Voilà sept semaines que le peuple manifeste pour le départ de Bouteflika et du système. De cet effort républicain, le premier vient d’être sacrifié en usant d’un procédé militaire habillé des restes de la Constitution.

Cette éviction ne donne pas satisfaction aucune assurance aux millions d’Algériens qui exigent un départ au complet qui inclut les deux institutions à savoir l’APN et le Sénat.

Une démission pour appliquer l’article 102, désuet et qui est complètement en déphasage de son temps, est un mauvais signe, la non-ingérence de l’ANP dans les affaires politiques du pays est une revendication primordiale pour le respect de la primauté du civil sur le militaire.

La mauvaise foi d’un général qui résume les ambitions de celui-ci pour s’impliquer dans la gestion politique du pays sans retenue est un véritable danger pour la prochaine république.

Comme l’illustre cet organigramme, il y a deux procédés à prévoir, soit aller vers une solution en répondant clairement à la demande du peuple ou tomber dans le piège que quelques dirigeants de l’armée sont en train de fomenter.

Donc, nous sommes à la croisée des chemins : la fin ou le maintien du système ?