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24 Heures du Mans : Toyota et Alonso triomphent pour la première fois

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Course auto

24 Heures du Mans : Toyota et Alonso triomphent pour la première fois

Le double vainqueur du Grand Prix de Monaco (2006 et 2007), attraction de cette 86e édition, devient le sixième pilote de l’histoire à réaliser le doublé en Principauté et dans la Sarthe, après Tazio Nuvolari, Maurice Trintignant, Bruce McLaren, Jochen Rindt et Graham Hill.

Seul ce dernier est parvenu à se coiffer de la Triple couronne du sport automobile (Monaco, Le Mans et 500 Miles d’Indianapolis), objectif ultime d’Alonso, privé de succès en F1 depuis 2013 et qui entend prouver ainsi qu’il est « le meilleur pilote au monde ».

Au volant de la Toyota N.8, avec le Suisse Sébastien Buemi et le Japonais Kazuki Nakajima, il a indubitablement démontré sa polyvalence et sa capacité d’adaptation ce week-end devant 256.900 spectateurs.

Dès son premier relais samedi, il a signé deux dépassements époustouflants pour chiper la première place à son coéquipier et adversaire argentin José Maria Lopez, au volant de la N.7.

De nuit, « Nando » a été brillant pour ramener sa Toyota TS050 Hybrid au contact de la voiture soeur, après que son équipage a été pénalisé d’un « stop and go ».

Avant même son baptême du feu, Buemi, qui comme Nakajima courait après une victoire dans la Sarthe depuis 2012, assurait que le double champion du monde de F1 était « un vrai plus pour l’équipe ».

« Fernando n’a vraiment pas du tout, du tout sous-estimé le travail. Il s’est vraiment impliqué plus que ce que je pouvais imaginer, disait-il. Il fait vraiment partie de l’équipe. Il apporte de l’expérience et constamment de nouvelles choses, des idées, des challenges. »

Soulagement

Le dernier pilote de F1 en activité à s’être imposé au Mans était l’Allemand Nico Hülkenberg avec Porsche en 2015, mais celui-ci n’était engagé que pour une course quand Alonso dispute toute la saison d’endurance et vise également le titre mondial après avoir remporté les deux premières manches.

Toyota a bénéficié d’un concours de circonstances favorable, se trouvant pour la saison 2018-2019 l’unique constructeur en LMP1, après les retraits d’Audi et Porsche dans les deux dernières années.

Son travail sur la fiabilité effectué pendant l’hiver a payé, sans alerte majeure – contrairement aux pannes à répétition depuis 2012 – sinon un manque d’essence pour le Japonais Kamui Kobayashi au volant de la N.7 à une heure et demie de l’arrivée.

Les deux équipages n’ont même pas eu besoin de mobiliser les capacités de gestion des situations extrêmes développées à force de simuler des pannes et des accidents en tests.

Le stress, puis le soulagement et l’émotion étaient d’ailleurs visibles sur tous les visages dans le garage Toyota et sur ceux des trois vainqueurs qui se sont offert une remontée de la ligne des stands, Alonso et Buemi assis sur leur bolide conduit par Nakajima, qui a bouclé le dernier relais.

Les huit prototypes non-hybrides engagés par des équipes privées se sont qui plus est avérés loin d’être à la hauteur du défi, à l’exception des deux Rebellion. La N.3 du Français Thomas Laurent, 2e l’an dernier avec une LMP2, et la N.1 terminent troisième et quatrième à douze et treize tours respectivement.

Les six autres ont souffert avec pas moins de cinq abandons, dont celui de la SMP Racing N.11 du Britannique Jenson Button, novice également, et du Russe Vitaly Petrov.

Auteur
AFP

 




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Canicule: les Tlemceniens en quête de l’eau de sources pour étancher leur soif

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Malgré les risques de contamination

Canicule: les Tlemceniens en quête de l’eau de sources pour étancher leur soif

Les eaux de sources sont très recherchées, particulièrement en période de canicule, par les Tlemceniens, qui n’hésitent pas à effectuer de longs déplacements pour s’approvisionner en cette denrée précieuse.

Cette quête se répète chaque année, notamment en périodes de fortes chaleurs. Dès le début de l’après-midi, de nombreux citoyens, munis de jerricans, bouteilles et autres ustensiles, se dirigent vers les différentes sources de la capitale des Zianides à la recherche d’une eau pure pour étancher leur soif.

Approchés par l’APS, ces quêteurs ont expliqué ce besoin d’abord par la qualité des eaux de sources qu’on peut consommer ou utiliser pour la cuisine et autres besoins ménagers, d’autant qu’elles sont bien meilleures que celle du robinet.

Tlemcen, doit son nom au mot berbère « tilmas » (poche d’eau), expliquent des spécialistes, justifiant ses qualificatifs de « ville des sources » et de « château d’eau de l’Oranie » Partout à travers la wilaya, des sources d’eau jaillissent et continuent d’abreuver sa population. La plus renommée est celle de Mansourah. 

Jusqu’aux années 1970, cette source réputée pour ses qualités, aujourd’hui captée et exploitée commercialement, approvisionnait les habitants, qui prenaient d’assaut la dizaine de robinets installées par un propriétaire terrien. 
 

-Tlemcen…ville des sources-

Nichée à 800 mètres d’altitude, Tlemcen recèle des sources extraordinaires en amont de la ville. C’est le cas de « source Sari », située dans un espace naturel ombragé, l’eau jaillissant de la montagne est d’une pureté et d’une fraicheur inouïes, ce qui la rend très appréciée par les locaux.

