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La FIJ dénonce « les intimidations du pouvoir algérien »

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Affaire Layla Haddad

La FIJ dénonce « les intimidations du pouvoir algérien »

La journaliste belgo-algérienne, Layla Lefèvre-Haddad, a été agressée physiquement à Bruxelles après avoir critiqué le gouvernement algérien. La FIJ, première organisation mondiale de la profession avec 600.000 membres, dénonce ces violences inacceptables et appelle les autorités algériennes à la raison.     

Layla Lefèvre-Haddad, journaliste belgo-algérienne travaillant pour BBC Arabic et Al Hiwar TV, s’est exprimée il y a quelques jours sur sa page Facebook en s’adressant directement au président de la République algérienne, Abdelaziz Bouteflika afin de critiquer ses 19 années de pouvoir. Elle a reçu par la suite des menaces physiques et morales nécessitant des mesures de sécurité spéciales dans sa ville de résidence, Bruxelles. 

« Le ministère algérien des Affaires étrangères, relayé par de nombreux médias officiels en Algérie, a publié des propos blessants et diffamatoires à mon encontre, dit la journaliste en poste à Bruxelles depuis 32 ans. Ces derniers jours, plusieurs membres de ma famille en Algérie ont subi des intimidations et des menaces directes et commencent à craindre pour leur vie. »

« Les agressions physiques dont a été victime il y a quelques jours à Bruxelles notre consœur Layla Lefèvre-Haddad sont inacceptables et nous demandons au gouvernement algérien de faire en sorte que cessent toutes intimidations à l’encontre de la journaliste, bien connue du parlement européen de Bruxelles », déplore Philippe Leruth, le président de la FIJ.

« Il est clair qu’il y a la volonté ici de faire taire une voix qui dérange, ajoute Anthony Bellanger, le secrétaire général de la FIJ. Mais la liberté d’expression et la liberté de la presse ne se négocient pas. Que nous soyons à Bruxelles ou à Alger. Elles s’imposent à tous les citoyens.»  

 




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Que peut Djamel Kaouane contre les chaînes de télé privées ?

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Violence de certaines émissions

Que peut Djamel Kaouane contre les chaînes de télé privées ?

A chaque ramadan, c’est le même scénario qui se répète. Des émissions racoleuses et particulièrement violentes sont diffusées à l’heure de grandes audiences.

Une fois les dégâts faits, le ministre de la Communication, Djamel Kaouane, sort de son silence pour déplorer, lundi la présence de « beaucoup de violence »  dans certaines émissions, en particulier les caméras cachées diffusées durant le mois de ramadhan. 

La responsabilité « incombe beaucoup plus aux gestionnaires des chaînes TV privées », appelés à s' »autoréguler, à respecter la loi et à être plus professionnels à l’avenir », affirme le ministre lors d’une visite à la Maison de la presse Tahar Djaout.

Mais d’aucuns se demandent : que fait l’ARAV, cette autorité de régulation de l’audiovisuel installée en grande pompe ?

Par ailleurs, le ministre a annoncé le retour du programme « Fil rouge spécial incendies de forêts » qui sera diffusé par l’ensemble des radios locales au niveau des 48 wilayas du pays, soulignant le « rôle essentiel » des médias en matière de sensibilisation dans la lutte contre les feux de forêts. 

 

Auteur
La rédaction/APS

 




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Le beau-frère du roi d’Espagne a été incarcéré

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Accusé de détournement de fonds

Le beau-frère du roi d’Espagne a été incarcéré

Le beau-frère du roi d’Espagne, Iñaki Urdangarin, condamné mardi en appel à cinq ans et dix mois de prison pour détournement de fonds, a été incarcéré lundi matin, a-t-on appris auprès de l’administration pénitentiaire.

Le mari de l’infante Cristina est entré autour de 08H00 (06H00 GMT) à la prison de Brieva, une localité située à 108 kilomètres au nord de Madrid, a précisé un porte-parole de l’administration.

Auteur
AFP

 




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Sonatrach n’a pas besoin d’être 5e, elle est la première au monde !

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Compétitivité

Sonatrach n’a pas besoin d’être 5e, elle est la première au monde !

