Cette contribution se veut un approfondissement des relations entre l’Algérie et la France, ainsi que les relations entre l’Algérie et la Turquie, à la lumière de leurs interactions historiques.
Le titre « Quand Paris boude, Alger se tourne vers Ankara : deux histoires qui se chevauchent » suggère que l’Algérie a établi des liens diplomatiques et économiques avec la Turquie en réponse à des tensions avec la France, et que ces interactions ont une signification historique importante.
Les relations entre l’Algérie et la France
Les relations entre l’Algérie et la France sont profondément enracinées dans l’histoire coloniale. L’Algérie a été colonisée par la France pendant plus d’un siècle, de 1830 à 1962. Cette période de domination coloniale a laissé des cicatrices profondes dans la mémoire collective algérienne. L’Algérie a obtenu son indépendance après une longue et sanglante guerre de libération.
Après l’indépendance, les relations entre l’Algérie et la France ont été marquées par des hauts et des bas. Il y a eu des périodes de coopération économique et diplomatique, mais aussi des moments de tension, notamment sur des questions telles que l’immigration, la reconnaissance de la colonisation comme crime contre l’humanité, et les droits de l’homme.
L’Algérie et la Turquie
Les relations entre l’Algérie et la Turquie sont d’une nature plus récente et différente. Les deux pays ont cherché à renforcer leurs liens économiques et diplomatiques au cours des dernières décennies. L’Algérie et la Turquie ont des intérêts économiques communs, en particulier dans le domaine de l’énergie. Les entreprises turques ont investi dans des projets en Algérie, notamment dans le secteur de la construction.
L’Algérie et la Turquie partagent également des préoccupations géopolitiques similaires, notamment en ce qui concerne la stabilité au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Les deux pays ont soutenu des mouvements de résistance et de libération dans la région.
L’impact des tensions franco-algériennes sur les relations algéro-turques
Lorsque les relations entre l’Algérie et la France sont tendues, cela peut avoir un impact sur les choix de politique étrangère de l’Algérie. Par exemple, lorsque les tensions surgissent, l’Algérie peut chercher à diversifier ses partenaires internationaux pour réduire sa dépendance à l’égard de la France. Cela peut inclure un renforcement des liens avec des pays comme la Turquie.
L’Algérie peut voir la Turquie comme un partenaire alternatif, à la fois sur le plan économique et diplomatique. Cependant, il est important de noter que les relations entre les pays ne sont pas nécessairement exclusives, et l’Algérie peut continuer à entretenir des liens avec la France tout en développant des relations avec la Turquie.
En conclusion, les relations entre l’Algérie, la France et la Turquie sont complexes et influencées par l’histoire, la politique et l’économie. Lorsque les relations entre l’Algérie et la France connaissent des tensions, l’Algérie peut chercher à renforcer ses liens avec la Turquie en tant que partenaire alternatif. Cependant, ces relations sont le résultat de nombreux facteurs et évoluent constamment en fonction des circonstances internationales
Dr A. Boumezrag
Quand un ancien colonisateur boude, on se tourne vers un autre ancien colonisateur. L’éternelle histoire de l’Afrique du Nord.
For more than 500 years, that coastal green ribbon and its adjoining Saharan ochre pocket were never ruled or administered by its local peoples but by foreign powers. How can that green ribbon and its ochre bag with a GDP of $180B sit at a table with a $18000B worth set up? Thank you for giving it a good thought.
Le monde est grand, les pays développés sont nombreux et l’Algérie avec ses richesses souterraines et sa population jeune et instruite peut, et doit, choisir les pays avec lesquels elle peut coopérer et développer son économie. La très bonne situation géographique de notre pays nous permet une ouverture vers le monde. A nous tous de travailler beaucoup plus et diversifier les domaines d’activités rentables. Je suis sûr qu’avec le travail le développement du pays est possible.
c’est triste qu’un pays aussi riche que l’Algérie et aussi grand non seulement par sa superficie mais par son histoire et sa culture soit réduite au niveau qu’elle est actuellement.
L’Algérien n’a pas cette culture du travail et du sacrifice qu’il avait jadis et veut tout à porter de main sans lever le petit doigt,nous devons impérativement réformer cette mentalité qui nous mène à l’échec.
C’est dingue comment l’auteur parle de la colonisation francaise et ignore completement celle des Ottomans! C’est quoi ça? de l’hypocrisie intellectuelle? Peu-etre c’est du au fait que la Turquie est musulmane? ALors se faire coloniser par des musulmans c’est OK?
@mastan
Si je puis me permettre tout d’abord il faut faire la distinction entre l’empire Ottoman et la Turquie.
L’empire Ottoman était composé en partie de perses et d’arabes ce qui représentait à l’époque l’armée musulmane la plus forte à laquelle El Djazaïr a fait allégeance et demanda à être mise sous sa protection tel recommandé par l’islam.
Bien évidemment en 1830 nous fûmes trahit par le dey d’Alger et contrairement à certains pays que je ne citerai pas nous n’étions pas sous protectorat d’une puissance chrétienne ou mécréante.
Il n’y a jamais eu de colonisation Ottomane en Numidie (El Djazaïr) il y avait une régence qui avait pour objectif de protéger les populations musulmanes contre toute agression extérieure.
Bien à vous
Cordialement
Lounés
Quelle belle blague !!
Nigh-ak a Dda Kichi terwi fella-nagh maci si tura kan !
Comme il a dit lui, lui c’est Lounés … avec é accent aigu, El Djazaïr a fait allégeance et demanda à être mise sous sa protection (!) tel que recommandé par l’islam ( !!!).
