21 novembre 2024
spot_img
AccueilA la uneQui est derrière la censure de Ferhat Mehenni à Cnews ?

Qui est derrière la censure de Ferhat Mehenni à Cnews ?

Ferhat Mehenni
Image à l’écran avant la censure de Ferhat Mehenni face à Rioufoul

La chaîne d’information en continu, Cnews, a annulé dimanche, à la toute dernière minute une interview dans l’émission «Face à Rioufol» avec Ferhat Mehenni, leader du MAK (Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie), Ferhat Mehenni.

C’est une première dans un média privé français ! Ferhat Mehenni, opposant au régime algérien, a été censuré par la chaîne d’information Cnews. Comment est-ce possible dans un pays qui se targue d’être le sanctuaire de la liberté de la presse ? Qui peut être derrière cette censure en règle de Ferhat Mehenni, président du Mouvement pour l’indépendance de la Kabylie ?

Une vidéo prise dans les coulisses du plateau montre Ivan Rioufol, journaliste de la chaîne qui explique ne rien comprendre aux raisons de cette annulation soudaine. Il soutenait que la direction était au courant depuis une semaine. On voit également Ferhat Mehenni était déjà présent sur les lieux prêt à passer à l’antenne. C’est dire que la décision d’interdire le passage à l’antenne de Ferhat Mehenni a été prise à la dernière minute.

«C’est la première fois que cela arrive. Invraisemblable. Je pense qu’il y a dû avoir une pression d’Alger» s’étonne Rioufol face à un Ferhat Mehenni interrogateur avant de lancer : «C’est l’Elysée… L’Algérie a dû intervenir».

Le président du MAK, Ferhat Mehenni, a pris la parole en rendant public une vidéo d’une vingtaine de minutes, où il commence par remercier la chaîne française de l’avoir reçu pour ensuite s’exprimer sur les principaux points défendus par son mouvement.

- Advertisement -

Le bras long d’Alger ?

Les supputations ont enflammé la toile au sujet de cette censure en règle. Même si aucune raison n’a été avancée par la chaîne de télévision pour justifier cette annulation, tout porte à croire qu’on peut y voir un lien avec le réchauffement des relations entre Alger et Paris. Certains supputent, comme l’a déclaré Ferhat Mehenni, un appel de l’Elysée à Yannick Bolloré, propriétaire de la chaîne et par ailleurs ami des présidents.

Si cela s’avérait vrai, ce qui est au demeurant très probable, puisqu’aucune autre raison ne nous paraît justifier cette censure, il y a lieu de s’interroger sur l’influence du régime sur Paris. Le bras long d’Alger peut donc frapper partout.

La diffusion de cette émission à une semaine avant la visite de la Première ministre française, Elizabeth Borne, en Algérie aurait pu irriter le régime algérien qui d’ailleurs qualifie le MAK d' »organisation terroriste ».

Ce précédent va-t-il nous replonger dans les années sombres où des opposants étaient assassinés à l’étranger ?

Rappelons-nous en 1987, Ali Mecili, bras droit de Hocine Aït Ahmed, a été assassiné au cœur de Paris. Son auteur n’a jamais été arrêté. Et Aït Ahmed avait désigné les services algériens comme étant les auteurs de cet assassinat. Krim Belkacem a été étranglé par des éléments de la Sécurité militaire le 18 octobre 1970 dans sa chambre en Allemagne. Mohamed Khider a été abattu à Madrid le 3 janvier 1967.

Beaucoup voient en effet dans cette décision une tentative de préserver l’entreprise de restauration des relations avec l’Algérie à la veille d’une éventuelle augmentation des livraisons de gaz algérien vers la France, directement concernée par la crise énergétique qui inquiète l’Europe.

Tout porte à croire que non seulement la liberté de la presse en a fait les frais mais aussi et surtout que Ferhat Mehenni a fait les frais de ce rapprochement entre les deux pays. Cette censure pourrait augurer de nouvelles actions visant à empêcher les activités de l’opposition de la diaspora algérienne en France.

Sofiane Ayache

65 Commentaires

  1. L’Algérie a sorti le gros carnet de chèques. Alléchée, la France perdit ses « droits de l’homme » et le respect pour son propre peuple. Wait and see.

  2. Jugurtha disait  » Rome, Ville à vendre, tu périrais si tu trouvais un acheteur!  »
    Aujourd’hui il faut dire France, pays à vendre, tu périrais si tu trouves un acheteur!

    • Acheteur déjà tout trouvé avec paiement en nature, de préférence en gaz naturel et/ou or noir. Une honte pour Macron qui cède lamentablement face à un oukaze de la junte d’Alger. C’est vrai que le prochain voyage à Alger de la Première ministre Élisabeth Borne était dans la balance. Dans un tel cas de figure, au diable les droits de l’homme et la devise liberté, égalité, fraternité. En fait, qui a peur de Ferhat Mehenni?

  3. Qui est derrière ? Les pleurnicheurs qui ont horreur, pluto allergiques a tout ce qui est different et tout ce qui porte un jugement sur eux. Les dictateurs qui pensent que le monde est aussi constitué de dictatures. La france de macron ne travaille et ne réussit qu’avec les dictateurs. Regardez qui parachute les petits dictateurs dans les républiques bananière d’afrique. Sans les dictatures, l’èconomie de la france serait 15ieme dans le monde (Di Maio, ministre des AE d’Italie)

  4. la liberté de la presse et les droits de l’homme ne sont que des armes aux mains des occidentaux qu’ils affûtent aux goût des situations.
    Les kurdes ont-ils réussi à avoir leur état après plus d’un siècle de manipulations, d’abord par les britanniques ensuite par les américaines et la cia.
    Certes, ils offrent l’asile aux exilés politiques mais sans plus.

  5. Macron se déshonore (mais a-t-il un quelconque sens de l’honneur ?) en cédant à la junte militaire d’Alger. La France après avoir été humiliée au Mali où les Wagners ont remplacé l’armée française après des années de présence et une cinquante de soldats français sacrifiés, s’accroche à la chimérique algérie pour quelques mètres-cube de gaz de plus … Le crocodile Bolloré qui était dans les bagages de Macron lors de sa dernière visite à Alger est intéressé par le marché algérien. Bien entendu les médias français sur lesquels il a mis la main n’ont rien entendu des centaines de jeunes harragas algériens, des centaines de prisonniers politiques et d’opinion et des indépendantistes kabyles. Mis vous ne perdez rien, charognards, les centaines de milliers de Kabyles de France qui votent aux élections sauront vous rendre la monnaie de votre pièce.