C’est un groupe pétrolier patriote qui a résisté dans sa catégorie pour surmonter avec succès  toutes les contradictions liées aux objectifs politiques lui sont assignés. Dès sa création un 31 décembre/1963, elle a, souvenons-nous,  joué d’abord un rôle de transporteur et s’est déployé progressivement dans les autres segments de l’activité. C’est un instrument puissant pourvoyeur de capitaux pour le développement de l’économie nationale.

Son rôle de contrôler un secteur hautement stratégique, de sa contribution prédominante au financement des budgets de la défense et de la sécurité nationale, fait d’elle un outil puissant de souveraineté nationale.

Dans son mode de fonctionnement, elle doit obéir à des critères de qualité et de rigueur qui tiennent compte de son environnement interne et externe sans pour autant la dévier de sa ligne tracée par ses fondateurs qui lui ont permis de jouir d’une stabilité incontestable en dépit de la décennie noire et le tripotage de son organisation à partir de 1999.

Grâce à ses 154 filiales, Sonatrach est la seule compagnie africaine à développer des activités depuis l’exploration pétrolière jusqu’à la pompe à essence, a relevé une étude de l’Institut français de relations internationales (IFRI), soulignant qu’elle doit faire face à des défis importants mais sans être déviée de l’objectif pour lequel, elle a été créée.

C’est la seule compagnie avec Sonelgaz, qui sont restées debout et ont résisté à toutes les restructurations du début des années 80 qui a rendu vains tous les sacrifices d’une décennie sur la base de simples opinions. On peut citer Sonatiba, SN Sempac, Sonelec et bien d’autres que leur restructuration devait effriter le savoir et le savoir faire qu’elles avaient capitalisé et consolidé. Le pays s’est rendu compte au moment des séismes, des catastrophes naturelles et surtout des différentes crises économiques de cet effritement pour faire appel aux Chinois et aux Français pour reconstruire le pays.

Sonatrach a créé une véritables oasis de compétences par la formation tout azimut qu’elle a lancée en interne et à travers le monde. Ses cadres estimés 30 000 ont forgé une expérience dans les outils de Sonatrach pour être récupérés par les compagnies multinationales et envoyés dans les différents chantiers dans le monde sans dépenser un centime pour leur training. Ses objectifs au même titre que ses consœurs dans le monde sont d’œuvrer pour augmenter les réserves des hydrocarbures, les commercialiser d’abord pour fonctionner et puis mettre à la disposition de la nation algérienne des fonds issus de la rente pour la préparer au décollage économique par une diversification effective de son économie. Elle n’a rien avoir avec les compagnies privées qui risquent des mises pour espérer récupérer dans le cadre d’un business un profit substantiel qui pourrait être positif mais souvent négatif. Sonatrach ne pourra pas miser les fonds qui lui sont confiés par ses propriétaires pour une raison simple : sa responsabilité sociale.

Le président de la république ne s’est-il pas fermement opposé à la création d’un fonds souverain au moment même où l’Algérie disposait d’un matelas de réserves dépassant les 200 milliards de dollars ? Comment permettrait-il aujourd’hui aux dirigeants de Sonatrach de réorienter ses objectifs vers le business pour prendre des risques ? D’ailleurs pour confirmer son acte de naissance au service de l’Algérie et non des actionnaires, deux mois après sa création, elle a lancé la construction du premier oléoduc algérien, l’OZ1, d’une longueur de 805 km, reliant Haoud El Hamra à Arzew. La même année elle s’est lancée dans la grande aventure du gaz, en mettant en service le premier complexe de liquéfaction de gaz naturel, dénommé GL4Z (Camel – Compagnie algérienne du Méthane Liquéfié), d’une capacité de traitement de 1,8 milliard m3 gaz, dont elle maîtrise les quatre procédés de liquéfaction. Depuis, son sigle sillonne tout le territoire national et pas mal à l’international.

Aujourd’hui, le groupe malgré les scandales qui l’ont secoué s’affirme non seulement comme un Groupe international à vocation pétrolière et gazière, mais comme une compagnie solidaire, responsable et citoyenne. Elle s’est engagée en faveur du développement économique, social et culturel des populations, elle s’est fixée des priorités incontournables en matière de HSE et s’est impliquée résolument dans la protection de l’environnement et la préservation des écosystèmes.

