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Un écrivain empêché de se recueillir au cimetière de chouhada de Boudjima

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Tizi-Ouzou

Un écrivain empêché de se recueillir au cimetière de chouhada de Boudjima

Le 15 juin 2018. Jour de l’Aïd El fitr. Au cimetière des chouhadas de Boudjima….

D’aucuns m’attaqueront pour ma colère et mon opposition, les deux sont réelles mais non politiques, je m’en fous des partis politiques comme je suis indifférent de ma dernière savate.

Ce matin de fête, à l’heure du recueillement devant les tombes des chouhadas enterrés dans le clos dit Tizugarin face à la mairie, le portail est resté clos avec chaîne et cadenas…Pourtant, tous les cimetières aux alentours respirent la piété, le respect l’amour des vivants pour leurs défunts, partage de convivialité et d’offrande en guise de pardon et de fraternité.

Monsieur le maire, le secrétaire général, le chef de je ne sais quoi, ont décidé de priver les visiteurs de ce privilège et obligation annuelle. J’ai été privé de rendre hommage, de me recueillir et de prier devant la tombe de mon père et des miens, soit six membres de ma famille.

Cet un acte est abject, au-delà de l’illégalité, c’est d’humanité dont il s’agit, de respect, de liberté de circuler et de prier.

Ces responsables devront être traduits en justice ; pour ma part je l’annonce publiquement, je le ferai, je ne pardonnerai pas cet acte innommable. Je me dédie de toute action politique, bien que certains n’y verront que cela mais cette insulte, ce déni de droit et l’humiliation que j’ai vécues ce matin de jour de l’Aïd ne resteront pas sans réponse.

Ce même texte sera adressé à Monsieur le Procureur de la République. Je persiste et signe je me porterai partie civile.
 

 

Auteur
Akli Drouez

 




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Conférence de Youssef Zirem samedi sur Matoub Lounès

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Association Berbère Taferka

Conférence de Youssef Zirem samedi sur Matoub Lounès

Taferka a l’honneur de vous inviter à sa 175 ème conférence avec l’Écrivain Youssef Zirem autour de son dernier ouvrage « Matoub Lounès, la fin tragique d’un poète », le samedi 16 juin 2018 à 14h30.

Au plaisir de vous accueillir.

Association Berbère Taferka.

49, bis avenue de la résistance.

93100 Montreuil.

Métro : Croix-de-Chavaux, ligne 9.

Tel: 0148577324/0623015362.

 




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Le monde vit, nous sommes presque morts !

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FOOTAISES de Meziane Ourad

Le monde vit, nous sommes presque morts !

Allez comprendre pourquoi le but de l’Uruguayen  Gimenez, planté sur corner, à la 90ème minute de la rencontre qui opposait, dans le groupe A, la céleste à l’Egypte ne m’a pas fait grimper aux rideaux !

Il y a huit ans, pourtant, notre cher peuple, premier de la classe en panarabisme, m’avait bien mis en tête que les héritiers des pharaons avaient trahi le serment du sang en lapidant nos Verts partis au Caire à la conquête du sésame pour le mondial sud-africain. A l’époque, les appels au meurtre fusaient de tous les côtés et de toutes les strates de la société.

Seule la distance et un pays retors, la Libye, nous ont évité une guerre frontale. Nous en avons tout de même donné un aperçu de ce qu’elle aurait pu donner à Khartoum que nos Chenouas et baltaguias ont littéralement occupée le temps d’une partie  de football. Dieu merci victorieuse.

Ce Dieu qu’on cuisine à toutes les sauces, notamment les plus frelatées, dans nos contrées, doit bien se gausser de nos fiertés galvaudées.

Un journal en ligne, pourtant bien confortés par les prédictions des chioukhs autoproclamés astronomes et maîtres de la nuit du doute, nous annonce la fin du ramadhan pour ce jour, vendredi. Il prend bien soin , cependant, de faire dans l’emphase en ajoutant dans son titre « in challah ». Commandez un café à Alger, on vous répliquera la même chose: « si Dieu le veut ».

Plus grave encore, si vous êtes candidat au bac ou tout autre examen, vous n’avez pas intérêt à rendre une copie sans invoquer en entête la profession de foi musulmane et donc le nom de Dieu et celui du prophète.

Tous ces artifices ne servant qu’à masquer les inepties et l’extrême pauvreté du discours ambiant dans les pays arabes ne changeront en rien les résultats attendus de l’Arabie Saoudite qui vient de se prendre le deuxième plus gros carton de l’histoire d’un match d’ouverture de coupe du monde. Ils ne feront pas plus de miracles avec le Maroc, la Tunisie, l’Iran, le Sénégal, le Nigéria et j’en passe…

Russie 2018 nous offrira, sans aucun doute, quelques magnifiques surprises voire quelques raisons d’espérer, mais retirerons d’ores et déjà notre doigt de l’œil, la victoire finale ne reviendra pas aux pays dirigés par des flibustiers et de faux dévots.

La coupe du monde reviendra encore, et pendant longtemps, aux pays organisés, structurés, qui respectent les valeurs humaines et les libertés démocratiques. Les pays qui se préoccupent de leurs enfants et qui les forment, qui traquent la rapine et ne se  vautrent pas dans l’économie informelle et le vol institutionnalisé.