L’autre source aussi réputée est celle d’Attar, du nom d’un village situé sur le plateau de Lalla Setti. Plus haut encore, en allant vers la commune de Terny Beni H’diel, à travers la route du barrage d’El Mefrouche, on retrouve la source de Sidi Hafif Tilimsani, du nom d’un saint homme. 

Captée, son eau est d’une qualité renommée qui attire les citoyens des quatre coins de la wilaya.

En redescendant vers Tlemcen, on retrouve d’autres sources, notamment, celle de Sidi Boushak, près du village d’El Eubbad qui abrite la mosquée et le mausolée de Sidi Boumediène Choaib. Là aussi, de nombreuses personnes se bousculent durant tout l’après-midi pour remplir leurs jerricans. Certains néanmoins remettent en cause sa clarté en raison des effets de la pollution.

Ain El Houtz, un village séculaire situé complètement en contrebas de la ville de Tlemcen, renferme, lui aussi, sa source d’eau, déclarée toutefois non potable par les services d’hygiène de la commune de Chetouane en raison de son contact avec les eaux usées.

Aujourd’hui, il ne subsiste que le bassin situé à l’entrée du village, dont les eaux accueillent des poissons d’eau douce, d’où le nom de cette localité.

Les services d’hygiène et de santé de la wilaya ne cessent de sensibiliser les consommateurs sur la non potabilité des eaux de certaines sources. La dernière en date est celle d’Ain El Hdjar, relevant de la commune d’Hennaya (11 km de Tlemcen) qui a été déclarée non potable par l’APC.

 




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Google édite un doodle en hommage à M’hamed Issiakhem

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Hommage

Google édite un doodle en hommage à M’hamed Issiakhem

 




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La prochaine sera gagnée par les sans-papiers !

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FOOTAISES de Meziane Ourad

La prochaine sera gagnée par les sans-papiers !

Evron est une ville qui se situe à quelques kilomètres d’un lieu-dit qui porte le nom de « Kabylie ». ce n’est pas une plaisanterie. Ferhat, le président d’une république, pour l’instant, fantoche devrait songer à y installer sa capitale…

La « Kabylie » française est en fait une ancienne carrière située entre Le Mans où viennent de se dérouler les « 24 heures » et

Laval. C’est en Mayenne. Un territoire qui ressemblerait aux alentours de Berrouaghia. En plus vert.

Sur la terrasse du « longchamps » , un des tabacs-pmu du centre ville, Fifi le patron court. Emilenne et Laura en font autant. Tout le monde est au taquet.

Ici, nous sommes en province. Ce n’est pas tous les jours que les murs déversent leurs âmes sur les ruelles…

Le maire, Joel Balandraud, 43 ans est là qui tape la bise. Il est divers-gauche. Dieu merci ! C’est rare en ces contrées.

Il est là pour donner le coup d’envoi de la fête de la musique. Créée par Jack Lang au temps presque béni de François Mitterrand,

Elle se déroule, tous les 21 juin, partout en France et dans le monde à l’exception de Oued ouchaiah.

Ici, on préfère la célébrer le samedi d’avant ou celui d’après. Elle fluctue comme le ramadan. 

A-t-on, un jour, averti les moutons de l’heure de leur sacrifice ? Le calendrier de l’hégire comme celui de l’ensemble des pays musulmans n’est pas stable. C’est nous qui avons inventé la formule « kan hna ou rah » (Il était là, il est parti). Les contes, surtout les plus farfelus sont nés chez nous. Souvenons de Sheharazade. Des mille et une nuits. De la nuit qui n’en finit plus…

Où est donc passé le football dans tout ça ? Tout est parti de travers. L’Iran bat le Maroc, la Russie écrase l’Arabie Saoudite, l’Argentine se fait accrocher par l’Islande, le Pérou se fait avoir par le Danemark… Il y a une logique dans tout cela ?

Pour comprendre, il faut changer de fusil d’épaule et écouter M. Akcel Bellabbaci, le président de la fédération kabyle de football. Il nous explique que « la logique a triomphé » après la défaite de l’équipe nationale kabyle 8 à 0 contre le Pendjab. Pour le reste, cette coupe du monde des sans-patrie organisée par la CONIFA -la FIFA a intérêt à surveiller ses arrières – a regroupé (les étudiants en phonétique-phonologie sont invités à prendre des notes) l’Abkhazie, la Padanie, le Matabeleland, le Cgypre du nord, le Karpatalya.

Il y avait aussi Ellan vannin, la Cascadie, le Szekelyland, le Tuvalu, le Barawa, Le Tamil Eelam – mon ordinateur est en train de râler ! -,et le Tibet. Tout ce monde là, hébergé dans des hôtels 4 étoiles a joué une coupe du monde de foot, à Londres, pour contrer celle de Moscou.

Bien vu !  A tous les enfants du monde, je demande maintenant, tout de suite, de brûler leurs manuels de géographie. De mélanger leurs tablettes aux lasagnes que leurs mamans ont mises au four. La planète a mué. les frontières ne sont plus celles qu’ils connaissent. 

Leurs pays n’existent plus. Il y en a d’autres plus petits, plus beaux, plus justes, plus libres qui viennent d’émerger. Ils mesurent quelques ares mais ils veulent être indépendants.

