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samedi 20 septembre 2025
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Décharge de Souk El-Tenine : la ministre de l’Environnement reçoit une délégation du mouvement citoyen

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RENCONTRE

Décharge de Souk El-Tenine : la ministre de l’Environnement reçoit une délégation du mouvement citoyen

Une délégation du mouvement citoyen contre la décharge publique intercommunale de Souk El Tenine a été reçue, la semaine  dernière, par Mme Fatma Zohra Zerouati, Ministre de l’Environnement et des Energies Renouvelables,

L’objectif de cette rencontre est de trouver une solution urgente au problème des décharges de Oued Aguerioune qui prolifèrent. «La ministre de l’environnement a été très attentive et a affiché un grand intérêt à nos préoccupations», a souligné M. Belkacem Outemzabt dans un communiqué posté sur les réseaux.

Celui-ci fait savoir qu’après un débat intense sur l’urgence de mettre un terme à la souffrance de la population due à l’incinération des décharges d’Assif Agrioune, la ministre s’est engagée sur plusieurs points importants. Le premier est d’envoyer, dans l’urgence, une délégation officielle du ministère de l’Environnement afin de s’enquérir de la situation de l’environnement dans la région Est de Béjaia (dairas d’Aokas, Souk-El-Tenine, Darguina et Kharrata).

La ministre s’est engagée aussi, selon notre source, à réunir tous les présidents des communes concernées, le mouvement associatif et les meneurs du mouvement anti-décharges. «Cette réunion aura comme objectif de rechercher la possibilité de lancer un projet de centre intercommunal de traitement des déchets (usine de tri sélectif) pour la région Est de Bejaia», précise notre source.

Le collectif d’associations étant très actif et mobilisé a été soutenu par la société civile et les politiciens dont le député Khaled Tazaghart qui était présent.

Des citoyens ferment la décharge

Il importe de noter que la population d’Aokas, une commune voisine, est montée au créneau samedi le 6 octobre. Plusieurs actions ont été entamées dont la fermeture de la décharge publique implantée à même la RN 9, reliant Bejaia à Sétif. Celle-ci, lors de son incinération, rend quasiment invisible la circulation routière. «La décharge de la honte doit être fermée», «Aokas ne mérite pas ce sort» «Halte au désastre écologique», «décharge à éradiquer»,…ce sont les quelques slogans qu’on a pu lire sur des banderoles affichées sur les lieux de la décharge d’aokas.

Auteur
Mounir Outemzabt

 




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Ould Kaddour ne fait pas de politique mais Patrick Pouyanné si

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SONATRACH/TOTAL

Ould Kaddour ne fait pas de politique mais Patrick Pouyanné si

 

Commentant samedi les relations entre la France et l’Algérie Ahmed Ouyahia considérait sur les bouts des lèvres qu’elles étaient tendues et que l‘Algérie avait commencé à appliquer le principe de réciprocité en enlevant la garde policière des édifices de l’ambassade de France en Algérie ainsi que sur la question des visas.

Dimanche, le PDG de Sonatrach, Abdelmoumen Ould Kaddour, s’est livré, à contrario,  à une réponse vague au demeurant, voire expéditive : «Je suis un businessman, je ne fais pas de politique, c’est bon signe d’avoir conclu ces contrats avec Total pour pouvoir développer nos relations économiques». Et d’ajouter en tout petit :  «Avec nos 22.000 km de pipelines, on essaie d’exploiter tous nos moyens, et là où on peut utiliser une entreprise locale, on le fera»

Pourtant, les faits historiques sont formels, la présence de la compagnie française en Algérie a toujours été accompagnée d’un fond politique avoué. Il y a très peu d’opérations commerciales dans lesquelles le gouvernement français ne s’est pas impliqué depuis la mise en œuvre des accords d’Evian. L’ancien ministre de l’Energie, Chakib Khelil dans l’interview qu’il a accordé récemment  à Tsa n’a pas manqué de recommander aux Algériens d’apprendre l’anglais car la langue française s’est tellement incrustée dans la vie économique et sociale que toute affaire avec un étranger devra d’abord passer par Paris.

Les deux contrats signés dans l’activité amont et aval n’apporteront rien de nouveau pour Sonatrach sinon un renforcement de l’assistance technique française qui fait tout pour que l’Algérie en reste viscéralement dépendante. Le 6 octobre dernier, la Banque d’Algérie avait annoncé un chiffre de près de 8 milliards de dollars de déficit au 30 juin de l’année en cours. Automatiquement, on a puisé 9 milliards de dollars des réserves de change pour le combler. Ceci, en dépit des assurances du ministre des Finances, Abderrahmane Raouya, qui a déclaré à la même période de l’année dernière aux députés soit le 05 octobre 2017  que l’Algérie a besoin d’un baril de pétrole à 70 dollars pour atteindre l’équilibre budgétaire. Vu la situation de l’époque du marché des hydrocarbures, le ministre avait affirmé que la planche à billets constituait la seule issue possible.