Bien sûr , le football est sale . Bien sûr, il est inadmissible  inconcevable, au moment où des dizaines de milliers d’enfants d’Afrique ou d’Asie se font bouffer par les poissons de méditerranée, un certain nombre de joueurs qui seront déifiés à Moscou gagnent plus de 100 000 euros  par jour. ça S’appelle l’économie de marché. Il y a bien longtemps que l’Algérie essaie d’y entrer.

Elle y arrive par la mauvaise porte. Celle du bazar et du trabendo. Le football se joue avec les pieds, pas avec des matraques ou des calculettes…

Non , je n’ai pas grimpé aux rideaux après la défaite de l’Egypte dans ce premier match, je ne le ferai pas plus à la fin de la rencontre que livre le Maroc à l’Iran, au moment même où j’écris. Je laisse les bisbilles politiques avec lesquelles on a coutume de nous manipuler à nos gouvernants. Moi, je fais partie des gens d’en bas comme disait ce cher Raffarin. Je suis un émotif, une petite  victoire d’un petit comme moi suffirait pour me mettre en transe.

La preuve qu’on nous embobine perpétuellement avec les balivernes nationalistes qu’on nous assène depuis des décennies. C’est que dés que le Maroc a été disqualifié de l’organisation du mondial 2026 par ses « frères » et ses alliés, l’Algérie, son meilleur ennemi,  lui a proposé par la bouche du président de la FAF, M. Zetchi, de relancer une candidature conjointe pour l’édition de 2030 !

N’étions nous pas au bord d’une guerre fratricide?

Ce sketch m’inspire d’ailleurs quelques rêveries: Dans quel état sera l’Algérie qui prétend pouvoir accueillir en 2030? Pourrions-nous fermer les yeux sur les milliers de jambes et de seins en l’air qui envahiront nos rues ? Aurons-nous assez d’hectolitres de bière à servir aux hooligans de la planète entière? Tolérera-t-on que les volutes de cannabis envahissent nos tristes chaumières ?

Et il y aura de la samba, de la salsa, du flamenco, un peu de rock…

Avant de se porter candidate, l’Algérie doit y réfléchir à deux fois. Le monde ne nous ressemble pas. Nous ne ressemblons à aucun pays du monde. Les habitants de la planète vivent. Nous, nous sommes presque morts !

Auteur
Meziane Ourad

 




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Le leader taliban pakistanais Maulana Fazlullah éliminé par les Américains

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Terrorisme

Le leader taliban pakistanais Maulana Fazlullah éliminé par les Américains

Le président afghan Ashraf Ghani a confirmé vendredi que le leader taliban pakistanais Maulana Fazlullah, impliqué dans la tentative d’assassinat de la jeune Malala, avait été tué mercredi en Afghanistan par un drone de l’armée américaine.

« J’ai parlé avec le Premier ministre du Pakistan Nasir ul Mulk et le chef d’état-major, le général Qamar Javed Bajwa, et je leur ai confirmé la mort du Mollah Fazlullah, » a tweeté M. Ghani.

« Sa mort est le résultat d’infatigables recherches de renseignement menées par les services de sécurité afghans », a-t-il ajouté.

L’armée américaine a mené le 13 juin une frappe aérienne dans la province de Kunar, près de la frontière entre l’Afghanistan et le Pakistan.

Un responsable militaire américain a confirmé que la frappe américaine visait (Fazlullah) mais il s’est abstenu de confirmer sa mort, qui a dans le passé été annoncée plusieurs fois puis démentie. « Nous ne sommes pas encore prêts à dire que nous avons décroché le jackpot », a-t-il indiqué à l’AFP.

Le président afghan a ajouté que les dirigeants pakistanais s’étaient félicités de cette opération, « une grande avancée vers la consolidation de la confiance entre les deux pays ». En retour, il a indiqué leur avoir demandé « d’amener les talibans résidant en Afghanistan à la table des négociations ».

« La mort du chef du TTP est un développement positif », a indiqué de son côté l’armée pakistanaise dans un communiqué, utilisant le nom en urdu des taliban pakistanais, Tehreek-e-Taliban Pakistan (TTP).

Fazlullah, qui est considéré comme le donneur d’ordre dans la tentative d’assassinat en 2012 de Malala Yousafzai, devenue un symbole du droit des filles à l’éducation et prix Nobel de la Paix, a aussi revendiqué le massacre de plus de 150 personnes en 2014 dans une école de la ville de Peshawar au Pakistan.

Il a trouvé refuge en Afghanistan en 2009 et sa mort « est un soulagement pour les familles pakistanaises victimes du terrorisme du TTP, y compris le massacre » de l’école, a ajouté l’armée pakistanaise.

Le département d’Etat américain avait annoncé en mars une récompense de 5 millions de dollars pour aider à localiser ce commandant taliban lié en outre à la tentative d’attentat à la voiture piégée de Times Square en 2010 à New York. 

Selon le département d’Etat, le TTP a « montré une alliance étroite avec Al-Qaïda » et donné une formation sur les explosifs à Faisal Shahzad, qui se préparait à être l’auteur de l’attentat de Times Square.

Auteur
AFP

 




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Quels sont les taux de croissance, de chômage et d’inflation en Algérie ?