Ils savent parler, chanter, danser et jouer au foot. Ils ont des drapeaux, des hymnes et des ministres. C’est beau un ministre, non ? ça porte de beaux costumes, ça parle toutes les langues et ça vole avec une telle dextérité que jamais personne ne s’en aperçoit.

Trêve d’imbécilités ! A l’aube de l’été, à l’heure  où les peuples se mettent en short et volent, en ces temps climatiques incertains quelques rayons de soleil à ce Dieu dont tout le monde se réclame, on vient nous conter fleurette. Chaque tribu veut un pays.

Pourquoi une coupe du monde en Russie, pourquoi dans quatre ans au Qatar ? C’est quoi le Qatar ? C’est où ? Pourquoi, plus tard,  aux Amériques et ensuite, peut être, au Maghreb. En Afrique du nord devrais-je dire puisque « Maghreb » ne signifie rien d’autre que l’endroit où le soleil se couche. Se meurt…

Suis-je loin de mon sujet ? La coupe du monde ? Non ! là-bas, au pays des Hommes qui ont, les premiers, parlé de la lutte des classes, on rit, on danse. Chez moi où les ancêtres, à l’instar des Egyptiens, ont inventé la « noukta » (la blague),on se lamente, désormais, autour de jouets en plastique venus de Chine tout en faisant semblant de fêter l’Aid…

La France a perdu contre l’Australie 2 à 1. Elle a marqué deux buts presque litigieux. Tous les beaufs prédisaient un carton.

Attention au Pérou !

Une bonne équipe de sans-papiers gagnera la prochaine. Si la Méditerranée le permet !

Auteur
Meziane Ourad

 




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Mondial-2018: le Danemark surclasse le Pérou et rejoint la France

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Football

Mondial-2018: le Danemark surclasse le Pérou et rejoint la France

Le Danemark a gâché les retrouvailles du Pérou avec la Coupe du monde en le battant (1-0) sur la seule action de classe de son leader Christian Eriksen, passeur, et rejoint la France en tête du groupe C, samedi à Saransk.

La délicieuse passe entre les lignes du meneur de jeu de Tottenham pour Yussuf Poulsen (59) permet aux Danois d’empocher 3 points, comme les Bleus contre l’Australie. Le gardien Kasper Schmeichel a complété l’oeuvre à l’autre bout en décourageant les Incas.

Le Pérou, prochain adversaire de la France, le 21 juin à Iekaterinbourg, a manqué un penalty signé « assistance vidéo à l’arbitrage ».

Les beaux maillots blancs à cartouchière rouge ont aussi manqué trop d’occasions pour leur premier match de Coupe du monde depuis 1982.

Leurs incroyables supporters, qui ont traversé la planète pour aller du temple du soleil à la Mordovie par dizaines de milliers, ont pourtant chanté tout le match.

Ils n’ont pas pu acclamer d’entrée leur idole, Paolo Guerrero, repêché de dernière minute. C’est Jefferson Farfan qui jouait en pointe.

Les Péruviens ont été combatifs, à l’image de cette charge de Farfan qui a blessé le milieu William Kvist, touché aux côtes, évacué sur une civière et remplacé par Lasse Schöne (36).

Les Sud-Américains auraient dû ouvrir la marque juste avant la mi-temps, mais décidément c’était la journée du vidéo arbitrage et des penalties manqués. Comme Antoine Griezmann un peu plus tôt, Christian Cueva, crocheté par Yussuf Poulsen, a bénéficié de la VAR, consultée par le Gambien Bakary Papa Gassama.

Cueva envoie le penalty dans les nuages

Mais comme Lionel Messi un peu plus tôt, il a manqué son tir, envoyé dans les nuages. Cueva a fait tout ce qui est interdit: tirer un penalty après une faute sur soi, et arrêter sa course d’élan. En 2016 pourtant, il avait déjà connu pareille déveine contre la Colombie en Copa America…

L’équipe inca lui ressemble: elle déborde d’énergie mais manque un peu d’application dans la construction. Beaucoup de liberté est laissée à Farfan, souvent remonté chercher des ballons alors qu’il évolue en pointe.

Contre le Pérou, les Bleus devront surveiller des latéraux qui montent beaucoup, surtout Luis Advincula à droite, et le très remuant ailier gauche André Carrillo, fin passeur sur la meilleure action de Farfan, contré in extremis par Simon Kjaer (29).

Le pendant droit de Carrillo, Edison Flores, a gâché une énorme occasion, en glissant sur un excellent ballon de Cueva, remis de ses émotions (57), et a vu Kasper Schmeichel réussir une superbe parade sur sa belle frappe (61).

Entre ces deux actions, Poulsen a ouvert la marque sur une transition rapide assurée par Christian Eriksen (59).

La ruée péruvienne n’a rien changé, Schmeichel a aussi sorti du pied un tir de Farfan (84) et une talonnade de Guerrero, entré à la 63e à la place de Carrillo, a frôlé le poteau. Les Incas sont désormais au pied du mur Bleu.

Auteur
AFP

 




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24 Heures du Mans : Toyota fonce en tête

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Course auto

24 Heures du Mans : Toyota fonce en tête

Un matelas confortable pour aborder la nuit: les deux Toyota, qui se succèdent en tête de la 86e édition des 24 Heures du Mans depuis le départ, avaient porté leur avance à deux tours à 23h00 (21h00 GMT) samedi.

A l’issue de la huitième heure de course, le Japonais Kamui Kobayashi, au volant de la N.7, devançait de six secondes son compatriote Kazuki Nakajima, aux commandes de la N.8, qu’il partage avec la star espagnole Fernando Alonso.

