20 avril 2025
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Affrontements violents à Tinzaouatène : les Touaregs revendiquent leur victoire

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Combattants touareg
Les combattants touaregs.

La localité de Tinzaouatène (Azawad) a été l’épicentre d’affrontements depuis jeudi 25 juillet entre les rebelles du Cadre stratégique et permanent (CSP) et l’armée malienne fortement appuyée par les mercenaires russes.

Dans trois différents communiqués, l’armée malienne a donné sa version des faits. Elle avait en face une coalition de « terroristes » et reconnaît avoir perdu deux soldats alors que dans le camp de l’ennemi, il y a « plus de vingt personnes tuées ».

Cette version des événements est catégoriquement démentie par les rebelles et d’autres sources. En réalité, explique le porte-parole des combattants du CSP, l’armée malienne et son inséparable allié sur le terrain, les mercenaires russes, ont subi des revers et de très lourdes pertes. Notre interlocuteur montre des images prises sur le terrain par les mêmes rebelles, des déclarations et des photos avant de conclure : « Le bilan provisoire révèle la mort, et la capture de plusieurs dizaines d’ennemis en face. »

Un élu du nord du Mali – qu’on ne peut pas accuser d’être sympathisant de la rébellion – confirme ces informations : selon lui, les mercenaires russes et l’armée malienne ont perdu les batailles des trois derniers jours dans la zone de Tinzaouatène avec des pertes importantes.

Les forces armées maliennes affirment de leur côté qu’elles ont volontairement quitté le secteur de Tinzaouatène après trois jours d’affrontements. Pour autant, de nombreuses images relayées sur les réseaux sociaux montrent la capture de soldats maliens et de mercenaires du groupe Wagner par les combattants de l’Azawad. D’autres images montrent par ailleurs les importantes pertes subies par les FAMA et Wagner. Certaines sources parlent de plus de 70 soldats et mercenaires tués par les Touareg.

Avec RFI

Kamala Harris n’a pas escaladé le mur !

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Kamala Harris

Tout est à rejouer dans la marche à l’élection présidentielle américaine. Donald Trump ne fait plus de clowneries ces deux dernières semaines mais une tentative de redonner à ses paroles un ton de sérieux et à sa posture, une image plus adaptée même si ses attaques restent insultantes et vulgaires.

Kamala Harris surgit dans le paysage et Donald Trump fait face à un autre défi, autrement plus inquiétant. En retour, c’est l’image de Kamala Harris que nous devons repositionner pour sortir de la légende de ses origines et revenir à la réalité.

Quelle fantastique reconquête si Kamala Harris, vice-présidente des Etas-Unis, parvenait à retourner la situation en sa faveur contre le fantasque candidat républicain, Donald Trump.

Quel fantastique épisode de l’histoire qui ferait enfin accéder à la Maison blanche une femme dans la fonction la plus haute de la première puissance économique dans le monde.

Quelle fantastique image que la présidente soit issue d’une communauté dont on sait le long chemin vers l’égalité des droits. Barack Obama avait gravé son nom dans l’histoire en étant le premier noir américain à accéder à ce plus haut niveau, voilà maintenant le tour d’une femme métisse si elle réussit le parcours très difficile qui la mènera au sommet des marches.

Cependant ce qui me gêne est que dans ce conte de fées est occultée une vérité qui fait face à la légende. Si Kamala Harris a eu un brillant parcours, universitaire comme au poste prestigieux de procureure de New York et dans le parti démocrate, l’histoire de l’ascension par le mérite s’explique uniquement par sa capacité et sa volonté mais pas par le destin miraculeux d’une fille issue de l’immigration. 

Nous sommes très loin de l’image des immigrants escaladant le mur de la frontière mexicaine pour une vie meilleure. Certes, ses parents avaient, eux-aussi, ce rêve américain mais ils ne sont pas venus en bagages en carton ni en faisant la queue dans la mythique Ellis Island où débarquaient les immigrés venus du monde au début du XXème siècle.

Par contre, il est vrai que cette montée extraordinaire dans les plus hautes sphères de l’élite est construite malgré son origine extérieure à la caste des blancs, au « pur sang américain » comme disent les partisans de Donald Trump. L’autre certitude est que ses parent ont été des activistes de la lutte pour les droits civiques des noirs, un milieu dans lequel elle a baigné et qui transcende dans son parcours politique.

Mais au-delà de ces deux certitudes liées à son identité familiale la légende commence. Car si ses parents, Donald Harris et Shyamala Gopalan, sont nés dans d’ex-colonies britanniques, ils ont eu les moyens, intellectuels et financiers, pour intégrer la prestigieuse université de  Berkeley, aux États-Unis. Voilà un premier indice qui nous fait entrer dans la réalité, hors de la légende.