  6. Monsieur Ferhat Mehenni président provisoire de la Kabylie n’a aucune chance de trouver entre l’amitié nouvelle du président Macron et Tebounne président par procuration… Et aussi la visite en Algérie de la première ministre Elisabeth Borne pour rassurer les généraux et leurs hommes de paille « Tebounne « 
    Pour les intérêts à sens unique Macron est prêt à renier pour un peu de gaz et de pétrole le meilleur membre de sa famille et n’en parlons pas du peuple Kabyles qui se fait massacrer tous les jours… Il suffit d’avoir la volonté politique d’aller en Kabylie pour découvrir la misère et les injustices imposée par le pouvoir du clan d’Ojeda ….
    (Portant les Kabyles avaient payé un long tribut durant la guerre de 14-18 et surtout la guerre de 39-45 dont il suffit de lire les historiens Anglais…)
    Je demande à Monsieur Ferhat Mehenni de se faire invite par des Télévisions Anglaises ou même marocaines….
    Dont à ce propos la France n’avait jamais investie en Kabylie durant sa colonisation de 1830 « lire l’œuvre de Tocqueville »…

  7. Ferhat M’henni me met dans un dilemme, comme je sais qu’il met beaucoup d’autres kabyles dans le même embarras. D’un côté je me sens obligé d’être solidaire de lui et le défendre, pour la simple raison qu’il est « un de nous » et que c’est son plein droit de défendre la sécession de la Kabylie. D’un autre côté, lui ai-je donné le droit de se proclamer mon président? Qui lui a permis de décider que la Kabylie devrait se séparer du reste de l’Algérie? Même si je pensais que ce ne serait pas une mauvaise idée moi-même, qui lui a permis de déclarer que c’est la volonté de tous les kabyles ou d’une majorité en tout cas? Qu’est-ce qui lui donne ce droit? Juste parce qu’il a eu l’idée qu’il aimerait être le président d’une terre kabyle indépendante et que quelques uns de ses amis lui ont dit qu’ils aiment cette idée aussi et que eux ils l’acceptent comme leur président? Pourquoi ne serait-ce pas plutôt moi qui deviendrais son président à lui? Accepterait-il cela lui-même? Je veux bien qu’il crée un parti qui milite pour la séparation de la Kabyle, je ne lui disputerais jamais ce droit, mais s’auto-proclamer mon président, non, ça ne passe pas avec moi.

    Juste une petite idée de ce que la séparation de la Kabylie impliquerait, deux facteurs parmi d’autres:
    – Combien de millions de kabyles vivent à Alger, Tiaret, Oran, Annaba, Constantine, etc.? Que va-t-il leur arriver?
    – Combien de milliers de couples mixtes kabyles-arabes y a-t-il ? Que va-t-il leur arriver à eux et à leurs enfants?

    • Ferhat Mehenni et les indépendantistes du MAK, URK , AKAL ont une revendication toute simple: permettre aux Kabyles d’exercer un droit fondamental des Droits humains, celui de l’auto-détermination. Ferhat ne s’est jamais proclamé Président de la Kabylie. Il est Président du GPK et c’est tout à son honneur pour ce que cela représente de risques et de sacrifices. C’est malhonnête de dire le contraire.
      Pour le reste vous mettez la charrue avant les boeufs. En 1954 ces mêmes questions existaient mais cela n’a pas empêché le déclenchement de la guerre. La République kabyle sera démocratique et trouvera les réponses à ces questions dans la concertation et le respect de chacun, kabyle ou pas.

      • Si M’henni est président de son parti et ne se proclame pas président de la Kabylie, je retire cette partie de mon commentaire, mais je vois qu’avant moi, un autre commentateur le déclare président des kabyles…Enfin, ma3linache.
        Mais pour ce qui est de mettre la charrue avant les bœufs, alors là je ne suis pas d’accord du tout. Il n’y a aucune comparaison entre 1954-1962 et la question de la Kabylie au sein de l’Algérie. Les européens en Algérie étaient des envahisseurs, c’était clair et net. Il vivaient séparément de nos parents indigènes et avaient un grand pouvoir sur eux. Le gouvernement d’Alger de l’époque était un gouvernement étranger, avec son président à l’étranger. Nous étions une colonie. On ne peut pas comparer ça avec le Pouvoir d’Alger d’aujourd’hui. Ce Pouvoir est haïssable, c’est bien d’accord, mais il n’est pas étranger. Il veut nous simposer une langue étrangère, mais à part ça il n’y a aucune différence entre la façon dont il nous traîte et la façon dont il traîte les arabophones. Les arabophones algériens n’ont pas de haine pour nous, ni aucun pouvoir sur nous. Ils sont victimes du Pouvoir d’Alger tout comme nous. Ce Pouvoir inclut beaucoup de kabyles en son sein, il ne faut pas l’oublier. Non, mon ami, le problème de ce que ferait la sécession aux millions de kabyles vivant dans les régions arabophones d’Algérie et les couples mixtes ne peut pas être mis de côté comme ça, dédaigneusement.
        Je ne dis pas qu’il n’y a pas de problème pour la Kabylie, et je ne suis pas contre l’idée de l’indépendance en elle-même, mais ce n’est pas la première solution à laquelle il faut penser, c’est plutôt la dernière.

        • Ferhat Mehenni, et ses partisans, ont effectivement le droit d’exprimer l’opinion, étrange, de séparer la Kabylie du reste de l’Algérie, tant qu’ils recourent à des moyens pacifiques, ce qui est, jusqu’ici, le cas. C’est la raison pour laquelle j’apporte tout mon soutien à Ferhat, et à ses partisans, face à la répression dont ils sont l’objet. Parce qu’ils ont parfaitement le droit d’exprimer une opinion divergente, et non vertu d’une solidarité, du genre  » ur ḥemlɣa gma, ur ḥemlaɣ wit yekkaten ». La répression qui ne se limite, du reste, pas aux kabyles, indépendantistes ou pas. Nos compatriotes arabophones aussi, en savent quelque chose. Yiwen w akkez iɣ yewten! Sur le fond du problème, à l’instar de l’écrasante majorité de mes compatriotes de Kabylie, je me refuse à l’l’idée même d’envisager la séparation entre la Kabylie l’Algérie. Tant la Kabylie, sans l’Algérie n’est rien, et l’Algérie, sans la Kabylie, n’est rien non plus!

            • Merci pour cette confirmation. C’est bien ce que je pensais, provisoire ou pas, mais je ne voulais pas entrer dans un débat interminable. Tout à fait d’accord sur le reste aussi.

            • Ceci dit, il ne faut pas se tromper de problème, car il y a un vrai problème : celui du régime totalitaire imposé à notre pays par un groupe d’officiers supérieurs, depuis son indépendance formelle, en 1962. La solution de ce problème réside, à la fois, dans la restitution au Peuple de sa souveraineté spoliée, et dans l’accomplissement de l’État démocratique et social promis par la Charte de la Soummam, doté d’Institutions décentralisées, et, pourquoi pas?, fédérales, garantissant l’Unité dans la diversité, du vaste pays qu’est le notre. Le découpage du territoire algérien en six Wilaya demeure toujours d’actualité, pour configurer une éventuelle future République Fédérale d’Algérie.

    • Allons, nous nous emballons pas ! Reprenons les choses désolé depart ! D’abord Mas Ferhat Mhenni est le président du Mouvement pour l’indépendance de la Kabylie, pas le président de la Kabylie; ne reprenons pas les amalgames distillés par les chasseurs de lumières.
      Pour les Kabyles qui vivent en Algérie et vice versa et les couples mixtes, c’est une situation qui n’est pas propre à la Kabylie avec l’Algerie; tout de même. Ce n’est pas une situation nouvelle qui nous commande d’été inventif : on fait ce qu’a été fait dans des dizaines de pays auparavant. Et puis, a-t-on déjà oublié les centaines de milliers d’indigènes qui vivaient en France avant 1962 ? A-t-on oublié les couples mixtes de l’époque. Et puis, et alors ! Celui qui se reconnaît dans la civilisation des assemblées vote, le jour du référendum, pour l’indépendance; et que celui qui se voit oriental vote pour l’assimilation.
      Il n’y a aucune supercherie. C’est plutôt la clarté qui parfois est aveuglante, c’est vrai.