Donc la réorienter  vers le business et l’acculturant pourrait cette fois ci l’anéantir. Est-ce l’objectif recherché ? par qui ? et dans quel intérêt ?                                                      
 

Auteur
Rabah Reghis

 




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Mondial-2018: l’Allemagne battue par le Mexique, le Brésil accroché !

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Football

Mondial-2018: l’Allemagne battue par le Mexique, le Brésil accroché !

L’Allemagne, championne du monde en titre, est tombée d’entrée face à un Mexique déchaîné (1-0). Et le Brésil a buté sur la Suisse (1-1) malgré la titularisation de Neymar. Ce Mondial-2018 en Russie est plus pimenté que prévu.

Qu’arrive-t-il à l’Allemagne ?

« Quelqu’un a-t-il vu nos champions du monde ? » s’inquiète le grand quotidien populaire Bild. « Il n’y a aucun raison de s’effondrer », a voulu rassurer Joachim Löw, sélectionneur allemand. Oui, mais sans déjà penser au pire, la Mannschaft se complique la tâche d’entrée: en finissant 2e de sa poule, elle pourrait hériter d’un Brésil revanchard (après le 7-1 d’il y a quatre ans) en 8e de finale à Samara, s’il termine premier de son groupe…

Retour sur une grosse surprise. Dans le couloir des vestiaires avant les hymnes, les visages des Allemands sont anormalement tendus. On peut y lire, au choix, de la détermination, ou alors le doute qui assaille cette équipe depuis quelques jours, après ses dernières sorties médiocres et les tensions liées à l’affaire des « Turcs » Gündogan et Özil.

Evidemment la deuxième interprétation l’emporte: Hirving Lozano hérite du ballon dans le surface, efface le malheureux Özil qui a suppléé Kimmich parti sabre au clair à l’attaque, et trompe Neuer d’un tir sec et placé.

Les symptômes étaient là: la Mannschaft restait sur cinq matches nuls et une victoire 2-1 contre l’Arabie Saoudite, pulvérisée depuis par la Russie (5-0) en ouverture du Mondial.

Le sélectionneur Joachim Löw se serait aussi volontiers passé de la polémique née des photos montrant les milieux de terrain Mesut Özil et Ilkay Gündogan avec le président turc Recep Tayyip Erdogan. Mais de toutes façons, Löw le savait, conserver le titre mondial « est ce qu’il y a de plus difficile ».

Manuel Neuer rêvait en tout cas d’un autre retour dans la lumière, lui qui n’avait joué qu’un match amical et demi depuis septembre.

Et que dire du Mexique ? Il n’avait pas non plus été épargné par les affaires extra-sportives avec la révélation d’une orgie sexuelle impliquant plusieurs joueurs pendant sa préparation. Mais tout est oublié après cette victoire surprise.

Le Brésil, trop facile…

L’égalisation de Steven Zuber a fait mal à des Brésiliens qui croyaient avoir fait le plus dur avec un bijou de but de Philippe Coutinho en ouverture du score. Mais la « Nati » a une consistance qui manque encore aux solistes de la Seleçao. Neymar, titulaire et tellement attendu depuis son opération d’un pied début mars, a ainsi joué trop souvent pour lui-même.

L’équipe aux cinq étoiles voudrait tant effacer ce cauchemar récent, le 7-1 infligé à domicile par la Mannschaft en demi-finale de la précédente édition, à Belo Horizonte.

Traîne-t-il encore dans les têtes ? « J’aurais voulu que ça soit différent mais il n’y a pas de trauma. Sinon j’aurais pris ma retraite », assure Marcelo. Le souvenir est tout de même brûlant et les Brésiliens sont en Russie pour un titre qui aurait valeur de rédemption.

Sacré vieux Kolarov

La Serbie a de sacrés bons jeunes, mais c’est d’Aleksandar Kolarov et ses 32 ans qu’est venue la lumière. Un magnifique coup franc a trompé Keylor Navas, gardien du Real et du Costa Rica. « Marquer, je l’avais dans un coin de l’esprit », a-t-il confié après la rencontre.

Pour les « Ticos », c’est un brutal retour sur terre après un Mondial-2014 merveilleux, achevé en quarts de finale.