Le père est d’origine jamaïcaine, professeur d’économie très reconnu dans l’une des plus grandes universités dans le monde, celle de Stanford. Sa mère, d’origine indienne, était venue étudier l’oncologie. Nous sommes très loin du cliché de l’immigrante au regard ébloui en même temps que méfiant face au nouveau monde. Drôle de nouveau monde pour une jeune fille qui y est née.

En fait c’est le militantisme des deux parents qui a marqué la formation politique de Kamala Harris. Les deux époux avaient connu la forte ségrégation et injustice des coloniaux envers leurs pays. Ils sont les parfaits exemples d’une Amérique éduquée qui s’est intégrée dans les soulèvements étudiants et intellectuels de l’époque. Le mouvement militant de ces années a été surtout le fait d’une certaine élite, il ne faut jamais l’oublier.

Rien d’étonnant que leur fille Kamala, déjà héritière d’un environnement intellectuel très favorable, ait ce profil de militante pour les droits des minorités ainsi que ceux de tous les exclus des États-Unis. C’est en cela que se définit la chance de voir enfin arriver à la présidence une femme qui n’est pas le reflet habituel de l’Amérique blanche. C’est cette vérité qui est à retenir, pas l’image de l’escalade du mur de la frontière avec ses parents car même si tout le monde le sait, c’est tentant de se l’imaginer pour vivre dans les rêves.

Le parcours de la jeune femme va être fulgurant et prestigieux. Kamala Harris naît en 1964 à Oakland en Californie. À l’âge de 7 ans, ses parents se séparent. Là nous sommes dans le cas d’une rupture qui semblerait expliquer une partie de la hargne à réussir. Mais les psychologies de comptoir semblent exclure tous ceux qui ont connu ce drame et ne se soignent pas en envisageant une marche vers la présidence des États-Unis.

Elle quitte le pays  pour vivre à Montréal avec sa mère et sa sœur. Puis elle revient aux États-Unis pour passer son diplôme de fin du secondaire. Elle obtient ensuite un premier diplôme en sciences politiques à l’Université Howard à Washington puis un diplôme de droit à Hastings en Californie.

Après ses études, Kamala Harris intègre le barreau de Californie en 1990. Elle débute comme  adjointe au procureur du comté d’Alameda avant d’être élue procureure de San Francisco en 2003. Le choix d’un poste dans le service public peut-être explicatif de sa personnalité héritée par sa naissance mais peut-être seulement.

Elle devient ainsi la « première procureure » de couleur élue en Californie et même la « première femme » à occuper cette fonction à San Francisco. En 2010, elle est élue procureure générale de Californie et réélue en 2014 pour un second mandat. Là également, Kamala Harris devient la première femme à occuper ce poste. Nous voilà dans ce long parcours de « première femme » qui va peut-être se poursuivre par l’accession à la présidence.

Elle entre dans la sphère politique dès 2016 en profitant d’une opportunité, la non présentation de la sénatrice démocrate Barbara Boxer pour une réélection en Californie. La chance était à sa porte, elle est élue sénatrice après un combat féroce qui préfigure du parcours à venir. Bon, nous pourrions dire avec humour qu’elle n’a été que la « seconde femme » de couleur sénatrice des États-Unis. On ne peut pas toujours et en toutes choses être « la première ».

Dès le début de son mandat au Sénat, son opposition à l’administration Trump avait été féroce, particulièrement celle concernant sa politique migratoire. Dans l’affaire de Georges Floyd, un afro-américain décédé à la suite d’une interpellation par quatre policiers, elle soutient sans réserve le mouvement Black Lives Matter.

Puis, une première tentative à la présidentielle dans la primaire démocrate. Par la faiblesse des soutiens financiers, elle ne pouvait bénéficier d’une visibilité à la hauteur du pari et se retire. En 2020, la victoire de Joe Biden face à Donald Trump permet à Kamala Harris de devenir de nouveau « la première femme de couleur » à accéder au poste de Vice Présidente des États-Unis.

Nous n’avons pas la mentalité américaine protestante pour relater la vie familiale de Kamala Harris, un élément très important pour l’image très lissée des candidats, conforme à la parfaite moralité qu’exige ce pays pour les hautes fonctions électives. La mise en avant de sa famille, le mari et les enfants, ont parfaitement contribué à l’image positive.

Que sa candidature soit validée ou non par la convention du parti démocrate et que son élection à la présidence soit acquise ou non, ce n’est pas l’objet de cette chronique.

