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Un « facebookeur » placé sous contrôle judiciaire suite à une plainte du wali de Tiaret

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Liberté d’expression

Un « facebookeur » placé sous contrôle judiciaire suite à une plainte du wali de Tiaret

Un « Facebookeur » de la ville de Tiaret a été  poursuivi en justice par le wali de Tiaret. Son tort ? Ses interventions pacifiques sur Facebook critiquant la gabegie qui règne dans la wilaya de Tiaret.

Marih Djamel, ex-élu de l’APC de Tiaret, âgé de 42 ans, critiquait la gestion des autorités locales à travers des partages de publications sur Facebook. Il a comparu jeudi 6 septembre, en citation directe devant le juge en procédure de flagrant délit au niveau du tribunal de première instance de Tiaret, après avoir été entendu la même journée par la police judiciaire, sous l’accusation de diffamation et atteinte à corps constitué. Des charges passibles à une peine de prison comprise entre un et 3 ans de prison ferme, ainsi qu’une amende pouvant aller de 50 000 dinars.

Ces mêmes dysfonctionnements dans la gestion des affaires de la wilaya de Tiaret pointé par Marih Djamel, ont été évoqués par une ex-élue de l’APW de Tiaret lors des élections locales de 2017. Cela lui a valu d’être condamné, en novembre dernier à une amende de 50.000 dinars.

Aujourd’hui Marih Djamel qui sert d’exemple aux autorités locales pour dissuader les blogueurs de critiquer les responsables locaux sur la toile.

Contacté par Le Matin d’Algérie, notre interlocuteur, considère qu’il est harcelé par le wali de Tiaret uniquement pour avoir exprimé ses opinions pacifiques.

Il a conclu que ses commentaires publiés sur son compte Facebook ne contenaient ni diffamation ni atteinte à corps constitué, et que ses publications entraient dans le cadre de la liberté d’expression en lien avec son devoir de citoyen, il rejette catégoriquement les accusations du wali. 

« L’instruction s’est faite en une journée seulement sur la base de quelques publications sur Facebook, et mon smartphone a été confisqué par la police judiciaire pour être analysé », déclare-t-il. 

« Je suis poursuivi pour mes opinions, mon droit à penser et à s’exprimer a été bafoué, je n’ai même pas pu se défendre faute de temps pour trouver un avocat. Le représentant du ministère public a requis ma mise en détention », ajoute-t-il.

En attendant, Marih Djamel a été mis sous contrôle judiciaire. La prochaine audience a été fixée au 12 septembre, toujours devant le tribunal de Tiaret.
 

Auteur
K.O.

 




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