La première LMP1 non-hybride, la Rebellion N.3, accusait deux tours de retard, et sa voiture soeur, la N.1, quatre. La SMP Racing N.17, jusque-là première poursuivante des deux Toyota, venait elle de subir une sortie de piste.

La première LMP2, toujours la G-Drive Racing N.26 des Français Jean-Eric Vergne et Andrea Pizzitola et du Russe Roman Rusinov était sixième à six tours.

Alonso a brillamment passé l’épreuve de son premier relais entre 17h30 et 20h15, s’offrant même le luxe de dépasser à deux reprises son coéquipier et concurrent José Maria Lopez.

« Tout était sous contrôle, a-t-il raconté. Nous avions perdu un peu de temps au changement de pilote, ensuite le trafic aide parfois et parfois il fait mal. Je le rattrapais quand il n’y avait pas de trafic, puis il a crevé, ensuite la voiture de sécurité est sortie, ça a remis les choses à zéro. »

« Ca sera probablement comme ça tout du long: un peu de chance, un peu de malchance, des coïncidences qui aideront l’une ou l’autre à certains moments de la course. On verra », a poursuivi le double champion du monde de F1, qui espère s’adjuger dimanche la deuxième partie de la Triple couronne du sport automobile après le Grand Prix de F1 de Monaco, qu’il a gagné en 2006 et 2007, et avant peut-être les 500 Miles d’Indianapolis.

Seul constructeur en lice en LMP1, la catégorie reine, face à huit prototypes non-hybrides engagés par des équipes privées, Toyota, dont les deux voitures sont parties en première ligne, a rapidement confirmé son statut de favori.

Montoya dans le mur

« Il sera extrêmement difficile, pour ne pas dire impossible de les rattraper », constatait résigné le Français Thomas Laurent, pilote de la N.3, après deux heures et demie seulement.

« C’est à eux de perdre la course, renchérissait son coéquipier allemand André Lotterer, au volant de la N.1. Sur le papier, ils ont déjà gagné, mais tout peut se passer en 24 heures. »

Après 19 participations infructueuses et des frustrations en série depuis son retour en endurance en 2012, l’équipe japonaise en sait quelque chose. Elle s’est d’ailleurs préparée à la course en simulant tous les pépins possibles et imaginables.

Seule anicroche dans la soirée, des images de télévision ont laissé penser qu’Alonso avait pu, en prenant son relais, effectuer une marche arrière dans les stands, ce qui est interdit sous peine d’exclusion.

Mais la vidéo complète a rapidement levé tous les doutes: ce sont bien ses mécaniciens qui ont poussé le véhicule, ce qui est autorisé.

Parmi les pilotes passés par la F1 qui découvrent cette année la classique mancelle, le Colombien Juan Pablo Montoya (United Autosport) a perdu le contrôle de sa LMP2 peu avant 21h00 pour venir heurter les barrières au virage Indianapolis, mais son équipage a pu reprendre la piste.

Le Britannique Jenson Button (SMP Racing) a lui finalement pu boucler un premier relais entre 19h30 et 22h20, après que sa LMP1 est restée plus de trois heures immobilisée dans les stands à cause d’une panne.

Les températures devraient descendre jusqu’à 15 degrés au coeur de la nuit, avant de remonter jusqu’à 20 degrés dimanche, sous un ciel toujours couvert.

Auteur
AFP

 




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Coupe du monde 2018 : face à la Croatie, le Nigeria n’y arrive pas

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Football

Coupe du monde 2018 : face à la Croatie, le Nigeria n’y arrive pas

Un but contre son camp d’Oghenekaro Etebo et un penalty de Luka Modric en deuxième mi-temps ont suffi à la Croatie (2-0) pour se hisser au sommet du groupe D à Kaliningrad.

Luka Modric, le meneur de jeu du onze au damier, y est allé de son but, en transformant un penalty à vingt minutes de la fin (2-0, 71).

Mais il s’agissait là du premier tir cadré croate et seulement du deuxième de la partie, démontrant du même coup le faible niveau offensif des deux équipes sur ce match.

Les hommes de Zlatko Dalic, qui avait aligné le onze prévu avec Mario Mandzukic en 9, Rebic et Perisic sur les ailes et Luka Modric un peu plus reculé avec Ivan Rakitic dans l’axe, ont globalement contrôlé le match.

Solides défensivement, plus techniques que leurs adversaires pour faire circuler le ballon, ils n’ont cependant pas vraiment su profiter des espaces assez importants laissés par les Nigérians souvent éparpillés sur le terrain.

Ils avaient ouvert le score sur un but contre son camp d’Oghenekaro Etebo, qui avait dévié dans son but une tête plongeante de Mandzukic consécutive à un corner peu après la demie-heure de jeu (1-0, 32).

Organisés dans un 4-2-3-1 assez proche de celui de leurs adversaires, les Super Eagles ont eu beaucoup de mal à se montrer dangereux.

Il a fallu attendre une tête d’Odion Ighalo pour mettre timidement Danijel Subasic à contribution (59), signe des difficultés persistantes de l’équipe emmenée par Gernot Rohr pour retrouver la forme qui lui avait permis de s’extirper d’un groupe de qualification relevé avec la Zambie, l’Algérie et le Cameroun.

Auteur
AFP

 




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L’Algérie à l’épreuve des sanctions contre l’Iran

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Tribune

L’Algérie à l’épreuve des sanctions contre l’Iran

Le président Bouteflika a reçu le 2 septembre 2015, le ministre des Affaires étrangères iranien, Mohammad Javad Zarif. 