Je réfute la nécessité des légendes par le seul argument de leur éloignement de la réalité, ce que dirait Monsieur de la Palisse. Kamala Harris a toutes les qualités pour devenir la « première présidente femme » sans qu’on pleure pour son parcours d’immigrée franchissant le mur de la frontière mexicaine.

C’est la vérité qui crée les destins, pas les chimères.

Boumediene Sid Lakhdar

Azawad : des dizaines de soldats maliens et mercenaires de Wagner tués par les Touareg

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Les combattants touaregs
Des combattants touaregs ayant participé aux combats.

D’intenses combats ont lieu depuis mercredi aux alentours de Tinzaouatène entre les rebelles touaregs du Cadre stratégique permanent pour la défense du peuple de l’Azawad (CSP-DPA) et les soldats maliens appuyés par des mercenaires du groupe russe Wagner.

Dans un communiqué rendu public aujourd’hui samedi le CSP-DPA fait état de « dizaines de morts et de blessés » côté malien ainsi que la destruction de plusieurs engins militaires motorisés et le contrôle de nombreux autres. Un hélicoptère a aussi été abattu par les combattants touaregs. De nombreuses images de ces combats et des pertes humaines et matérielles ont été publiées sur les réseaux sociaux.

Nous avons appris que des soldats maliens et des mercenaires du groupe Wagner se sont aussi rendus aux combattants touaregs.

Ce communiqué signé de Mohamed Elmoualoud Ramadane informe que « les survivants des forces ennemies en débandade sont poursuivis par nos forces sur la route de Kidal ».

Réaffirmant sa détermination à poursuivre sa lutte pour libérer la région de l’Azawad, le CSP-DPA rassure que ses « forces armées restent engagées jusqu’au dernier martyr pour concrétiser ses objectifs, soit l’émancipation de tout le peuple de l’Azawad ». La même source appelle tous les combattants azawadiens à rejoindre le CSP-DPA et « à la mobilisation et à l’union sacrée pour défendre la cause ».

Yacine K.

Une pastille sur le front pour affronter les généraux !

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Mohamed Cherfi
Cherfi, une pastille au front pour montrer une religiosité plus que douteuse quand on sait sa compromission dans les fraudes électorales.

La prochaine mascrade présidentielle s’annonce d’un ridicule à verser des torrents de larmes ! Nous croyions avoir vu le pire avec le portrait d’Abdelaziz Bouteflika exhibé lors de réunions de soutien organisées par les affidés du pouvoir de l’époque comme Djamel Ould-Abbes, mais en termes de ridicule, le pouvoir semble ne pas manquer d’inspiration.

Profitons-en pour en rire et surtout ne pas en pleurer en ces temps de grisaille politique dont la fin ne s’annonce guère, ni pour aujourd’hui, ni pour demain !

Comment ne pas s’esclaffer devant cette pastille exhibée fièrement par Mohamed Charfi comme une empreinte divine récompensant une ferveur sans limite ? Qui pourrait expliquer à ces tartuffes de la politique que cette pastille est un champignon bien tapi dans les tapis de prière et qui se colle sur le front à l’endroit où il touche le sol.

Cinq fois par jour pendant des années, il y a de quoi contaminer tous les Mohamed Charfi que compte la planète !

Relevée dans la presse, cette perle énoncée par Zoubida Assoul qui martèle que « la compétition ne s’annonce pas loyale ! » Merci madame d’ainsi éclairer nos lanternes obscurcies par plus de soixante années de langue de bois et de supercheries en tous genres ! Le peuple a besoin de personnes lucides à votre image pour le sortir de sa torpeur.

Que dire de la candidature de Youssef Aouchiche, sinon que Dda El-Hocine doit se retourner dans sa tombe de voir ainsi le flambeau de plus d’un demi-siècle d’opposition se ternir et s’éteindre et transformer le glorieux FFS en simple parti de figurants prêts à vendre leur âme au diable pour se contenter de quelques strapontins.

Gageons qu’en guise de remerciements, le plus vieux parti d’opposition sera crédité d’un meilleur résultat que celui de l’humiliant score attribué à Aït Ahmed lors des élections de 1999 quand Dda El-Hocine remplissait des stades lors de meetings grandioses qui laissaient entrevoir une lueur d’espoir.

Osera-t-on organiser des meetings pour faire campagne sous le soleil de plomb d’août et nous gaver de situations burlesques ? Parions que non ! Et c’est tant mieux ! Ainsi, le pays évitera-t-il des milliards de dépenses inutiles.

Préparez vos mouchoirs citoyens pour essuyer vos larmes de divertissement ! Profitez-en avant la fin de la récréation ! La rentrée de septembre va être éprouvante.

