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La France si près de la deuxième étoile

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Dimanche : finale de la coupe du monde

La France si près de la deuxième étoile

 La France déjà championne du monde en 1998.                    

La France semble bien partie pour remporter la coupe du monde de football, dimanche prochain à Moscou, et accrocher ainsi une deuxième étoile amplement méritée.

Un concours de circonstances extraordinaire est venu conforter la position de favorite d’une sélection qui aura  fait jusque-là un parcours sans faute. En alignant les bons résultats, les Français voyaient en même temps et à chaque tour de redoutables adversaires quitter prématurément la compétition, à l’image de l’Allemagne et du Brésil.

En battant la Belgique, bourreau du Brésil, la France arrive en finale avec un jour de plus de récupération par rapport à son adversaire, la Croatie, ce qui n’est pas rien. Ajoutez à cela le fait que les Croates atteignent la finale avec pratiquement un match en plus dans les jambes (trois prolongations) et vous trouverez qu’il leur sera très difficile, pour ne pas dire impossible, dans ces conditions, de rivaliser avec une attaque française réputée pour sa vitesse d’exécution.

Il n’est pas dit, toutefois, que la Croatie sera une victime expiatoire dimanche prochain. Mieux encore, elle pourrait même s’avérer ce gros morceau qu’on n’attendait pas du tout à ce stade de la compétition.

Une chose est sûre en tout cas, les amoureux du ballon rond auront sûrement pour leur argent. Les Français comme les Croates savent très bien qu’ils sont maintenant à deux doigts du bonheur, raison de plus pour eux de jeter toutes leurs forces dans une bataille sans merci.

Les finales de coupe du monde se suivent mais ne se ressemblent pas, chacune ayant ses spécificités et ses anecdotes. En 1974, face aux Hollandais, les Allemands ont encaissé un but avant même qu’ils ne touchent le ballon, mais c’est eux qui l’ont finalement emportée. En 1982, avec deux victoires, l’Algérie n’est pas passée au deuxième tour, les Allemands et les Autrichiens avaient honteusement combiné le résultat de leur confrontation, d’où la décision de faire jouer, depuis, les troisièmes rencontres du premier tour à la même heure.

En 2006, Zinédine Zidane a mis fin à sa riche carrière footballistique sur coup de tête rageur pour gagner son duel avec un joueur adverse, Marco Materazzi, et  laisser son équipe à dix perdre aux tirs aux but une finale de coupe du monde. Les Français s’en souviennent et croisent les doigts en espérant qu’aucune mouche ne vienne piquer un des leurs et le pousser à commettre l’irréparable.

Sur le papier, les Français partent légèrement favoris, mais gare aux surprises. Le parcours des Croates ressemble à s’y méprendre à celui du combattant, il n’est donc pas exclu qu’ils le terminent dans la douleur, mais en hissant pour la première fois le trophée mondial.

Auteur
 Ahcène Bettahar           

 




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Le baril du pétrole en baisse

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Marché

Le baril du pétrole en baisse

Les prix du pétrole baissaient vendredi alors que les investisseurs s’inquiètent de la guerre commerciale entre la Chine et les Etats-Unis ainsi que d’une possible baisse de la demande mondiale.

Vers 10H00 GMT (12h00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre valait 73,58 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 87 cents par rapport à la clôture de jeudi.

Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de « light sweet crude » (WTI) pour le contrat d’août cédait 33 cents à 70,00 dollars.

« Dans son rapport mensuel, l’AIE (Agence internationale de l’Energie) table sur une croissance moins robuste de la demande au deuxième semestre 2018 », a commenté Benjamin Lu, analyste chez Phillip Futures.

Mercredi, les prix du brut avaient déjà chuté alors que l’escalade des tensions commerciales avait continué entre la Chine et les Etats-Unis, tandis que les exportations libyennes avaient repris.

Selon les données des douanes chinoises publiées vendredi, les importations de pétrole du pays ont reculé pour le deuxième mois consécutif.

« Les prix élevés ont pu décourager les importateurs de brut », ont commenté les analystes de Capital Economics.

Pourtant, de nombreux analystes restent persuadés que les prix vont grimper à moyen terme, alors que l’AIE a prévenu que les risques de perturbations de la production se multipliaient.

« La demande mondiale reste robuste », a commenté M. Lu, qui estime que le manque de capacité de hausse de la production mondiale devrait propulser les prix vers le haut.

« L’AIE prévoit un marché plus ou moins à l’équilibre au deuxième semestre, mais cela ne prend pas en compte les pertes en Iran », ont prévenu les analystes de Commerzbank.

A partir de novembre, les importateurs de pétrole iranien pourraient être sanctionnés par les Etats-Unis, et Washington n’a pour l’instant pas accordé d’exemption.