Pourta, il dit aussi qu’en 1830 nous fûmes trahi par le dey d’Alger, ça vi dir que la prouticsyou était bel et bien Tarmini !
Pourta (bis) en dépit de la trahison de l’infâme Dey, un grand arrondissement d’Alger porte encore son nom ya Ddin rebb ! Si ce n’est pas de l’aliénation dites-moi ce que c’est. Tout comme Constantine qui célèbre Cirta capitale de la cul ture arabe sous le chapiteau d’un Empereur romain !
A Madame… encore, encore à boire !
Ce n’est pas de l’Histoire, c’est un conte de fée que vous nous racontez là.
!!!!! Et pourtant la Turquie à bel et bien voté contre l’inscription de la question algérienne à l’ONU pendant la guerre de libération, c’est à dire que les ottomans qui ont martyrisés les algériens pendant 5 siècles étaient contre son indépendance. Aujourd’hui, les relations avec la Turquie sont contre-nature, à la limite du masochisme où de la … prostitution…
Tant qu’à donner suite au merveilleux conte de protection turque relaté par Lounés dont se serait réjoui Lla Hafsa qui, elle, serait probablement descendante de janissaire et on la comprendrait. Elle n’a pas dû connaître cet épisode édifiant de bravoure, ou omis volontairement de sa part, relaté ci-dessous, d’un des plus illustres de ses ancêtres janissaires. La trahison du Dey évoquée par Mister Lounés est relatée ici.
Comme dirait feu Mohia, paix à son âme : « À Maxluf arwu lulu at ruhed ghar Lyou ! »
Voici un extrait du livre »L’Armée d’Afrique depuis la conquête d’Alger » du Dr F. Quesnoy, ancien médecin-inspecteur du service de santé des armées. Livre édité en 1888, qui raconte l’épisode du commandeur des janissaires, le fameux Hussein Dey le couard, dont le nom est encore honoré de nos jours et attribué à un arrondissement populaire d’Alger. Ceci lorsqu’il a abdiqué devant les Français lors de la prise d’Alger le 5 juillet 1830 et, mieux encore, comment lâchement il s’est mis à table pour instruire ses vainqueurs sans retenue (page 24) :
Le Dey, dans un entretien particulier avec le Général en chef, avait agi en vaincu généreux qui met son expérience au service du vainqueur pour lui éviter des fautes et rendre sa conquête profitable. Il y avait dans cette manière d’agir, une certaine noblesse dont on n’aurait pas cru capable ce chef de barbares. Mais ces conseils n’ont pas été suffisamment compris et ne nous ont servi à rien. Il nous a fallu notre expérience personnelle et tardive non pas pour profiter des conseils du Dey, mais pour en constater la justesse et l’importance. Les renseignements donnés par le Dey au général de Bourmont méritent d’être signalés : « Débarrassez-vous le plus tôt possible, lui dit- il, des Janissaires :
Accoutumés à commander ils ne consentiront jamais à rentrer dans l’ordre et la soumission. Les Maures sont timides, vous les gouvernerez sans peine ; mais n’accordez point une entière confiance à leurs discours. Les Juifs qui se sont établis dans ce pays sont encore plus lâches et plus corrompus que ceux de Constantinople ; employez-les parce qu’ils sont très intelligents dans les affaires fiscales et de commerce ; mais ne les perdez jamais de vue, tenez toujours le glaive suspendu sur leurs têtes. Quant aux Arabes nomades, ils ne sont pas à craindre : les bons traitements les attachent et les rendent dociles et dévoués ; des persécutions les aliéneraient ; ils s’éloigneraient avec leurs troupeaux sur les plus hautes montagnes ou bien ils passeraient dans les États de Tunis.
«Pour ce qui est des Kabyles, ils n’ont jamais aimé les étrangers ; ils se détestent entre eux ; évitez une guerre générale contre cette population guerrière et nombreuse; vous n’en tireriez aucun avantage. Adoptez à leur égard le plan constamment suivi par les Deys d’Alger : divisez-les et profitez de leurs querelles. « Quant aux Gouverneurs des trois provinces, ce serait de votre part une bien grande imprudence que de les conserver. Comme Turcs et comme mahométans, ils ne pourront que vous haïr. Je vous recommande sur tout de vous tenir en garde contre Mustapha-ben-Mezrag bey de Tittery : c’est un fourbe ; il viendra s’offrir, et vous promettra d’être fidèle, mais il vous trahira à la première occasion. J’avais résolu depuis quelque temps de lui trancher la tête ; votre arrivée l’a sauvé de ma colère. Le bey de Constantine est moins perfide et moins dangereux : habile financier, il rançonnait très bien les peuples de sa province et payait ses tributs avec exactitude ; mais il est sans courage et sans caractère : des hommes de cette trempe ne peuvent pas convenir dans des circonstances difficiles, je viens d’en faire la triste expérience. Le bey d’Oran est un honnête homme, sa conduite est vertueuse, sa parole est sacrée ; mais, mahométan rigide, il ne consentira jamais à vous servir ; il est aimé dans sa province, votre intérêt exige que vous l’éloigniez du pays.»
la France n’a toujours pas fait son examen de conscience sur sa période coloniale! ce n’est pas une question de repentance, car là où le colonialisme français a régné il a laissé derrière lui des montagnes de cadavres! ces crimes contre l’humanité ne peuvent aucunement passer par perte et profits surtout venant d’un pays qui depuis 1789 se prétend être celui des droits de l’homme et du citoyen ! qui proclame que les êtres humains naissent libres et égaux en droit ! et on sait à quel point cela a été mis en pratique pendant la colonisation!