Kacem Madani

L’armée israélienne bombarde Rafah et Khan Younès, Netanyahu reçu à Paris

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Gaza

Des tirs d’artillerie et des frappes aériennes meurtrières ont visé jeudi la bande de Gaza, où l’armée israélienne a récupéré les corps de cinq Israéliens tués durant l’attaque du Hamas le 7 octobre et emmenés dans le territoire palestinien.

Même sous le coup du mandat d’arrêt international émis par la Cour pénale internationale (CPI) Benjamin Netanyahu s’est rendu aux Etats-Unis. Après avoir été reçu au Congrès où il défendu la guerre à Gaza, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a rencontré jeudi à Washington le président américain Joe Biden, avant un entretien prévu avec sa vice-présidente, Kamala Harris. En effet, pendant que le premier ministre est reçu en Occident (Etats-Unis et France), les Palestiniens de Gaza meurent sous les tapis de bombes de l’armée israélienne qui poursuit sa guerre à Gaza.

Joe Biden devait réaffirmer à son interlocuteur qu’un cessez-le-feu est nécessaire « rapidement » dans le territoire palestinien, a déclaré la Maison Blanche.

En même temps, le président américain affiche son fort soutien à Israël depuis le début de la guerre, mais il s’est montré de plus en plus critique au fur et à mesure qu’augmentait le bilan des victimes civiles. Grâce au soutien des Etats-Unis, Israël a bloqué toutes les résolutions du conseil de sécurité de l’ONU.

Cependant, « le Royaume-Uni ne s’opposera plus au mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale contre Netanyahu » (Bureau du Premier ministre, Keir Starmer).

La guerre a été déclenchée le 7 octobre par une attaque sans précédent du Hamas sur le sol israélien, qui a entraîné la mort de 1.197 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP établi à partir de données officielles israéliennes.

Sur 251 personnes enlevées durant l’attaque, 111 sont toujours retenues à Gaza, dont 39 sont mortes, selon l’armée.

En riposte, Israël a promis de détruire le mouvement islamiste palestinien, au pouvoir à Gaza depuis 2007 et qu’il considère comme une organisation terroriste de même que les Etats-Unis et l’Union européenne. Son armée a lancé une offensive qui a fait jusqu’à présent 39.175 morts, selon des données du ministère de la Santé du gouvernement de Gaza, dirigé par le Hamas, qui ne donne aucune indication sur le nombre de civils et de combattants morts. L’écrasante majorité des victimes sont des femmes et des enfants. Près de 80% de

« Comme les morts »

Jeudi, des bombardements ont visé la ville de Gaza et Beit Lahia, dans le nord, où neuf personnes ont été tuées selon des sources médicales, ainsi qu’Al-Bureij, dans le centre.

Les forces israéliennes ont aussi poursuivi leurs opérations à Khan Younès et Rafah, dans le sud.

« Des avions de combat israéliens ont pris pour cible des civils assis près de leurs maisons », dont cinq sont morts, a affirmé à Beit Lahia Ahmed Kahlout, le directeur local de la Défense civile.

Selon des témoins, les soldats ont fait exploser des immeubles d’habitation à Tal Al-Sultan, un quartier de l’ouest de Rafah, et à Bani Suhaila, à l’est de Khan Younès.

L’armée a annoncé avoir « éliminé des dizaines de terroristes et démantelé environ 50 infrastructures terroristes » ces derniers jours à Khan Younès.

Des milliers de Palestiniens ont de nouveau fui les bombardements, après des ordres d’évacuation de l’armée couvrant plusieurs secteurs du territoire.

Sans nulle part où aller, des familles se sont réfugiées dans la rue, ou, comme à Khan Younès, près d’un cimetière.

« Nous vivons à côté des morts. Nous sommes comme les morts. La différence, nous respirons, eux pas », a témoigné Rytal Motlaq, une déplacée, qui a improvisé un abri avec des bâches.

Depuis le début de la guerre, l’immense majorité des 2,4 millions d’habitants de Gaza ont été déplacés, pour beaucoup à plusieurs reprises, à travers le territoire assiégé par Israël.

« La situation humanitaire à Gaza est un désastre total », a déclaré jeudi le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres. Il a décrit « le plus haut niveau de victimes et de destruction jamais vu depuis que je suis secrétaire général », ainsi qu’un « niveau d’aide humanitaire totalement hors de proportion avec les besoins ».

Un « sabotage »

Jeudi, l’armée a dit avoir récupéré durant une opération à Khan Younès les corps de cinq Israéliens tués le 7 octobre.