      • Je vois, je vois… Ça c’est fait dans des dizaines et des dizaines de pays, rien de neuf, nous n’avons qu’à faire comme eux. Comme les bosniaques et les serbes, et les autres peuples des Balkans entre eux. C’est vrai qu’ils ont tout réglé à l’amiable, juste quelques petites guerres dans les années 90, quelques petits massacres, la destruction de moins de la moitié de ces pays… des broutilles, quoi. Il y a aussi l’excellent exemple des kurdes avec les turcs, les kurdes avec les iraniens, les kurdes avec les arabes de l’Irak, etc. Même aux USA ils ont eu un petit malentendu entre le Nord et le Sud au 19ème siècle. Pourtant, eux, ils parlaient tous anglais et ils avaient très souvent des liens de famille. Ils se sont chamaillé un petit peu, et puis au bout de quatre ans ils ont fini par se mettre d’accord. Juste une petite guerre qui a duré de 1861 à 1865, avec à peine 2% de la population tuée et même pas 15% éclopée. Et la haine entre les deux parties du pays est presque entiérement oubliée aujourd’hui, après même pas deux siècles. C’est vrai, c’est facile.

        • ou comme les tchèques et les slovaques, comme les sud africains, comme les peuples de l’ex URSS, comme les indous et les anglais. Pourquoi regarder uniquement du coté du pire ? Ou est-ce le syndrome de la novembrite ? Et puis quoi, on devient orientaux s dra3 sinon … ?

          • C’est vrai, ça, les peuples de l’ex-URSS. On le voit bien en Ukraine aujourd’hui, comme en Tchétchénie avant. Qui parle de devenir oriental? Je dis qu’il ne faut pas se précipiter, qu’il faut réfléchir non pas dix fois, mais dix-mille fois avant de risquer la vie des gens.

            • L’Ukraine, c’est vrai, mais c’est l’exception.
              J’aurai dit bloc de l’Est tout entier, pas que l’URSS.
              Algérie : gouvernement centralisé (surtout) avec ses satrapies de wilayas plus légitimité religieuse, absence totale de représentativité, c’est plus qu’il en faut pour intégrer pleinement l’Orient. Il y a la réalité, c’est celle-là; il y a les fantasmes des soummamistes, eh bien, ça reste des fantasmes.
              La voie de la violence, on est d’accord, s’il devait être viable, elle l’aurait été en 1954.

          • Un divorce à l’amiable ? Vous êtes réaliste? Allons voyons , il n’en est pas question, nous n’avons ni la culture des Tchèques ni celle des. Il n’y pas lonta nous autres kabyles on s’étripait gaiement entre nous. Un Kabyle Ufella m’a dit : »vous autres Iflissen Umellil
            vous n’ êtes que des des batards des Zarabes et des Turcs ». je ne parle de pas de l’affection que se vouent joyeusement Petits et Grands Kabyles. Je vous le dit en toute kabylitosité, la compagnie des arabophones me protège contre vous autres. Si vous voulez votre indipadace, bon vent, mais sans nous Iflissen Umellil, en tous les cas sans moua !

          • Certains pays, une très petite minorité, sont prêts à accepter qu’une partie se détache de la grande masse, comme c’est le cas au Royaume Uni aujourd’hui-même. LAngleterre est prête à accepter la séparation de l’Ecosse, du Pays de Galle (Wales) et de l’Irlande du Nord si c’est ce que ces derniers décident. C’est parce que de nos jours, l’Angleterre n’a plus autant à perdre si ça arrive. Par contre, il y a un siècle, quand l’Angleterre était un grand empire et que son économie avait un besoin vital de tous ses territoires, elle aurait réprimé dans le sang toute tentative de sécession.
            L’Espagne refuse le droit à la Catalogne et au pays Basque de se déclarer indépendants. Elle ne peut pas se le permettre économiquement dans les conditions actuelles.

  8. La honte pour cnews et un camouflet pour l’éthique journalistique en France. Macron se déshonore (mais a-t-il un quelconque sens de l’honneur ?) en cédant à la junte militaire d’Alger. La France après avoir été humiliée au Mali où les Wagners ont remplacé l’armée française après des années de présence et une cinquante de soldats français sacrifiés, s’accroche à la chimérique algérie pour quelques mètres-cube de gaz de plus … Le crocodile Bolloré qui était dans les bagages de Macron lors de sa dernière visite à Alger est intéressé par le marché algérien. Bien entendu les médias français sur lesquels il a mis la main n’ont rien entendu des centaines de jeunes harragas algériens, des centaines de prisonniers politiques et d’opinion et des indépendantistes kabyles. Mais vous ne perdez rien, charognards, les centaines de milliers de Kabyles de France qui votent aux élections sauront vous rendre la monnaie de votre pièce. Vive la Kabylie indépendante. Vive Ferhat Mehenni.

  9. Ferhat Mehenni est à la tête d’un mouvement pacifiste qui revendique la spécificité kabyle en Algérie.Je crois que le fédéralisme adopté par beaucoup de pays tels la Russie,l’Inde,le Brésil et même les petites Belgique et Suisse règle beaucoup de problèmes et permet un développement harmonieux de toutes les régions d’un pays avec la fin d’un régionalisme médiéval qui permet à des brutes épaisses de diriger le pays sans avoir de comptes à rendre à personne.

  10. la France devient malheureusement de plus en plus une democrature mais nécessaire dans des conditions géopolitiques très difficiles.
    La France n’échappe pas à l’adage qui dit , en politique point d’ennemis ni d’affect mais juste des intérêts, une chose tout-à-fait normale a mon sens.Macron défend son économie et son peuple.
    C’est a ferhat de revoir les choses notamment organiser un lobby fort en France où il y’a forte communauté kabyle bien installée pour construire une force en sa faveur et surtout éviter les plaintes qui pourrait être traduit comme un signe de faiblesse.
    Ferhat est une bénédiction pour l’Algérie car c’est le seul homme politique qui a le courage et l’honnêteté de proposer quelque chose pour un vrai changement dans notre pays.
    Il a le mérite d’avoir amorcer un projet politique pour l’Algérie et la Kabylie , nécessitant plutôt un débat approfondi inclusif entre les acteurs politiques dans un climat serein sans violence ni invective pour aboutir à un projet consensuel pour une nouvelle gouvernance de notre grand pays.
    L’Algérie a besoin impérativement d’un changement avant que les choses se fassent par la violence que personne ne souhaite.
    Fédéralisme, régionalisation ou indépendance ceci revient au peuple.
    Un peu de culture démocratique, j’en suis sûr l’Algérie ira mieux.

  11. Connaissant la férocité de mes frères kabyles, je ne voulais pas intervenir sur ce fil mais comme kichi l’a fait je souscris complètement à ce qu’il dit. Outre que cette idée d’indépendance qui est une dangereuse utopie , il y aussi effectivement le rapport aux arabophones qui sont aussi chez eux en Kabylie ou partout ailleurs en Algérie. Les kabyles eux ne se gênent pas pour se sentir ainsi. Ils ont tout à fait le droit de sentir arabes ou comme ils le souhaitent comme ils ont le droit de rejeter désormais leur amazighité. Mouamim j’ai essayé d’arrêter d’être Kabyle, mais comme c’est congénitale je n’y suis pas parvenu.

    Moua je pense que si on a doit parler d’indépendance les arabophone , les chaouis, et les autres Algériens ont leur mots à dire. On ne divorce pas tout seul.

    Et puis franchement laisser croire que le problème des Kabyles ce sont les arabophones qui ne sont pas moins victime de rouleau compresse sur de l’arabo-islamisme , c’est non seulement faux mais carrément idiot.

    Quand Ferhat à créer son MCB rassemblement national , moi qui était contre tout les MCB car il voulait justement imposer leur vision kabyle hégémoniste de tamazight à tous les algériens.Je l’ai interpellé directement en lui disant : Encore un MCB et national encore ? Pourquoi pas un MCK, Les Chaouis ont leur MCA, et ils ne veulent absolument que les Kabyles les cornaquent dans cette affaire d’amazighité. Amar Negadi me l’a dit expressément. Ferhat m’a répondu : tifou ? Et le pétrole ? Puis il a été accaparé par les plus radicaux , et même parfois par les plus racistes parmi les Kabyles et nous voyons la suite.