Auteur
AFP

 




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« Inurar – Nouader, village des Aurès, sur les pas de Germaine Tillion »

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Publication de Claude Cornu, l’instituteur d’Inourer

« Inurar – Nouader, village des Aurès, sur les pas de Germaine Tillion »

«Existentialiste, détesté de ses supérieurs, adorés par tous les enfants » c’est par ces mots que les membres de l’amicale du 10ème Bataillon de Chasseurs à pied, décrivent l’un de leur camarade : Claude Cornu. Dans ce contexte difficile d’une guerre  féroce, ce jeune appelé ira à la rencontre des habitants de ce petit village aurésien , avec un appareil photo et un carnet de croquis comme seule arme .

A la veille de son départ pour l’Algérie, le jeune pacifiste s’est promis  de ne pas tirer un seul coup de feu durant toute la période de son service militaire.  Des circonstances favorables vont l’aider à tenir sa promesse.
Lorsqu’il débarque  en Algérie en 1958, il apprend avec soulagement son affectation  à une unité non combattante au milieu des Aurès où la guerre faisait rage depuis quatre années. En bas du village d’Inourar (ou Inurer) , Claude Cornu est chargé de classer et ronéotyper des documents auprès du bureau du commandant De Bazelaire .

Cette occupation tranquille loin des tumultes de la guerre va pourtant très vite ennuyer le jeune appelé. Il multipliera donc les virées dans le village pour rencontrer les habitants et surtout les enfants qui vont très vite l’adopter. Devant son obstination à vouloir fréquenter  les chaouis malgré les nombreuses remontrances qu’on lui adresse, ses supérieurs finirent par lui confier l’école du village.
Il partagera donc le temps de son service entre l’école et les ballades dans le village pour photographier et dessiner les habitants.  Ce sont ces magnifiques photographies et croquis qu’il publie aujourd’hui dans ce livre « Inurar – Nouader , village des Aurès , sur les pas de Germaine Tillion » aux Editions Franco-Berbère.

La découverte du village  et ses environs

Le soir de son arrivée au village, Claude Cornu était de corvée. Il devait accompagner le conducteur de jeep  à la source qui se trouve dans la vallée à quelques encablures du camp militaire , il fut bouleversé par la beauté du paysage :  «Je découvre , écrit-il , des jardins bordés d’un muret de pierres sèches ,  on y cultive blé et maïs et à cette époque de l’année abondent les abricots et les figues, les figues de barbarie, les grenades et le raisin … les lauriers roses sont en fleurs. Un enfant juché sur son âne chargé de paniers remonte vers le village, tout est tranquille. Je suis bouleversé  par la beauté simple de ces scènes».
Claude Cornu se met donc dès les premiers jours à photographier les  paysage et les gens, d’abord de loin, ensuite de près , lorsqu’il gagna la confiance des habitants .

L’ouverture de l’école  

Peu de temps après, le Commandant lui demande s’il accepte de devenir l’instituteur des enfants du village, Claude Cornu accepte avec joie et une école est aussitôt aménagé dans une salle de la mosquée qu’il fallait libérer chaque vendredi.
« Le jour ne l’inscription, écrit-il, je me retrouvais avec les noms de 90 élèves, garçons  et filles. Les plus grands des garçons que je connaissais me servaient de traducteurs … le matin je m’occupais des petits, l’après-midi des moyens et des grands. Les filles de plus de douze ans étaient rares. Tous les enfants inscrits ne venaient pas régulièrement. Les garçons gardaient chèvres et moutons. Les filles rapportaient du bois ou de l’eau à la maison».
Les habitants d’Inurer voyaient de bon œil l’ouverture de l’école «Dès le premier jour, écrit Claude Cornu, des femmes m’apportèrent une tasse de café , un morceau de galette, une poignée de dattes ….  Habitant une maison en face de l’école, la mère de Yamina, Chérifa et Louasna mes élèves, ne manquait jamais de m’offrir ce qui le matin dès l’ouverture de la classe devint un rite , le café du matin ! ….  j’appréciais ces signes de bienvenue».

Gagner la confiance des gens

En  dehors des heures de l’école, Claude Cornu descendait dans le village entouré d’une nuée d’enfants,  visitait les jardins où les hommes irriguaient les plantations, les aires de battage où des mulets piétinaient les  gerbes de blé et en faisaient sortir les graines. Petit à petit, on s’habitua à lui, une relation de confiance s’instaura entre lui et les habitants d’Inurer à tel point qu’on ne s’étonna pas un soir de le voir  venir à un mariage sans y être invité. Il passera toute la nuit à regarder les hommes et les femmes chanter et danser, et « vers le matin, écrit-il, un homme me demanda de le suivre rapidement. Je me retrouvais dans une pièce où des femmes me servirent un mélange de galette émiettée et de lait. On m’assura que c’était la tradition. Plus tard, des enfants me firent comprendre que si on m’avait éloigné c’était pour que j’évite de rencontrer des « rebelles » qui s’étaient introduits dans le village ».
Cette confiance que lui accordaient les habitants d’un village assiégé par la guerre, se traduit dans les magnifiques  clichés qu’il a réalisé. « On me connaissait bien dans le village, écrit-il, et des femmes n’hésitaient pas à m’arrêter pour me demander de les prendre en photos. Les enfants, garçons et filles, posaient volontiers pour que je fasse leur portrait, croquis rapide ou dessin plus élaboré ou peinture. Isiya croisée dans la rue le lendemain de son mariage me demanda de la photographier mais au dernier moment baissa les yeux, peut être, un peu effrayée de son audace ».