Elle a précisé que les corps de Maya Goren, Ravid Katz et Oren Goldin, qui habitaient des kibboutz proches de Gaza, ainsi que ceux de deux soldats, Tomer Ahimas et Kiril Brodski, avaient été ramenés en Israël.

Le porte-parole de l’armée, le contre-amiral Daniel Hagari, a déclaré que les Israéliens décédés avaient été gardés par le Hamas dans des tunnels « à 20 mètres de profondeur sous la ville de Khan Younès ».

Ils se trouvaient « sous un secteur qui avait été déclaré zone humanitaire par l’armée », a-t-il ajouté, en accusant le Hamas d’avoir « exploité » cette situation pour « garder les otages captifs ».

Le Forum des familles d’otages, une association israélienne qui représente des proches retenus en captivité à Gaza, a dénoncé jeudi un « sabotage » des efforts destinés à obtenir la libération des otages, en pointant du doigt Benjamin Netanyahu.

Des discussions pour un cessez-le-feu associé à une libération d’otages, prévues jeudi au Qatar, ont été reportées à la semaine prochaine, selon une source proche des discussions.

Alors que Washington s’alarme du bilan humain de la guerre, Benjamin Netanyahu a rejeté mercredi, devant le Congrès, « tous les mensonges » sur les pertes civiles, affirmant que la guerre à Gaza « a l’un des ratios les plus bas de non-combattants tués par rapport aux combattants dans l’histoire des guerres urbaines ».

En mai, l’ONU avait déclaré que les femmes et enfants représentaient au moins 56% des personnes tuées depuis le début de la guerre, sur la base de données du ministère de la Santé du Hamas.

La rédaction avec AFP

Présidentielle : 3 candidatures pour un fallacieux scrutin !

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Mohamed Charfi
Mohamed Charfi a montré hier jeudi que la présidentielle du 7 septembre est une escroquerie politique

Voulue comme un moment de ferveur politique empreint de solennité, la conférence de presse animée par le président de l’Anie pour annoncer les noms des candidats devant participer à la présidentielle du 7 septembre prochain a viré au burlesque, à un mauvais vaudeville.

Un premier camouflet

Quelle médiocrité ! Mohamed Charfi a mangé sa cravate hier devant un parterre de journalistes. Le mauvais film orchestré par le président de l’ANIE dans lequel l’improvisation le dispute à la mauvaise foi a obligé la très zélée Entv à interrompre le direct pour éviter de montrer le désordre et la confusion constatés lors de la rencontre avec la presse. D’ailleurs, le raout s’est terminé avant terme et sans la traditionnelle séance de questions réponses.

Une fin en queue de poisson qui vient écourter le malaise suscité par l’attitude d’un Mohamed Charfi visiblement contrarié par les chiffres concernant le décompte des formulaires contenus  dans les dossiers de Belkacem Sahli qu’il trouve approximatifs et non réalistes. Avec cette conférence de presse, nous creusons encore danscles bas-fonds de l’incompétence.

« Karitha ! » avoue Charfi

Quelle honte ! Retenant difficilement sa colère, il s’exclama du haut de son pupitre face au micro ouvert et devant un parterre de journalistes et d’invités éberlués : « Karitha », c’est une catastrophe ». Cette expression de contrariété est lancée à l’oreille de l’un de ses collaborateurs venu lui apporter des précisions qui, ostensiblement, ne le satisfont pas. Voilà qui augure l’entourloupe.

La même scène ubuesque se répétera, en passant au dossier de Saïda Neghza. Bref, des couacs de communication à la pelle et un sacré désordre qui a, encore une fois,  écorné l’image d’une institution qui souffre deja d’un sacré déficit de crédibilité  depuis sa création.

En tout cas, le mauvais casting constaté jeudi dernier au siège de l’autorité nationale indépendante des élections contredit le discours triomphaliste de son président louant « la  transparence et le  professionnalisme », de son institution, vertus qui, selon lui, ont prévalu lors du traitement des dossiers des 16 prétendants à l’élection présidentielle. 

Soupçons de fraude à l’ANIE !

Une certaine confusion règne au lendemain du verdict de l’ANIE adoubant trois dossiers de candidature et le rejet de 13 autres pour non conformité avec la loi.

Un verdict auquel réagira de façon véhémente, Saïda Neghza après le rejet de son dossier 

Dans une vidéo postée sur sa page Facebook, la femme d’affaires a porté de lourdes accusations contre l’autorité électorale indépendante qu’elle accuse sans ambages de fraude.

Saïda Naghza a déclaré qu’elle ne garderait pas le silence sur son droit et qu’elle ferait appel de la décision de rejet de son dossier devant la Cour constitutionnelle.: « J’ai tous les documents qui prouvent le faux », proteste-t-elle.

