestes. Mais cela aurait été vrai si la question était endogène à l’assemblée.

L’APN, destinée à jouer le rôle de réceptacle du débat politique a été rétrogradée dans la hiérarchie “institutionnelle” et son président a été dessaisi de l’intérim de la présidence de la république. C’est le Président du Sénat, chambre cocue comme un verrou de l’architecture du pouvoir, qui a hérité de cette charge. Or, M. Bensalah semble très sérieusement éprouvé dans sa santé. Ce qui selon toute vraisemblance a amené une négociation entre les deux partis-États qui semblent être parvenus à un accord.

Le FLN prendrait la présidence du Sénat et rétrocéderait celle de l’APN au RND. Un tel accord, s’il se confirmait, supposerait par ailleurs des compensations au RND, peut-être à l’occasion du remaniement du Diwan. Mais, c’est cette entente que Saïd Bouhadja et ses amis semblent vouloir bloquer, peut-être pour ne pas être les dindons de la farce. Et comme ils réussissent, jusqu’à un certain point, dans leur entreprise, intervient l’épisode Rahmani qui sonne comme une remise à l’ordre tout en trahissant un agacement ou une irritation de voir les services de Tartag ne pas remettre de l’ordre.

Le chef de la police politique serait, lui aussi, dans un état d’empêchement, et dans cette tourmente, c’est son collaborateur qui semble avoir raté une occasion de se faire apprécier des régents.

L’agencement des conditions de la cinquième investiture semble ne pas déroger à la règle. À l’image de la quatrième installation, elle donne lieu à des soubresauts multiples et à des réaménagements significatifs. Dans sa tournure actuelle, la crise Bouhadja-Bensalah ne peut s’expliquer que par des desseins occultes dont seul Bouteflika semble maîtriser les tenants et les aboutissants. Peut-être qu’à l’occasion du 1er novembre une partie du voile sera levée.

(*) Cet éclairage a été publié par son auteur sur son mur le 11 octobre dernier.

Auteur
Mohand Bakir

 




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Le bureau de l’APN déclare la vacance du poste de président de l’Assemblée

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DERNIERE MINUTE

Le bureau de l’APN déclare la vacance du poste de président de l’Assemblée

Le bureau de l’Assemblée populaire nationale (APN) a déclaré mercredi après-midi, lors d’une réunion extraordinaire, « la vacance du poste de président de l’Assemblée », indique un communiqué rendu public à l’issue de cette réunion.

La réunion des membres du bureau, présidée par le député El Hadj Laib, en sa qualité de doyen de l’Assemblée, a chargé la commission des affaires juridiques, administratives et des libertés d' »élaborer un rapport constatant la vacance et le soumettre en séance plénière à l’adoption de la majorité des membres de l’APN ».

Auteur
APS

 




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Mon olivier, ma montagne…

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LE COIN DES POETES

Mon olivier, ma montagne…

Au flanc des montagnes et à l’ombre des oliviers

La fumée entraîne en ses molles spirales

Us, mœurs et legs de nos aïeux

S’exténuant des contes vespéraux 

Qui s’éteignent avec elle en très lente agonie

Jadis, autour de l’âtre

Les nuits avaient l’air d’une condensation

De la lumière qui inondait le foyer

Beaucoup de vérités cachées

Depuis la fondation du Monde

Et c’est dans la lumière crépusculaire

La plus belle sans doute

Que se narrent mythes et histoires

Dans le friselis d’une buée dense

Bruissaient des nuées d’oiseaux

Aux couleurs irisées et nacrées

Les patelins gardent leur charme

Sans être hagard ni avare

Flegme et calme règne sans hargne

Sous l’ombrage de l’orme champêtre

Le froufroutement d’une vaguelette de vent

Vient me chatouiller les pieds

La Kabylie me flatte, me câline

Comme une âme que berce la mandoline

Les fougères et les genêts croissent en liberté

Qui s’apparente au lacis d’une chevelure

Parfois au chuchotis d’une toison laineuse

L’eau pure, limpide et cristalline

Ruisselle sur le visage des hameaux

Où le regard s’évade

Au gré des bosquets de châtaignes

Des prés, ces jardins du paradis

Ces vergers vert-émeraude

 Survolant de fantastiques, d’indescriptibles,

D’insaisissables paysages ! 

© Bachir Djaider

Mercredi 17 octobre 2018

Cet espace est le vôtre ami(e)s poète(esse)s. Nous vous le réservons pour la publication de vos poèmes avec votre illustration. Adresse mail : redactionlematindz@gmail.com

Auteur
Bachir Djaider

 




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Islamisation du 93, mythe ou réalité : observations sur les apports d’une « enquête » terrain !

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PUBLICATION

Islamisation du 93, mythe ou réalité : observations sur les apports d’une « enquête » terrain !