La fin du service

Lorsqu’il  termine son service militaire et retourne en France, Claude Cornu ne rompt pas les liens avec l’Aurès. En plus des photographies et les dessins, il emmène avec lui des poteries, des sculptures réalisées par des femmes chaouies, des dessins réalisés par ses élèves et autres objets.
Quelques élèves continuent de lui écrire des lettres, mais cette correspondance cessa au bout de quelque temps et il perdit définitivement le contact avec Inurer.  

Pendant des décennies  il tentera de renouer le contact avec ses anciens élèves sans succès, jusqu’au jour où il reçoit un coup de file de l’un d’eux. En  ce jour de septembre 2009 «où pour la première fois depuis longtemps, se souvient-il, j’entendais au téléphone la voix de Brahim me demandant si j’étais bien Claude, l’instituteur de Nouader . Quelle émotion ! Bientôt ce fut Salah et d’autres… Les messages affluaient sur internet et à ma grande surprise venant d’enfants, de neveux ou cousins de ceux qui été mes élèves ».
Le souvenir de ce professeur sympathique et attachant  est resté vif dans les mémoires des habitants, mieux encore, il a été transmis aux nouvelles générations.

Le grand retour à Inurer

En 2010, Claude Cornu retourne dans les Aurès , et les retrouvailles avec ses anciens élèves furent  très émouvantes . Ses photographies l’ont devancé à Inurer, chacun y reconnaît un frère , une sœur , une grand-mère disparue , des paysages familiers…etc.

Un jour Claude Cornu rencontre un Moudjahid (ancien combattant de l’ALN) , ce dernier lui raconte un épisode qu’il ignorait totalement. Un jour qu’il se baladait dans la vallée en bas du village, ce moudjahid avec un compagnon avaient Claude Cornu au bout de leur fusil. Ne tire pas avait dit le premier moudjahid à son compagnon, lui il est protégé !
C’était le chef du village qui avait obtenu qu’on accorde cette protection à l’ancien instituteur. «  Tu as bien travaillé pour l’Algérie » dit le moudjahid à Claude Cornu.

Une autre rencontre émouvante fut celle d’un ancien élève devenu proviseur d’un lycée. « Alors que je partageais avec lui un café, écrit Claude Cornu, il me fit une déclaration que je n’oublierai jamais. ‘’Les hommes ne savaient rien me dit-il. Mohamed  est arrivé et il les a enseignés. Les enfants ne savaient rien, tu es venu et tu les as enseignés. C’est pour cela qu’on t’aime et te respecte’’. J’étais ému, étonné de cette comparaison qu’à mon avis je ne méritais pas . Je crois que ne sus rien d’autre dire que merci ».

Aures

Auteur
Jugurtha Hanachi

 




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Quatre terroristes armés se rendent à l’ANP à Tamanrasset

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Sécurité

Quatre terroristes armés se rendent à l’ANP à Tamanrasset

Quatre terroristes, qui ont rallié les groupes terroristes en 2016, se sont rendus jeudi aux autorités militaires à Tamanrasset.

« Dans le cadre de la lutte antiterroriste et dans la dynamique des efforts de qualité fournis par les Forces de l’Armée nationale populaire, visant à faire régner la sécurité et la quiétude dans l’ensemble du territoire national, quatre (04) terroristes se sont rendus, aujourd’hui 12 juillet 2018, aux Autorités militaires à Tamanrasset en 6ème Région militaire », a précisé le ministère de la Défense nationale (MDN) dans un communiqué.

Il s’agit en l’occurrence des dénommés, « Ghedir Maamar Chouaib », dit « Abou Ahmed », « Zouari Farhat Ismail », dit « Abou Othmane », « Ben Messaoud Mourad », dit « Abou Mohamed », et de « Ghedir Omar Abdelhamid », dit « Abou Moussaab », a ajouté la même source.

Les terroristes qui ont rallié les groupes terroristes en 2016, étaient en possession de 4 pistolets mitrailleurs de type Kalachnikov et de 4 chargeurs garnis, a relevé le communiqué du MDN. « Ces résultats décisifs réalisés par les unités de l’Armée nationale populaire réitèrent la ferme détermination de nos forces à venir à bout de ces groupuscules criminels et du fléau du terrorisme dans notre pays », a soutenu le MDN.