Nous traversons, semble-t-il, un moment où l’hégémonisme américain engendre irrésistiblement des conflits aigus qui effraient les gouvernements et les peuples. Il offre aussi l’occasion de montrer, par la résistance des États et des sociétés, qu’ils n’acceptent pas la situation, ne veulent pas rester prisonniers de l’unilatéralisme des États-Unis, ne se soumettent pas sans protester à leur violence et leur arbitraire.

Le Président américain, même si les choses suivent le cours le plus pacifique imposera au monde, inévitablement et toujours, des sanctions sans nombre.  Ainsi, à l’issue de sa rencontre avec Kim Jon Un à Singapour, Trump confirme qu’il n’y aura pas de levée des sanctions sans dénucléarisation effective de la Corée du Nord. Un mois avant, suite au retrait des États-Unis  de l’accord sur le nucléaire conclu avec l’Iran, il annonçait que les sanctions contre ce pays allaient être accrues, et de fait elles n’avaient jamais été levées du côté américain. Il affirme ainsi que les sanctions ne sont plus un instrument de la politique étrangère des USA mais qu’elles en deviennent le cœur même. Elles sont l’expression la plus élevée de leur unilatéralisme, car elles s’imposent à tous les pays, en plus des 63 États directement frappés par ces mesures. La législation américaine supplante ainsi le droit international.

Pour le peuple iranien, ces sanctions signifient de nouvelles privations, une dégradation de leurs conditions de vie, des sacrifices toujours plus lourds et peut-être un prélude à la guerre. C’est un nouvel exploit de l’impérialisme américain qui s’annonce et qui pourra s’ajouter aux massacres perpétrés durant la guerre en Irak, en Afghanistan, en Libye, en Syrie et au Yémen où l’intervention est de plus en plus directe. Les mollahs iraniens pourront quant à eux continuer à vivre dans le confort que leur assure leur statut, tout en magnifiant la résilience de leur peuple et en chantant la grandeur de la civilisation persane.

Comment l’Algérie doit-elle considérer ces sanctions?  Sera-t-elle impactée? Le gouvernement est en tous cas dans une posture où il ne désigne jamais directement les USA comme une menace sur la souveraineté nationale. Il déploie, avec succès, beaucoup d’efforts à contrer une journaliste dénonçant maladroitement le pouvoir depuis le siège de la commission européenne mais ne fait aucune déclaration sur des évolutions internationales majeures. A moins qu’il ne faille prendre son rejet de l’ingérence européenne comme une réaction à l’hégémonisme en général?  Interprétation par ailleurs favorisée par les manœuvres répétées et imposantes de l’ANP qui ne précise jamais d’où pourrait survenir la menace, ce qui laisse supposer qu’elle pourrait, tout aussi bien, être américaine.

L’Algérie n’évoque pas les sanctions mais cela ne change rien au fond des choses, puisqu’elles existent. Qu’est-ce qui les motive ? Mike Pompéo, le secrétaire d’État américain, convoque trois raisons : le programme nucléaire secret iranien, le fait que l’Iran veuille assurer sa capacité de défense par des moyens balistiques et que que Téhéran s’ingère dans les affaires des pays du Moyen-Orient. Pourtant les Iraniens ne font actuellement la guerre qu’au terrorisme et n’ont jamais attaqué le moindre voisin. L’AIEA contrôle tout leur programme nucléaire et certifie régulièrement que l’Iran respecte ses engagements. Enfin, comment ne pourraient-ils pas renforcer leurs capacités militaires alors qu’ils ont été agressés et sont menacés directement par les USA? Le caractère évidemment infondé des arguments américains rappelle des précédents et augure de conséquences dramatiques pour l’Iran mais aussi pour toute la région.

En reprenant, en 2000, des relations diplomatiques rompues en 1993 avec l’Iran, l’Algérie paraissait exprimer un refus de se joindre au chœur des Etats vassaux des USA. Cette politique se prévalait du non-alignement et visait à établir un signe d’égalité entre la diplomatie menée par Bouteflika et celle de Boumediène, en espérant susciter une forme de soutien…critique. En réalité elle ferait plutôt penser à celle de Chadli qui voulait tant être auprès de Reagan sur la photo à Cancun, pour trouver une légitimité internationale à défaut d’une légitimité nationale qui allait s’effondrer en octobre 1988. Dans les deux cas, il aura manqué un facteur indispensable à cette pseudo-politique de non-alignement: un puissant mouvement international d’affirmation des souverainetés nationales qui s’exprime en dehors des blocs constitués. A l’époque de Chadli ce mouvement lié à la décolonisation était déjà déclinant et anticipait en cela la chute du mur de Berlin, tandis qu’aujourd’hui ce mouvement de défense des souverainetés ne s’est pas véritablement reconstitué, la mondialisation néolibérale et ses impératifs étant passée par là.

Ce mouvement de défense de la souveraineté est d’autant plus faible qu’il ne s’articule pas avec les questions de citoyenneté et de démocratie,  s’y opposant même souvent. Ainsi, au nom de la patrie, on réprime frénétiquement les protestations démocratiques, on bafoue les libertés élémentaires, on laisse pourrir les conflits sociaux et on extorque des actes d’allégeance. Et ceux qui mènent cette politique détournent leur regard de l’Iran et se soumettront aux sanctions. Parmi eux, le gouvernement algérien, qui vante si fort son engagement international. Mais au nom de cet engagement il avait déjà accepté les sanctions prises contre la Corée du Nord, il est vrai sous l’égide de l’ONU. L’ambassadeur de Chine vient d’ailleurs de rappeler comment des centaines de travailleurs nord-coréens employés sur des chantiers chinois en Algérie avaient été refoulés. C’était une question urgente de légalité internationale.