Pourtant l’année 2018 a été très favorable au prix du baril puisque du 1er janvier au 30 juin, le baril du Brent a été en moyenne de 72,88 dollars auxquels il faudrait en rajouter 2 pour la prime de légèreté d’un taux de soufre bas du Sahara Blend algérien. Les experts sont unanimes, la cause n’est pas le déficit commercial seulement  mais le paiement de services techniques dans le secteur pétrolier ou de services de transport et d’assurance des importations ainsi que de la rémunération des activités d’entreprises étrangères dans les domaines du bâtiment et des travaux publics pour la réalisation de projets publics notamment.

Il faut préciser par ailleurs que les services pétroliers qu’Ould Kaddour encourage à outrance en occupent une partie importante.

Auteur
Rabah Reghis

 




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Neutralisé, le Barça est détrôné

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Liga espagnol

Neutralisé, le Barça est détrôné

Le FC Barcelone traverse actuellement une crise qui s’allonge au fil des semaines. Les Blaugranas n’ont plus gagné en Liga depuis quatres matches (3 nuls, 1 défaite).

Ce soir encore à Valence, les coéquipiers de Léo Messi ont rapidement sombré, dès la deuxième minute précisément, lorsque Garay trompe Ter Stegen sur un corner prolongé par Piqué.

Alors le Barça impose sa patte, confisque le ballon et comme souvent, c’est Messi qui remet son équipe sur les rails en égalisant à la 23ème minute, à la suite d’un somptueux une-deux avec Suarez. Un partout ce sera le score final.

Comme le Réal Madrid ou le Bayern, Barcelone traverse une période très compliquée et perd sa première place au profit du FC Séville, vainqueur du Celta Vigo un peu plus tôt dans la soirée.

Auteur
Reuters

 




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Jasmin blues

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LE COIN DES POETES

Jasmin blues

Illustration : Compositions de pierres du mont Safoon en Syrie : Nizar Ali Badr sculpteur

 

Tu me fais pleurer

Le bleu de tes yeux

Ton regard de noyée

Méditerranée

 

Tu me fais rire

Ta bouche rouge d’aimer

Et soudaine muette

Comme l’aube

 

Tu me fais penser

Au blanc de tes murs

Au silence indifférent

À ta voix d’or

 

Tu me fais danser

Cœur africain

Corne de Rêve

La nuit ne tombe

 

Tu me fais grandir

Dans ton hospitalité

Au fond de tes jungles

Tu t’es construit un toit

 

Tu me fais envie

Quand tu luttes

Contre barbarie

Contre l’oubli

 

Bien des paroles

Portées par le Sirocco

Tu m’inviteras

À flâner sur tes chemins

Et à trinquer à l’amitié

Nous serons égaux

Du même quartier

De la Terre !

Pierre Marcel Montmory, trouveur

Cet espace est le vôtre ami(e)s poète(esse)s. Nous vous le réservons pour la publication de vos poèmes avec votre illustration.

 

 




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« Tous les pouvoirs d’Amazighie (Afrique du Nord) veulent récupérer le CMA »

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Muhand-Ouramdhane Khacer, ancien membre de l’Académie berbère (III)

« Tous les pouvoirs d’Amazighie (Afrique du Nord) veulent récupérer le CMA »

Le Matin d’Algérie : Vous travaillez actuellement sur un ouvrage qui retrace votre parcours de militant de la cause amazighe, entamé dans les années 1960. Quels sont vos axes de travail ?

Muhand Ouramdhane Khacer : Je pense que le combat identitaire que j’ai entamé en 1965 mérite que je lui consacre un ouvrage pour la mémoire et pour servir de repères aux jeunes générations. Ce parcours a été semé d’embûches, c’était le combat du pot de terre contre le pot de fer. Plus d’une fois, j’ai échappé à la mort. Je vais parachever ce parcours de militant par un livre qui rendra hommage à tous mes compagnons de combat. Il retracera fidèlement la véritable histoire de l’Académie Berbère «Agraw Imazighen» de Paris et de sa Direction de l’Académie Berbère du Nord de Roubaix que j’ai fondé en 1971.