Par ailleurs, une casemate pour terroristes contenant une quantité de médicaments et de produits pharmaceutiques a été détruite mercredi à Skikda par un détachement de l’Armée nationale populaire (ANP), a indiqué jeudi un autre communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN).

Auteur
APS

 




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Des températures atteignant plus de 40° au nord de l’Algérie vendredi

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Canicule

Des températures atteignant plus de 40° au nord de l’Algérie vendredi

La canicule touche les wilayas du Sud depuis plus d’une semaine avec des températures atteignant plus de 50°, elle s’étendra aux régions côtières et proches côtières du centre et de l’est du pays jusqu’à vendredi avec des températures qui dépasseront localement 40 degrés, selon un BMS de l’Office national de météorologie (ONM).

Des températures maximales atteindront ou dépasseront localement 40 degrés durant les prochaines 48 heures notamment sur les régions proches côtières et intérieures dans les wilayas de Tizi Ouzou, Bejaïa, Jijel, Skikda, Annaba et El Tarf, selon ce BMS valable du jeudi à 12h00 au vendredi à 21h00, précise l’ONM.

Par ailleurs, la même source souligne que suite à la persistance de la vague de chaleur sur le Sahara central, les températures maximales atteindront ou dépasseront localement 48 degrés dans les wilayas d’Adrar et le nord de Tamanrasset, jusqu’à vendredi à 21h00.  

Ces températures auront inévitablement de terribles répercussions environnementales, humaines mais aussi économiques. Outre le manque d’eau, l’électricité va tourner à plein régime avec notamment l’utilisation systématique dans le sud du pays de climatiseurs. Ce qui risque de créer des délestages, voire des chutes de tension. Une chose est claire : les réseaux de Sonelgaz seront soumis à une rude épreuve.

Auteur
Avec la Chaîne III

 




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Nicaragua : l’opposition marche et défie le dictateur Daniel Ortega

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Malgré « l’opération nettoyage »

Nicaragua : l’opposition marche et défie le dictateur Daniel Ortega

Drapeaux nicaraguayens bleu et blanc au vent, des milliers d’opposants défilent jeudi à travers le pays pour exiger le départ du président Daniel Ortega, malgré la crainte de nouveaux affrontements avec les forces de l’ordre, après les violences de ces derniers jours.

« Justice ! », « Pas un pas en arrière ! », Le peuple uni ne sera jamais vaincu ! », scandaient-ils le long du parcours au sud-est de Managua. Pour l’heure, aucun incident n’était à déplorer.

La manifestation, organisée par l’Alliance civique pour la démocratie et la justice, coalition de l’opposition qui inclut des secteurs de la société civile, est baptisée « Ensemble nous sommes un volcan ».

Carolina Aguilar, 52 ans, marche car elle « en a marre de ce gouvernement qui tue impunément ». « On ne peut pas vivre avec un assassin », ajoute-t-elle.

« Nous voulons que ce gouvernement s’en aille. Ce que nous voulons c’est la liberté et la démocratie. Ca fait 11 ans qu’on le supporte. Le peuple est fatigué », a lancé un homme de 40 ans au visage dissimulé par un foulard, souhaitant rester anonyme par peur d’être dénoncé par les supporters du pouvoir.

« Je suis ici car je suis mère et ça me fait mal de voir que des jeunes sont morts dans cette lutte contre cet homme sans pitié. Je demande son départ ?, explique à l’AFP Rosa Martinez, 59 ans.

Pour l’opposition, cette marche est le point de départ d’une série d’actions pour accentuer la pression sur le président Daniel Ortega, avec notamment une journée de grève générale prévue vendredi.

Des camionnettes des forces anti-émeutes qui circulaient dans le même secteur de la marche provoquaient l’inquiétude des habitants et des manifestants.

En réaction, le gouvernement prépare une marche en mémoire de la révolution sandiniste de 1979, vendredi vers Masaya, la ville la plus rebelle du pays, à une trentaine de kilomètres de Managua.

Ce projet du gouvernement suscite aussi des craintes dans le quartier indigène de Monimbo, au sud de Masaya, où les barricades sont toujours debout, malgré le renforcement de « l’opération nettoyage », ordonnée par le gouvernement ces dernières semaines.

Situation critique 

« Ils ne vont jamais entrer, à moins qu’ils nous tuent tous », assure à l’AFP un homme cagoulé sur une de ses barricades, chemise et casquette vert olive.

Depuis le 18 avril, les manifestants anti-gouvernementaux exigent le départ de Daniel Ortega, au pouvoir depuis 11 ans, accusé d’instaurer une dictature au Nicaragua avec sa femme, Rosario Murillo, la vice-présidente.

La situation au Nicaragua est critique, a estimé mercredi la Commission interaméricaine des droits de l’Homme (CIDH), devant le conseil permanent de l’Organisation des Etats américains (OEA) à Washington, dénonçant l’aggravation de la répression et chiffrant à 264 le nombre de morts causés par la vague de violence en près de trois mois de protestation.