    Je me sens Kabyle jusqu’à la moelle et il m’arrive même, quand ma kabylitose métastase, de ne me sentir que cela, mais delà à me dire que totalement différent des autres Algériens poursuivre Ferhat dans sa dangereuse aventure,

    Quant à la régiionalisattion , l’autonomie, ou le fédéralisme, je dirais pourquoi pas ?
    Mais cela aussi ne se fera ni contre le pouvoir ni sans les autres Algériens.

  12. Salut, Dda Hend… Moi aussi j’ai hésité avant de commenter sur ce sujet, pour les mêmes raisons que toi, mais je n’ai pas pu résister. Quand on sait que la moitié des archs des At Wacif et d’Iwayidhen vivent dans la région de Tiaret, que la moitié des habitants d’Oran et d’Alger sont des kabyles, etc., ça donne le vertige et des sueurs dans le dos de contempler les possibilités de…de… et puis je préfère ne pas y penser.

    • Ah,;loukane atezred a y a madakul lhal anida youbed !

      Il n’ y a pas de divorce heureux. C’est toujours dans la déchirure que ça se passe. Jeter l’indépendance comme ça au visage des autres Algériens même les plus conciliants d’entre-eux le prennent pour une injure. Et encore si c’était dit avec un peu de tact, délicatement. Non ceux du Mak le leur disent avec un inqualifiable mépris. La Kabylie va prendre son indépendance et les autres Algériens n’auront qu’à nous ouvrir leurs portes et à bien se tenir.Il faut vraiment ne pas être un vrai kabyle pour croire qu’on est plus heureux entre kabyles.

      On m’aurait parlé d’autonomie , de régionalisation , de fédéralisme , et même d’indippadace , en swassatdou, ça ne m’offusquerait pas. Mais maintenant que les villages de la Kabylie profonsde ressemble à ceux du Soudan et de Somalie lhmedoullah grâce au rouleau compresseur de l’arabo-islamisation qui a uniformisé tout le pays, ça me moghderirait . Ahqarbi que les kabyles d’aujourd’hui parle un arabe photovoltaïque plus châtré que celui de Tourabi. Ecoute kane Tabou nagh Abdeslam du ircidi,ils ne peuvent pas parler kabyle sans que ça leur écorche la gorge. J’ai rencontré il n’ y a pas lonta un un mec d’Anza Bwaghyoul , pas loin de Guezgata, il avait un petit garçon avec lui, je lui est demandé comment ile s’appelent il m’a dit Hafsa et Islam ( pour mimwar , Lalla Hafsa est une des femmes de notre bien aimé Prophète QSSL).

      Ouqsimou Billeh que si la Kabylie accédait à une indipadace ou même à une auto-nomie kane, elle a plus de chance, non de risque, non non de chance, si si de risques, en fin jissiplus , de deviender un émirat qu’une république laïque comme les Makistes le prétendent.

    • Azul Fellawen @ tharwa. Wa ma baad (hend, comm pers), tes arguments @ kichi sont valab mais, il ne s’agit là que des conséquences d’une telle aventure. La vraie questiou, c’est, pourquoi, 60 ta après la dépendasse, on en arrive à cette idée (pour le moins incongrue, il faut le dire) de se priver des immensités de ce territoire chèrement acquis et même, même de sa diversité de populatioune? Et là, je peux vous dire que les raisons sont tout aussi valables.
      Il n’y a qu’à regarder (même de loin) ce qu’est devenue la Kabylie pour s’en rendre compte! La régression, fécondée, que dis-je, clonée, continue son ravage comme jamais.
      Pour mwa, face à ce tsunami idéologique, toute idée de stoppage de ce déclin, visionnaire (il y en a) ou extrémiste (aussi) est légitime pour être soumise au débat citoyen.

      • Salut, Urfane ! Je l’ai dit plusieurs fois ici, je sais que nous avons un problème. La question est la solution, et particuliérement est-ce que la solution prônée par le MAK est la bonne, et combien de kabyles le pensent. Je n’ai rien contre un débat citoyen sur cette question comme tu le dis, mais il me semble que ce n’est pas ce que fait le MAK. De mon point de vue, M’henni et son MAK ne te posent pas de questions, ils t’imposent plutôt leur idée et te déclarent qu’ils parlent en ton nom sans même t’avoir demandé ton avis. C’est là que je ne suis pas d’accord. A supposer que le MAK réussisse à obtenir l’indépendance de la Kabylie, qu’est-ce dit qu’il serait différent du FLN à ce moment-là? A mon avis il ne ferait que remplacer les trois lettres du FLN par celles du MAK, et au prix de quels immenses sacrifices et souffrances ?

        • Ipi a Urfane agma ,pisk on est ontarnous, l’indipadace a gui ifou pas la confondre am thina ig Fafa m’lemhayène( jdi ça a kouz de Shumisha ig s’3id nagh mi tsdivorsine-tsoughalène) .

          Ig Fafa siti un maryage sans consatma, un viol ga3. Avec les zarabophones a3zizen c’est presque le contraire . Ava on iti la mim popilace. Avant que Sidna 3oqba , nous mette dans le bonheur de deviendé musulma.

          Le divorce , on le divorce à deux , nagh khati ? Lmaryage sechwar selakhdav, mad da divorci bla , ou kwa ?

          Les makistes agui ad qaren , an nemchawar kane garanagh ontar kabichou , apris on divorce ahaba men ahaba wa karaha men karaha. Ça sipa d’adivorci, dla ripidyasyou. Dvarou ! Tidi vrigham tarwa fwa ipi.
          teqdided choughlik.

          Moua je pense que hemelnanagh les zarabophones atas atas . Ivon pas aksipti de divorci. Si kamim byen d’être aimé par adjedjid et nihni am win i3echqen ith zougarth. Thazougarth ihelken adjedjid si jouli, non ? Nemyoufa. Aken is yenna Velqacem Ujenjal ildudj ni n’Les-Zoizos. Urthetsruhud ur tsruhugh , an qim aka.

          • Azul @ hend. Je te cite « Tidi vrigham tarwa fwa ipi.
            teqdided choughlik. »! ça c’est ben vrai et j’ai même eu l’oukaziou de l’entendre, solennellement, clore un divorce (précédé kamim de bismi-lah et patati). Pour plagier digoule, je dirai que c’est un pronunciamiento que les moins de vingta du MAK ne peuvent pas connaitre et c’est ptet là que, nous zôtres, les choses nous échappent .
            J’ai eu l’oukaziou de dire à propos de la dipadasse de kabylie que, Ferhath, maquisard de la chonssa s’il en est, si il avait prononcé cela sur les hauteurs de Azrou n’THOR, flanqué de deux soldats armés, ça aurait eu plus d’effet vernaculaire (oui j’ose le terme). Or, cela s’est passé dans les salons parisiens sous le regard amusé des services de tout bord!
            Quand je parlais d’idée visionnaire, je pense par exam à Bouaziz AIT CHEBIB (AKAL) qui a quitté cette nébuleuse (MAK ANAVAD etc.) pour se consacrer, in situ et de manière sociologique, à la reconquête de ce qui fait l’âme et le fondement de la Kabylitose. Mwa, j’adhère! Dans la même veine et avec le même pacifisme, Hamou Boumedine (RPK) se pose en poil à gratter du système algérien. Ils sont tous les deux sous les verrous du régime, c’est te dire la panique de ce régime.