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Analyse

Quels sont les taux de croissance, de chômage et d’inflation en Algérie ?

Les chiffres officiels contenus dans le plan d’action de l’actuel gouvernement présenté à l’APN fin 2017 font état d’une dépense publique entre 2000 et 2004, l’équivalent de 70 milliards de dollars, entre 2005 et 2009 de 193,8 milliards de dollars, de 2009 /2014, de 202,41 milliards de dollars et de 2015 à 2017 de 64,3 milliards de dollars.

Au total, les programmes de développement ont nécessité durant la période allant de 2001 à 2017, une enveloppe de 531,8 milliards de dollars dont une grande partie en devises et le budget de fonctionnement et de gestion pour la même période une dépense de l’ordre de 649,9 milliards de dollars, soit au total 1187,7 milliards de dollars. Quel impact sur les principaux indicateurs de l’économie nationale, taux de croissance, taux de chômage et taux d’inflation, objet de cette présente contribution

1.- Il existe une loi économique universelle, le taux d’emploi est fonction de la pression démographique, du taux de croissance et des structures des taux de productivité relevant d’entreprises compétitives à valeur ajoutée. A l’avenir il s’agira de concilier flexibilité et sécurité du collectif des travailleurs grâce à une formation professionnelle additionnelle adaptée en évolution, étant à l’aube de la quatrième révolution économique mondiale. L’on ne crée pas des emplois par décrets ou par des commissions, la solution de facilité étant la création d’emplois dans l’administration. Le taux de chômage officiel est fortement biaisé incluant les sureffectifs tant des administrations que des entreprises publiques, des emplois temporaires fictifs (5 mois non créateur de valeur ajoutée comme par exemple pour faire et refaire des trottoirs) et les emplois dans la sphère informelle. Paradoxalement du fait de l’allocation sectorielle d’investissement via la dépense publique, fortement biaisée privilégiant les emplois à très faibles qualification comme le BTPH (70% de la dépense publique), les diplômés ont plus de chance d’être chômeurs expliquant le faible taux de croissance et de productivité. Il faudra créer entre 300.000/400.000 postes de travail par an entre 2017/2020, qui s‘ajoute au taux actuel du chômage, sous estimé, du fait de la pression démographique, de l’entrée sur le marché du travail de la population féminine sous estimée dans les statistiques, afin de résoudre le lancinant problème du chômage. Que deviendront les 2 million d’étudiants sortis des universités entre 2018/2020.

2.- En termes de calcul, le taux de croissance se calcule par rapport à la période précédente et qu’un accroissement appliqué à un produit intérieur brut faible (PIB) donne globalement un taux faible. Bien que l’indice de développement humain (IRH) du PNUD soit plus fiable pour mesurer les performances d’un pays, le produit intérieur brut (PIB) a évolué ainsi de 2001 à 2017 : 2001, 4227 milliards de dinars- 2005,7562 milliards de dinars, – 2009, 9968 milliards de dinars (effet de la crise),-2010,11191 milliards de dinars, -2015,16952 milliards de dinars, 2016 de 175,49 milliards de dollars et en 2017 de 156,1 milliards de dollars- Entre 2000/2017, le taux de croissance en Algérie est en moyenne de 3%. Bien que ce taux puisse faire rêver bien des pays européens, il faut relativiser. En volume, selon les données officielles, depuis la crise de l’endettement de 1983 et la chute des prix du pétrole en 1986, la croissance s’est sensiblement ralentie pour se fixer à une moyenne annuelle de 2,4 % entre 1986 et 2010, entre 2011/2016, 2,5% en 2011, 3,2% en 2012, 2,5% en 2013, 3,7% en 2014/2015, 3,3% en 2016. Dans son rapport semestriel sur les perspectives économiques mondiales, publié lors des réunions de printemps du FMI et du Groupe de la Banque Mondiale, pour ces institutions, en 2017, la croissance a atteint 2%, contre 1,5% projeté en octobre 2017 et tablent sur une croissance de 3% en 2018 contre 0,8% anticipé dans son rapport d’octobre 2017 ; cette cadence sera maintenue en 2019, mais avec une légère baisse à 2,7%, selon les mêmes projections.

3.-Mais pour avoir une appréciation objective de l’évolution du PIB algérien, il faut le corriger par l’évolution de la cotation dinar-dollar au cours officiel, (toute dévaluation, du dinar par rapport au dollar abaisse l PIB en valeur nominal) : en 1970 , le dinar était coté à 4,94 dinars un dollar ; en 1980 5,03 dinars un dollar ; en 1995 47,68 dinars un dollar ; en 2001…69,20 dinars un euro 77,26 dinars un dollar en 2002-69,20 dinars un dollar ; en 2010, 74,31 dinars un dollar ; en 2013, 79,38 dinars un dollar, en 2014 80,06 dinars un dollar, en 2015, 99,50 dinars un dollar et le 10 juin 2018 116 dinars un dollar et 137 dinars un euro. . Ce dérapage officiel du dinar officiel voile l’importance du déficit budgétaire, en gonflant artificiellement tant la fiscalité pétrolière et la fiscalité ordinaire à travers taxes des produits importés ( calculé en dinars ) et donc l’efficacité de la dépense publique .Vient ensuite le facteur déterminant du taux de chômage, la pression démographique.. La population algérienne a évoluée ainsi : 1950 8,87 millions d’habitants – 1960 11,27, – 1970 14,69, -1980 19,47, -1990 26,24, -2010 à 37,06 -au 1er janvier 2016 , 40,61 -au 1er janvier 2017, 41,3 -au 1er janvier 2018, 42,4 millions d’habitants Les chiffres donnés par l’ONS (Office national des Statistiques) sur les prévisions de l’évolution de la population algérienne d’ici 2030 serait de 51,026 millions. Et selon l’hypothèse du rythme actuel de 2,4 enfants par femme et d’ici à 2050 pour atteindre 65 millions d’habitants, données qui doivent être corrélées à l’espérance de vie. Alors qu’elle est de 77,1 ans pour les hommes et de 78,2 pour les femmes, l’expérience de vie à la naissance sera de 81 ans pour les hommes et de 83 ans pour les femmes d’ici à 13 ans.