En réponse, le ministre des Affaires étrangères nicaraguayen, Denis Moncada, a estimé que le rapport de la CIDH faisait preuve de « préjugés et manquait d’objectivité ». « On ne peut pas confondre un mouvement de protestation pacifique et des actes terroristes », a-t-il répliqué.

Très influente au Nicaragua, l’Église catholique joue le rôle de médiatrice entre le gouvernement et l’opposition, en demandant notamment des élections anticipées, mais sans succès: le président Ortega a rejeté samedi cette éventualité.

Le week-end dernier, 14 personnes sont mortes à la suite de violents raids des forces de l’ordre dans les villes de Diriamba et Jinotepe, dans le sud-ouest du pays.

A Diriamba, la tension est encore montée d’un cran lundi: une centaine de partisans du président Ortega et de paramilitaires ont agressé des prélats catholiques, dont le nonce apostolique (ambassadeur du pape) Stanislaw Waldemar Sommertag, dans une basilique.

Pourtant, le Vatican a fait savoir jeudi qu’il n’entendait pas protester auprès du gouvernement. « Le nonce a su très bien gérer la situation. Nous n’allons pas protester », a expliqué le cardinal Pietro Parolin, le cardinal secrétaire d’État à la chaîne catholique italienne TV 2000.

Les évêques nicaraguayens ont annoncé qu’ils convoqueraient des sessions plénières dans les prochains jours, estimant que le dialogue était la seule voie pour résoudre la crise.

Auteur
AFP

 




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Annaba: arrestation de deux personnes impliquées dans l’affaire de l’agression d’un enfant sub-saharien

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La vidéo de l’agression a fait réagir les autorités

Annaba: arrestation de deux personnes impliquées dans l’affaire de l’agression d’un enfant sub-saharien

Deux personnes ont été arrêtées jeudi à Annaba dans le cadre de l’enquête déclenchée suite à une plainte contre X déposée par les services de la  wilaya d’Annaba dans l’affaire de l’agression d’un enfant sub-saharien, a-t-on appris auprès de la cellule de communication de  la wilaya.

Les personnes appréhendées sont  l’agresseur et l’instigateur de cette agression, a précisé la même source, ajoutant que la personne qui a filmé cette scène de maltraitance de l’enfant a  été identifiée et « demeure activement recherchée ».

La plainte contre X a été déposée mercredi par les services de la wilaya suite à une  vidéo diffusée sur les réseaux sociaux  montrant un enfant sub-saharien se faire agresser par un adulte à la gare routière d’Annaba, rappelle la même source.

Auteur
APS

 




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2022. Gagnons-là puisque nous sommes des Fennecs !

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FOOTAISES de Meziane Ourad

2022. Gagnons-là puisque nous sommes des Fennecs !

Mea culpa. Bien sûr que c’est Umtiti, un Camerounais arrivé dans le cinquième arrondissement de Lyon à l’âge de deux ans, qui, d’une tête démente a envoyé la France  en finale. Il l’a mise en orbite. Cette France pleine d’orgueil et rarement triomphante a de fortes chances, cette fois-ci, vingt ans après y avoir été guidée par Zidane, de voir son vaisseau se poser sur les Champs-Elysées.

J’ai écris Varanne Raphaël, fils de Gaston, le Martiniquais parce qu’il a éclaboussé cette rencontre face à la Belgique  de sa classe.

Mon cerveau en était plein, il l’a occupé tant il a rayonné dans sa surface. Comme a brillé cette jeune équipe française pleine de rage positive, depuis le début de cette étonnante coupe du monde. Ces enfants qui ont poussé dans les halls des barres des cités me parlent. Ils sont pétris de volonté, de détermination, de conviction, mais aussi d’humanité.

Pogba vient de dédier la victoire de ses potes en demi-finale, aux douze gamins de Tham Luang, en Thaïlande, et à leur entraîneur. Treize footballeurs qui, par une incroyable ironie du sort, se sont retrouvés prisonniers sous terre, dans un labyrinthe inondé par les eaux durant les deux premières phases de ce Russie 2018 ! 

Ils ont été enterrés durant dix-sept jours. Leur condition physique et l’abnégation de leur éducateur leur ont permis de survivre et de se tirer d’affaire. On les appelait les « sangliers sauvages », c’est, pourtant, les biens domestiqués et professionnels plongeurs thaïlandais, aidés par quelques étrangers, qui les ont sauvés. Une coupe du monde se jouait en Russie, un drame lié au football se déroulait, en direct et en simultané, en Thaïlande.

Pogba a une pensée, au beau milieu d’un moment extatique – la qualification pour une finale de mondial – pour ces jeunes qui étaient sur le point de périr. Il sait d’où il vient. De la forêt guinéenne, tout entière mobilisée depuis le 14 juin. 

M’Bappé n’a pas fait moins. Il a convaincu bon nombre de ses coéquipiers de verser leurs primes à des associations communautaires ou caritatives à l’issue de la compétition.