Moins légale était l’obligation de se soumettre avec zèle aux sanctions américaines contre l’Iran, il y a quelques années. Elles amplifiaient celles adoptées par l’ONU mais ne revêtaient pas un caractère international contraignant. Cependant, à défaut de préserver l’Algérie de cet hégémonisme américain, le gouvernement la protège des migrants subsahariens. C’est un véritable fléau, nous explique le ministère des Affaires étrangères qui soutient que, néanmoins, “les mesures de reconduite aux frontières se font conformément à la loi algérienne, aux obligations internationales de l’Algérie et dans le strict respect de la dignité et des droits humains des personnes concernées”.

Pauvre gouvernement algérien ! Il est si scrupuleusement respectueux du droit international, et on l’offense si injustement ! Il a appliqué les sanctions il y a quelques années et il le refera tout aussi fermement. Après tout, l’essentiel de son commerce n’est entretenu ni avec l’Iran, ni avec la Corée du Nord. Il pourra cependant continuer à assurer ses bons offices. Comme il a négocié la libération des otages américains à Téhéran, il pourra à accueillir des discussions entre ceux qui veulent se réconcilier. Et pourquoi pas même entre Sud et Nord coréens? Tout cela est en accord avec la légalité internationale.

Comment expliquer cependant que le gouvernement accepte des sanctions ne relevant pas du droit international ? Mais parce à défaut d’une légitimité démocratique incontestable, il s’appuie sur une béquille internationale. Il avale un poison qui le sauvera aujourd’hui même s’il risque de tuer l’Algérie demain. Cela s’ajoute à des démarches visant à obtenir des garanties internationales dont on découvre les effets contradictoires: accord d’association avec l’Union européenne, acquisitions massives d’armes auprès de la Russie, chantiers monumentaux offerts à la Chine et achat de bons du Trésor des États-Unis ainsi qu’une nouvelle loi sur les hydrocarbures confiée aux bons soins de cabinets américains. Ces concessions visent à gagner du temps alors que le monde connaît des bouleversements accélérés. Elles montrent que le pouvoir compte sur la levée de l’hypothèque Trump ou sur un rééquilibrage mondial mécanique, qui ne sont garantis ni l’un, ni l’autre.

En attendant, quel profit retirera la société algérienne des sanctions contre l’Iran? Aucun.  Hier nous avons d’ailleurs vu comment ces sanctions ont causé du tort à certaines de nos entreprises et on peut citer le cas d’un opérateur oranais qui a perdu un marché dans le transport maritime avec l’Iran, ce qui a presque causé sa faillite.

Demain, que vont devenir les dizaines d’accords signés entre l’Algérie et l’Iran dans des domaines aussi divers que le droit, le commerce, l’agriculture, la santé, l’éducation, la recherche scientifique, les investissements ? Que vont devenir les projets entre Saidal et le groupe pharmaceutique iranien DRO, entre Ferrovial et la filiale rail du groupe Iran Khodro ? L’entreprise Renault Algérie va-t-elle abandonner son accord avec l’entreprise iranienne Yazd Tire pour la fourniture de pneus? Les entreprises iraniennes qui étaient prêtes à s’implanter en Algérie pour y produire des pièces détachées ou des éléments pour automobiles et les vendre directement à Peugeot-Citroën Production Algérie, pourront-elles faire les investissements prévus? A quoi bon  développer nos réserves d’or si notre commerce reste dépendant du dollar?

L’opacité du pouvoir est telle que nous n’avons aucune donnée précise sur ce que les sanctions américaines coûteront à l’économie algérienne. Ces coûts seront supportés au moment où les algériens subissent déjà une perte de pouvoir d’achat et où les collections SKD et CKD  pour l’industrie automobile seront plus lourdement taxées. Mais plus dures seront les conséquences politiques car elles constituent une remise en cause du patriotisme économique, de la défense de la souveraineté et des prétentions à réactiver le mouvement des non-alignés.

Malheureusement la diplomatie algérienne n’est pas seulement une atteinte aux intérêts économiques et géostratégiques du peuple algérien, elle vise à corrompre sa conscience politique, à détourner son mécontentement. La main de l’étranger est agitée pour contrarier ses revendications démocratiques. Ainsi en est-il de la campagne pour dénoncer l’influence chiite en Algérie ou les mises en garde contre les tirs de missiles par Ansarallah en direction de l’Arabie saoudite qui accuse l’organisation yéménite d’être un relais de l’Iran. En se remémorant ces contentieux, le pouvoir pourra se sentir dispensé de toute obligation de résister aux sanctions américaines infligées à un État qui, en plus, avait soutenu le terrorisme islamiste qui menaçait l’Algérie. Qui veut noyer son chien, dit qu’il a la rage rappelle l’adage.

