19 avril 2024
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RCD : L’Algérie entre « dans le cercle très fermé des régimes absolutistes »

Dans un communiqué

RCD : L’Algérie entre « dans le cercle très fermé des régimes absolutistes »

Le Secrétariat national du RCD s’est réuni en session mensuelle ordinaire, le 02 novembre 2018, à Alger pour évaluer les activités du parti et la situation politique générale à la lumière des derniers développements sur la scène nationale.

Le Secrétariat national s’incline avant tout devant la mémoire de nos glorieux martyrs et rend hommage à tous ceux qui ont structuré le combat libérateur contre la France coloniale.

L’intense activité organique et politique des structures du Rassemblement depuis la rentrée sociale est le résultat des choix forts validés par notre dernier congrès pour arrimer davantage nos luttes et notre intervention dans les segments essentiels de la société, la jeunesse, les femmes et le monde du travail.  

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A ce titre, l’université des jeunes progressistes du 26 et 27 octobre 2018 a mis à son ordre du jour des ateliers pratiques sur les instruments d’organisation, le débat sur la situation du pays mais aussi sur la nécessité de lever les obstacles qui plombent l’accès au progrès et à la modernité. Le Secrétariat national estime que cette ligne politique qui vise à réaffirmer et clarifier davantage les fondements du parti doit être mise en avant dans toutes les activités des structures du parti. Dans ce sens, la capacité reconnue à notre parti pour être un vecteur de propositions doit être renforcée et accompagnée par l’initiative du débat sur les questions sociétales ou qui structurent le vécu des citoyens.

Les jeunes progressistes, les parlementaires progressistes, les élus locaux progressistes, dont les structures sont installées, et les femmes progressistes qui tiendront leurs assises constitutives le 24 novembre 2018 doivent être le lieu pour porter notre message et élargir les rangs en faveur du combat pour le développement et le progrès.

Au plan politique, la défiance de l’autorité de l’Etat, l’émeute et la destruction de tous les corps de médiation sont les marques de l’ère Bouteflika depuis longtemps.

Les abus et les dérives institutionnelles symbolisés par l’instrumentalisation éhontée de la justice dans les règlements de compte et le piétinement de la légalité constitutionnelle dans le fonctionnement de l’APN ont accéléré le délitement des institutions et ont inscrit l’Algérie dans le cercle très fermé des régimes absolutistes.

L’instrumentalisation de la justice et des services de sécurité dans les luttes de clans à l’intérieur du système prend ces derniers temps des proportions inquiétantes. Après l’arrestation de six officiers supérieurs de l’ANP accusés d’«enrichissement illicite» et de «trafic d’influence» et leur placement en détention provisoire depuis trois semaines, c’est au tour de citoyens dont l’artiste Kamel Bouakaz, de l’ex-footballeur Fodil Dob et de trois journalistes de subir un sort semblable.

Le viol de la présomption d’innocence, de la dignité humaine et du secret de l’instruction dans cette dernière affaire a fini par venir à bout du peu de crédit qui restait à cette institution.

Sur un autre plan, les concessions faites aux puissances étrangères s’amplifient à la veille de la reconduction de l’actuel chef de l’Etat pour un cinquième mandat en violation de la souveraineté populaire.

Un exemple édifiant est celui de la signature cette semaine de deux contrats d’investissement de gré à gré en vente directe d’une valeur totale de 100 millions d’euros entre la compagnie nationale des hydrocarbures et Air Products (Etats-Unis) au détriment d’une offre d’un groupe allemand, leader mondial dans les gaz industriels, beaucoup moins onéreuse (62 millions d’euros) et qui, de plus, propose un partenariat dans le respect de la règle 49/51%.

La nouvelle loi sur les hydrocarbures, dont l’adoption est annoncée pour le lendemain des présidentielles, semble suivre la même logique.

Le RCD reste plus que jamais convaincu que seule la mobilisation collective des forces patriotiques peut relancer l’espoir d’une transition démocratique à même de sortir le pays de l’impasse actuelle.

Alger, le 02 novembre 2018

Le Secrétariat national du RCD

 

 




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