Les paroles du capitaine Bryan Ruiz n’ont peut être pas été assez écoutées dans le vestiaire du Costa Rica. Il avait dit avant ce match: « Ce Mondial est beaucoup plus compliqué que le précédent parce qu’au Brésil, nous n’avions rien à perdre ». La pression du premier match a cette fois été trop lourde.

Lundi, d’autres cracks débarquent: Eden Hazard pour la Belgique, opposée au bizuth Panama et Harry Kane pour l’Angleterre, qui va se frotter à la Tunisie.

Auteur
AFP

 




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Le dernier rapport du FMI montre que Layla Lefèvre-Haddad a vu juste

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Tribune

Le dernier rapport du FMI montre que Layla Lefèvre-Haddad a vu juste

Dans son rapport publié il y a quelques jours, le FMI pointe une économie algérienne toujours dépendante de la rente pétrolière. 

L’évaluation de la situation économique de l’Algérie que vient de publier le FMI redit d’une manière plus financière ce que la journaliste Layla Lefèvre-Haddad avait dit avec ses tripes dans sa vidéo.

Le rapport du Fonds monétaire international (FMI) sur l’Algérie publié à la mi-juin montre la situation peu enviable dans laquelle le gouvernement a mis les finances du pays. L’organisme constate que, bien que la situation se soit un peu améliorée en 2017, le pays continue à affronter une situation financière problématique en raison de la baisse du prix du pétrole. Il dénonce aussi le grand déficit du compte courant du gouvernement qui se finance en imprimant de l’argent. La réserve en devise de l’État, quant à elle a diminué de 15 milliards de dollars et est maintenant de 96 milliards.

Dans son analyse, l’organisme considère même que les actions que prend actuellement le gouvernement vont accélérer la croissance économique à court terme, mais vont probablement augmenter le débalancement fiscal. À moyen terme, le gouvernement crée un risque d’inflation, une accélération de la fonte de ses réserves en monnaie internationale et une diminution de la croissance.

Le rapport montre de plus que le taux de sans-emplois est passé de 10,5 % qu’il était en septembre 2016 à 11,7 % un an plus tard. Il est même de 28,3 % chez les jeunes et de 20,7 % pour les femmes. Chose encore plus importante, le FMI considère que les récentes actions prises par le gouvernement vont possiblement réduire la résilience économique de l’Algérie aux chocs économiques et aux problèmes internes autant qu’externes. Dans son tableau comparatif de l’état d’avancement des points sur lesquels le FMI fait un suivi, il note aussi qu’il n’y a eu aucun progrès au niveau des processus de gestion de crise dans le pays, ni au niveau du cadre bancaire qui nécessiterait de définir clairement les rôles et responsabilités dans ce dossier. Les processus de mitigation des risques n’auraient pas non plus été améliorés depuis le dernier rapport.

Le FMI conclut donc que l’économie algérienne est en transition et doit affronter de sérieux vents de face. Point positif, il affirme que, ce qui est appliqué des réformes demandées, est bien séquencées et introduit à un rythme modéré.

Ce rapport du FMI met donc des chiffres là où la journaliste belgo-algérienne Layla Lefèvre-Haddad mettait le 31 mai des sentiments dans sa vidéo destiné à convaincre Abdelaziz Bouteflika de ne pas demander un cinquième mandat à l’élection présidentielle prévue au printemps 2019.

On peut d’ailleurs attribuer à la justesse de ses propos le fait qu’elle ait causé autant de réactions de partisans du régime. Sans aucun respect pour la liberté d’expression, le gouvernement algérien a demandé des excuses à Bruxelles. Elle a même été agressée physiquement devant son domicile le 4 juin par deux hommes. Plusieurs membres de sa famille encore en Algérie auraient de plus peur pour leur vie. Une poignée de dirigeants algériens qui détient un pouvoir quasi absolu sur leur société tente donc actuellement de faire pression sur la communauté internationale pour qu’elle n’exprime pas publiquement tout le malaise qu’il y a à voir le président Bouteflika briguer un cinquième mandat.