La société algérienne commence, néanmoins, à ne plus se laisser attraper par ces manœuvres. Elle comprend que non seulement le pouvoir se montre impuissant devant l’hégémonisme américain, mais il voudrait qu’elle accepte que les USA écrasent un autre peuple. C’est pourquoi Bouteflika devrait retenir les leçons de la première guerre du Golf contre l’Irak et la posture du peuple algérien qui avait refusé l’agression alors que Chadli aurait été d’accord pour y participer tandis que le parti des assassins s’alignait sur ses sponsors saoudiens de l’époque, ce qui allait ouvrir les yeux d’une partie des clients de l’un et des supporters de l’autre. Mais il est à craindre que l’attitude du pouvoir  aboutira à terme à une capitulation devant l’unilatéralisme américain et il faut donc lui opposer, dès maintenant, un nouvel internationalisme. Pas l’internationalisme libéral qui justifie une sorte d’impérialisme humanitaire ou l’internationalisme djihadiste qui mène tous ses combats au nom d’une oumma islamique fantasmée, mais un internationalisme démocratique.

Cet internationalisme ne doit plus être réduit à la seule solidarité ou à une question de morale et des principes abstraits mais doit aussi s’appuyer sur des raisons pratiques, car les sanctions unilatérales américaines appellent à une réponse internationale et y compris aux États-Unis. Il ne paraît, en effet, ni possible, ni souhaitable de s’en sortir seul. C’est donc pour ne pas se condamner à l’impuissance et être cohérent avec le rejet de l’unilatéralisme qu’il faut opposer une nouvelle conception de l’internationalisme. Face au projet unilatéral et globalisant que veut imposer l’establishment américain, il faut soutenir partout le changement démocratique, l’unité des peuples et des États, promouvoir des relations internationales démocratiques. Il faut revendiquer l’humanité enrichie de ses différences face à la mondialisation néolibérale qui voudrait abolir les frontières internationales au bénéfice du capital financiarisé comme hier on abolissait les frontières nationales pour que les États servent de berceau au capitalisme. Cet internationalisme qui ne s’oppose ni à l’État ni à la Nation ne peut-être que celui qui féconde le patriotisme par la citoyenneté et la démocratie. Il était en germe dans l’Étoile Nord Africaine et la Tricontinentale. Il devient impératif de le réinventer et de l’élargir.

Yacine Teguia est membre du bureau national du MDS

Auteur
Yacine Teguia

 




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Les talibans font 25 morts dans un attentat-suicide pendant le cessez-le-feu

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Afghanistan

Les talibans font 25 morts dans un attentat-suicide pendant le cessez-le-feu

Au moins 25 personnes ont été tuées samedi dans l’est de l’Afghanistan lorsqu’un kamikaze s’est fait exploser parmi une foule célébrant un cessez-le-feu inédit entre talibans et forces de sécurité à l’occasion de la fin du ramadan.

L’attentat, qui a fait aussi au moins 54 blessés, n’a pas été revendiqué dans l’immédiat, mais une source de sécurité afghane interrogée par l’AFP l’a imputé à l’Etat islamique.

« Un kamikaze s’est fait exploser parmi des gens, des forces de sécurité, et des civils qui célébraient le cessez-le-feu » dans le district de Rodat dans la province orientale de Nangarhar, le porte-parole du gouverneur provincial Attaullah Khogyani, annonçant un bilan de au moins 25 morts et 54 blessés.

L’attaque de samedi s’est produite peu avant que le président afghan Ashraf Ghani n’annonce une prolongation du cessez-le-feu gouvernemental et ne demande aux talibans d’en faire autant.

« J’annonce une prolongation du cessez-le-feu » au-delà de la date prévue, a-t-il déclaré, précisant que les détails seraient rendus publics ultérieurement et les forces de sécurité devaient rester en « position défensive ». « Je demande aussi aux talibans de prolonger leur cessez-le-feu », qui doit prendre fin dimanche.

Le président Ghani, dont les offres de paix étaient restées jusqu’à présent sans réponse, avait annoncé la semaine dernière un cessez-le-feu unilatéral de huit jours avec les talibans pour la fin du ramadan. 

Les talibans avaient de leur côté décrété une cessation des combats de trois jours. Ce cessez-le-feu est une première depuis qu’une coalition internationale menée par les Etats-Unis les a chassés du pouvoir en octobre 2001, après les attentats du 11 septembre.

Ils ont toutefois ajouté qu’ils continueraient leurs opérations contre les « forces occupantes » étrangères dans le pays et se défendraient « avec virulence » s’ils étaient attaqués. 

Selfies et accolade

L’arrêt des combats, depuis mardi côté gouvernemental et depuis vendredi côté taliban, avait donné lieu ces deux derniers jours à d’inhabituelles scènes de fraternisation entre talibans et forces de sécurité afghanes, qui ont été vus se donnant l’accolade et se prenant en photo ensemble.

Dans le district disputé de Bati Kot, dans la province de Nangarhar (est) près de la frontière pakistanaise, des talibans bardés d’armes et de lance-grenades sillonnaient en voiture et à moto, agitant des drapeaux afghans et talibans, a constaté l’AFP.

Les forces afghanes tenant les checkpoints leur lançaient des félicitations pour l’Aïd al-Fitr, la fête marquant la fin du mois de jeûne musulman, tout en serrant dans leurs bras et en photographiant ceux-là même qu’ils tentent d’habitude de tuer.

Des villageois entouraient également les insurgés armés, leur donnant joyeusement l’accolade et prenant des selfies.

« Je suis là afin d’offrir mes voeux pour la fête à nos frères de la police et de l’armée », a déclaré à l’AFP le commandant taliban Baba. « Nous avons réussi à maintenir le cessez-le-feu jusqu’à présent. Tout le monde est fatigué de la guerre et si nos dirigeants nous ordonnent de poursuivre le cessez-le-feu, nous le maintiendrons pour toujours ».