Ces jeunes ont de la mémoire. Contrairement aux nonagénaires qui dirigent notre pays ou, plutôt devrais-je dire, ne le dirigent pas, puisqu’il dérive à vue depuis l’indépendance, et qui se livrent à de sauvages batailles pour ramener les quelques miettes que laissera Bouteflika lorsqu’il sera parti.

L’inénarrable Ould Abbès, notre « médecin humanitaire » vient nous raconter ses guerres vécues sous les tentes avec un stéthoscope à la main dans différentes régions du monde. Il dirige le Front de Libération nationale, le parti fondé par des héros aujourd’hui disparus, souvent assassinés. Que nous a-t-il parlé de ses exploits dans le maquis algériens et des balles qu’il aurait tiré contre l’ennemi qu’il passe son temps à vilipender ? 

Certains lecteurs ne sont pas loin de me traiter de nostalgique de « l’Algérie française ». J’avoue que j’ai aimé aller chez les pères-blancs et me retrouver sous la coupe de maîtres d’école aux noms à consonance française au lendemain de l’indépendance. Il m’ont appris à lire, écrire et compter. Ils m’ont appris le respect de mon prochain. Ils m’ont expliqué la décence et l’humilité. Ils m’ont inculqué le goût de l’effort Et ce mot, désormais désuet : le respect. 

Non ! Je ne suis pas nostalgique, sinon du football algérien, du temps où il ressemblait à une fête. Tous les stades d’Algérie étaient des salles de spectacle. Driassa, Chaou, Guerrouabi, Aït Menguellet, Akli Yahyaten Saâdaoui et bien d’autres y étaient diffusés sur des phonographes sonorisés avant les coups d’envoi et pendant les mi-temps. Des zerdas infinies, jouissives ! Les Algériens s’aimaient en ce temps-là.

C’est, depuis que les Egyptiens et leurs voisins moyens-orientaux ont commencé à nous livrer des « malles de kif », comme le disait si bien mon ami Lounès Matoub, que tout s’est gâté.

C’est, depuis qu’on nous a imposé de transcrire tout ce que nos pauvres cerveaux avaient amassé durant plusieurs années, en arabe, que tout est parti en vrille. Depuis que le « x » est devenu le « sin ». 

Foutaises ! On a brûlé, en plein vol, les ailes des enfants des paysans qui découvraient dans les décombres de la France coloniale des indices qui pouvaient les guider vers le savoir. Quelques-uns ont réussi à passer à travers les mailles des filets. Ils auraient pu sauver l’Algérie. On les a chassés. On a gardé Kamel « le boucher » et ses sbires installés sur les minbars des mosquées qu’il a financées. On sait depuis longtemps que les islamistes sont des bazaris. En 1990, lorsqu’ils avaient raflé les communes d’Algérie, ils avaient installé des paillotes payées avec une patente de 1 000 DA (moins de 5 euros) où ils vendaient des strings, de la sardine ou du melon.

Depuis ils ont appris. Ils bannissent les buveurs de vin et bénissent les fumeurs d’herbe. Ce sont des narcotrafiquants. Les satellites qui gravitent autour du pouvoir l’ont bien compris. Ils s’allient à eux et avec eux, vomissent les démocrates diabolisés. Encouragés à partir. Condamnés à l’exil.

On tourne en rond. La revue « El Djeich » rappelle à l’Algérie l’indivisibilité de l’Algérie. A-t-elle besoin de cacher son jeu et de sceller le nom de Ferhat Mehenni, le président de l’Anavad, qui revendique l’indépendance de la Kabylie ? Entre humains censés et intelligents, il est de tradition qu’on se mette autour d’une table et qu’on discute. Même l’inimaginable revendication du leader d’Imazighen Imoula doit être posée, doit être entendue. Il a des choses à dire, à proposer . Il a tout tenté, avant de prendre le maquis, dans les salons de cette Europe qui lui ouvre quelques portes.

Qu’on l’écoute.

Je reste, pour ma part, à l’écoute de la FAF. La coupe d’Afrique, c’est pour bientôt. Alors Quieroz, Halilhodzic, Renard, Benmadi ? 

Faites vite Monsieur Zetchi, je sais que nous allons rater la CAN. Je souhaite, quand même qu’on aille en novembre 2022 chez nos frères qataris. Ils nous haïssent. Ils savent que nous ne sommes pas arabes. Alors pourquoi ne pas lancer ce défi ? Gagnons cette coupe, dans leur désert, puisque, parait-il, nous sommes des Fennecs.

Image retirée.

Auteur
Meziane Ourad

 




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Le terroriste Djamel Beghal sera expulsé vers l’Algérie

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Selon Richard Ferrand

Le terroriste Djamel Beghal sera expulsé vers l’Algérie

Djamel Beghal ici entouré de policiers va quitter sa cellule la semaine prochaine.

