Jeudi 6 septembre 2018
Syrie, Venezuela, Iran, Palestine, Cuba, Bolivie, Equateur, Nicaragua… même combat !
Tous ceux qui continueront à croire et à faire croire (de bonne ou de mauvaise foi) que la situation du Venezuela ne vient que d’un « régime obsolète, totalitaire qui refuse la démocratie en se cramponnant contre les intérêts de son pays et de son peuple au pouvoir, habité par une idéologie collectiviste dépassée, voire criminelle… » non seulement ne voient pas et ne mesurent pas les forces terribles qui l’agressent, mais de plus participent, à leur insu ou non, à cette agression et se ménagent un avenir tout aussi terrible, car les forces qui détruisent aujourd’hui et les autres pays qui lui ressemblent, pour leurs pays, sa prospérité et sa quiétude.
Victimes ou amplificateurs d’une propagande et d’une intoxication mondialisée, ils ne distinguent pas que l’agression du Venezuela a deux objectifs :
1.- Retrouver la maîtrise des richesses de ce pays pour continuer à le piller (le Venezuela possède les plus grande réserves de pétrole du continent, de plus, il le seul membre de l’OPEP d’Amérique, même si nous savons comment réellement fonctionne l’OPEP) ;
2.- Comme pour les autres pays (Nicaragua, Cuba, Bolivie, Equateur), le capital transnational veut se débarrasser de ces mauvais exemples pour leurs voisins qu’il exploite abondamment et où aucun journaliste ou ONG ne cherche à en révéler la catastrophe situation économique, sociale et politique. Qui se préoccupe de ce qui se passe par exemple au Honduras ou au Salvador ? Des coups d’Etat successifs ont organisés pour éliminer des politiques gênants : au Brésil, en Argentine, au Pérou… de grosses prises à partir desquelles est entreprise la subversion des pays voisins.
Tous ceux qui se sont fourvoyés à régler leurs comptes avec leur pays en devenant les relais de l’intoxication transnationale qu’ordonne l’Empire qui dispose de moyens considérables, via ses géants du Net, se trompent de combat.
Cela ne veut nullement dire que la résistance à l’Empire passe une quelconque aménité à l’égard des satrapes locaux, parasites, mafieux, gouvernants indignes, qui tirent parti de ces affrontements mondiaux et qui tentent de passer entre les gouttes.
Il n’est pas interdit d’être intelligent.