1 décembre 2024
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Taoues Arhab, l’artiste qui monte, monte, …

Taoues Arhab

Depuis quelques années, les succès s’enchaînent pour notre artiste de Larbaâ Nat Iraten ! Ce n’est pas moins de 5 millions de vues que totalise « Barka yi » son dernier tube sur YouTube, sorti, il y a, à peine, trois mois ! Jeunes et vieux, à vos pistes de danse messieurs dames !

Quant à « Imuras », son premier grand succès en solo, il affiche un total de 13 millions de vues ! Qui dit mieux ? Mis à part Samy.

Le secret d’une telle réussite ? Un retour aux sources sur fond de clips chatoyants ! Des clips hauts en couleurs qui vous transportent sur des rythmes entraînants du terroir le long d’une visite guidée et des atmosphères de grande fête, vous ramenant joyeusement aux racines étincelantes de votre enfance.

Et c’est peut-être bien là que réside le succès grandissant des Samy, Hassiba Amrouche, Célia Ould Mohand, et Taous Arhab, pour ne citer que ces quatre. Cela s’explique aussi par le fait qu’à des milliers de km, nous, les émigrés aux quatre coins de la planète, sommes demandeurs de tout ce qui nous ramène, ne serait-ce que pour des instants furtifs, aux hymnes à la joie du terroir.

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Quand on sait que nos artistes les plus célèbres ont beaucoup de mal à franchir la barre de quelques dizaines ou centaines de milliers de vues, il y a de quoi saluer ces productions qui nous viennent du bled, avec les moyens dérisoires que l’on connaît. Preuve que le talent et le beau ne riment pas toujours avec dollar ou euro !

Cela est peut-être aussi un signe que seul un retour aux sources peut s’avérer garant de succès.

Que l’on se trouve à Montréal, New York, Paris ou Alger, rien de tel pour oublier l’atmosphère morose que distillent, partout sur la planète, les nouvelles de conflits et autres dérives politiques, que d’écouter « Barka yi » en boucle et se laisser séduire par ces images et ces sons époustouflants !

Chapeau bas l’artiste !

Kacem Madani

2 Commentaires

  1. « …il y a de quoi saluer ces productions qui nous viennent du bled… » L’introduction de phonèmes, quand ils ne sont plus usités en kabyle, via un emprunt lexical arabe (ou autre) peut se comprendre. Mais là ? Tamurt !!!

  2. Franchement je ne sais ou placer ce genre de musique! du synthe bidon qui apporte une autre genre mais qui ne vont pas faire avancer la musique Kabyle d’un pas. Apres l’avoir ecoute une fois, je ne rsique pas de l’ecouter encore. La belle voix de Taous aurait du etre utilisee avec une autre musique car celle la me tape sur les nerfs.

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