Quelques observations méthodologiques et de cohérence sur le livre-enquête « Inch’Allah » coordonné par Gérard Davet et Fabrice Lhomme du quotidien Le Monde.

Enquête de terrain sans idéologie ?

Les deux journalistes affirment qu’il s’agit d’une enquête terrain où il n’y a pas de place pour la politique ou l’idéologie, en signalant que la médiatisation de l’islamisation est souvent faite par des journalistes politiques ou sous l’effet d’une quelconque idéologie.

En écoutant les journalistes et en parcourant les bonnes feuilles du livre (1), il n’y a pas un chapitre où l’essentialisation n’est l’ossature du raisonnement. Or les catégorisations sociolinguistiques, sociales et ethniques, sont révélatrices et peut-être même emblématiques de ces processus de discrimination, résultant de l’essentialisation et de la radicalisation de différences entre des locuteurs, des pratiques langagières et des «groupes» supposés homogènes.

Nous sommes au cœur d’une approche idéologique et des processus sémiotiques qui la constituent, dans la différenciation (linguistique / sociale / identitaire…) et donc dans les processus d’intégration/discrimination – en précisant qu’on entend ici par «discrimination» la création, la maximisation ou l’essentialisation de différences potentiellement contextuelles.

Imposer l’islam comme norme sociale ?

Fabrice Lhomme : « Il y a une volonté, dans une petite partie de ces musulmans, d’imposer l’islam comme norme sociale dans la vie publique ».

Observation : il s’agit là d’une opinion qui associe, selon l’angle de lecture des enquêteurs, un point de vue sur une volonté de trouver une place à une idéologie dans la République.

Bien entendu, on ne peut pas se contenter de faire le procès des enquêteurs et des rencontres qu’ils ont réalisé sur le terrain. Il serait malhonnête de procéder ainsi. Mais deux observations s’imposent :

– La première est d’ordre méthodologique et relève de la cohérence. Les jeunes enquêteurs constatent que plus de la moitié des habitants de la Seine-Saint-Denis sont musulmans. On y reviendra plus loin.

La Seine-Saint-Denis compte environ 1,6 million d’habitants et donc l’enquête devrait être attentive à l’échantillon qui servira de base d’étude et de conclusion.

Combien de personnes interrogées ?

Quelle ville essentiellement ?

Quel quartier de la ville ?

Des hommes ? des femmes ? des jeunes ?

La seconde est la prépondérance de l’assimilation de tout enquêté se réclamant de l’islam dans le département en élément d’un groupe homogène qui parle la même langue et qui a la même volonté que son voisin musulman dans son rapport à l’Etat, à l’Education, à l’Intégration…etc. Bref à la République

Et à ce sujet, un parallèle peut être fait avec les musulmans des autres départements et des autres pays européens : Si les musulmans du 93 veulent imposer l’Islam comme norme sociale dans la vie publique, avons-nous l’honnêteté intellectuelle de ne pas généraliser un tel phénomène sur tous les musulmans de France et de Navarre puisque l’enquête n’a concerné que moins de 2% de la population française (nombre d’habitants du 93) et quand bien même les musulmans en seraient la moitié (1%).

Une essentialisation discriminatoire fait perdre à l’enquête une part de sa crédibilité.

Les chiffres et les ressentis !

Gérard Davet : « Plus de la moitié des habitants de la Seine-Saint-Denis sont musulmans » !

En France, il est interdit de faire des statistiques ethniques et compter les gens en indiquant leurs croyances. Ceci est accepté par les enquêteurs visiblement mais sur quelle base ils ont affirmé ce point de vue ?

Donc, comment justifier ces chiffres ? Un ressenti disent les journalistes.

Mais comment peut-on conclure des enquêtes de terrain sur un thème extrêmement important et qui alimente l’essentiel du discours de l’extrême droite, par une telle réponse non imprécise quantitativement ?

La réponse est peut-être apportée par le site xénophobe et islamophobe FDesouche.com qui va droit au but, en assimilant présence et radicalisation : «Mettons cela en parallèle avec la carte de la « radicalisation » ; plus il y a de musulmans, moins il y a d’intégration, moins il y a d’assimilation, plus il y a de communautarisme et de prénoms musulmans. Elémentaire, mon cher Watson… »

Mais FDesouche ne sont pas les seuls à caresser les thèses discriminatoires dans le sens du rejet.