      • Nighak a Urfane.

        Je crwa que ur iyi tefhimed ara . Alors j’va te spliki en langage vernaculaire, sek jvoulais dire.

        Iben moua je pense que matchi d’ilposage n’la kistyou n’l’indipadace qu’elle a dit khour. Ificktivma ce n’est pas 3ib de poser la kistyou : lahya fi edin. Sipa une kistyou Tabou, koum il a dit Karim.

        Jiswi pas kontar l’indipadace par principe pask hemlagh ldjiraniw, nagh au contraire les kabichous kane. Dija ma techfidh on a dija été indipada yeweth nelwaqth asmi aken itsinekes i ilef nefkkets i uchen. Si, si ,en swassatdou waqila.

        Tezrid que lhemdoullah thoura la Kabychie ur tes3i achou a tasem deg la Somalie , nagh le Soudan. Au contraire ils ont de la graine à prendre chinou surtout pendant cette guerre russo-ukrainienne.

        D’abord moua j’ai spliki que ce n’est ni la dimocratie , ni les indipadaces qui ont donné bessif le devlopma nagh la prospiriti.

        Matchi kane d’l’idi en swa i dangereuse  pask au cas ad tedru an nemsengar d’abord ontar kabychous : Ugadagh kane lamar on va deviendé indipada, atsnar ar lvote apri a noughal d’a zimirat. Dlislmam , lhemdoullah igh ni cherkhane , apritou , nagh alla ?

  13. Féroce moi même, je plaide les circonstances atténuantes : on ne nait pas féroce. C’est le colonialisme et l’injustice qui font prospérer ces choses là.
    Wama ba3d : ce n’est pas parce que l’Algérie française nous a départementalisé (dans le cadre du double collège) et que l’Algérie arabe musulmane nous a wilayatisé qu’on est pour autant algériens. Ok l’école entretemps nous a gauloitisé un peu (pas eu le temps de de finir le job) puis Oqbisé un peu plus de succès, par usure. Ou est l’Algérie algérienne – un projet pas une réalité – dans tout ça ? Est-ce que ça change le fait que la Kabylie soit, depuis, l’antiquité, une société, un pays à part, un peuple à part, un territoire à part, une histoire à part, une religion à part. Répéter cette rengaine vielle de 150 ans par confort ou par intérêt ne rend pas la chose vraie.
    Oui, le Kabyle peut devenir dardji ou ce qu’il fantasme à titre personnel mais n’a aucun droit d’engager la communauté … à moins qu’un référendum le confirme. Les faits accomplis ne règlent pas les problèmes. Le dardji peut aussi redevenir kabyle ou amazigh s’il réintègre tajma3t et délaisse le gouvernement de l’imam. Ca s’est vu dans l’histoire et le peuplement en bonne partie de la Kabylie en est la preuve.
    Au même titre que les dardjophones, nous faisons face au même régime mais les dardjis ne vivent pas la situation coloniale. Le système oriental turc ne les a pas gêné et le régime actuel s’en inspire sur bien des aspects. beaucoup y reconnaissent même une renaissance de la régence et y adhèrent. C’est leur culture, c’est leur choix.

    • Azul fellawen a yemdoukal c’est toujours un plaisir de vous lire sans verser dans l’excès. Après tout vous n’êtes pas des chikhs.

      Ih a Dda Hend toi qui assistait à la naissance du bébé, et qu’on tu te rappelais de ça, tu avez mal au rectums tellement l’accouchement était douloureux ! Et Ferhat a jeter et le bébé et l’eau de bain avec dans la rue .

      Comme disait Camus à propos du fln et les généraux français, moi ces gens là je les comprends très bien mais j’aimerais bien qu’ils me comprennent eux aussi.

      D gha kicch j’espère bien que Ferhat et les autres vont nous comprendre un peu un jour!

      Cette indépendance a quel prix et comment y parvenir ? Et qui va payer l’addition ?.

      Thassoul.

  14. Une autonomie économique et culturelle de la Kabylie n’est pas si mauvaise pour le pays dans son ensemble. La Kabylie pourra servir de « standard » et de référence pour les autres régions du pays. Pour ce qui est de la place de la Kabylie en Algérie, il y a beaucoup de kabyles qui sont convaincus que la région est militarisée quand on voit l’armée et les casernes de gendarmerie grossir partout comme des champignons. Si une région se sent ouvertement visée, il est normal de voir des réactions de rejet de toute part, du pouvoir en place, d’ailleurs considéré illégitime puisque la Kabylie n’a jamais voté. Quand on voit que la grande majorité des kabyles est jetée en prison car ils refusent de vivre sous le joug oppressif autoritaire arabo-musulman, ou qu’il y ait déscrimination, il est logique de voir des appels a l’autonomie et a la séparation totale de cette région du reste du pays puisque c’est clair que les kabyles n’ont plus les mêmes affinités ni les mêmes buts que le reste de l’Algérie. Sans être respectée a sa juste valeur et sans être prise au sérieux dans ses revendications, la Kabylie se rebellera toujours contre tout pouvoir central aussi oppressif qu’il soit. Si un jour le pays aura la chance d’avoir des unificateurs a sa tête, ce jour la il n’y aura qu’un bloc d’algériens ou tout le monde travaillera dans le respect mutuel pour la prospérité et le bien communs de tout le peuple et de tout le pays. Tant qu’on a des diviseurs, des mercenaires, des idolatreurs et des corrompus, le pays ne continuera qu’a aller irreversiblement a la dérive.
    La Suisse a 26 cantans ou tout marche a merveille et ou les citoyens se sentent suisses dans le respect de leur riche diversité.
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Canton_(Suisse)

  15. Le Pouvoir d’Alger ne se gêne pas pour utiliser le MAK comme épouvantail, pour faire peur aux uns et aux autres, afin de se présenter comme le sauveur de la musique, comme il le fait avec les terroristes islamistes. Si le Pouvoir d’Alger pensait que le MAK avait réellement une assise sociale, il aurait essayé de l’acheter comme il a acheté les islamistes. Je suis convaincu que si le Pouvoir d’Alger croyait que la majorité des kabyles, ou même rien qu’une minorité assez importante pour attirer l’attention, adhérait réllement aux idées du MAK, ce Pouvoir aurait tout fait pour l’amadouer par des moyens autres que la répression et la prison. Ce Pouvoir aurait eu peur d’une Kabylie unifiée et militante qui demanderait son indépendance. Mais ce Pouvoir sait que ce n’est vraiment qu’une petite minorité qui s’aligne sur le MAK, il sait qu’il peut sévir sur ses membres sans que l’énorme majorité réagisse par des actions défiantes ou violentes. Une variante du dicton kabyle cité par At Dahman plus haut dit: « Gma at w’teɣ, ad w’teɣ win ara t iwten » (je bats mon frère, mais je battrai celui qui le battra.) Mais il arrive des situations où le gma cause tant d’ennuis qu’on baisse les bras de lassitude et d’exaspération et on dit : « Bon, après tout, il l’a cherchée, tant pis pour lui. » Comme le dit la chanson de Moh-Akli, un vieux chanteur honteusement méconnu,
    Vezzaf t’ɣelṭeḍ
    Aɛyiɣ deg’k nedṛeɣ
    Tugiḍ a ţ-fehmeḍ
    Ula d’ay k-xedmeɣ

    • La vraie question, c’est combien de kabyles ont peur de lui, et combien il irrite, et combien à qui il ne fait ni chaud ni froid. Je ne prétends pas connaître les chiffres, je pose seulement la question.

