AccueilA la uneQuand le mensonge se lit vérité en politique !

Quand le mensonge se lit vérité en politique !

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Pourquoi les politiques mentent ? Parce que les citoyens refusent de voir la vérité en face. La vérité est comme une femme, nue elle leur fait peur, elle révèle leur impuissance ; habillée, elle les rassure, elle cache leurs défauts.

Les politiciens mentent et le mensonge constitue une des assises de la culture politique des pays démocratiques ou autoritaires songe Les trois principaux groupes d’acteurs qui façonnent et partagent cette culture du mensonge sont les politiciens, les journalistes et les citoyens.

Bien qu’ils le nient, tous ont leur part de responsabilité dans la persistance du mensonge en politique. C’est ainsi que l’opposition dit non quand le gouvernement dit oui et inversement. A force de caricaturer le fait on finit par les vider de leurs contenus.

Le politicien qui, par intelligence et par courage, voudra faire dans la nuance ou l’originalité, fera long feu. Comme celui« qui veut durer en politique doit accepter d’ajuster son langage aux impératifs de la politique.

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La démocratie est un contrat entre citoyens et élus : les premiers confient aux seconds les rênes du gouvernement tout en se réservant le droit de les leur enlever suivant des règles fixées par les lois.

Pour qu’un système politique puisse être dit démocratique, les citoyens doivent être en mesure de juger la manière dont leurs mandataires s’acquittent de leurs responsabilités. Comment peuvent-ils le faire si les informations qui leur sont données sont systématiquement faussées et incomplètes ? Cela dépend donc de nous.

Voulons-nous que nos gouvernants disent la vérité, ou préférons-nous qu’ils nous bercent d’illusions ?

Dr A. Boumezrag

9 Commentaires

  1. La politique est la science du mensonge, de l’hypocrisie et de la décéption. Aujourd’hui la politique est devenue l’outil de choix pour faire du business. Je me demande si le monde a vraiment besoin de politiciens et surtout, pourquoi les citoyens font la chaine pour aller « voter ». Voter sur quoi au juste ? Une fois « élu », le politicien ne s’occupera que de ses affaires personnelles et oubliera ceux qui l’on élu, son devoir et pourquoi il l’ont élu. En réalité, voter est une pure naivité qui servira d’échelle et de pont a des corrompus parvenus sans foi et ni loi.

  2. Parler pour ne rien dire et mentir sont un art et un métier.
    On parle de politique comme on pourrait d’autre chose, comme ce qu’on appelle l’islamisme.
    Quand on voit chez nous qu’on a eu dix ans de guerre civile avec toutes les atrocités commises, beaucoup croient que l’islamisme est leur planche salut même s’ils ont perdu des membres de leurs familles.
    On aurait pu épargner la vie des deux cent cinquante mille morts et devenir comme des talibans car on s’accommode très bien aujourd’hui.
    Même la mère d’un de nos défunts écrivains célèbres qui était menacé de mort par les islamistes disait à son propre fils que les islamistes ont raison car ils suivent la voix de dieu.
    Visiblement, il n’y a que nous qui avons un dieu qui a prescrit des débilités,
    Non, c’est des monstres qui sont des obsédés et sont en plein démence et beaucoup des nôtres les prennent pour des envoyés de dieu, ailleurs, ces monstres auront été enfermé à vie dans des hôpitaux psychiatriques mais chez nous c’est des savants.

  3. L’art de faire croire est le mode de gouvernance privilégié des responsables algériens et à leur tête le duo aux commandes, à savoir Tebboune/Chengriha. Faire croire que l’Algérie est une « Qawa dhariba », que la presse algérienne est la plus libre au monde (rien que ça!), que le système de santé algérien est le meilleur en Afrique voire l’un des meilleurs au monde, que les exportations algériennes hors hydrocarbures ont, soudainement tout à coup, atteint des dizaines de milliards de dollars, que le nombre de touristes visitant le pays a dépassé, et de loin svp, celui enregistré au Maroc et en France, que la diplomatie algérienne a réalisé tellement d’acquis incommensurables que les BRICS lui claquent la porte au nez et que le COMEX de la CAF lui inflige l’humiliation de trop en envoyant paître son président de la FAF qui se voyait déjà arrivé. L’art de faire croire. Bouteflika, toute honte bue, n’avait-il pas déclaré que l’Algérie était capable d’organiser non pas une mais deux coupes du monde? En attendant ce jour béni, la Nouvelle Algérie a quand même pu organiser la CHAN, les U17, les jeux arabes, etc. Quant à la CAN 2025, a un moment c’était assuré au même titre que l’élection de Zfizef, 2027 c’est dans le doute, peut-être 2029. Ne dit-on pas que l’espoir fait vivre?