Pour la présidente de la CGEA, « la décision de l’exclure n’était pas surprenante étant donné les pressions auxquelles ont été soumis les élus qui lui ont donné leur signature, puisqu’ils ont été convoqués et invités à déclarer que les formulaires étaient acheté ».

Elle a expliqué qu’elle a remis aux élus 780 formulaires, consignés dans un procès-verbal, pour tous les noms qu’elle a remis, ce qui la qualifie pour se présenter, puisqu’il faut 600 formulaires d’élus. 

La femme d’affaires a été surprise par la déclaration de l’autorité électorale nationale selon laquelle elle avait soumis 665 formulaires. Elle a montré un document que cette même autorité lui avait remis indiquant qu’elle avait soumis 780 formulaires, en demandant : « Où sont les autres formulaires ? » C’est dire qu’on en n’a pas fini par les surprises.

Elle a également exprimé son étonnement que l’autorité électorale ait considéré qu’il y avait 168 formulaires annulés à cause de la signature répétée de plus d’un élu, ce qui est censé être impossible à cause de la numérisation qui révèle de tels cas, selon elle.

La présidente de la Confédération du patronat est allé jusqu’à remettre en cause les formulaires collectés pour le chef de l’Etat Abdelmadjid Tebboune. Elle a déclaré : « L’un des candidats dit qu’il a été collecté 300 000 signatures pour lui. Je conteste que les gens les ont signés et je demande aux autorités électorales de les montrer ».

S’il se garde de commenter, la décision de l’instance de Charfi, préférant attendre pour le faire la réponse de la Cour constitutionnelle, Belkacem Sahli de la coalition des partis de la réforme et de la stabilité apporte des arguments chiffrés qui contredisent les conclusions de l’autorité de surveillance des élections. 

Affirmant avoir « reçu avec grands regrets, la décision de l’Autorité nationale indépendante, portant  sur le rejet du dossier de son candidat à la candidature pour l’élection présidentielle, la direction de l’ANR, confirme que « le dossier du candidat du groupe de la stabilité et de la réforme, le professeur Belkasem Sahli, a répondu aux conditions légales concernant les signatures des élus, puisqu’il a déposé 649 formulaires d’élus dans son dossier distribués dans 47 wilayas ».

L’Autorité indépendante a indiqué « dans sa décision du 24 juillet 2024 que le nombre de formulaires dans le dossier de notre candidat est 635 formulaires, 539 formulaires ont été acceptés et 96 ont été rejetés parce qu’ils ont été répétés avec d’autres candidats, ce qui est un argument invalide et est non acceptable. 

La responsabilité incombe uniquement à l’autorité de surveillance des elections, car le procédé de contrôle numérique de l’autorité était censée empêcher le processus de répétition des signatures, comme le président de l’Autorité l’a déclaré lors de sa conférence  de presse », explique le communiqué de l’ANR. Le jeu est fait.

Youcef Aouchiche et Adelali Hassani Cherif ou l’optimisme des faire-valoir 

De l’art d’exceller dans le rôle de comparses et de faire-valoir, du personnage de second plan qui sert à mettre en valeur l’acteur principal, voilà la mission que le candidat du FFS, et celui du MSP ont accepté d’assumer de bonne grâce dans le cirque électoral du 7 septembre prochain. 

Si Abdelmadjid Tebboune ou son équipe n’ont encore émis aucune réaction, ses deux concurrents, Youssef Aouchiche et Abdelali Hassani Cherif ont exprimé leur optimisme quant à traduire avec force leur présence, à l’occasion des élections présidentielles, après l’acceptation initiale de leurs dossiers.

Dans des déclarations à la presse, Aouchiche déclare,sans rire, qu’il s’est porté candidat à l’investiture présidentielle « pour défendre un projet national et un message d’espoir à tous les Algériens qui désirent des lendemains meilleurs. » Il a ajouté qu’il tenterait de « représenter le mieux possible le mouvement moderniste progressiste national-démocrate » et de faire de la prochaine échéance présidentielle « une opportunité de relance du débat public ». C’est que l’homme veut faire accroire aux Algériens que cette mascarade du 7 septembre est une élection transparente ! En matière de cynisme on a connu mieux.

Le très ambitieux Aouchiche oublie de dire aux militants du FFS et aux Algériens que sa  participation contribuerait, notamment à une augmentation relative du taux de vote et à la fin du boycott des élections électorales dans la région de Kabylie. Sa participation se résumera à faire voter quelques centaines d’électeurs en Kabylie pour faire oublier le 0 % de participation à la mascarade de 2019 à l’issue de laquelle Tebboune a été désigné président par le général Ahmed Gaïd Salah. Youssef Aouchiche se leurre car personne n’est dupe.