La création de l’Organisation des Forces Berbères (L’OFB) fondée par feu notre héros Haroun Mohamed, sans oublier mon compagnon de combat feu Amar Neggadi qui a fondé en 1974 l’Union du Peuple Amazigh (L’UPA). Ce sera un grand hommage à de grands militants pour une grande cause.

C’est en tant que militant et acteur sur le terrain que je vais retracer l’histoire de ces institutions. Je rappelle que j’ai assuré la première conférence de l’Académie Berbère le 3 mai 1972 sous le pseudo de Khacer Massinissa. (cf. article de Nord-Matin du jeudi 23 avril 1972). C’est devant un parterre de plus de 80 personnes que j’ai donné au nom de l’Académie Berbère la première causerie-débat sur l’histoire et la civilisation berbères dans la salle du FJT ceci avec le soutien de mes amis de la Cité Universitaire Jean Zay de Paris, que je rappelle à mon bon souvenir, je veux nommer, Madjid Bali, Hend et Ramdane Sadi qui se sont déplacés à Roubaix pour m’encourager. Ce jour-là, à la fin de ma contribution, un militant de Dame Amicale des Algériens en Europe chauffé à blanc, excité se lève et m’interpelle : Monsieur Khacer dites-moi, qui c’est qui est derrière l’Académie Berbère ?

Je lui ai demandé de se calmer en lui répondant : Tu veux savoir qui c’est qui est derrière notre académie. En toute franchise, c’est ta grand-mère, c’est ta culture qui est niée dans ton propre pays. C’est ta langue qui n’est pas reconnue dans sa terre natale. Quelques mois plus tard, ce compatriote syndicaliste de la CFDT, intoxiqué par Dame Amicale des Algériens en Europe s’est présenté au Foyer de Jeunes Travailleurs pour me demander des excuses. C’était la première conférence officielle que j’ai assurée au nom de l’Académie Berbère.

C’est à Roubaix, dans le quartier des 3 Ponts que j’ai standardisé en 1989 le Tifinagh notre alphabet d’orgueil en introduisant le W et en corrigeant deux lettres Tch et Dt de l’alphabet conçu par l’académie berbère de Paris, par l’adaptation de deux caractères normalisés.

Ce travail militant a abouti en 1989 à la création de notre première police de caractères Tifinagh réalisé avec le concours de Djamel Bouaziz, Darijaphone. C’est en 1993 que j’ai effectué la véritable normalisation du Tifinagh avec le concours de mon ami militant Ahmed Hamitouche, professeur de math-physique qui a réalisé les deux polices de caractères Afus Deg Wfus 1 & 2. Pour ce faire, mon ami a utilisé un logiciel que nous avons acquis grâce à une subvention octroyée par le Directeur de la DRAC que j’ai réussi à convaincre de l’importance du projet culturel. C’est ce standard que j’ai normalisé qui a été repris par l’IRCAM avec quelques adaptations.

Aujourd’hui, notre alphabet d’orgueil est devenu officiel au Maroc et dans les régions amazighophones de Libye. Ce livre va retracer l’ensemble de mon parcours de 1965 à nos jours. Cette publication comprendra en annexe l’ensemble de mes conférences et une partie du livre sera consacré à quelques hymnes patriotiques et à une poésie engagée. Poèmes que j’ai écrits en Tifinagh en prison. J’ai été arrêté à Marseille le 5 novembre 1976 suite à un mandat d’arrêt international lancé contre moi en 1976 par le pouvoir dictatorial d’Alger.

Le Matin d’Algérie : Pourquoi vous avez quitté le Congrès Mondial Amazigh que vous avez pourtant grandement contribué à créer?

Muhand Ouarmdhane Khacer : Alors que le terrorisme faisait des ravages en Algérie, Douarnenez invite en 1994 les Amazighs (Berbères), peuple dispersé dans toute l’Amazighie (Afrique du Nord), jusque dans les Îles Canaries, en Libye et en Egypte aussi aux frontières du Mali et du Niger, où on les connaît plus sous le nom de Touaregs. Ce fût l’occasion de redécouvrir le cinéma colonial, comme l’Atlantide de Jacques Feyder, ou anti-colonial comme « Avoir vingt ans dans les Aurès » de René Vautier. De décliner les cultures kabyles, rifaines, chaoui, mozabites… La question des droits culturels et identitaires revient souvent, comme celle des langues. Le Premier Congrès Mondial Amazigh sera issu de ce festival où j’ai envoyé en délégation Hamadi Ahcène et Mazari Zoubir pour me représenter et représenter l’Association Afus Deg Wfus que j’ai fondée en 1985 à Roubaix. Cette idée a été concrétisée les 1, 2, 3 septembre 1995 à Saint–Rome de Dolan (France). Le premier congrès mondial amazigh s’est tenu les 27, 28, 29 et 30 août à Tafira (Las Palmas. Grand Canaria).