« La troisième boucherie halal, ensuite la librairie religieuse et le muslim style qui vend des niqabs… Qu’est-ce que ça fabrique ? Des normes. Des quartiers complets sont sous la coupe du halal », déclare la préfète à l’Égalité des chances de Seine-Saint-Denis, Fadela Benrabia. La même énarque et conseillère de Manuel Valls à l’intérieur et Premier Ministre, qui disait très justement et contrairement à cette déclaration : « quelle est la réalité de besoins ? La masse des difficultés que vous évoquiez change la réalité : il y a un effet de seuil. Ce n’est pas simplement des difficultés qui se cumulent mais il y a la masse de ces difficultés qui fabrique une réalité différente face à laquelle on ne peut pas agir comme n’importe où en France. L’État et les collectivités sont obligés d’adapter la mise en œuvre de leurs politiques au territoire. La Seine-Saint-Denis est un département très complexe, ce n’est pas qu’un département qui cumule des difficultés. C’est un département qui a une capacité de résilience incroyable. Il abrite aussi des personnes qui ont vécu des situations difficiles et récurrentes. Il y a donc une capacité à tenir et à croquer la vie. Il y a aussi du coup des mutations qui permettent des niveaux de créativité et d’innovation face à la contrainte incroyables. Notre rôle, c’est de les accompagner, voire de les générer. On doit donner à la jeunesse de la Seine-Saint-Denis le maximum d’outils et de bagages pour qu’elle puisse se saisir de toutes les opportunités qui s’offrent à elle : le choix de partir ou de rester, de s’engager dans tel ou tel secteur. Il ne faut pas que les gens restent au bord du chemin. Cela veut dire aussi un discours qui est moins traitement social mais plutôt aide à l’initiative, de l’autonomisation avec beaucoup d’ambition et de l’excellence. L’excellence n’est pas un mot d’élite, c’est simplement viser le meilleur, tout le monde mérite le meilleur. »

Tout est dit, en décalage certes, par la préfète à l’Egalité des chances

L’affaire du barbecue, le gynécologue et la directrice d’école !

Police et austérité

«À la PJ du 93, des policiers refusent de participer au barbecue annuel s’il est préparé par des femmes »

La journaliste rétorque assez subtilement « Imaginez si l’anecdote avait été racontée par un journaliste du Figaro. On lui aurait ri au nez… »

Au-delà de l’anecdote qui stipule que quand on veut tuer son chien, on dit qu’il a la rage, ce propos a été repris et amplifié par le site FDesouche.

Sauf que les enquêteurs oublient de signaler un élément très important concernant la police dans le département.

Cela fait des années que les élus réclament le recrutement d’agents pour couvrir les besoins des villes du département. Les réponses des gouvernements de Sarkozy, à Valls puis Cazeneuve et Collomb/Macron, le même constat :

« Brigades en sous-effectifs chroniques, moyens matériels vétustes et en pénurie, délais d’interventions aux appels de la population se chiffrant en dizaines de minutes, conditions de travail dantesques dans des locaux au bord de l’insalubrité, difficultés à enregistrer toutes les plaintes, chaque jour les habitants de Seine-Saint-Denis pâtissent des coupes austéritaires appliquées sur le budget du Ministère de l’Intérieur. (…) Alors que des policiers sont préemptés dans notre département pour être affectés à la Région marseillaise, les séquano-dionysiens ont, eux aussi, le droit de vivre en toute tranquillité ! »

La conséquence logique de cette situation tient en deux points :

Les seuls candidats quand des postes s’ouvrent sont issus des quartiers défavorisés de ces villes et qui, bien que français, ont souvent de par les origines de leurs parents, des liens avec l’immigration culturellement musulmane.

Le turn-over est court. Il est de deux ans selon certaines déclarations mais un remplacement d’un départ quand il se fait subit les effets du point ci-dessus.

Les méfaits des idéologies dominantes par médias interposés !

Certes, la concentration des connotés musulmans est peut-être plus visible dans le 9-3 mais dans le domaine des enquêtes, quelques règles à suivre :

Règle 1 – Ne jamais craindre les théories les plus folles et toujours rester alerte

Règle 2 – Ne jamais se fier aux apparences une fois que ton enquête est commencée

Règle 3 – Toujours se méfier du consensus, c’est pas parce que tout le monde pense la même chose que ça veut dire que c’est vrai et généralisable !

Règle 4 – Bon, la chose la plus importante en journalisme, c’est de suivre son instinct, pas des règles Ça fait que, on oublie tout ce que je viens de te dire prends l’enquête comme tu le sens au fond de toi !

Et sur ce dernier point, les jeunes enquêteurs ne paraissent pas tout à fait vierges d’idéologies.

Auteur
Mohamed Bentahar

 




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Massinissa :  »J’appelle à la convergence inter-Amazighe… ! »

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RENCONTRE

Massinissa :  »J’appelle à la convergence inter-Amazighe… ! »

Nous avons rencontré Massinissa, chanteur engagé chawi et amazigh des Aurès. Il nous a livré son engagement et ses turpitudes avec le pouvoir. Il donnera un concert le samedi 20 octobre au Théâtre Le Château sis au 6956, Rue St Denis, Montréal à 19 h.

Le Matin d’Algérie : Qui est Massinissa ?