      • Je peux te dire que la question de l’indépendance ne laisse aucun kabyle indifférent. Non par adhésion , mais parce que la situation n’est pas au beau fixe.

        Entre nous je ne sais pas si Ferhat est dangereux ou pas, mais si je pouvais dire que Ferhat n’était qu’un idéaliste pacifique il y a vinta, je doute beaucoup maintenant.

        Ceux qui parlent de débat ne se rendent pas comptent que nous ne sommes pas sur ce sujet dans une question de commodités. Si certains au fond d’eux-mêmes considèrent Ferhat comme un zozo, en vérité maintenant on n’en est plus là.

        Mais je peux t’assurer que s’il a réussi à rassembler quelques bigots dans la diaspora il est loin de pouvoir fonder une zaouia en Kabylie. Il faut savoir qu’il a des ennemis en Kabylie. Si ceux du RCD ne font que rejeter son idée ceux du FFS sont prêts à l’éliminer carrément , sans parler du FFS et du PT. Quant aux kabyles dans leur majorité ils ont d’autres saucisses comme dirait Dda Cha3vane. Si Ferhat entrait en Algérie , crois-moua ce n’est pas avec le pouvoir ni avec les arabophones ou les autres Algériens qu’il va avoir des problèmes mais avec ceux-là. Il faut les entendre parler de lui, à peine s’ils ne disent pas qu’ils sont prêt à le liquider.

        • Merci, Dda Hend!… Ça rejoint ce que je disais tout à l’heure, que si le Pouvoir d’Alger croyait réellement qu’une partie assez importante de la Kabylie était avec le MAK, ce n’est pas par la répression qu’il essayerait de le neutraliser mais plutôt en l’infiltrant et en l’achetant, comme il le fait avec les autres courants qui s’opposent à lui. Mais ce Pouvoir sait qu’il a peu à craindre de la Kabylie en tant que bloc en réprimant le MAK. Enfin, c’est comme ça que je vois les choses.

          • Ferhat n’est pas un violent, tout juste un doux rêveur inoffensif. Le parfait idiot utile, inespéré pour certains enragés, qui pullulent chez nous, par les temps mauvais que nous vivons. Ceux-là, eux, rêvent de « zéro kabyles », voire de génocide!

            • Ferhat n’est pas un violent ? Peut-être ! Je dirais qu’il ne l’était pas . Mais il est dans une posture maintenant. Président , excusez-moi du peu. Ça fait kamim des responsabilités.Et ne s’agit-il que de lui. L’idée de l’indépendance à votre avis saurait-elle s’incarner chez les enfants de cœur les plus doux de Kabylie ? Il faut savoir que des fondateurs ont quitté ce mouvement car, laissaient-ils entendre, il était infesté de racistes et d’anti-arabophones qui ont fait dériver dangereusement leur mouvement.

              Et puis franchement même si  »homme  »n’est pas violent l’idée d’indépendance ne porte-elle pas en elle la violence? Pour l’instant ce n’est qu’une utopie , cette violence immanente ne s’est pas manifestée même si tous les ingrédients sont là. Ce n’est pas à ce stade qu’elle se manifeste. C’est

              C’est un sujet trop sensible et chacun est réservé, ça se comprend.Attendons donc l’interview de Ferhat et nous verrons les réactions.

  16. Comment en sommes-nous arrivés là ! D lewhayem !
    Jusqu’aux années 1970, au delà de Tamurt, nous ignorions jusqu’à la signification du mot Algérie. Et je ne parle pas du behlul du village mais de la règle. Aujourd’hui on nous en parle comme si ça coule de source. Cet édifice qui ne correspond ni à nos moeurs, ni à notre cosmologie ni à nos aspirations. Ce ne sont pas les injustices et les crimes qui rendent cet édifice non viable mais sa nature : en matière d’identité ne peut pas être deux choses à la fois.
    Ce sont les élites qui ont fréquenté l’école française et la badissie qui ont imposé ce cadre à tous les indigènes. Et qui était cette élite qui avait accès ces écoles ?
    Après, je ne dirais pas que l’Algérie n’a pas érodé nos ressorts depuis le 19e siècle, la française en nous faisant les poche et l’arabe musulmane en infectant nos cervelles et nos coeurs. Dans les deux cas, nous n’avons rien demandé. Et quelqu’en soit la suite, ça sera très difficile; mais ne rien proposer, c’est considérer l’anormal comme normal.

    • Je ne sais pas si j’ai quelque chose à proposer, mais en tout cas je sais ce que je rejette dans ce qui est proposé. Je ne dis pas que nous n’avons pas un problème culturel, ce serait un mensonge, et je ressens ce problème très vivement. C’est le seul domaine dans lequel nous autres kabyles avons un rabiot de problème par rapport à nos voisins, cousins et compatriotes arabophones. Ce n’est d’ailleurs pas un problème de loin plus oppressif que ce que les arabophones endurent, car eux aussi leur langue maternelle est ostracisée. Ils doivent utiliser une langue venue de l’étranger eux aussi. Evidemment, elle est plus proche de leur langue maternelle, la dardja maghrébine, mais elle est tout de même très différente.
      Si j’ai quelque chose à proposer c’est d’essayer de renforcer notre identité en ne perdant pas l’usage de notre langue et la connaissance de notre cutlure et de notre histoire en les inculquant à nos enfants et petits-enfants. Ça me fait une grande peine de savoir que les enfants de beaucoup de membres de ma famille à Tizi Ouzou parlent beaucoup mieux et plus souvent le français que le kabyle. Pourquoi? Je ne dis pas que connaître le français est une mauvaise chose, loin de là et au contraire, mais pourquoi au détriment du kabyle? Dans ma vie privée j’essaye de donner une image positive, pleine de fierté d’être kabyle, mais pas à l’exclusion de mes compatriotes et amis arabophones. Il faut garder la flamme de l’identité vivante, mais il ne faut pas se tenir à l’écart des autres. Quand on s’ouvre à eux, ils s’ouvrent à nous. J’en sais quelque chose, car j’ai de nombreux amis arabophones, et ma kabylité et mon petit accent kabyle n’a jamais voulu dire quoi que ce soit pour eux.

      • Ce n’est pas un problème d’arabophones; du tout.
        Je ne sais plus ou en est l’érosion de tout ce qui a un sens en ce moment, je sais simplement qu’en temps normal, le kabyle remet son différend à l’assemblée du village là où l’arabophone s’en remet à l’imam ou au caïd préposé du dey, roi, … C’est une différence de civilisation. Il n’y a là aucun jugement de valeur, de meilleur et de moins bien.

        • @Réinventer la roue
          Et vous continuez toujours à vous en remettre à tajmaɛt tadarf-ik pour gérer la micro-cité que serait toujours votre village? Je comprends, et partage, votre aspiration à redonner vie à ces bonnes traditions démocratiques. Mais vous ne ferez croire à personne que ces vielles pratiques sont toujours en cours en Kabylie.
          Je lis actuellement le dernier livre de Salem Chaker « Kabyles et berbères : luttes incertaines ». Remarquable et poignant à la fois! Brièvement résumé : après avoir rappelé que « tous les paramètres objectifs qui, pendant des siècles, ont permis la survie et la transmission de la langue et de la culture berbères, ont irrémédiablement disparus : isolement géographique, autonomie tribal, monolinguisme des femmes etc.…». , il observe, que faute d’une volonté régalienne d’en faire le moyen d’expression de toutes les activités économiques, sociales et culturelles, une langue, en l’occurrence tamaziɣt, est condamnée à disparaitre au bout de quelques générations. Faute de locuteurs donc, tamaziɣt finira par disparaitre au bout de quelques générations, tel le chant du cygne des amérindien, que le redoutait déjà Dda Lmulud At Maɛemmar.
          Question : est-il plus réaliste d’œuvrer, main dans la main avec nos compatriotes arabophones, pour doter l’Algérie d’un État fédéral et démocratique, garantissant l’épanouissement culturel de toutes les composantes de la Nation, plutôt que de courir derrière des chimères?
          À cet égard, laissez-moi, d’abord, de vous faire observer, que nos compatriotes arabophones sont des imaziɣen comme vous et moi, pour leur quasi totalité, et non des gens venus d’Arabie, comme vous semblez le croire. Ni tous des intégristes, et combien même, dans la mesure où ils ne portent nulle atteinte à l’ordre public.
          Je vous fais observer, par ailleurs, que le génocide culturel vise autant tamaziɣt que darja. Peut-être y a-t-il là motif de conjonction d’intérêts, pour œuvrer ensemble à l’avènement d’une Algérie démocratique et multiculturelle.