« Un accord a été pris » pour l’expulsion de l’islamiste Djamel Beghal vers l’Algérie, a affirmé jeudi Richard Ferrand, président du groupe La République en Marche à l’Assemblée nationale.

« Un accord a été pris par le quai d’Orsay et les autorités algériennes », a déclaré le député du Finistère lors de l’émission Questions d’info LCP-Le Point-AFP alors que l’islamiste algérien doit sortir de prison le 16 juillet.

« Il y a lieu de penser qu’un accord a été pris puisque cet individu, qui avait d’ailleurs été déchu de la nationalité française, a 20 ans de prison à aller purger dans son pays d’origine, puisqu’il avait été recherché et condamné pour des activités délictueuses et criminelles », a précisé Richard Ferrand.

« Il regagnera son pays d’origine », a-t-il poursuivi.

Considéré comme le mentor de Chérif Kouachi et d’Amédy Coulibaly, deux des auteurs des attentats de janvier 2015 à Paris, Djamel Beghal, 52 ans, est dans le viseur des autorités françaises depuis le milieu des années 1990. Il a été déclaré expulsable en 2007, deux ans après avoir été condamné à 10 ans de prison pour association de malfaiteurs à visée terroriste.

Il termine de purger une seconde peine de 10 ans de prison pour un projet d’évasion en 2010 de Smaïn Aït Ali Belkacem, ancien du Groupe islamique armé algérien (GIA) condamné à perpétuité pour l’attentat à la station RER Musée d’Orsay en 1995 à Paris.

« Nous travaillons avec les Algériens pour qu’ils accueillent Beghal qui n’a plus la nationalité française », mais « si l’Algérie n’en veut pas, il sera assigné à résidence », a indiqué la garde des Sceaux, Nicole Belloubet. Selon elle, les choses peuvent « tout à fait se résoudre » d’ici à sa sortie du centre pénitentiaire de Rennes-Vézin.

Djamel Beghal lui-même est favorable à cette option. « Il y a 10 ans, nous avions bloqué son expulsion vers l’Algérie en raison du risque de torture encouru. Le climat lui apparaît désormais plus apaisé », a expliqué à l’AFP son avocat Bérenger Tourné.

 

Auteur
AFP

 




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Le cimetière, asile d’une catégorie de société…

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Regard

Le cimetière, asile d’une catégorie de société…

On connaît l’histoire des cimetières du Caire où des êtres en chair et en os dormaient au milieu des tombes. Les bruits de l’agitation de cette humanité démunie, marginalisée par une caste d’affairistes au pouvoir, ne dérangeaient pas les morts dont le repos était assuré par le silence du  »royaume de l’éternité’’.

Tournons notre regard vers un cimetière de chez nous qui sert d’asile à des gens chassés, non pas forcément par la misère matérielle, mais par la blessure de leur âme. C’est ce que raconte le film ‘’Jusqu’à la fin des temps’’ de Yasmine Chouikh qui s’ouvre sur une séquence d’un enterrement dans un cimetière où l’aridité de la terre rivalise avec la sécheresse des cœurs de notre société. Les personnages du film ont choisi de se ‘’sédentariser’’ dans ce cimetière pour y finir leur vie. Laissons de côté le traitement cinématographique du film pour nous appesantir sur cette métaphore du cimetière comme un endroit ‘’protecteur’’.

De tout temps et partout ailleurs, un cimetière offre aux accompagnateurs du défunt à sa dernière demeure, l’occasion de réfléchir quelques instants sur le sens de la vie pendant que d’autres philosophent sur la transcendance ‘’impalpable’’ mais si envahissante. Chez nous donc, ce ne sont pas ces spéculations philosophico-métaphysiques qui occupent l’esprit de ces singuliers habitants dans ce lieu si particulier. Ce sont plutôt ces mille et une misérables petites choses du quotidien qui polluent les relations entre les gens.

Des gens qui, comme dans le film de Yasmine Chouikh, préfèrent alors enterrer les morts et entretenir leurs tombes tout en continuant de vivre parmi eux. Paradoxale situation d’un pays où des habitants choisissent de cohabiter dans ces lieux réservés au ‘’sommeil éternel’’. Oui paradoxe car ces êtres vivants ont fui la laideur des sentiments et la violence des relations sociales quand ils ont vu les rêves de leur enfance se volatiliser :

Jardins suspendus des princesses d’antan

 Aujourd’hui livrés aux herbes folles.

Hiver long et rude,

Nuits sans la lumière des étoiles.

Le mot amour effacé de la langue.

Que faire sinon

 s’exiler dans des contrées plus clémentes ?

Un cimetière pardi ! Pourquoi pas se disent

Les rêveurs des princesses d’antan.