Ce premier CMA a réuni pour la première fois de l’histoire contemporaine des Amazighs près de 350 délégués représentant la grande famille amazighe d’Afrique. Ce premier congrès a été financé en grande partie par le Gouvernement autonome Canarien. C’est lors de ce congrès que j’ai découvert de grands militants devenus opportunistes. Tous les pouvoirs d’Amazighie (Afrique du Nord) voulaient récupérer le CMA. Il y avait même un délégué algérien, voyant qu’il ne pouvait pas récupérer le CMA pour son parti et devenir le Président a vociféré en prenant le micro vers minuit pour nous annoncer que le CMA est mort. Quelques femmes présentes comme déléguées commençaient à pleurer. Alerte comme je l’étais à l’époque, je lui reprends le micro pour annoncer que le CMA est toujours vivant. C’est lors de ce congrès que j’ai déployé toute mon énergie pour sauver le CMA. En effet, des militants mal intentionnés sont venus à Tafira pour infiltrer le Congrès ou le casser. Un ami, grand militant m’a même interpelé en me disant « Pourquoi vous m’empêchez de devenir Président Muhand Ouramdhane »?

Aidé par Mustapha Sadi, quelques militants et par les membres de notre délégation Afus Deg Wfus, c’est à 2h du matin que j’ai réussi à constituer un bureau présidé par mon ami Antonio F. Martin Hormiga de Lanzarote.

J’ai démissionné en 2002 de ma fonction de vice-président, étant tenu par des obligations professionnelles importantes. Membre du Conseil fédéral, c’est à la réunion de ce CF les 12 et 13 avril 2002 à Agadir, voyant que la trésorerie du CMA est vide, j’ai proposé d’accueillir le 3ème Congrès Mondial Amazigh les 29, 30 et 31 août 2002 à Roubaix. L’organisation de ce 3ème Congrès m’a complètement déstabilisé et épuisé. J’ai assisté à des comportements opportunistes et mercantiles de certains pseudos militants. Quelques-uns de ces membres responsables, qui devaient encadrer les 300 délégués à l’internat du lycée Colbert de Tourcoing, ont pris des chambres d’hôtel laissant les nombreux délégués livrés à eux-mêmes. Le 1er septembre, j’ai trouvé l’internat dans un état que je ne saurai décrire, une porcherie. Certains délégués loin de nos valeurs ancestrales, respect, de générosité ; sans aucun savoir-vivre se sont donnés les nuit a des beuveries alcoolisées. Cette situation m’a mis hors de moi en me disant comment je vais affronter le regard du principal du lycée ?

Imaginez l’état de dégradation des chambres de l’internat. Pendant toute la journée mon épouse et moi, aidés de quelques adhérents, nous avons réussi à remettre les chambres en état. Ces manquements ont été aggravés par les membres du bureau qui ont laissé à l’association Afus Deg Wfus un déficit de près de 8 000 €. Une grande partie des délégués dont des responsables n’ont pas réglé les frais de leur participation à ce 3ème CMA. Il m’a fallu plus d’une semaine de négociation pour convaincre les élus et les techniciens de la Ville de Roubaix (M. René Vandierendonck, sénateur-maire de Roubaix) d’éponger le déficit en réglant par la Ville les différentes factures (traiteur, employés…). Suite à ces errements et autres comportements graves, j’ai décidé d’envoyer au bureau une lettre réquisitoire suivi de ma démission du Conseil fédéral.

Aujourd’hui, j’ai de nombreux amis au sein de ce CMA qui demeure malheureusement divisé par le mercantilisme des uns, l’opportunisme des autres. Certains mêmes s’amusent à caresser leur égo démesuré. Enfin c’est comme ça. En ce qui me concerne, je pense que j’ai donné le meilleur de moi pour la réussite de ce Congrès Mondial Amazigh. J’ai été invité par Handaine Mohamed comme membre fondateur pour participer à la réunion de préparation qui aura lieu à Agadir le 6 octobre mais j’ai décliné l’offre. Il faut laisser la place à nos jeunes. J’ai beaucoup d’amis militants tunisiens sur les réseaux sociaux. Je viens de fêter mes 70 ans (28 juillet) et il est temps pour moi de me consacrer à la rédaction de mes mémoires. Je formule l’espoir pour que ce 8e Congrès Mondial Amazigh du 26-28 octobre à Tunis puisse déboucher sur la réunification du Congrès et sur la reconnaissance de l’amazighité en Tunisie. Identité historique des Tunisiens. Je termine en lui souhaitant plein succès. afud igerzen,tu²ert ifazen i tmazight d waRaw is ! Afud igerzen, tudert ifazen i tmazight d warraw is !