          • @At Dahman, Tajam3t est une référence comme peut l’être l’antiquité classique pour l’occident. Aucun pays occidental n’a ressuscité la démocratie athénienne telle quelle (démocratie directe). C’est l’inspiration qui compte; c’est le principe de la représentativité qui importe. Rien ne nous empêche de la moderniser sauf l’absence de souveraineté.
            Qu’est-ce qui en reste – moi je dirais « dans quelle proportion l’Algérie a détruit tout ça sans lui donner la moindre chance de se moderniser » – comprenez que je parle de l’Etat, pas des arabisés ni même d’une bonne majorité des pieds noirs en leur temps ? Je dirais que sur, ce point, hier c’est mieux qu’aujourd’hui et aujourd’hui c’est mieux que demain, … Un engin conçu pour rouler sur une pente descendante est fait pour descendre.
            Evidemment qu’en terme de nombre, c’est plus efficace de nous unir avec les arabophones. Mais si c’est pour reproduire le renoncement de 54 et 56 (bases islam et arabisme), on aboutira au même résultat; autant rester à la maison. Sur ce point, vous êtes entrain de prêcher des convaincus. Ce sont les arabophones, c’est Rashad, qu’ils faut convaincre de la supériorité des lois humaines.
            A propos, des arabes et de l’arabisation, voici un peu de ce que je sais :
            – Les années 1840 (avant la conquête des régions berbérophones fortement peuplées dont la Kabylie), l’Exploration scientifique de l’Algérie donnait des chiffres de berbérophones légèrement supérieurs aux arabophones.
            – Les années 1970/80 : le grand père jijelien ne parle que Kabyle, le père est bilingue, le petit fils ne parle que dardja. Etendez ça à toute l’Afrique du Nord. La colonisation arabe n’existe que dans les manuels, les média et les institutions algérienne.
            Mais la langue n’est pas le problème, c’est un résultat. C’est la civilisation, la vision de la cité ou de la non-cité. En Algérie, on adhère à l’absolutisme oriental, on est arabe même si on parle anglais accent califournien; on tient à notre tradition méditerranéenne, qu’on parle kabyle ou dardja, on est occidental.

            • Pour ajouter de l’eau au moulin de notre ami At Dahman, le contexte de la tajma3t qui nous est tous si cher était un contexte tribal, que nous aimions ce mot ou pas. Nos ancêtres ne reconnaissaient l’autorité de personne en dehors de leur village, ni roi, ni empereur, ni président, rien. C’est bien beau, mais sans autorité centrale, point de civilisation développée. Certains kabyles aujourd’hui aimeraient avoir le beurre et l’argent du beurre: garder intacte la strucure tribale ancienne tout en jouissant des bénéfices de la civilisation moderne. Je ne veux pas dire par là que le régime d’Alger représente la civilisation, loin de là, très loin de là, mais n’empêche que sans une civilisation globale venue de l’extérieur, les kabyles vivraient toujours d’agriculture de subsistance. Libres, oui, mais vivant pratiquement à l’âge de la pierre taillée. Je sais de quoi je parle: je me rappelle bien ma mère en train de moudre du blé avec une meule à main de pierre. J’aimais bien me coucher juste à côté, sur une peau de mouton. Le ronronnement de la meule et la voix de ma mère qui chantait en tournant le moulin me berçaient merveilleusement.

            • @ Réinventer la roue
              Tout comme vous, je doute que Rachad ait réellement rompu avec ses vieux démons. N’est-ce pas leur maitre à penser qui leur enseignait « harb hilla »? Ce n’est, en tout cas, pas de ce côté-là que, pour ma part, j’envisage une quelconque alliance. Je parle d’alliance avec ceux de nos compatriotes qui ne se réclament ni de l’islamisme politique, ni du Baathisme, ni du Nationalisme arabe, ni de la Badissiya. C’est à dire, avec cette majorité de citoyens qui, durant près de deux ans, ont pris part à ces grandes manifestations populaires à travers tout le territoire national.
              @Kichi
              En accord avec vous, le projet objet de mes vœux n’est, évidemment pas, celui de nous enfermer dans nos particularismes, mais bien d’en sortir, par une ouverture sur l’universel, la modernité et les libertés individuelles et collectives pour tous.

            • @Kichi Doudouma,
              Le caractère tribal est l’essence de la démocratie des origines (Actuellement, on en est à la démocratie des grandes corporations). Les cités grecques (avant qu’Athènes n’adopte le tirage au sort (démocratie directe)), les cités d’Italie (italique ou grecques), Rome elle-même étaient composées de tribus (de familles, si vous préférez). C’est la « tribalité » si je me permet, c’est la multiplicité des cultes de famille, des intérêts, qui rend le principe du consensus ou de la majorité vital pour la vie du groupe. La représentativité d’une famille au sein du conseil de la cité est lié à la présence de ce culte (dans le fond, c’est l’ancienneté de la lignée familiale ou tribale) qui octroie à la famille un siège dans le sénat du village, de la cité. Il y a de la sacralité, de l’archaïsme aux racines de la démocratie. Et c’est au patriarche/prêtre de la tribu qu’incombe la tâche et le privilège de représenter la famille. En l’absence de religion/culte donc du concept de famille/tribu, le groupe est versé dans plèbe qui, elle, n’attend alors qu’un roi ou tyran (en Grèce) pour ramener tout le monde vers le bas.
              Tout ça n’est donc pas propre à la Kabylie si on y regarde bien. Ancien oui, archaïque aussi pour multiples raisons. Mais il n’est pas écrit qu’on doive le garder tel quel. Camus ne s’est pas trop aventuré en qualifiant la Kabylie – de l’époque je le concède même si ça ne date pas d’il y a 40 siècles – de Grèce en haillons.
              Je ne suis pas d’accord quand vous dites qu’on vivrait uniquement d’agriculture si pas Algérie ou quelque chose comme ça – pardonnez moi si j’ai mal compris. Le commerce des villes côtières (Vgayet en ce qui concerne la Kabylie) avec les cités italiennes était encore une activité économique avant que les Al Mohades ne perpètrent leur génocide sur les non-musulmans. Et le calendrier julien étaient encore en partage avec l’Europe jusqu’au 16e siècle avant que les Turcs ne ferment les portes (et jettent les clefs à la fosse) et que l’Europe n’adopte le calendrier grégorien.
              Pour ce qu’est de la pierre taillée, c’est le cas du monde entier en dehors des villes. N’oubliez pas que le Château de Versailles lui même n’a pas de toilettes.
              Ne soyons pas trop durs avec nous mêmes.

