11 décembre 2024
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Prison de Boussouf (Constantine) : sept détenus d’opinion « oubliés »

Des Algériens sont placés en détention provisoire au-delà de toutes les limites qu’offrent les textes de loi

La détention provisoire est devenue la règle pour le régime algérien. Une manière de sévir tout en s’affranchissant de toutes les lois en vigueur. Sept détenus d’opinion placés en détention à la prison Boussouf illustre cet arbitraire.

L’avocat Saïd Zahi a rendu visite à sept détenus d’opinion placé en détention provisoire depuis 2 ans. Il raconte dans une publication sa visite de ces prisonniers d’opinion.  »

Depuis 25 mois, sept jeunes sont en détention provisoire à la prison de Boussouf, à Constantine. Ils étaient poursuivis le 25 septembre 2021 pour des accusations criminelles requalifiées le 9 août 2022 en correctionnelles par la chambre d’accusation près la cour de Constantine. Mais après le pourvoi en cassation introduit par le procureur près la cour suprême, leur affaire a tardé à être programmée. »

Fateh Farez de l’Aouinet, wilaya de Tébessa, Abdelhafid Laghbech de Ngaous, wilaya de Batna, les deux frères, Brahim Hidouche et Mohamed El Achref, d’Aris, wilaya de Batna, Khaled Bakhouche, master en tamazight, d’Aris également, wilaya de Batna, et Oussama Dendani de Tkout, wilaya de Batna sont les détenus que la justice algérienne a décidé de punir avec la manière la plus arbitraire qui puisse exister pour un détenu.

« Je leur ai rendus visite mercredi 1er novembre 2023, à la prison de Boussouf, à Constantine, et je les ai trouvés dans un mauvais état psychologique, car ils se sentaient oubliés et livrés à eux-mêmes », s’alarme Me Zahi.

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Comment est-ce possible dans une république dont le chef de l’Etat et ses soutiens se piquent d’être les plus légalistes et respectueux des lois et des Algériens. Et pourtant, il y a loin entre ces déclarations et la réalité des droits humains en Algérie. Avec plus de 200 prisonniers d’opinion, des dizaines d’Algériens placés sous interdiction de quitter le territoire national et toutes les interdictions mises en place, le règne de Tebboune et Chanegriha restera comme le plus brutal depuis l’indépendance.

Sofiane Ayache

1 COMMENTAIRE

  1. Ils ont bien choisi le nom de cette prison ! Bousouf te jette soi en prison ou te coupe la cou avec une corde. Un bon choix pour une prison en algerie. Boussouf a l’endroit qu’il merite.

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