Les finances ne sont pas le seul problème qu’a le gouvernement algérien à respecter les règles internationales. Au niveau des droits de l’homme, il vient d’être dénoncé une autre fois pour ne pas honorer ses engagements internationaux. Le rappel à l’ordre concernant la gestion des flux de migrants se trouvant sur le sol algérien, adressé par le Haut Commissariat des droits de l’homme des Nations unies à l’Algérie le mois dernier, n’a jusqu’à maintenant entraîné aucun changement de situation. L’Organisation internationale du travail (OIT) vient aussi de décider au début du mois juin d’envoyer une délégation de haut niveau en Algérie pour faire le point sur la situation des libertés syndicales.

Dans l’affaire Layla Lefèvre-Haddad, un diplomate européen a aussi rappelé vertement au gouvernement Bouteflika que la liberté d’opinion et la liberté de la presse n’ont pas de frontières.

Quiconque affirme que la présidence n’est pas une fonction vacante ne lit tout simplement pas les journaux internationaux. Abdelaziz Bouteflika n’a été vu sur aucune scène internationale depuis son accident vasculaire cérébral en avril 2013. Il fait pourtant partie de la fonction du président de l’Algérie d’aller représenter son pays à l’étranger, ce qu’il n’a pas fait une seule fois de tout son présent mandat.

Il n’a pas non plus fait un seul discours public ni tenu une conférence de presse internationale dans ce mandat. Si on regarde le système politique algérien, il n’y a pas de preuve tangible qu’il y a une vraie démocratie.

Par contre, la reconduction perpétuelle d’un seul parti à la tête du pays laisse croire que ce régime est fondamentalement autoritaire. Rappelons que le président de la haute instance indépendante de surveillance des élections (HIISE), Abdelouahab Derbal, admettait publiquement aux dernières élections législatives qu’il n’existait aucune « garantie légale » du bon déroulement des opérations électorales et que l’administration avait annulé des candidatures sans argument juridique. Les partis ont donc vu certains de leurs candidats être rejetés sur une base politique, ce qui est l’antithèse de la démocratie.

La vidéo de Layla Lefèvre-Haddad a fait autant de bruits parce qu’elle touchait un point sensible en attirant l’attention sur le problème d’image que constitue la perpétuelle reconduction au pouvoir d’un individu visiblement incapable de remplir plusieurs fonctions de sa charge. La réaction de l’ambassade d’Algérie à Bruxelles à cette vidéo filmée au siège du Parlement européen démontre à quel point ce régime est devenu sensible à la critique internationale. Pourtant, ce n’est pas comme s’il manquait en Algérie de politiciens ayant l’envergure nécessaire pour ce poste.

La ministre de la Poste, des Télécommunications, des Technologies et du Numérique, Houda Imane Faraoun, scientifique de formation, brille actuellement d’une intense lumière. Pendant ses années au gouvernement, elle a positionné son pays sur le marché continental des télécommunications de telle manière qu’il est difficile de ne pas penser à elle quand on parle du génie algérien. Sa présence à la tête de l’État serait non seulement salué par toute l’intelligentsia et la communauté scientifique algérienne, mais aussi la communauté internationale. Mais pour des questions de pouvoir et d’argent, quelques décideurs algériens veulent plutôt forcer un cinquième mandat sur un homme qui n’a visiblement plus les capacités pour représenter son pays autant devant son peuple qu’à l’étranger.

Auteur
Michel Gourd

 




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Mondial-2018: la Serbie s’offre le Costa Rica (1-0)

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Football

Mondial-2018: la Serbie s’offre le Costa Rica (1-0)

La Serbie a pris son temps pour forcer, grâce à un coup franc direct d’Aleksandar Kolarov, le verrou du Costa Rica (1-0) dimanche à Samara, et prendre provisoirement la tête du groupe E du Mondial-2018 en attendant le choc Brésil-Suisse en soirée.

Révélations il y a quatre ans, les Ticos sont essentiellement restés regroupés autour de leur défense à cinq dirigée par Keylor Navas, le gardien du Real Madrid, et les Serbes, non qualifiés en 2014, ont dû s’en remettre à la précision sur coup de pied arrêté du latéral de 32 ans de l’AS Rome (56) pour concrétiser leur domination territoriale.