 

Auteur
Abdenour Igoudjil

 




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Présidentielle au Brésil: duel incertain Bolsonaro-Haddad au 2e tour

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ELECTION

Présidentielle au Brésil: duel incertain Bolsonaro-Haddad au 2e tour

Le candidat d’extrême droite Jair Bolsonaro s’est qualifié facilement dimanche pour le deuxième tour de la présidentielle au Brésil sur un gros score, mais il se retrouvera face à la gauche dans un duel à l’issue incertaine.

Avant que ne tombent les résultats le situant à 46,06% avec 99,99% des urnes dépouillées, loin devant Fernando Haddad, du Parti des travailleurs (PT) à 29,24%, Bolsonaro a évoqué des « problèmes avec les urnes électroniques ».

« Je suis certain que si ça n’avait pas eu lieu, nous aurions eu dès ce soir le nom du président de la République », a lancé le candidat de 63 ans dans une vidéo sur Facebook. 

« Nous ne pouvons pas rester sans rien dire. Nous allons réclamer au Tribunal supérieur électoral (TSE) des solutions », a-t-il ajouté.

Si ses partisans ont protesté devant le TSE à Brasilia aux cris de « fraude, fraude! », l’ex-capitaine de l’armée n’est pas allé jusque-là. « Nous devons rester mobilisés. Il reste trois semaines avant le second tour », a-t-il dit.
 

Dans le clan de Haddad, 55 ans, le soulagement dominait de voir le candidat du PT qualifié pour le 2e tour. Il est parti de loin puisqu’il n’a commencé à faire campagne que quatre semaines avant le scrutin, l’ex-président Lula, emprisonné pour corruption et inéligible, ne s’étant désisté qu’au dernier moment.

« Nous voulons unir les démocrates de ce pays », a déclaré Haddad. « Nous voulons un grand projet pour le Brésil, profondément démocratique, qui recherche inlassablement la justice sociale ».

Le duel Bolsonaro-Haddad s’annonce très incertain et bien des choses peuvent se passer d’ici au 28 octobre, dans une campagne qui a déjà réservé d’énormes surprises entre la disqualification de l’ex-président Lula emprisonné pour corruption et l’attentat qui a failli coûter la vie à Jair Bolsonaro le 6 septembre.

L’avenir de la démocratie

Pour Fernando Meireiles, politologue à l’Université fédérale de Minas Gerais, « la possibilité que Bolsonaro gagne paraît la plus forte actuellement ». « Il me semble difficile que Haddad l’emporte, mais ce n’est pas impossible, il a encore une chance raisonnable », dit-il toutefois.

Quoi qu’il en soit « d’ici là, il est possible que la polarisation s’accroisse » prévoit-il.

C’est un Brésil très divisé qui est allé dimanche aux urnes, entre les électeurs anxieux pour l’avenir de la démocratie dans ce pays qui a connu une dictature (1964-85) dont Bolsonaro est un nostalgique et ceux qui rejettent de manière viscérale tout retour aux affaires du PT.

Le grand parti de gauche qui a remporté les quatre dernières élections et a été au pouvoir 13 ans est jugé par beaucoup comme le responsable des maux multiples de ce pays déboussolé: chômage, crise économique, corruption et insécurité.
 

L’ancienne présidente Dilma Rousseff a fait les frais du virulent sentiment anti-PT, en échouant dimanche à être élu sénatrice dans l’Etat de Minas Gerais (sud-est) alors qu’elle était favorite. Elle a aussi été copieusement huée en allant voter.

Pour de nombreux électeurs, Bolsonaro est apparu comme l’homme providentiel, avec son discours sécuritaire qui préconise la libéralisation du port d’armes, sa défense des valeurs traditionnelles et son désir de « nettoyer le pays des élites corrompues ». 

A Rocinha, une immense favela de Rio, Antonio Pereira Moraes, 49 ans, a voté pour l’ancien militaire: « Le Brésil a besoin d’un changement, il y a beaucoup de choses à faire que les autres n’ont pas faites », a-t-il dit.

Nouer des alliances 

Peu importe que ce député catholique de 63 ans, grand admirateur de Donald Trump, se soit surtout fait connaître par son racisme, sa misogynie et son homophobie décomplexés.