            • @At Dahman,
              C’est aux arabophones de faire leur décantation même si ce n’est pas chose aisée.
              En Kabylie, qu’on adhère ou pas, il y a le FFS, le RCD, le PAGS. Chez les arabophones, le parti de Boudiaf par exemple n’a malheureusement pas eu de succès. En outre, les parti kabyles sont circonscrits à la Kabylie qui, en même temps rejette les islamo-baâthistes (vote de 1991). C’est la réalité.

  17. SVP
    Il faudrait arrêter les invectives; vous faites le jeu de la caste qui a recolonisé le pays depuis le coup d’etat (le premier celui du GPRA)
    Ce que je souhaite c’est d’avoir des avis, des idées, des prises de positions de HAUTEUR
    Peu importe Ferhat (que je préfère comme chanteur) ou un autre il y a pléthore de partis, d’associations etc…..je suis conscient que pour chaque cause il faut un AGUELIDE
    Soyons positifs
    Je pense que le MAK existe car tous des Algériens ne sont pas la même longueur d’onde ni au même niveau de protestations voir préoccupation…. (1963, 1980, 2001…….)
    Je me souviens en 1980 un arabophone (arabo-musulman du sud ) a suggéré de fermer les vannes de pétrole à la Kabylie. Un TERGUI lui a répondu « Il n’y a aucun pipe qui va en kabylie et même si qui te donne le droit de le faire le sud c’est aux TERGUIS et le pétrole est extrait par les kabyles »
    Je reviens au sujet
    Je pense qu’il est tres difficile d’avancer avec des boulets aux pieds; que la solution est la régionalisation (fédéralisme) car l’intergartion socio économique n’est pas possible. On ne peut pas gérer deux espaces de vie ayant deux densités de population tres différentes, des niveaux de revendication et de conscience politique exponentiellement différents.
    Ferhat existe car il y a une revendication légitime (et pourtant lui n’est pas légitime)
    Combien de kabyles sont pro FERHAT ? qui sait ?
    Combien de kabyles pensent qu’il seraient mieux sans le colonisateur ALGEROIS ? la majorité

    ET SURTOUT NE ME DITES PAS QU’ECONOMIQUEMENT LA KABYLIE SANS PETROLE C’EST LA MORT ECONOMIQUE
    MA REPONSE SERA NON
    LA KABYLIE VIVRA NETEMENT MIEUX SANS PETROLE MAIS AVEC UN PROJET SOCIO-ECONOMIQUE QUI LUI SERA PROPRE.

    • Deg laanaya-k à EL HASSI, on écrit encore « l’histoire de la Kabylie » sans jamais mentionner la religion domestique et du système politique kabyle, méditerranéen, c’est plus juste. On écrit encore sur la guerre de 1954, de 1871, des conflits sans fin avec les turcs sans jamais rien dire de ce ressort central qui est l’organisation politique kabyle et la religion ancienne. Amek tevghitt iqvayliyen ass-a ad hulfan iman nsen d iqvayliyen ?
      Comment comprendre l’engagement des uns et des autres en Kabylie du côté du FLN, du MNA ou même des français sans parler des affinités et des inimitiés liées à l’histoire propre à la Kabylie (alliances, conflits internes entre villages, aarcs).
      D’histoire, d’identité, de spiritualité je ne trouve de pertinentes pour nous que celles la. Tout autre chose relève du mondial.
      Ces choses là (histoire, identité, … ) sont devenues objets de tourisme, de pérégrinations à la petite semaine. Et c’est une école illégitime d’avant et d’après 62 qui a créé cette situation.
      Je le disais, quel que soit l’avenir, ça sera dur; et dans ce cas, autant que ce soit pour une perspective viable et désirable.

  18. la grande hypocrisie sous couvert d`intellectualisme: Ainsi la cause kabyle portee par Ferhat serait legitime, par contre Ferhat n`est pas legitime? Plus mediocre et lache, tu meurs? Qu`on le veuille ou non, c`est ferhat qui porte cette cause que tous essaient de noyer pour soit sauver les interets des nantis kabyles proches du systeme, surtout ceux installes avec les arabes a Hydra, el biar et club des pins, ou par lachete intellectuelle et politique. Si les arabes etaient coherents et porteurs d`un projet quelconque, ils devraient soutenir et non le stigmatiser. Le reste c`est du bla bla.

    • MADOUN
      « Ferhat existe car il y a une revendication légitime (et pourtant lui n’est pas légitime) »
      Il n’est pas écrit que la cause kabyle est portée par Monsieur FERHAT
      Et j’ajoute que FERHAT porte un préjudice à la cause Kabyle
      De mes propres yeux j’ai vu FEHAT et DJAMEL AKKAM en arriver aux mains sur seine lors d’un diner-gala à Paris pour récolter de l’argent pour les victimes kabyles de 2001 peut être par lâcheté je n’ai pas fermé les yeux pour ne rien voir ou par médiocrité j’ai inventé cette histoire qui hélas n’est pas la seule
      J’ai vu
      j’ai entendu
      J’ai constaté
      pour ta gouverne
      Il n y a pas d’arabes en Afrique du nord il y a des pseudo arabes (arabophone), arabo baathiste et des arabo musulmans et quand on discute calmement avec eux (pas tous) ils reviennent à la raison et retrouvent toujours une arrière-ascendance Kabyle, chaoui, tergui, mozabite etc……

  19. @madoun,
    Certains se bouchent les oreilles et ferment les yeux à la clochardisation de la Kabylie sous la tutelle algérienne. Ca fait les affaires des loups d’extraction kabyles, des fonctionnaires à tous les échelles, des affidés de toutes sortes. Toute personne honnête sait que le kabyle qui demander qu’on lui fiche la paix est dans son droit historiquement et culturellement. Le problème est chez les acculturés, chez certains kabyles qui profitent des richesses algériennes tout en chargeant le pauvre bougre de Kabylie de leur assurer la démocratie en chari3aland. Et ils sont près à charger la Kabylie jusqu’à épuisement.
    Maca, akken neqqar, « A bu snat, yiwet tzeglik ! ».
    Tous le monde sait que cette clochardisation ne s’arrêtera pas tant qu’il y a la tutelle algérienne. 150 ans, c’est une leçon suffisante même pour des simplets comme nous. Et qu’on ne viennent pas nous charger des problèmes des arabophones, des palestiniens et de je ne sais qui. Celui que ça chatouille n’a qu’à se les prendre sur le dos.
    La Kabylie indépendante, si elle devait advenir, fera face à un passif algérien titanesque. Si, à l’heure actuelle, on n’a besoin que de psychopédagogues, rien que ça, pour les enfants ayant fréquenté l’école algérienne, demain, c’est de psychiatres dont on aura besoin.
    Certains sont d’une incohérence totale : ils mesurent le bonheur au nombre de kms carrés de la prison algérienne. L’empire français pourtant s’étendait de Dunkerque à Bamako; mieux encore, le Califat abbasside, tiens, voilà ! Il s’étend de l’Indus à l’atlantique, bien plus vaste. Rétablissons le califat abbasside
    Il y a aussi les convertis à l’autonomie qui, hier, tiraient à boulets rouge sur le MAK version Autonomie. Les mêmes qui, en 1991, n’ont pas assumé le vote kabyle et en 2001 la mobilisation citoyenne kabyle.
    Quand une idée fait son chemin et dérange les habitudes et les intérêts, on s’en prend sans état d’âme ses promoteurs en faisant semblant d’apprécier l’homme d’autrefois. Ce n’est pas nouveau tout ça.

LAISSEZ UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

ARTICLES SIMILAIRES

Les plus lus

Les derniers articles

Commentaires récents