Quelle est la répartition spatiale de la population ? Selon les données pour 2016, les 12 wilayas ayant une densité de moins de 20 habitants au km² (Djelfa, Laghouat, El Oued, Naama, El Bayadh, Ouargla, Ghardaïa, Adrar, Bechar, Tamanrasset, Illizi et Tindouf) représentent 89 % de la superficie du pays pour à peine 13 % de la population. Les 36 autres wilayas, toutes situées au Nord ont une densité supérieure à 20 habitants au km², représentent 11 % de la superficie (soit environ 240 000 km2) et regroupent 87 % de la population. Il s’en suit face au faible taux de croissance et la pression démographique , que la population en chômage selon l’organe officiel algérien de la statistique ONS était de 15,3% en 2005, en 2011 10%, 11% en 2012, 9,8% en 2012/2013, 10,6% en 2014 , 11,2% en 2015 , 10,5% en 2016 et reste particulièrement élevé chez les jeunes (28,3%) et chez les femmes (20,7%)..

4.-Le FMI dans son rapport de 2018 a abaissé ses projections pour le chômage en Algérie à 11,2% en 2018 après avoir tablé en octobre 2017 sur 13,2%.avec une projection de 11,/% en 2019. Selon l’ONS, la structure de l’emploi, selon le secteur d’activité, fait ressortir un secteur tertiaire (commerce et service –administration – selon la direction générale de la Fonction publique, le nombre de fonctionnaires au 1er janvier 2015 est de 20 020 172 fonctionnaires dont 1.608.964 à temps plein (79,64%) et 411 208 agents contractuels (20,30%). en progression, absorbant plus de 60% de la main-d’œuvre totale, suivi par le BTP (16,6%), l’industrie (13,0%) et enfin l’agriculture (10,6%). La ventilation, selon le secteur juridique, fait ressortir une dominance du secteur privé ou mixte, soit une part relative de 58,8% de l’emploi total, incluant la sphère informelle qui, selon le ministère du Travail, occuperait entre 25/30% de la population.

Le salariat constitue la forme d’emploi dominante avec 65,3% tant au niveau du secteur privé formel qu’au niveau du secteur public mais avec d’importantes disparités salariales et également d’importantes disparités sont observées selon le sexe. L’emploi féminin se caractérise par une plus grande concentration dans le secteur public (61,2% de l’emploi total). Quant au taux d’inflation, l’indice se calcule par rapport à la période précédente. Ainsi un taux d’inflation faible en T1 par rapport à un taux d’inflation élevé par rapport à To donne cumulé un taux d’inflation élevé et se pose la question de l’évolution du salaire réel par rapport à ce taux cumulé. Le taux officiel été selon l’ONS 4,5% en 2012, 8,9% en 2013, de 2,92% en 2014, 4,78% en 2015, 6,40% en 2016, 5,59% en 2017. Le cours du dinar sur le marché parallèle est passé en une année janvier 2017 à juin 2018 de 190 dinars un euro à 210 dinars un euro, non nombre de produits vendus aux consommateurs s’aligne nt sur le cours de ce marché.accélérant le processus inflationniste. Pour le FMI dans son rapport d’avril 2018, l’inflation se situerait à 7,4% en 2018 et 7,6% en 2019, la BM étant plus pessimiste annonçant 8,1% en 2019 et 9% en 2020. Cet indice global voile disparités et les besoin sont historiquement datés, les besoins évoluant. Le taux d’inflation officiel est biaisé, devant l’éclater par produits selon le modèle de consommation par couches sociales (fonction de la stratification du revenu national), étant surcroît comprimé artificiellement par les subventions, sinon il dépasserait les 10%. D’une manière générale, ces résultats posent l’urgence d’une nouvelle gouvernance fondement d’une réorientation de l’actuelle politique socio-économique pour avoir forcément un taux de croissance supérieur au taux de croissance démographique sinon le taux de chômage ira en croissant (taux de croissance supérieur à 7/8% sur plusieurs années pour créer 350.000/400.000 nouveaux postes de travail par an)? Cela ne pose t-il pas également, l’impératif d’abandonner les vieux schémas des années 1970 notamment en matière de politique industrielle, afin de s’adapter à la quatrième révolution économique mondiale qui s‘annonce irréversible entre 2020/2030, fondée sur des réseaux, plus de concertation sociale et plus de décentralisation, à ne pas confondre avec déconcentration avatar de la mentalité bureaucratique rentière ?