Massinissa : Je suis un artiste et un chanteur engagé qui vis dans les Aurès. Je me suis intéressé à la chanson dès mon enfance notamment en tant qu’écolier au primaire. J’ai fait beaucoup de prestations lors des fêtes à l’école. Je chantais bien sûr en chawi même si à l’époque tamazight est perçue comme un danger pour l’unité nationale. Et d’ailleurs cette perception n’a pas changé chez beaucoup de gens.

Quel était votre premier album mis sur le marché et quelle était la thématique abordée ?

Ma première contribution a été avec le groupe Amnay en 1986 qui traitait la thématique de l’engagement pour la préservation de notre identité qui est constamment menacée. Les artistes ont un grand rôle à jouer pour limiter les dégâts. Dans les Aurès, la langue chawie se réduit de plus en plus suite à la politique de l’arabisation et l’urbanisation. Cette dernière favoriserait l’arabe algérien au détriment du chawi. L’album était intitulé  »Anza » (Lieu du crime). Une chanson qui traite d’une relation amoureuse impossible suite aux conflits qui existaient entre deux tribus. Cette histoire s’était terminée par un meurtre.

Comment ont été les débuts de votre carrière artistique ?

C’était très délicat. J’ai fait de la prison à cause des graffitis en faveur de la cause amazighe. Nous avions subi même des tortures avec mon ami musicien du groupe Amnay en l’occurrence Aissa Brahimi en 1987.

Il a suffi d’écrire  »Vive Imazighene, Vive Kahina, le signe de Tamazgha, Nekki Tharwa n Jugurtha » pour se retrouver dans les geôles du pouvoir.

Emprisonné pendant une semaine, libéré pour trois jours et ensuite emprisonné encore une fois pour une autre semaine à cause des graffitis. Même des enfants n’ont pas échappé aux arrestations à cause de leur soutien en défiant le pouvoir en inscrivant des graffitis partout sur des murs affichant leur soutien à notre cause.

Et en tant que groupe Massinissa, Quelle est votre production?

A partir de 1990 nous avons enregistré trois albums en nom du groupe Massinissa qui traitent de la cause amazighe, l’identité, la thématique relative à la Terre et les valeurs chawies et amazighes. Notre chanson n’est qu’un moyen pour sensibiliser les Berbères notamment les Chawis afin de stopper cette hémorragie de diminution du nombre de locuteurs notamment Chawis dans les Aurès. Nous savons tous qu’un locuteur de moins en tamazight est un défenseur de moins pour éviter le sort des Aztèques. Il a été bien décrit dans l’ouvrage de Mouloud Mammeri intitulé  »La mort absurde des Aztèques ». C’est pour cela la chanson engagée s’impose. C’est une question de notre survie en tant que peuple et civilisation.

C’est ce qui justifie ton choix de la chanson engagée ?

Effectivement. On ne peut pas se permettre le luxe d’opter pour l’art pour l’art. Je conçois que l’art devrait être au service d’une cause. Par ailleurs, il y a lieu de signaler que c’est grâce à la résistance de la Kabylie qui a permis à la cause amazighe de connaître des acquis. Sans la Kabylie, notre identité serait enterrée et nous risquons d’avoir le même sort des Aztèques. Nous ne devons pas laisser la Kabylie isolée lutter seule. La Kabylie joue un rôle catalyseur et un cadre rassembleur. C’est pour cela que l’union sacrée des Berbères s’impose. Le jour où le pays devient totalement berbère, je cesserais la chanson engagée. Cette vérité est valable à l’échelle nord africaine.

Vous plaidez donc pour la convergence ?

Bien sûr. J’appelle pour la convergence inter-amazighe afin de mettre en échec cette politique du pouvoir qui consiste à diviser les Berbères. Et c’est notre seul salut afin de réhabiliter notre patrimoine millénaire.

Comment est venu l’idée d’enregistrer la chanson avec Ali Amrane en 2017 ?  

C’était pour moi un souhait très cher de composer une chanson avec un artiste kabyle. C’est Rachid Beguenane, dit At Ali uQasi, de la fondation de Tiregwa qui m’a mis en contact avec Ali Amrane. Nous avons enregistré un single qui a subi une censure de la part du pouvoir car il a peur de cette union.  »Tharwa n djerdjer (l’Aures) d azwer (Azar) ». Par ailleurs, je suis sous surveillance. À chaque fois que je suis invité à la TV nationale algérienne, ils m’exigent les paroles des chansons.

Qu’en pensez-vous des acquis de la cause amazighe ?

Certes il y a des acquis et des avancées, mais ce que je n’arrive plus à comprendre c’est comment Tamazight est censée être une langue officielle, mais de l’autre côté, elle est facultative à l’école. Comment l’État demeure laxiste devant des parents qui rejettent l’enseignement de Tamazight. Je ne crois plus à ce statut accordé à Tamazight. Ce n’est que de la ruse pour nous faire taire. À notre connaissance, une langue officielle est la langue des institutions de l’État. Le pouvoir est rusé. Nous devrons être vigilants pour que notre langue soit partout.