L’aura du « mythe », comme le surnomment ses partisans, a rejailli sur deux de ses fils: Eduardo Bolsonaro, 34 ans, a été réélu député à Sao Paulo en pulvérisant le record absolu de voix pour une législative au Brésil. 

Flavio Bolsonaro, 37 ans, très présent auprès de son père, pour qui il a fait campagne après l’attentat, a été facilement élu sénateur de Rio de Janeiro.

Mais la déception régnait dimanche soir chez les partisans de Bolsonaro, qui s’était dit persuadé d’être élu au premier tour.

« On espérait gagner au premier tour », a confié Lourdes Azevedo, 77 ans, dans le bar d’un hôtel de Rio. « Maintenant ça va être plus difficile, au second tour, il y a un risque ». 

Les alliances que va tenter de nouer chacun des deux camps dès lundi — à commencer vers le centre — seront déterminantes, de même que les impairs que pourraient commettre l’un ou l’autre.

Interrogé dimanche soir sur ses intentions, Ciro Gomes, du PDT de centre gauche, arrivé 3e avec 12,5% des voix, s’est borné à dire qu’il continuerait de « lutter pour la démocratie et contre le fascisme ». 

Paradoxalement, selon les sondages, il était le plus à même de battre Bolsonaro au 2e tour. 

Auteur
AFP

 




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L’ex-chef d’Interpol a-t-il accepté des pots-de-vin ? comme le soutient Pékin

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CHINE

L’ex-chef d’Interpol a-t-il accepté des pots-de-vin ? comme le soutient Pékin

Le patron démissionnaire d’Interpol, le vice-ministre chinois de la Sécurité publique Meng Hongmei, a « accepté des pots-de-vin », a fait savoir Pékin lundi, quelques heures après avoir annoncé que M. Meng était placé sous enquête.

M. Meng « a accepté des pots-de-vin et est soupçonné d’avoir violé la loi », a rapporté dans un communiqué le ministère de la Sécurité publique, sans fournir de précisions sur ces accusations.

Ce communiqué est présenté comme un compte-rendu d’une réunion organisée lundi dans la cellule du Parti communiste chinois (PCC) du ministère de la Sécurité publique (police).

Le texte ne précise pas si les accusations imputées à M. Meng relèvent de ses fonctions ministérielles ou bien de celles qu’il exerçait à Interpol. Il n’est pas non plus précisé s’il a ou non été placé en détention.

Dans la nuit, la Commission centrale d’inspection disciplinaire du PCC au pouvoir, chargée de la répression de la corruption de fonctionnaires, avait indiqué que Meng Hongwei était « actuellement visé par une enquête car il est soupçonné d’avoir violé la loi », sans autres précisions.

Interpol a annoncé dimanche la démission « avec effet immédiat » de son président, porté disparu depuis plus de dix jours après avoir regagné la Chine fin septembre.

Son épouse, Grace Meng, qui avait signalé sa disparition « inquiétante » à la police française jeudi, a déclaré pour sa part dimanche à des journalistes à Lyon (centre-est de la France), siège mondial d’Interpol, que son mari, âgé de 64 ans, était « en danger ».

L’organisation de coopération policière aux 192 pays membres était présidée par M. Meng depuis novembre 2016.

Auteur
AFP

 




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Abdelaziz, un dieu Hadès invisible !

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COUP DE GUEULE

Abdelaziz, un dieu Hadès invisible !

« Il est où ? », « Il va parler ! », « Il est vivant ! », je lis tous les jours des articles se questionnant sur une abstraction, un demi mort. C’est que probablement les rédacteurs n’ont pas notre âge, celui qui a vu régner Abdelaziz durant une vie. Ils ne savent pas qu’Abdelaziz n’est jamais parti, n’est jamais mort, n’est jamais visible. Il fut de tous temps une évanescence, une sorte de dieu Hadès de la mythologie grecque.

Tout d’abord il faut savoir que Abdelaziz fut un globe trotter, il n’a jamais eu de réalité politique quotidienne auprès des Algériens. Pattes d’éléphant, chevelure au vent, entre la limousine et le Jet Falcon qui l’emmenait au bout du monde, on l’apercevait furtivement exécuter la démarche rapide  des gens jouant à l’homme pressé mais qui, en réalité, devait compenser sa hauteur avec la rapidité des pas.

L’image de notre adolescence, c’est celle d’une méga star s’engouffrant rapidement dans l’avion comme s’il était poursuivi de paparazzis. Juste l’instant d’un signe de la main à la caméra officielle de cette très grande chaîne de télévision indépendante, la RTA.  