5.-Quelle conclusion ? D’une manière générale, l’endettement est faible, 20% du PIB, la dette extérieure 2,5% du PIB , le secteur bancaire reste capitalisé, le ratio de solvabilité étant de d’environ 17% courant 2017 et l’importance de ses réserves de change malgré quelles soient baisse (96 milliards de dollars (hors DTS) fin 2017 et hors réserves d’or, l’Algérie possédant 173 tonnes d’une valeur, au cours de l’once actuel, d’environ 7 milliards de dollars. L’Algérie a un répit de trois années, pour éviter l’épuisement de ses réserves de change , sous réserve d’une une plus grande rigueur budgétaire et un changement de cap de la politique économique actuelle, supposant une vision stratégique qui fait cruellement défaut.

Existant un lien dialectique en sécurité et développement ,c’est pourquoi, comme je l’ai démontré récemment dans un long interview au quotidien américain American Herald Tribune du 28/12/2016 et au quotidien financier français La Tribune.fr du 07 mai 2017, je tiens à considérer que la stabilité de l’Algérie, acteur stratégique de la stabilité de toute la région, qui ne saurait signifier statu quo, mais mener des réformes dans un mouvement historique positif, est un passage obligé vers la reconquête de sa cohésion sociale. Cela passe forcément par la construction d’un front intérieur solide et durable en faveur des réformes politiques et socio-économiques face aux enjeux des nouvelles mutations mondiales dans les domaines militaires, sécuritaires, politiques, économiques, sociales et culturelles dont le pivot est la bonne gouvernance tenant compte du fondement du développement ère du XXIe siècle basé sur le savoir

Auteur
Dr Abderrahmane Mebtoul

 




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Agression d’une joggeuse…, et des questions !

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Tribune

Agression d’une joggeuse…, et des questions !

Une course a été organisée à Alger en soutien à la joggeuse agressée.

Est-il interdit pour une femme de faire du footing en Algérie? Lui est-il interdit de sortir le soir et marcher dans la rue comme ses confrères «hommes» ? Nos femmes sont-elles condamnées à être des mineures à vie ? En un mot, quelle est la place de la mixité dans notre société d’aujourd’hui ?

En découvrant sur les colonnes de la presse qu’une joggeuse est agressée à Alger, juste avant la rupture du jeûne, par un jeune homme en furie qui l’avait vu en train de courir vers 19h, j’ai failli pousser un cri d’orfraie! Le comble, c’est que cet agresseur-là n’en était pas resté là, d’après le témoignage même de la victime. Après lui avoir asséné des coups, il lui lança, froid, à la figure : «vas…! ta place est dans la cuisine!» Aussitôt, je me suis rappelé la célèbre phrase de l’écrivain péruvien Mario Vargas Llosa, résumant en quelques mots le regard réducteur de ses compatriotes envers la femme : «una máquina de parir» (une machine à accoucher), dit-il, consterné. Nous n’en sommes pas vraiment loin en Algérie, malheureusement. Ce qui intrigue dans le récit de cette jeune fille apparue, fort émue et éplorée sur son profil Facebook, c’est l’indifférence des services de sécurité à sa plainte. Qui a tort dans tout ça? Peut-être c’est elle parce qu’elle a osé courir au moment où les autres, sous prétexte d’observer le jeûne, s’adonnent aux deux activités la plus prisées par la majorité des nôtres en pareille circonstance : dormir toute la journée et se réveiller pour se goinfrer de sucreries !

Les idées reçues sur la femme sont tenaces dans notre pays. Nées d’un certain renferment éducatif, elles se sont figées en opinions caricaturales et en procès d’intention à l’encontre de tout ce qui n’est pas conforme à la norme. Et quelle est cette norme, sinon rester dans une mentalité arriérée, misogyne, antisociale et sans prise avec la réalité du monde, de la modernité tout court.

Avec la montée de ce monstre de l’islamisme, ces idées-là se sont partout répandues, diffusant un prêt-à-penser collectif fanatisé, auquel il est difficile d’échapper. Retardataire sur le double plan éducatif et culturel, l’école longtemps soumise au matraquage idéologique des intégristes a produit des frustrés et des handicapés de la pensée par milliers. Grippée dans son engrenage, la machinerie sociale a rendu possible la multiplication de tels comportements violents, indignes de la citoyenneté.

Ainsi le refoulé religieux mélangé aux affects blessés d’une jeunesse, en marge de l’arène des rentiers, a-t-il accéléré «la déshumanisation de l’Algérien». Maillon faible dans cet écosystème social à la dérive, la femme en fait toujours les frais, à son grand malheur. Mais à quand notre mobilisation pour venir à bout de toutes ces maladies morales qui, à défaut de mesures étatiques à la hauteur et d’une condamnation catégorique de toute notre élite, empoisonneront davantage la vie des Algériens? Certes des footings de solidarité avec la victime, comme ceux organisés récemment à Alger et à Constantine sont de belles initiatives pour dénoncer l’intolérance et la violence, mais cela reste, de loin, insuffisant en regard de l’élan pris par l’islamisme, ces derniers temps, en Algérie.