Avez-vous un projet en cours ?

Je viens de terminer l’enregistrement d’un album intitulé  »Magher N tess » ( Pourquoi ce sommeil? ). J’ai 22 albums dans toute ma carrière artistique. Les chansons traduisent essentiellement la vision du monde des Berbères dans ses diverses composantes.

Un dernier mot

Je compte beaucoup sur la communauté kabyle et chawie afin de venir nombreux à mon spectacle de samedi prochain en vue de nous soutenir. Je remercie énormément les initiateurs de cet hommage de fraternité berbère dont l’association Union des Kabyles du Canada et Rachid At Ali uQasi. Tout comme je remercie la Troupe Tilleli d’Ottawa et le jeune chanteur kabyle Norkane qui vont faire la première partie de mon spectacle. J’ai eu l’occasion de les voir, ils sont des gens formidables. Tout comme je remercie toutes les familles kabyles et chawies et inefusen (de Libya) qui m’ont ouvert les portes de leurs maisons à Montréal et à Ottawa. C’est justement cela la convergence inter-amazighe.

Entretien réalisé par Kamel Amari

Image retirée.

 

Auteur
Kamel Amari

 




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Akli Tadjer, un écrivain franco-algérien, interdit de séjour…dans un lycée

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POLEMIQUE

Akli Tadjer, un écrivain franco-algérien, interdit de séjour…dans un lycée

Par son œuvre, un écrivain a normalement sa place dans la rubrique culture, favorablement ou non accueillie par une critique impartiale. Mais ce malheureux écrivain se retrouve, malgré lui, à la une des journaux pour un fait des plus détestables et surprenants, la fronde d’une classe d’un lycée de la Somme qui refuse la venue d’un auteur….algérien.

Tout démarre lorsque cet écrivain publie récemment sur sa page Facebook la lettre de l’enseignante qui lui fait part du refus des élèves de l’accueillir suivi de propos racistes à son égard, particulièrement d’un petit groupe d’entre eux.

Cette affaire est déplorable et, je le crois, assez inédite. L’enseignant que je suis, juriste de formation, prendra une rigoureuse précaution préliminaire dans cet article. Le directeur des services académiques lui-même a publié un communiqué précisant que, bien que la situation soit intolérable, il ne s’agirait à priori que d’un petit nombre et que les élèves en question seront interrogés à leur retour des vacances de la Toussaint puisqu’ils sont actuellement en voyage scolaire.

Cette précaution d’usage ayant été prise, il est tout à fait choquant de constater une attitude aussi inadmissible, d’ailleurs passible de poursuites pénales pour au moins un élève qui semblerait avoir été au-delà de la limite en prononçant des propos condamnables par la loi.

Pour un démocrate, amoureux des livres, de surcroît enseignant depuis trente cinq ans en France, cette histoire me dévaste car rien ne saurait justifier une telle attitude dans un lycée de la république, classique ou professionnel.

Bien entendu qu’il peut y avoir une réticence à rencontrer tel ou tel écrivain de la part d’un groupe d’élèves. C’est même un signe de maturité et de prise de conscience que d’avoir des goûts et des attirances littéraires. Cette liberté de penser est tout à fait à placer aux côtés du choix pédagogique libre de l’enseignant, à moins d’en avoir une prescription par les programmes officiels.

D’autre part, la saine confrontation entre l’offre du professeur et la réception par les élèves est acceptable mais sans jamais remettre la base du système scolaire qui, tout de même, place l’enseignant dans une situation de prendre des décisions que les élèves ne peuvent remettre en cause. Il peut vérifier la bonne adhésion de ses élèves mais ne peut en aucun cas être l’otage de leur choix, aussi légitimes soient-ils .

Et dans ce cas précis de l’affaire du lycée de la Somme, le refus des élèves ne porte pas sur leur préférence ou leur non adhésion aux écrits de l’auteur mais sur son origine de naissance, ce qui est purement intolérable et ne peut en aucun cas trouver justification.

Dans son message à l’écrivain, l’enseignante lui confie « J’aurais aimé qu’ils aient votre niveau d’écriture ». Akli Tadjer est en effet non seulement un enseignant francophone parfait mais n’en est pas à son premier roman puisqu’il en a publié une dizaine selon les informations que j’ai pu recueillir dans la presse.

L’un d’entre eux, « Le porteur de cartable », celui justement qui lui a valu l’invitation, fut rédigé en 2002 aux prestigieuses Éditions Lattes. Le sujet est en droite ligne de ceux dont l’éducation nationale a la mission de promouvoir. Le roman raconte l’histoire d’une rencontre de deux enfants au lendemain de 1962, à Paris. L’un, Raphaël, est pied-noir. L’autre est Omar, fils d’un immigré de longue date qui n’a vraiment pas connu l’Algérie mais qui est un soutien au FLN.