De son côté, le chef du Mouvement pour la société pour la paix, affilié au mouvement islamiste, et son candidat à la mascarade présidentielle, a souligné que sa candidature est une opportunité pour poursuivre le message de novembre 1954 et construire une économie forte qui apporte la prospérité à tous les citoyen. Tiens donc, les islamistes se réfèrent maintenant à Novembre ! Quelle escroquerie !

Samia Naït Iqbal

Soutien au « plan marocain » : Alger avertit, Paris garde le silence

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Drapeau Algérie France

L’Algérie a averti la France et fait part jeudi de sa « profonde désapprobation » face à une « décision inattendue » du gouvernement français d’apporter son soutien au plan d’autonomie proposé par le Maroc pour le territoire disputé du Sahara occidental.

« Cette décision a été communiquée officiellement aux autorités algériennes par les autorités françaises ces derniers jours », a assuré le ministère des Affaires étrangères algérien dans un communiqué, dénonçant « un soutien sans équivoque et sans nuance » de Paris à la position marocaine. Depuis hier, c’est le silence radio au Quai d’Orsay après la vive réaction des autorités algériennes à ce soutien français au plan marocain.

Le Sahara occidental, ancienne colonie espagnole, est colonisé en majeure partie par le Maroc – qui propose une autonomie sous sa souveraineté – mais revendiqué par les indépendantistes sahraouis du Front Polisario, soutenus par l’Algérie.

Alger a fustigé une « décision française inopportune et contre-productive », estimant qu’elle « relève d’un calcul politique douteux, d’un à priori moralement contestable et de lectures juridiques que rien ne conforte ».

Pour l’Algérie, cette « décision française n’aide pas à réunir les conditions d’un règlement pacifique de la question du Sahara occidental, elle conforte une impasse, créée précisément par le prétendu plan d’autonomie marocain et qui dure depuis plus de 17 ans ».

Dans une allusion à la France et au Maroc, le communiqué du ministère des Affaires étrangères a dénoncé « des puissances coloniales, anciennes et nouvelles, (qui) savent se reconnaître, se comprendre et se rendre des mains secourables ».

Le gouvernement algérien « tirera toutes les conséquences qui découlent de cette décision française » et dont le gouvernement français « assume seul la pleine et entière responsabilité », a ajouté le ministère.

Abdelmadjid Tebboune qui brigue un deuxième mandat lors de la présidentielle organisée le 7 septembre, avait annoncé avant de décider d’anticiper le scrutin de quatre mois qu’il allait effectuer « fin septembre-début octobre » une visite d’Etat en France. Une déclaration bien curieuse quand on sait que la présidentielle n’a pas encore lieu. Mais on est en Algérie et le résultat est connu d’avance. Tebboune sait qu’il aura son deuxième mandat, le reste n’est qu’une simple formalité.

Ce voyage a été maintes fois reporté en raisons de frictions diplomatiques entre les deux pays, notamment sur les questions mémorielles liées à la colonisation française de l’Algérie et à la guerre d’indépendance (1954-1962).

Lors d’un voyage officiel au Maroc en février dernier, le chef de la diplomatie française Stéphane Séjourné avait réitéré le soutien « clair et constant » de Paris au plan d’autonomie marocain, tout en assurant vouloir « avancer » sur ce dossier.

La visite avait marqué un réchauffement des relations entre Paris et Rabat mais depuis la dissolution du Parlement français, et les législatives anticipées en France où la majorité présidentielle est arrivée troisième, le gouvernement de Gabriel Attal a été chargé par le président Emmanuel Macron de gérer les affaires courantes jusqu’à la formation d’un nouvel exécutif.

Interrogé par l’AFP sur le communiqué d’Alger, l’entourage de Stéphane Séjourné s’est refusé à tout commentaire.

Sofiane Ayache/AFP

« Le Palais du couscous », la bonne table à ne pas rater à Granville

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Tahar Hablal
Tahar Hablal, au Palais du couscous

Niché dans la vieille ville de Granville, à quelques pas seulement de la plage, « le Palais du couscous » régale les papilles midi et soir dans cette commune côtière du département de la Manche (France).

Tenu par un couple de sympathiques algériens originaires de Kabylie, ce restaurant est une adresse incontournable du couscous sur ces terres marines. Que cela soit pour le midi ou le soir. Cette table a une excellente réputation depuis deux décennies au moins pour ses plats généreux et sa cuisine raffinée.