Auteur
Kamel Guerroua

 




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Les combats font rage autour de sites pétroliers à l’est de la Libye

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Conflit

Les combats font rage autour de sites pétroliers à l’est de la Libye

Des combats ont éclaté jeudi entre forces rivales autour de deux importants sites pétroliers dans l’est de la Libye, perturbant de nouveau la production de brut dans ce pays miné par les luttes d’influence.

Des groupes rivaux à l’homme fort de l’est libyen, Khalifa Haftar, ont attaqué les deux sites dans la région du Croissant pétrolier contrôlée par l’Armée nationale libyenne (ANL) auto-proclamée, mettant le feu à un réservoir de brut atteint par une roquette. La confusion règne toutefois sur l’identité des assaillants. 

L’ANL a affirmé qu’il s’agissait des « Brigades de défense de Benghazi » (BDB), formées de combattants chassés de la ville de Benghazi (est) par les pro-Haftar, tandis que la Compagnie nationale de pétrole (NOC) a dit dans la soirée que l’offensive avait été menée par une force dirigée par Ibrahim Jadhran.

M. Jadhran était à la tête des Gardes des installations pétrolières (GIP) en charge de la sécurité du Croissant pétrolier. 

Ce dernier a régulièrement défié les différents pouvoirs libyens, à Tripoli ou dans l’Est et a bloqué les exportations durant près de deux ans dans le croissant pétrolier, avant d’en être chassé par l’ANL en septembre 2016.

Il avait disparu depuis, avant de réapparaître jeudi dans une vidéo sur les réseaux sociaux, affirmant avoir formé une coalition -la « force de libération du croissant pétrolier »- pour reprendre les sites pétroliers.

Les combats ont éclaté jeudi au sud du terminal de Ras Lanouf et Al-Sedra, déjà endommagés par des violences similaires en 2016 et 2017.

La NOC a annoncé dans un bref communiqué avoir évacué son personnel des terminaux de Ras Lanouf et d’Al-Sedra « en raison des affrontements armés », mettant en garde contre une perte de production de l’ordre de 240.000 barils/jour.

Elle a indiqué plus tard dans un communiqué l’arrêt des exportations dans les deux ports de Ras Lanouf et Al-Sedra, déclarant l’état de « force majeure » sur les deux sites.

« Extrémistes » 

« Nous continuons à surveiller la situation sur le terrain. Nous travaillerons avec des partenaires locaux et gouvernementaux pour rétablir l’ordre et la pleine capacité de production dès que possible », a déclaré Mustafa Sanallah, le patron de la NOC, selon le communiqué.

Selon un porte-parole de l’ANL, « cette attaque vise à alléger la pression sur les terroristes à Derna », ville située plus à l’est où l’ANL mène une offensive pour chasser une coalition de milices jihadistes et islamistes.

Le ministère français des Affaires étrangères a condamné « avec la plus grande fermeté l’offensive » contre els dites pétroliers, qualifiant les assaillants d' »extrémistes ». 

Le président français Emmanuel Macron a réuni à Paris les principaux protagonistes de la crise libyenne qui ont endossé une déclaration orale prévoyant l’organisation d’élections législatives et présidentielle le 10 décembre.

Des analystes estiment toutefois que la fragmentation du pays rend les promesses fragiles.

Khalifa Haftar, soutenu par des autorités basées dans l’est libyen, s’oppose toujours au gouvernement d’union nationale (GNA), basé à Tripoli et reconnu par la communauté internationale et l’ONU.

Les forces pro-Haftar ont pris en septembre 2016 le contrôle des quatre principaux sites pétroliers de Libye -Zoueitina, Brega, Ras Lanouf et Al-Sedra- qui assurent l’essentiel des exportations libyennes d’or noir, permettant une reprise de la production.

Dans un communiqué, le chef du GNA, Fayez al-Sarraj, a dénoncé « un acte susceptible de menacer la sécurité et la stabilité du pays et raviver la discorde ». 

« Cette escalade irresponsable pousse le pays vers une guerre civile », a-t-il mis en garde.

« Escalade dangereuse »

Mais dans l’autre camp, le gouvernement parallèle basé dans l’est a accusé le GNA d’être « derrière l’attaque ».

« Cette attaque vise à (…) empêcher toute progression dans l’entente » entre camps rivaux en Libye, après la rencontre de Paris, a-t-il estimé dans un communiqué. 

Cet exécutif a fait état par ailleurs d’une « alliance » entre les BDB et les « les milices d’Ibrahim Jadhran ».

Claudia Gazzini de Crisis Group n’a pas écarté cette hypthèse.

« La violence, les abus et les meurtres perpétrés par l’ANL renforce le sentiment (d’hostilité) parmi d’autres groupes qui peuvent s’allier » face au même ennemi, a-t-elle dit.

La mission de l’ONU en Libye (Manul) a condamné l’attaque, estimant sur son compte Twitter que « cette escalade dangereuse » met en péril l’économie libyenne et risque de provoquer un conflit généralisée ». 

La Libye qui dépend essentiellement de la manne pétrolière, produisait 1,6 million de b/j avant la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011. La production de brut ayant été divisée par cinq depuis, avant de dépasser, malgré des perturbations dues aux violences, un million de bj fin 2017.