Au delà du sujet, parfaitement en phase avec la construction de l’esprit critique des lycées, il semble que l’écriture de Akli Tadjer soit d’une qualité qui lui vaut sa place dans un enseignement de lettres. Akli Tadjer est d’ailleurs lauréat du prix « Baie des Anges 2016 », ce qui lui a valu un vibrant hommage du maire de Nice, Christian Estrosi, qui exprime son plus grand désarroi face à un tel comportement des lycéens.

Nous pourrions rajouter aux faits deux points d’analyse. Le premier est de concevoir la légitimité d’un débat sur la qualité d’un auteur, reposant sur des critères qui sont naturellement subjectifs et donc susceptibles de susciter des ressentis différents, voire radicalement opposés. On peut également, sans que cela me choque, préférer attribuer la priorité aux œuvres classiques du catalogue patrimonial francophone.

Ce sont des attitudes tout à fait habituelles du débat dans l’éducation nationale et les exprimer ne constitue donc pas une faute en soi, à condition de respecter le droit du professeur d’imposer un choix, nous l’avons déjà dit. Amoureux de la lecture et des livres, sans être professeur en lettres (ils n’en ont surtout pas l’exclusivité), j’ai toujours été triste, depuis mon arrivée en France, que les œuvres classiques perdent du terrain dans l’apprentissage des élèves et des étudiants.

Mais, d’une part, les œuvres plus contemporaines, voire même surprenantes comme les textes de chansons, ont toujours été présentes dans les classes de lycée. Les anciennes générations furent surprises lorsqu’en 1968 (s’il faut prendre une date caricaturale sans grande signification), des textes de Brel, d’auteurs policiers ou écrivains contemporains, rentrèrent dans les classes, voire jusqu’aux sujets de Brevet ou de Baccalauréat. C’est très vite oublier que bien des incursions du contemporain furent présents dans les décennies passées et que, par définition, un classique de la littérature fut forcément une œuvre contemporaine à son époque.

Mais arrêtons là les justifications car l’attitude de certains élèves de ce lycée est tout simplement inadmissible sans qu’il soit nécessaire de justifier la faute et sa lourdeur, tant elle est évidente.

Alors, je me suis promis de faire quelque chose qui, normalement, ne devrait pas se passer de cette manière. Les amoureux des livres doivent toujours être animés par un choix volontaire, le hasard ou l’appel d’une offre qui attise  leur envie et leur curiosité de lire. Je vais déroger à cette règle et rendre hommage, à ma façon et très modestement, à Akli Tadjer en allant aujourd’hui même me procurer son livre et le lire. J’en ferai certainement un compte rendu dans une place qui est la sienne, la rubrique culture d’un quotidien, et dont il n’a rien demandé pour en sortir.

La condition est que je lise ce livre avec la plus grande des indépendances intellectuelles et laisser mon sentiment libre de l’opinion finale, sans interférence de l’objectif de lui rendre hommage. J’ai hâte de le lire car un écrivain, même s’il ne s’avère pas être dans la fibre des ressentis littéraires personnels, reste un homme de culture admirable.

Quel que soit mon verdict, il est une chose que je m’interdirais, soit d’exprimer la fierté de savoir que des citoyens qui ont la même origine culturelle que moi sont dans un rapport à l’humanité des plus honorables, l’écriture. Cela ne m’empêchera donc pas d’être un critique impartial du roman en question.

Pour le moment, il a ma solidarité, à travers ma révulsion de ce qui s’est passé. Hélas, je ne suis pas un professeur de lettres et je n’ai pas de raison de l’inviter dans mes cours. Il est vrai que j’aurais eu une plus grande facilité car mes étudiants sont en cycle supérieur et, surtout, en études d’arts appliqués. La culture sans frontières que représente l’art, c’est leur quotidien lorsqu’ils abordent les œuvres.

Et ne l’oublions jamais, car le développement de cet article pourrait l’occulter, Akli Tadjer est également et pleinement un auteur français. Cela n’a pas d’importance véritable mais face aux arguments des imbéciles, il est nécessaire de le rappeler.

Auteur
Boumediene Sid Lakhdar, enseignant

 




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17  octobre 1961 – crime d’État : Pour une loi mémorielle

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DEBAT

17  octobre 1961 – crime d’État : Pour une loi mémorielle

La société civile se mobilise ce mercredi 17  octobre 2018 dans plusieurs villes françaises contre l’oubli et pour la reconnaissance d’un crime impliquant des représentants de l’État, un préfet et le corps de la police française.