    • Comme si ailleurs c’est mieux.
      En attendant, vous n’êtes pas un génie donc nous n’êtes meilleurs que ceux que vous décrivez.
      Et vous qu’apportez vous à vous pays si vous êtes algérien, dans le cas contraire ça ne vous regardes pas.

      • « En attendant, vous n’êtes pas un génie donc nous n’êtes meilleurs que ceux que vous décrivez ». Je prends ça comme un compliment. Néanmoins, une précision si vous permettez: je n’ai jamais prétendu être un génie. Je ne sais pas d’où vous avez tiré ça. Je n’ai fait qu’un constat que d’autres font, en mieux très certainement, pratiquement chaque jour que Dieu fait. À travers votre commentaire, je suis porté à croire que vous, vous êtes plutôt à l’image de ceux que je décris. Grand bien vous fasse!

    • Azul a Dda Kichi
      Ton commentaire me rappelle feu Coluche quand il avait fait son irruption tonitruante en campagne électorale française début 80. Dans un de ses discours mémorables, en plus de se bidonner avec ses supporters, il profitait de l’occasion pour glisser quelques cinglantes reparties comme celle-ci : « Oui, les gens disent bien que je suis con, vrai je le suis, je le sais ! Et c’est pour ça que je vous demande de voter pour un con, non pas pour quelqu’un qui vous prend pour des cons ! »
      On aurait eu besoin d’un Coluche aujourd’hui pour nous marrer un peu, faire oublier un peu cette morosité universelle, qui voit Senor le Capital imposer sa « vertu » et au diable la planète et les générations futures.
      Mais rassurons-nous Elon Musk entrevoit de coloniser Mars et créer d’autres Phœnix et Las Vegas qu’il jumellera avec d’autres conquêtes sur Alpha du Centaure. L’humanité est sauve !

  4. Une citoyenne, un citoyen responsables se réalisent dès les premières années de la scolarité et s’affinent au fur et à mesure des études. Une pédagogie développant l’esprit critique, instituant le sens des responsabilités et le goût de l’effort et de la rigueur et en travaillant les capacités d’analyse et de synthèse a toute chance d’empêcher (la) (le) futur(e citoyen (ne)de sombrer dans le camp des dupes, des naïfs et des idiots utiles.

    C’est même en classe que l’enseignant peut instituer une amorce de mentalité démocratique en instaurant , autour de l’apprentissage des matières fondamentales, des règles de discipline et de savoir vivre avec la participation du groupe classe.

    Cette structure d’enseignement se définit comme une « classe coopérative » qui comme son nom l’indique met les élèves en situation d’apprendre en s’entraidant, en allant chercher des informations par eux mêmes, en conduisant des projets et en s’exprimant par différents canaux ». D’où il ressort, en plus des valeurs de respect, d’entraide et de solidarité, le sens d’informer honnêtement autrui et de se donner des moyens de s’informer par soi même. C’est ce qu’on appelle avoir une tête bien faite en opposition avec la tête bien pleine qu’on s’obstine à fabriquer dans notre pays depuis 60 années scolaires. Pour les enfants du peuple, cela s’entend…

    Sinon ces messieurs et dames que l’on nomme grands, de grands menteurs comme vous savez, évitent à leur progénitures de sombrer dans le désert culturel et l’univers du fatalisme qu’ils prodiguent généreusement à leurs sujets par l’intermédiaire de l’École de la République. En outre, en leur servant les miettes de l’économie, ces adultes en devenir, ils penseront plus à leur nourriture qu’à la manière de remettre en cause une société discréditée par la corruption et l’incompétence.

    Ainsi, la mystification du bon peuple a de beaux jours devant elle. Souvent bien installés en France, les laudateurs patentés du pouvoir, et autoproclamés intellectuels algériens, continueront de manipuler, de mentir, de transformer la réalité , d’omettre ce qui gênerait leur raisonnement en ne ne cessant de faire la démonstration des fautes et des erreurs des autres. Tout en faisant l’apologie du pouvoir en place et en attendant de le condamner quand un autre régime, de même nature, le remplacera.

    Quant à ceux qui veulent faire sortir le bon peuple du brouillard intellectuel dans lequel le bon peuple a été plongé depuis des générations, ils sont mis en prison.
    En classe coopérative, on ne punit pas un élève qui apporte la contradiction, on l’écoute. Quitte à le contredire par des preuves ou à lui donner raison. C’est ainsi qu’on évolue et qu’on progresse dans toute société.

    Bien entendu, il y aura toujours des gogos, quelque soit les méthodes pédagogiques. L’important est qu’ils ne soient pas la majorité !

    Eh ! Bien oui la tajmaât avait du Bon ! Un conseil à tout jeune enseignant évitez par les temps qui court de mettre en place une classe coopérative. Car c’est haram. C’est ce qu’un inspecteur m’avait dit en 1974.

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