 C’est le cas dans le film en question d’un vieux monsieur dont les rides du visage ne témoignent pas sur son âge mais sur l’image d’un pays labouré par tant de refoulements. On comprend alors pourquoi ce brave homme n’a jamais voulu se marier.  Il en est de même de cette femme ‘’stérile’’ expulsée de chez elle par sa ‘’belle’’ ou plutôt laide famille après le décès de son mari. Tout au long du film, je n’ai pas été perturbé par l’angoisse de la mort mais j’ai suffoqué de rage  et de honte. La rage contre la vision archaïque dominante et asphyxiante, contre les pesanteurs sociales qui brisent la vie de tant de gens. La honte devant notre impuissance collective à stopper cette machine infernale conduite par des zombies. Et tout naturellement dans mon esprit, une question est venue alimenter la longue litanie des interrogations que tout le monde se pose, le pourquoi de cette opaque malédiction qui enveloppe le corps balafré du pays. Malédiction fruit empoisonné qui attise des colères sourdes se noyant dans la mer de l’indifférence alimentée par les eaux boueuses de ce fameux ‘’fleuve détourné’’ si bien décrit par le regretté Rachid Mimouni. J’ai regardé le film de Yasmine Chouikh avec les lunettes du grand poète  Paul Eluard pour qui ‘’le mot frontière est un mot borgne. L’homme a deux yeux pour voir le monde’

Ainsi nous ne voulons pas voir le monde d’aujourd’hui et préférons nous consacrer à ériger sans complexe moult frontières pareilles à celles du Moyen-âge. Ce sont des frontières invisibles mais infranchissables. Ce sont ces idées rances qui irriguent les mentalités. Elles ont pour nom régionalisme, tribalisme, ‘’Arabes’’ contre ‘’Kabyles’’ et inversement. Elles ont aussi  un autre nom, chitane (le diable), entendez la femme, l’obsession de tous les névrosés biberonnés aux malsaines et infantiles bigoteries. Tous ces noms se couvrent d’un voile honteux pour ne pas nommer les maux qui rongent la société. Et on laisse les charlatans débiter leurs balivernes pour nous faire oublier les vraies causes de ces blessures intérieures, de la haine de l’Autre et autres frustrations. Oui c’est le rôle des charlatans de ‘’valoriser’’ leurs archaïsmes pour mieux masquer leur peur panique face à la fureur du monde en perpétuel mouvement. Lesdits charlatans tentent d’imposer une lecture de la vie avec leur propre logique, creuse comme une citrouille. Ils exploitent ainsi les failles ou fragilités des gens qui perdent alors leur autonomie de jugement.

En psychanalyse cette technique manipulatoire s’appelle la perversion. Et la perversité de ces ‘’douktours’’ des ténèbres pousse souvent leurs victimes à se fracasser la tête dans le mur de la réalité. Et quand certaines de leurs victimes arrivent à échapper à leurs griffes, elles ont quelque peu honte de ne pas s’être laissé envahir plutôt par la parole du poète qui depuis la nuit des temps incite à mieux regarder le monde pour jouir de ses merveilles. Et pour accéder à ces richesses, l’Homme a inventé l’art qui lui a permis de ne pas sombrer dans la folie. L’histoire enferme dans ses livres le cas de contrées qui ont disparu après avoir fait subir leur folie à leur environnement. Il est bon de le savoir et de cultiver la beauté au lieu de se bercer d’illusions d’un futur qui n’a aucune relation avec le TEMPS.

Puisque le film porte le titre ‘’Jusqu’à la fin des temps’’, il est urgent que notre société se crée et codifie son rapport au temps. Commencer par comprendre que le temps n’a pas de fin. C’est la science qui nous l’apprend et nous révèle qu’il roule plus vite que la vitesse de la lumière et en avançant il engendre de l’espace où fourmillent des milliards planètes. Et pour finir écoutant le philosophe Spinoza qui nous dit que l’homme impuissant devant le temps se venge sur l’espace. Il nous reste à éviter de choisir un cimetière comme espace d’un asile protecteur pour fuir nos malheurs

Soyons modeste et acceptons notre humaine condition face au temps. Ce dernier nous demande simplement d’avancer au rythme de notre époque. Ça évitera aux femmes et aux hommes d’aller rejoindre les cortèges déjà nombreux des  malheurs où se retrouvent dans  des no man’s land (zone interdite) tous les cabossés de la vie, les enfants abandonnés, les divorcé(e)s, les sans logis et autres victimes de la bêtise et de l’ignorance….

Vivre notre époque pour que nous puissions retisser du lien social brisé par une vision étriquée du monde. Les enfants, nos enfants utiliseront enfin sans rougir mais avec élégance les mots d’amour, de désir… Dans leur quête amoureuse, ils jouiront alors des délices de l’envol des corps, et le sourire éclatant en se promenant dans le jardin suspendu de leur rêve, ils auront plus de chance de croiser une princesse comme dans les contes de fée… Et ne penseront jamais à un cimetière pour tenter de vivre une histoire d’amour comme dans le film de Yasmine Chouikh.

Auteur
Ali Akika, cinéaste

 




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