Des massacres ont été perpétrés, le 17  octobre 1961, à Paris, à l’encontre d’Algériens pacifiques qui sont sortis dans les rues de Paris pour réclamer l’indépendance de leur pays, l’Algérie. Le 5 octobre 1961, un couvre-feu a été décrété par le préfet de police de Paris, Maurice Papon, pour tous les « Français musulmans d’Algérie ». Cette manifestation organisée par le Front de libération nationale (FLN) a été cruellement réprimée : des centaines d’Algériens furent jetés dans la Seine.

La société civile française s’organise pour donner à ce 57e anniversaire du massacre du 17 octobre 1961 un caractère particulier. En 2012, un collectif d’associations de droits de l’homme s’est mobilisé pour interpeller et demander au président de la République française, François Hollande, et à son gouvernement la reconnaissance de ce crime d’État, mais aussi pour s’exprimer sur ces sombres événements de l’histoire de France. Dans une telle situation, le devoir de mémoire s’impose de lui-même.

Le 17 octobre 2012, M. Hollande s’est montré ouvert à une reconnaissance officielle du massacre.

Le concept

Il faut rappeler que la classe politique française est en ébullition depuis quelques années sur les questions mémorielles. La France et l’Algérie pourraient travailler ensemble pour cicatriser les blessures de l’histoire commune et instaurer la sérénité dans les relations entre les deux pays. Une loi mémorielle pourrait être envisagée comme une solution pour instaurer la décrispation entre les deux peuples.

En France, le concept de loi mémorielle a été forgé depuis plusieurs années autour de textes essentiels : la loi Gayssot du 13  juillet 1990 qui a instauré le délit de contestation des crimes contre l’humanité, la loi du 29  janvier 2001 qui reconnaît publiquement le génocide arménien de 1915, la loi Taubira du 21  mai 2001 reconnaissant la traite et l’esclavage en tant que crimes contre l’humanité et la loi n° 2005-158 du 23  février 2005 portant reconnaissance de la nation et contribution nationale en faveur des Français rapatriés.

Il est vrai qu’un tel débat sur la pertinence d’une telle intervention législative pourrait être relancé. Peut-être conduirait-il à la division dans la classe politique, la communauté scientifique ainsi que dans le monde des médias. Mais il faut toutefois souligner la différence entre une loi effective comme la loi Gayssot, assortie de sanctions pénales, et les lois déclaratives, comme les trois autres, qui ne font qu’énoncer des principes sans les assortir de sanctions pénales et qu’affirmer des crimes contre l’humanité (donc déclaration d’un rôle négatif).

Reconnaissance

Au contraire, la loi du 23  février 2005 affirmait que la colonisation avait joué un rôle positif et ses dispositions ont provoqué la colère des historiens qui n’admettent pas qu’un texte juridique écrive l’histoire. Sans parler de la polémique qui a remué l’opinion publique, notamment dans les pays anciennement colonisés par la France, chez les personnes originaires de ces pays et résidant en France, ou encore dans les départements d’outre-mer. Réactions qui ont entraîné le retrait d’une disposition dont le gouvernement a entendu se désolidariser.

L’article 4 de cette loi a été déclassé par le Conseil constitutionnel (décision du 31  janvier 2006), sur demande du premier ministre (25  janvier 2006), puis abrogé par voie réglementaire (décret du 15  février 2006).

Ce 17  octobre 2018, la société civile organise une série de commémorations prévues sur des places, des boulevards et des lieux qui ont hautement marqué ces massacres et crimes dans la ville de Paris. Il serait positivement recommandable qu’une proposition de loi venant d’un groupe parlementaire ou un projet de loi émanant du gouvernement reconnaisse cette période sombre de l’histoire de la France et participe ainsi à éviter certains bégaiements de l’histoire.

 

Auteur
Me Fayçal Megherbi, avocat au Barreau de Paris et militant

 




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L’Algérie battue par le Bénin 1-0

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Qualifications CAN-2019 (4e J – Gr. D)

L’Algérie battue par le Bénin 1-0

La sélection algérienne de football a été battue par son homologue béninoise sur le score de 1 à 0 (mi-temps : 1-0), mardi au stade de l’Amitié Général Mathieu-Kérékou de Cotonou, pour le compte de la 4e journée des éliminatoires (Gr. D) de la Coupe d’Afrique des nations CAN-2019 au Cameroun.

Le Bénin a surpris la défense algérienne sur un but inscrit par D’Almedia (16′) suite à un joli  débordement de Sessegnon sur la gauche de la défense algérienne.

Ce même Sessegnon a laissé ses coéquipiers à dix depuis la 54e minute suite à son exclusion.

Les Verts, qui s’étaient emparés du fauteuil de leader à l’issue de leur victoire vendredi dernier  face au Bénin (2-0) au stade Mustapha-Tchaker de Blida lors de la 3e journée, ont raté l’occasion de sceller leur qualification avant terme.

Dans l’autre match du groupe D, la Gambie affronte en ce moment le Togo.