Auteur
AFP

 




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Un important chef d’Al Qaïda aurait été capturé en Libye

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Terrorisme

Un important chef d’Al Qaïda aurait été capturé en Libye

Les unités de l’Armée nationale libre qui effectuent actuellement une opération contre des radicaux dans la ville libyenne de Derna, ont capturé l’un des chefs les plus importants du réseau terroriste al-Qaïda, selon la chaîne de télévision Al-Arabiya se référant à une source au sein du commandement de l’opération militaire à Derna.

L’un des chefs les plus importants d’al-Qaïda* aurait été capturé par l’armée libyenne, rapporte la chaîne de télévision Al-Arabiya.

Abu Sufian bin Qumu, un des chefs les plus importants du réseau terroriste al-Qaïda, a été capturé par l’Armée nationale libre du Libye lors d’une opération contre les dernières positions tenues par les terroristes dans la ville de Derna, toujours selon la même source.

Auteur
Sputniknews

 




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La question de l’Académie de la langue amazighe arrive enfin devant les députés

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Le projet de loi organique relatif à sa création mercredi devant l’APN

La question de l’Académie de la langue amazighe arrive enfin devant les députés

La lutte pour l’identité et la culture amazighe est loin d’être terminé.

Le projet de loi organique relatif à l’Académie algérienne de la langue amazighe sera présenté mercredi prochain pour débat devant les députés de l’Assemblée populaire nationale (APN).

Ce projet de loi consacre le statut de Tamazight comme langue nationale et officielle, chargeant ainsi l’Etat de la noble mission de sa promotion et de son développement dans toutes ses variétés linguistiques.

Rappelant que l’article 4 de la Constitution consacre le statut de Tamazight comme langue nationale et officielle, aux côtés de la langue arabe, le projet de loi organique relatif à l’Académie relève dans son exposé des motifs que l’Académie, placée auprès du Président de la République, a pour mission de réunir les conditions de la promotion de Tamazight, sur la base des travaux d’experts, en vue de concrétiser son statut de langue officielle.

Dans ses dispositions générales, le projet de loi note que l’Académie est « une institution nationale à caractère scientifique, dotée de la personnalité morale et de l’autonomie financière. Elle constitue l’autorité de référence dans les domaines liés à la langue amazighe », alors que son siège est fixé à Alger.

Ce projet de loi organique fixe les missions, la composition, l’organisation et le fonctionnement de l’Académie algérienne de la langue amazigh.

Au chapitre des missions, l’Académie aura à mener des recherches dans tous les domaines de la promotion de la langue amazighe à travers « la codification et la standardisation de la langue sur la base de l’ancrage social et de la dynamique culturelle dans toutes ses variétés par une approche convergente ».

Ces missions seront réalisées avec l’aide de tous les partenaires concernés, notamment, les institutions nationales et les associations qui activent dans le domaine de la promotion et du développement de la langue amazighe, est-il relevé dans le projet de loi.

Dans son article 6, le texte note que l’Académie a pour objet de réunir les conditions nécessaires de sa promotion et est chargée, notamment de recueillir le corpus national de la langue amazighe dans toutes ses variétés linguistiques, d’établir une normalisation de la langue amazighe à tous les niveaux de description et d’analyse linguistiques, d’établir des listes néologiques et des lexiques spécialisés en privilégiant la convergence.

Elle a aussi pour mission d’entreprendre des travaux de recherche, participer au programme national de recherche dans son domaine de compétence, garantir la précision d’interprétation et de la traduction de notions et concepts dans les domaines spécialisés, d’élaborer et d’éditer un dictionnaire référentiel, de la langue amazighe, de contribuer à la conservation du patrimoine immatériel amazigh notamment par sa numérisation et encourager toute recherche et traduction en langue amazighe visant à préserver le patrimoine lié à la mémoire nationale.

En outre, la composante de cette institution, au profil exclusivement scientifique, garantit son statut d’autorité de référence en la matière conférant ainsi à ses travaux un caractère académique, neutre et impartial basé sur l’apport d’experts et des compétence scientifiques avérées.

Par ailleurs, le projet de loi précise que l’Académie est composée de 50 membres au plus, dont le président, désignés et nommés par décret présidentiel.