Auteur
AFP

 




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Mondial-2018: la fête est lancée, la Russie frappe d’entrée

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Football

Mondial-2018: la fête est lancée, la Russie frappe d’entrée

La Russie n’aurait pu rêver mieux: une démonstration 5 à 0, contre une Arabie saoudite à côté de ses crampons, en match d’ouverture de « son » Mondial 2018, jeudi à Moscou, sous les yeux de Vladimir Poutine, soucieux de profiter de ce tournoi pour redorer l’image brouillée de son pays en Occident.

Mais il n’y a pas de bonne Coupe du monde sans polémique: la popstar Robbie Williams, chanteur de la courte cérémonie d’ouverture, a adressé un doigt d’honneur à une caméra, devenu viral sur les réseaux sociaux.

Tout avait débuté sur un ton plus policé et politique. « Je vous félicite pour le début du plus grand tournoi sportif du monde », a déclaré Vladimir Poutine, ouvrant ainsi officiellement le Mondial devant les 80.000 spectateurs au stade Loujniki. Le président russe, s’est montré magnanime au moment du premier but en serrant la main du prince héritier d’Arabie saoudite Mohammed ben Salmane, dans une tribune officielle qui n’avait pas fait le plein des grands de ce monde.

L’opération séduction de la Russie avait commencé dans la matinée quand le principal opposant au Kremlin, Alexeï Navalny, annonçait sur Twitter: « Je suis de nouveau avec vous après un séjour de 30 jours en détention. Je suis terriblement heureux d’être en liberté ». La justice russe l’avait condamné pour avoir organisé une manifestation deux jours avant l’investiture de Vladimir Poutine à un quatrième mandat présidentiel.
 

Et le football? La Russie, qui n’avait pas gagné en 2018, est partie sur de bons rails avec des buts de Youri Gazinsky (12e minute), Denis Cheryshev (43e minute puis 90e+1), Artem Dzyuba (71e) et Alexander Golovin (90e+4). « Le chef de l’État vient de m’appeler pour me féliciter », a savouré le coach russe Stanislav Cherchesov.

« Finalement on n’est pas si mauvais! », ont exulté les supporters de la « Sbornaïa » au coup de sifflet final, dans la fan zone de Moscou.

Maintenant, place au premier choc que la planète foot attend: Portugal-Espagne, vendredi à Sotchi (20h00 françaises). Le casting est sublime avec Cristiano Ronaldo, quintuple Ballon d’Or, et le scénario dément: L’Espagne s’est séparée mercredi de son sélectionneur Julen Lopetegui qui a eu la mauvaise idée d’annoncer mardi son départ pour le Real Madrid après le tournoi…

La VAR déboule

C’est Fernando Hierro, ancien défenseur emblématique de la Roja, qui prend les manettes d’une équipe considérée avant ce psychodrame comme un des favoris.

Qui d’autre peut prétendre encore soulever la Coupe du monde le 15 juillet ? Les noms qui reviennent dans la bouche des anciennes vedettes sont le Brésil, l’Allemagne ou encore la France avec sa collection de petits prodiges (Kylian Mbappé, Ousmane Dembélé, Thomas Lemar, etc.)
 

« Pour moi, je vois deux favoris: le Brésil et la France. En France vous avez de nombreux jeunes talents (…) Mbappé est par exemple un talent incroyable! (Au) Brésil ils ont Neymar », a ainsi confié à l’AFP Andreï Arshavin, qui avait mené la Russie en demi-finale de l’Euro-2008.

Tous les fans attendent les gestes venus d’ailleurs des Lionel Messi (Argentine), Luis Suarez (Uruguay) ou encore Eden Hazard (Belgique). Et prient pour que Mohamed Salah (Egypte), qui a crevé l’écran cette saison avec Liverpool, puisse jouer après avoir été blessé en finale de la Ligue des champions le 26 mai. Son sélectionneur Hector Cuper est « très optimiste » pour sa présence vendredi contre l’Uruguay.

Les spectateurs – et acteurs du jeu également – ont hâte de voir en action, pour la première fois dans l’histoire de la Coupe du monde, l’assistance vidéo à l’arbitrage (VAR). Pour la Russie, l’enjeu est ailleurs. Pour s’assurer un Mondial sans couac, le pays a mis le paquet sur les infrastructures, déboursant au total 13 milliards de dollars.
 

– Hooliganisme, racisme… –

Mais les autorités russes ont aussi renforcé des mesures de sécurité qui étaient déjà parmi les plus élevées au monde. Premier objectif, lutter contre la menace terroriste alors que le pays est explicitement désigné comme cible par l’organisation djihadiste Etat islamique (EI), encore plus depuis son intervention armée en Syrie.

Puis, il y a la crainte du hooliganisme: à l’Euro-2016, des centaines de fans russes ont violemment attaqué les supporters anglais à Marseille. Les autorités ont depuis réagi avec fermeté et les supporters russes les plus violents, suivis de près par la police, ont été invités à se faire discrets. Beaucoup ont d’ailleurs assuré qu’ils feraient en sorte cet été de rester éloignés des onze villes hôtes de la compétition.

Reste un problème qui a ressurgi avec plus de virulence au cours des derniers mois: le racisme. Notamment dans les stades ou plusieurs joueurs noirs ont été victimes de cris de singe. Enfin, depuis 2010, quand la Russie avait obtenu l’organisation du Mondial-2018, le pays de Vladimir Poutine a été au centre de crispations et crises diplomatiques à répétition avec l’Occident.

