Dire que Tebboune ne gouverne pas et qu’il n’est ni plus ni moins qu’un pantin des militaires qui nous l’ont – aux temps de la splendeur de Gaïd Salah (traité par le généralissime Khaled Nezzar himself de tête de pois-chiche) – imposé par défaut est un euphémisme !
La censure dont il a été l’objet récemment n’est qu’une partie visible de l’iceberg de cet imbroglio funeste au sommet de l’État ! Ou, du moins, de ce qu’il en reste !
Les arcanes sombres des marionnettistes ont toujours veillé au grain pour éviter que leurs intérêts ne soient mis en danger. Et rien de prouve que l’interview en question ne sera pas, en partie, et en partie seulement, divulguée après avoir été allégrement charcutée par nos experts ès-poudre-aux-yeux !
D’ailleurs, il suffit de faire défiler les quelques envolées discursives de notre cher président pour mesurer la dimension inférieure du charisme dont il est nanti ! Corollaire incontournable : des plus hauts que lui, tapis dans l’ombre, doivent tout lui souffler à l’oreillette ! Avec pour nouveau conseiller, le talentueux Chafik Mesbah, notre cher président est assuré d’être bien entouré ! Rappelons, pour les rares compatriotes qui ne le savent pas, que notre politologue éclairé est un ancien officier supérieur de l’Armée nationale populaire algérienne, docteur d’État en sciences politiques et diplômé du Royal College of Defense Studies, Londres ! Mazette !! Qui dit mieux ?
Il se murmure qu’en haut lieu (selon des apprentis analystes comme moi) que l’échec de l’entrée aux Brics n’a toujours pas été digéré ! Comment digérer une telle déconvenue quand on sait que Tebboune et sa clique ont en fait quasiment une affaire d’honneur ? Mais que signifie vraiment l’honneur dans le référentiel de mesure de nos politiques ? Rien ! Walou ! Ulac ! Nothing ! Nada ! etc.
Il n’est pas difficile de subodorer que Tebboune a passé les quatre heures d’interview avec « sa » presse à essayer de transformer l’échec des Brics en succès ! Ils sont capables de tout pour nous vendre du salé transformé en sucré ! Comme ils l’ont toujours fait !
Par ailleurs, n’oublions pas que notre président joue sa place pour les élections de 2024 ! De ce fait, il ne serait pas impossible qu’à travers cette censure, les décideurs de l’ombre ont émis un signal qui ne prête pas à confusion à l’endroit des agités d’El-Mouradia pour leur signifier que désormais leur temps était compté !
Ceux qui doutent encore du fait que les militaires ont droit de vie et de mort sur les « élus» d’El-Mouradia en prendront pour leur grade !
La question que l’on est en droit de se poser est celle du sort qui leur sera réservé …assistera-t-on à la même série de règlements de comptes et de mises en scènes hollywoodiennes que ceux qui nous ont été offerts lors de la chute de la dynastie Bouteflika ?
Juste une année à patienter et nous saurons !
En attendant, délectons-nous de ces couacs au sommet !
Kacem Madani
Un véritable soulard. Rien de plus, une insulte pour les Algériens.
Une vouyoucraytie n’a aucune explication. Des voyoux qui ont pris le pouvoir par force et la ruse.
W’issen S’akine M’andhess Nagh Anetsrou. That is the question.