« J’étais d’abord en cogérance pendant 3 ans avec Kamel, un brave homme d’Akbou avant de reprendre le restaurant en 2019, c’est une affaire familiale », raconte Tahar Hablal, la cinquantaine bien souriante. Cette affaire a été un coup de foudre avoue cet homme généreux et jovial.

Cette affaire commerciale est familiale. Tahar est en salle avec une autre personne et son épouse est en cuisine. « Bien sûr quand mon épouse ne peut pas je passe derrière les fournaux, on partage tout », sourit Tahar.

Chaleur humaine

Il se trouve qu’au Palais du couscous, on accueille avec beaucoup de chaleur les clients. « C’est naturel, le sourire, la chaleur humaine sont en nous. Et puis, il est important que nous soyons exemplaires, il y va de notre réputation aussi », ajoute le patron.

Le restaurant propose du couscous dans toutes ses variantes, des tajines et des salades. Des couscous végétariens sont aussi sur la carte.

En dessert, vous pourrez goûter aux savoureux gâteaux faits maison avec un thé ou un café. « Tout est fait maison, tout est frais et nous travaillons avec des producteurs d’ici », précise Tahar.

Cette table peut accueillir jusqu’à 80 personnes dans trois salles décorées avec beaucoup de soin et de goût.

Avant de rejoindre la France, Tahar avait deux bijouteries dans une ville de la vallée de la Soummam. « Mon père est en France depuis les années 1960, mon frère aussi, après plusieurs allers et venues, je me suis décidé de m’installer avec femme et enfants ici. Nous nous sentons bien ici, les gens sont formidables, nous avons tissé des liens sans oublier nos racines puisque je retourne souvent au pays », explique Tahar.

Sofiane Ayache

Le Palais du couscous. 16, rue Clément Desmaisons, Granville, département de la Manche (Normandie).

Couscous, tajines, méchoui sur place ou à emporter. Repas de famille, d’affaires, anniversaires, mariages et banquets.

Réservations au : 02 33 50 09 29 ou 06 64 39 69 26. Fermé les lundis

108 personnes décédées par noyade depuis le début de la saison estival

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Noyade

Un mois après l’ouverture de la saison estivale en Algérie, la Protection civile a enregistré le décès par noyade de 108 personnes, dont seulement 36 cas ont eu lieu sur des plages autorisées à la baignade. C’est le chiffre annoncé ce jeudi par le Colonel Farouk Achour, inspecteur à la direction de la Protection civile, à l’occasion de la journée mondiale de prévention de la noyade.

« Depuis le début de la saison estivale, nous avons malheureusement enregistré le décès de 108 personnes par noyade », déclare le Colonel Achour sur les ondes de la Chaîne 3, précisant que la majorité des cas, soit 72 personnes, sont survenus au niveau des plages non autorisées à la baignade.

Rappelant les efforts consentis pour assurer la sécurité des estivants, l’intervenant a fait savoir que les agents de la Protection civile ont effectué 26 193 interventions au niveau des plages autorisées à la baignade et ont réussi à sauver 18 613 personnes d’une mort certaine à l’échelle nationale.

Le Colonel Achour n’a pas manqué l’occasion d’appeler les estivants à éviter les plages sans surveillance et surtout à respecter les consignes de la Protection civile et de ses partenaires afin d’éviter ces drames.

Affrontements entre rebelles touaregs et mercenaires de Wagner près de Tin Zaouatène

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Azawad

Au Mali, plus exactement dans la région de l’Azawad, des combats ont éclaté ce jeudi après-midi 25 juillet entre l’armée malienne (Fama), accompagnée de ses supplétifs de Wagner, et les rebelles du CSP (Cadre stratégique pour la défense du peuple de l’Azawad).

Les heurts se sont produits dans le secteur d’Achibrich, à proximité de Tinzaouatène, à la frontière avec l’Algérie. Cela fait plusieurs jours que les Fama mènent des patrouilles le long de la frontière, l’armée malienne avait annoncé lundi avoir pris le contrôle de la localité d’Inafarak. Plusieurs sources parmi les rebelles parlent de combats « intenses » et d’au moins un véhicule de l’armée malienne détruit.

Les Fama et Wagner ont progressé jusqu’à proximité du camp militaire de Tinzaouatène. Les combats ont cessé pour le moment.

Sollicitée par RFI, l’armée n’a pas souhaité répondre et n’a pas communiqué officiellement à ce stade. Il s’agit du premier affrontement entre les deux camps depuis la prise de Kidal, fief des rebelles du CSP, par l’armée malienne et Wagner en novembre dernier. 

Avec Rfi

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