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Un cinquième mandat et deux hommes dans la tourmente

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Présidentielle

Un cinquième mandat et deux hommes dans la tourmente

Des mains invisibles, d’autres bien visibles, s’activent inlassablement pour rendre le cinquième mandat inéluctable, sans penser un instant au risque de voir leur projet tomber à l’eau du fait de l’intransigeance d’un homme qui ne voudra pas manger de ce pain-là.

Pour briguer un cinquième mandat, le chef de l’Etat, Abdelaziz Bouteflika, doit impérativement se conformer à la loi en joignant dans son dossier de candidature un certificat médical de bonne santé. Le médecin auquel incombera la lourde tâche de délivrer ce document pourrait alors dire tout simplement que le candidat est inapte pour la fonction suprême.

Si le médecin ferme les yeux et que le dossier suit son cheminement sans encombre, il y aura bien sûr une autre étape où la candidature d’Abdelaziz Bouteflika pourrait être invalidée. En effet, le président du Conseil constitutionnel est là pour trancher en son âme et conscience, en appliquant strictement les lois de la République.

Mais ne rêvons pas ! Ni le médecin, ni encore moins le président du Conseil constitutionnel n’oseront faire un tel « affront » à un chef de l’Etat connu pour sa rancune tenace. Si Abdelaziz Bouteflika décide de briguer un cinquième mandat, son dossier passera comme une lettre à la poste, et sa réélection sera assurée avec un score sans appel. C’est la règle en autocratie !

Il est à se demander d’ailleurs pourquoi Abdelaziz Bouteflika n’a jamais pensé à une constitution avec un article rédigé en ces termes : le chef de l’Etat est élu à  vie et gouverne comme bon lui semble. Tout est dit dans cet article, et l’heureux élu présidera aux destinées de l’Algérie en dormant sur ses deux oreilles.

Mieux encore, avec un article pareil, le pays économisera des sommes faramineuses, et les Algériens ne seront plus obligés de rester suspendus aux lèvres de Djamel Ould Abbès, le problème du nombre de mandats aura été définitivement résolu.

Le hic, cependant, est que le « docteur » Djamel Ould Abbès est encore là et se porte comme un charme, en prenant un malin plaisir à jouer avec les nerfs des Algériens, parce qu’il est plus que convaincu qu’il n’est pas encore né celui qui pourra invalider le dossier de candidature d’Abdelaziz Bouteflika pour un cinquième mandat.

Auteur
Ahcène Bettahar

 




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