Mais ces scandales n’ont pas empêché la tenue de la Coupe du monde: seules la Grande-Bretagne et l’Islande ont ainsi choisi de boycotter diplomatiquement, évitant à la Russie de revivre l’épisode traumatisant des JO-1980 de Moscou, snobés sportivement par plus de 50 pays à l’initiative des Etats-Unis. Rendez-vous le 15 juillet

Auteur
AFP

 




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Qui a autorisé Ould Kaddour à faire du business avec les fonds de Sonatrach ?

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Tribune

Qui a autorisé Ould Kaddour à faire du business avec les fonds de Sonatrach ?

Le nouveau PDG de Sonatrach, en prenant la parole par excès, a surpris plus qu’un par sa sortie lors de la présentation de ce qu’il appelle « stratégie SH2030 » devant les cadres et les travailleurs de l’aval pétrolier au siège de Sonatrach LRP (liquéfaction-raffinage-pétrochimie) en invitant bien entendu et comme le faisait son ami Chakib Khelil les «experts» qu’ils lui sont favorables et qui bénissent voire valident sa démarche.

En effet, à peine un peu plus d’une année depuis qu’il a pris les rênes de Sonatrach, il a pris la décision de l’orienter « business ». «Nous sommes une entreprise business-oriented, nous faisons des affaires, la stratégie financière est très importante», dira t-il. Or, faire des affaires, cela suppose anticiper des risques pour lesquelles le mastodonte n’est pas encore prêt de part son organisation, ses objectifs et surtout sa phase de développement.

En effet, ce dernier est caractérisé par une très forte bureaucratie qui, au stade actuel, ne lui permet pas une perspective claire pour une telle aventure financière. Sonatrach pourra le tenter s’il elle n’avait pas de responsabilité sociale beaucoup plus importante que celle de son profit vis-à-vis de la nation algérienne. C’est d’autant plus important que le paysage économique mondial a fortement évolué depuis la crise de 2008.

L’horizon du business est très sombre et les opportunités qui s’offrent aux affaires restent l’apanage des dinosaures comme les multinationales pétrolières qui attirent des novices comme les ambitieux managers dans leurs souricières. Les exemples de la vente de la raffinerie d’Augusta par ExxonMobil, l’association très inutile de Total et sa consœur Repsol sur le bloc 238 de Tin Fouyé Tabankort pour ne citer que ceux-là restent édifiants et l’avenir nous le dira.  

Sonatrach, pour faire des affaires, il faudrait d’abord qu’elle se débarrasse de son côté social qu’il lui collera à la peau jusqu’au décollage effectif de l’économie du pays pour lequel elle acte, qu’elle ouvre son capital sans conséquence pour la société, qu’elle maîtrise ses coûts soit en augmentant sa productivité soit en compressant son effectif, ce qui paraît au stade actuel pratiquement impossible sous peine de tout chambouler.

Maintenant sur le plan statutaire, tout porte à croire qu’Ould Kaddour outrepasse ses prérogatives en déviant Sonatrach de sa mission publique. Sonatrach n’est pas Aramco qui appartient à la maison royale mais à l’Etat qui détient l’ensemble de ses actions.

Son PDG est nommé par décret du président investi par le peuple uniquement pour assurer l’administration, la gestion et la guider vers la direction et l’orientation que lui indique son propriétaire. (Article 11-1 du statut de Sonatrach). Il est donc responsable du fonctionnement général  de la société et surtout il participe seulement à l’assemblée générale peut-être même sans lever le doigt mais prendre part seulement. Cette assemblée générale par contre dispose du pouvoir d’une réorientation et notamment de prise de participation des sociétés en Algérie et l’étranger dans un cadre réglementaire.

Ces organes qui régissent Sonatrach à savoir l’assemblée générale, le conseil  d’administration se sont- ils réunis pour la décharger de sa casquette sociale pour la réorienter business ? Y aurait-il un pilote dans l’avion pour rappeler à l’ordre ce PDG de ses dérives quotidiennes et selon toute vraisemblance sans limite euphorique. Pourquoi ?

Prétendre élever notre vieille mère Sonatrach parmi les cinq miss mondiales est réellement un pur fantasme.    

                                                                                                                      

Auteur
Rabah Reghis

 




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Riposte internationale : Débat sur la presse samedi

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Rencontre au siège de Taferka

Riposte internationale : Débat sur la presse samedi

Riposte Internationale organise dimanche 17 juin de 13h à 17h, à Montreuil, une rencontre sur les libertés d’expression et le harcèlement administratif  policier et judiciaire fait à l’encontre des journalistes du Maghreb, Tamazgha, Afrique du Nord. En solidarité avec les journalistes harcelés, condamnés et emprisonnés arbitrairement, cette rencontre aura lieu en présence d’invités de la corporation et de la société civile.

En cette occasion nous vous invitons à prendre la parole et apporter votre témoignage, votre constat et soutien à la famille journalistique.

Lieux : siège Taferka 49 bis

Avenue de la Résistance , 93100 Montreuil.

– Metro : Ligne 09 .

– Station : Croix-de-Chavaux .

Riposte

 




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