Tout en saluant la trêve, un combattant taliban juché sur une moto ornée de drapeaux afghan et taliban a assuré qu’une paix durable ne pouvait être obtenue qu’après le départ des forces américaines.

« Nous voulons un gouvernement et un pays islamiques. Cela ne peut arriver que si les Américains partent » d’Afghanistan, a-t-il dit à l’AFP.

« Regardez, ils sont frères. Si leurs chefs viennent, s’assoient et parlent exactement comme le font leurs soldats, nous aurons la paix demain », commente Said Hasibullah sur Facebook sous une photo censée montrer un combattant taliban et un soldat afghan buvant du thé ensemble.

Les talibans ont « exploité » l’occasion pour démontrer leur popularité parmi les Afghans ordinaires, a dit à l’AFP un diplomate occidental à Kaboul. « Rien de mal à ça s’ils sont capables de percevoir les bénéfices des discussions plutôt que des combats ».

Vendredi, le président Ghani avait par ailleurs annoncé la mort dans une frappe de drone de l’armée américaine du leader taliban pakistanais Maulana Fazlullah, impliqué notamment dans la tentative d’assassinat de la jeune Malala.

Auteur
AFP

 




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10.000 cas d’intoxications alimentaires en 2017

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Selon le ministère de la Santé

10.000 cas d’intoxications alimentaires en 2017

Le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière a enregistré plus de 10.000 cas d’intoxications alimentaires en 2017 et 926 cas au cours des premiers mois de 2018, relevant que 40% des cas surviennent durant les fêtes et 60% au niveau des restaurants collectifs, particulièrement les écoles et universités.

Dans une déclaration à l’APS, le directeur général de la prévention et de la promotion de la santé au ministère de la Santé, Dr. Djamel Fourar a fait savoir que les intoxications alimentaires avaient connu une nette augmentation au cours des dernières années, passant de 3838 cas en 2014 à 5191 en 2015, le même chiffre en 2016, puis plus de 10.000 cas en 2017, prévoyant une hausse significative de ces chiffres en 2018.

Il a indiqué, à ce propos, que ces chiffres « ne reflètent pas la réalité », d’autant que les cas enregistrés sont des intoxications collectives déclarées dont les victimes se déplacent au niveau des centres sanitaires dès l’apparition des symptômes chez deux ou trois personnes ayant consommé le même plat durant les fêtes ou dans des restaurants collectifs des établissements éducatifs ou universitaires, relevant que de nombreux cas individuels « recourent à l’automédication et ne consulte un médecin qu’en cas de complications ».

Le responsable a également mis en garde contre une augmentation des intoxications durant la saison estivale, marquée par une hausse du mercure, la multiplication des fêtes et l’apparition des vendeurs ambulants sur les plages.

Parmi les aliments responsables de ces intoxications, Dr. Fourar a cité les glaces, la viande hachée, les œufs et le lait et ses dérivés, expliquant ce phénomène par la rupture de la chaîne de froid, la propreté des ustensiles de cuisine, en plus de l’exposition des repas à l’air.

A ce titre, le même responsable a affirmé que les intoxications alimentaires sont de la responsabilité de plusieurs secteurs, notamment les ministère du Commerce, de l’Agriculture et de l’Industrie, ainsi que des associations de protection du consommateur, voire même du citoyen, soulignant, à cette occasion, le rôle du  » ministère de la Santé dans la sensibilisation autour de la prévention contre ce phénomène ».

Les conclusions de l’institut Pasteur

La responsable du Laboratoire de bactériologie des aliments, des eaux et de l’environnement à l’institut Pasteur d’Algérie, Dr. Fouzia Mouffok a précisé que l’analyse de denrées alimentaires met en évidence certains types de bactéries qui causent les intoxications alimentaires, tels que la listeria qui a été détectée dans le fromage, affirmant que certains types de fromage sont importés en gros et que certaines unités vendent ces quantités en détail, sans respecter les règles d’hygiène en étiquetage ou en emballage.

Dans ce contexte, la même spécialiste a appelé les unités d’étiquetage ou de production de certaines denrées alimentaires périssables ou exposées à la prolifération des bactéries à  » la nécessité de se conformer aux règles d’hygiène et de stérilisation », vu qu’il est impossible de soumettre toutes les grandes quantités produites aux analyses et au contrôle et que dans pareils cas, l’échantillon qui subit des analyses  » ne reflète jamais la situation réelle « .

Pour prévenir  le phénomène des intoxications alimentaires, la même interlocutrice a appelé à la nécessité de mener une étude sur les denrées qu’il faut contrôler dans les différentes chaînes de production au sein de toutes les unités nationales, et ce en vue de déterminer la chaîne qui pourrait  » constituer un danger », assurant à ce propos, que les moyens indispensables à cette opération sont disponibles ».

Par ailleurs et avec l’approche de la saison estivale, le chef de service du laboratoire des bactéries anaérobies et du botulisme au sein du même institut, Dr. Saida Merad a, pour sa part, mis l’accent sur « la nécessité d’éviter les intoxications alimentaires qui peuvent être mortelles, à travers le respect des règles d’hygiène et de la chaîne de froid, à partir de la source jusqu’à la cuisson en passant par la conservation et d’éviter de prendre des repas fast-food qui sont exposés au rayons du soleil et aux bactéries ».

Auteur
Chaïne III

 




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