A l’issue de la 4e journée, la sélection algérienne et son homologue du Bénin occupent la première place (7 points) mais avec une meilleure différence de buts pour les Verts (+2).

Les deux premiers de chaque groupe et le meilleur troisième se qualifieront pour la phase finale de la CAN-2019 au Cameroun (15 juin – 13 juillet).

Auteur
APS

 




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Vers un énième report de la réception du nouveau stade de Baraki

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Lancé il y a 14 ans…

Vers un énième report de la réception du nouveau stade de Baraki

La réception du nouveau stade de Baraki, prévue fin décembre 2018, « pourrait se faire finalement au mois de janvier 2019 », a annoncé mardi à Alger le ministre de la Jeunesse et des Sports, Mohamed Hattab, au terme d’une visite d’inspection sur le chantier.

« Le projet a été lancé il y a 14 ans, et après un tel retard, nous espérons tous le voir s’achever le plus tôt possible. Nous avons mobilisé tous les moyens humains et matériels nécessaires pour que le projet soit livré fin décembre 2018, mais si la réalisation d’un meilleur travail exige un peu plus de temps, alors il n’y a pas de problème, pour peu que cet ajournement n’aille pas au-delà de janvier 2019 », a déclaré le ministre, accompagné de l’ambassadeur de Chine en Algérie.

Lancé en 2004, le projet du nouveau stade de Baraki, d’une capacité de 40.000 places assises, a connu une longue période d’arrêt.

Les travaux n’ont repris qu’en 2009 et malgré la mobilisation d’importants moyens humains et financiers, leur taux d’avancement n’a atteint que 86%. Une progression qui, cependant, ne concerne que les gros-oeuvres, car les travaux destinés au drainage du terrain ainsi qu’à la pose de la pelouse et des sièges n’ont pas encore démarré.

« Si nous avons pris un peu de retard, c’est par souci d’effectuer un bon travail », a indiqué Nazim Ghanem, le Directeur général adjoint de l’entreprise China Railway Construction Engineering Group (CRCEG) qui se charge de réaliser le projet.

« Nous avons considéré qu’il était primordial de bien finir le gros-oeuvre avant de passer à autre chose, car nous tenons à réaliser un produit de qualité qui répondra aux attentes », a ajouté M. Ghanem, assurant que les travaux en cours « ont considérablement avancé », faisant que « l’entreprise pourra bientôt passer à d’autres étapes du projet ».

Parmi les nouveaux chantiers qui seront lancés pendant « les trois ou quatre prochaines semaines », les travaux de drainage, qui précéderont la pose de la pelouse et des autres équipements.

« Nous voulons un stade moderne qui répond aux normes de sécurité, tout en procurant aux spectateurs le confort dont ils ont besoin, à travers notamment la présence de certaines commodités, comme les buvettes et l’accès au réseau internet. Si cela nécessite un peu plus de temps que prévu, l’Etat algérien n’y voit pas d’inconvénient », a adhéré le ministre.

M. Hattab a profité de l’occasion pour annoncer devant les journalistes que « les travaux ont bien avancé, y compris au niveau des stades de Douéra, Tizi-Ouzou et Oran », la ville hôte des Jeux méditerranéens de 2021.

Auteur
APS

 




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Répression d’Octobre 1961 à Paris : seulement un “crime d’État” ?

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COMMEMORATION à Ivry-sur-Seine

Répression d’Octobre 1961 à Paris : seulement un “crime d’État” ?

“Répression sanglante”, le mot est lâché depuis quelque temps déjà. Longtemps occultée, la répression des manifestations algériennes du 17 octobre 1961, à Paris, a fini par resurgir et interpeller les consciences. Pour sûr, les faits, largement connus aujourd’hui, elle relève du “crime d’État”.

Mais une telle qualification ne joue-t-elle, pas en fin de compte, en défaveur d’interrogations plus fondamentales : d’un côté, celle du fait colonial, lui-même, et d’un autre, celle de cet objet politique qu’il faudra finir par nommer, la “République coloniale”.

C’est dans cette optique et au travers du prisme de l’universalité des principes républicains que nous entendons remémorer et approcher ce moment de l’histoire de France.

Nous en débattrons, à l’Espace Robespierre (2, rue Robespierre, Ivry-sur-Seine (métro Mairie d’Ivry), le vendredi 19 octobre 2018 à partir de 19 h

Organisés par l’association « Les émancipé.e.s-Combat laïque, Combat Social » et La France insoumise d’Ivry, nos échanges seront introduits par une projection du film “Octobre à Paris” de Jacques Panijel et les interventions témoignage de Mohamed Dahmous, militant de longue date de la gauche algérienne et témoin de l’événement, et d’Alain Ruscio, historien dont les travaux traitent de la période coloniale et de l’histoire de la gauche.

 




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