Mais Abdelaziz, ce n’est pas seulement une représentation iconique, c’est aussi un fantasme. Le pouvoir et la puissance ont toujours rendu aveugle ou, certainement, font perdre tout discernement. C’était « un temps que les moins de quarante ans ne connaissent pas », Abdelzizou était le play-boy de ces dames.

Il était dans toutes les discussions, dans tous les chuchotements coquins, pour son charme à la mode. Boumédiene et les autres avaient des statures de dieux de la nation, Abdelaziz était le dieu de la beauté des années soixante-dix, le chouchou de la jeune fille jusqu’à la grand-mère. Oui, cher lecteur, le pouvoir rend aveugle ceux qui le regardent de trop près, comme Icare en fit la fatale expérience pour ses ailes.

Mais si Abdelaziz fut une icône évanescente et une star furtive, il était également au centre de tous les ragots, corollaire inévitable de ce que nous venons de dire. « Il s’est marié » disent certains, « Je la connais, c’est la cousine du voisin de palier de mon beau-frère qui l’a dévoilée. Il travaille lui-même avec le gendre d’un secrétaire au ministère des affaires étrangères ».

C’est que Gala et Paris Match n’existaient pas en cette époque, nous avions la version people du FLN de l’Algérie d’autrefois.  Vous rendez-vous compte, dans un pays où vous ne pouviez sourire à une jeunes fille, à cinq cent mètres, sans que le quartier, la famille et tout le lycée le sache. Le célibat persistant d’Abdelaziz était ainsi leur journal en papier glacé, leur roman feuilleton local.

Mais si Abdelaziz fut une évanescence, une icône et un fantasme, il fut également une légende. On ne lui a pas construit un passé à l’image du dictateur nord coréen car il n’aurait pas terrassé l’armée française à lui tout seul, il n’a pas gravi les hautes montagnes, mains nues et à douze ans. Mais Abdelaziz, accrochez-vous bien, fut le plus grand intellectuel de toute la génération FLN.

Il se plaisait lui-même à dire que c’est un grand connaisseur de Napoléon et des grands écrivains classiques. Passionné d’histoire et de littérature, jamais une goutte d’alcool, comment voulez-vous que les fantasmes n’atteignent pas les sommets du délire ? Il discute et négocie avec les rois et les plus grands chefs d’état, il ne peut qu’être d’une intelligence supérieure, disait-on !

Alors, chers lecteurs, lorsque je lis les nombreux articles relatant les mystères de la vie d’Abdelaziz, de sa présence ou de sa mort, je me dis que la génération algérienne a bien changé. Ils ne semblent pas connaître l’extraordinaire légende de ce petit bonhomme, aussi invisible que puissant. Seule la religion peut créer des fantasmes aussi gigantesques et inexplicables, par la crainte de l’invisible, de l’insaisissable puissance.

Abdelaziz est une idée, un concept et ce n’est ni plus ni moins le reflet de la propre lâcheté de certains, de la compromission pour d’autres et, des deux, pour la majorité. Cet être nourri et fabriqué par la terreur, le sang et la sueur des Algériens a toujours servi de paravent aux fuites et aux lâchetés d’un peuple qui est dirigé par un homme grabataire, qui bave en murmurant et qui digère soixante ans de dictature et de corruption.

Les fantasmes ne meurent jamais car la nation ne meurt jamais. Hadès retient les âmes dans les ténèbres de l’enfer comme Abdelaziz a pu le faire si brillamment pour les Algériens.

Il est le dieu gardien des morts et, par définition, ne meurt jamais.

Auteur
Boumediene Sid Lakhdar, enseignant

 




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Sonatrach et Total vont créer le 1er complexe pétrochimique d’Algérie

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ENERGIE

Sonatrach et Total vont créer le 1er complexe pétrochimique d’Algérie

Une entreprise conjointe alliant le géant public des hydrocarbures Sonatrach et le groupe français pétrolier Total va construire le premier complexe pétrochimique d’Algérie pour y produire du polypropylène.

L’investissement sera de l’ordre de 1,4 milliard de dollars (1,2 milliard d’euros), selon Sonatrach.

Les PDG des deux entreprises, Abdelmoumen Ould Kaddour et Patrick Pouyanné, ont signé dimanche à Alger le pacte d’actionnaires de la société commune, Sonatrach Total Entreprise Polymères (Step), détenue à 51% par Sonatrach et à 49% par Total, a constaté un journaliste de l’AFP.