L’article 12 stipule que les membres de l’Académie sont choisis parmi les experts et compétences avérées dans les domaines des sciences du langage en rapport avec la langue amazighe et les sciences connexes. Ils doivent aussi jouir de la nationalité algérienne et justifier d’un niveau universitaire.

Pour l’accomplissement de ses missions, l’Académie comprend quatre (4) organes, à savoir le conseil, le président, le bureau, les commissions spécialisées. Elle est également dotée d’un secrétariat administratif.

Lors de la présentation de ce projet de loi, lundi dernier devant la commission de l’éducation, de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et des affaires religieuses de l’APN, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar, avait souligné l’impératif de « center le débat sur le volet académique pour mettre ce texte de loi à l’abri de la surenchère politique », précisant que les questions relatives à la linguistique, à l’écriture et à la normalisation « relèvent des prérogatives de l’Académie qui les examinera dans leur cadre scientifique avec le concours de spécialistes et d’experts locaux et étrangers ».

 

Auteur
APS

 




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La Chine s’inquiète de la sécurité des Chinois en Algérie

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Après le meurtre de l’un de ses ressortisants

La Chine s’inquiète de la sécurité des Chinois en Algérie

La Chine est inquiète pour la sécurité de ses ressortissants établis en Algérie. C’est ce qu’a fait savoir la représentation de Chine à Alger à l’issue de la rencontre que son chef a eue avec le directeur général du ministère algérien des Affaires étrangères chargé des expatriés, après le meurtre d’un travailleur chinois survenu près d’Alger.

Après le meurtre d’un Chinois commis le 10 juin dans la banlieue est d’Alger, l’ambassadeur de Chine en Algérie a exprimé de vives inquiétudes auprès des autorités algériennes quant à la sécurité de ses concitoyens installés ou travaillant dans le pays, tout en appelant ces derniers à plus de vigilance. C’est ce que l’on apprend d’un communiqué rédigé en mandarin et publié sur le site de l’ambassade de Chine à Alger.

Dans ce communiqué, l’ambassade mentionne une rencontre qui s’est tenue le 13 juin entre son chef, Yang Guangyu, et le directeur général du ministère algérien des Affaires étrangères, Mohamed Bensabri, chargé des expatriés.

Au cours de cette rencontre, le diplomate chinois a informé son interlocuteur «que son compatriote était mort dans un vol à main armée en plein jour à Dar El Beïda, dans la banlieue est d’Alger», selon l’agence Xinhuanet citant le 14 juin le communiqué de l’ambassade. «Il a par ailleurs fait part de ses sérieuses inquiétudes à la partie algérienne, ajoutant que ce crime effroyable avait provoqué un grand choc et une indignation parmi la communauté chinoise en Algérie», a ajouté le responsable selon la même source.

Tout en dénonçant le fait que les actes criminels «tels que les vols visant les entreprises chinoises et leur personnel» étaient en forte recrudescence ces derniers temps à en juger par le nombre «de plaintes et de rapports» reçus par l’ambassade, «M. Yang a déploré qu’en dépit des plaintes, la police ne se soit pas rendue sur place et que les affaires aient trop traîné. Cela a créé un sérieux sentiment d’insécurité chez les ressortissants chinois du pays», a souligné le diplomate.

En exhortant les autorités algériennes à prendre toutes les mesures nécessaires pour élucider cette affaire et à assurer convenablement la sécurité des ressortissants chinois, l’ambassadeur a relevé «que ces actes criminels contre des entreprises et des citoyens chinois n’étaient pas seulement préjudiciables pour le développement des relations sino-algériennes, mais nuisaient également à l’image du pays».

Pour sa part, M. Bensabri, après avoir présenté ses condoléances à son interlocuteur chinois, a affirmé que les services de sécurité algériens ne ménageront aucun effort pour faire toute la lumière sur les circonstances de ce drame.

Le 15 juin, l’agence Xinhuanet annonçait que le ministre algérien des Affaires étrangères Abdelkader Messahel avait déclaré la veille «que les autorités algériennes suivent l’affaire du meurtre dimanche d’un citoyen chinois à Alger et ont demandé à la police de tout faire pour élucider ce crime et traduire les responsables en justice»

Auteur
Sputniknews

 




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