L’Algérie est le 3e producteur de brut d’Afrique et le 9e producteur de gaz mondial.

La Step va construire et gérer un « complexe de déshydrogénation du propane et de production du polypropylène » à Arzew près d’Oran (nord-ouest), où se trouve une raffinerie et un complexe de liquéfaction de gaz.

Sonatrach fournira annuellement, à partir des installations de GPL à Arzew, les 640.000 tonnes de propane nécessaires à la production de 550.000 tonnes de polypropylène par an, que Step se chargera également de commercialiser.

La déshydrogénation du propane permet de produire du propylène, matière première du polypropylène, plastique utilisé par de nombreuses industries (textile, pharmacie, automobile, films plastiques et emballage…).

Actuellement, l’Algérie « importe 100% de (ses) besoins » en polypropylène, a souligné M. Ould Kaddour. « Ce sont des factures assez lourdes, de centaines de millions de dollars chaque année », a-t-il dit alors qu’Alger cherche à préserver ses réserves en devises, sérieusement entamées ces dernières années par la baisse des prix du pétrole.

Les études d’ingénierie seront lancées en novembre, selon Total et Sonatrach. M. Ould Kaddour a estimé que le complexe devrait commencer à fonctionner d’ici « 40 à 50 mois ».

Sonatrach prévoit aussi la construction d’une usine de polypropylène en Turquie, a dit son PDG. Les discussions avec un « partenaire turc » sont « bien avancées, logiquement, avant la fin de l’année, on aura signé », a-t-il indiqué, précisant que Sonatrach serait actionnaire à 30% et fournirait 450.000 tonnes annuelles de propane pendant une dizaine d’années.

Un projet similaire avec le géant italien ENI est en discussions, a-t-il ajouté.

Total et Sonatrach ont également signé un contrat d’exploitation conjointe (Sonatrach 51%, Total 49%) sur 25 ans d’un champ gazier, dont les réserves sont estimées à 100 millions de barils équivalent pétrole (bep), pour un investissement d’environ 400 millions de dollars.

Le champ est situé dans la zone Tin Fouyé Tabankort Sud (TFT-Sud), à 20 km du site gazier de Tin Fouyé Tabankort et à 1.200 km d’Alger. Le consortium Sonatrach-Total-Repsol, qui l’exploite depuis 1999, y a déjà investi plus de 1,2 milliard de dollars.

TFT-Sud fait partie « des gisements mineurs qui, s’ils sont pris seuls, ne peuvent pas être rentables économiquement », a expliqué le PDG de Sonatrach, d’où l’idée de le « connecter » au champ de TFT et d’utiliser « les installations existantes de TFT ».

« C’est pour ça que l’investissement (…) est de 400 millions de dollars seulement » contre 1 à 1,5 milliard sur un terrain vierge, a-t-il souligné.

Par ailleurs, le PDG de Sonatrach a annoncé que des discussions avec Total étaient en cours pour le renouvellement des contrats de négoce international de gros de GNL (gaz naturel liquéfié), dont le géant français a hérité en rachetant fin 2017 les activités amont d’Engie dans le secteur du GNL.

Ces contrats seront « logiquement » renouvelés avant la fin de l’année, a assuré M. Ould Kaddour, précisant que Total était « très intéressé par le renouvellement de ces contrats ».

Auteur
AFP

 




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Trahison

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LE COIN DES POETES

Trahison

De ces visages angéliques, j’étais confiant
Nul secret n’estompa notre ciel azuré
Je vidais ma besace, rassuré
Devant ces pervers ruffians.

De félonie, on me poignarda sans être conscient !
Ceux en qui je croyais n’étaient que des affidés
Leurs douces paroles me rendirent déridé
Dans ma bulle, j’étais heureux et insouciant.

Mon ombre m’est devenue suspecte !
De défiance, je suis à jamais circonspect
Derrière ces sourires narquois
La condescendance se lit tant de fois.

N’étale guère tes soucis pour tes amis !
Demain, ils se retourneront comme ennemis
Prends soin de méditer nos adages
Transmis par des hommes érudits et sages.

Soigne tes pas, ne mord pas à l’appât
Leurs propos dessillent les yeux
Usant de ruses et de mots captieux
Leur mesquinerie perfide me dupa.

Des hâbleries et des duplicités 
Naissent les infâmes félonies
Les âmes chastes restent dépitées
Éplorées, elles le resteront à l’infini.

 

Cet espace est le vôtre ami(e)s poète(esse)s. Nous vous le réservons pour la publication de vos poèmes avec votre illustration.

Auteur
Bachir Djaider

 




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