Une délégation du Haut conseil des droits de l’homme de l’Onu est à Alger pour une visite technique de plusieurs jours.
Les représentants de cette délégation onusienne rencontreront des représentants du gouvernement pour parler de la situation des droits de l’homme. La question des détenus d’opinion et sans doute des nombreuses violations de la défense et des droits humains seront aussi au menu de cette rencontre.
La même délégation accueillera aussi, selon nos informations, une vingtaine de personnes de la société civile mercredi à la Maison des Nations unies.
Les envoyés onusiens arrivent le jour où auront lieu les procès du journaliste et militant des droits humains Hassan Bouras, placé en détention provisoire depuis plus d’un an ainsi que des figures connues et de la contestation en Kabylie.
Il faut rappeler que l’Algérie a été sérieusement tancée par plusieurs pays à la dernière réunion du Conseil des droits de l’homme à Genève.
Yacine K.
« La même délégation accueillera aussi, selon nos informations, une vingtaine de personnes de la société civile mercredi à la Maison des Nations unies ». J’espère que cette vingtaine de personnes de la société civile ne sera pas exclusivement composée de civils affidés au pouvoir de la trempe de Sofiane Djilali, Naima Salhi, Abdelaziz Belaid, Bengrina, Abou El Fadhel Baadji (même son nom n’inspire pas confiance), Madani Mazrag (ne rigolez pas, dans le pays des miracles, impossible is nothing, comme dit le slogan de Qatar 2022), etc. Cette délégation onusienne doit s’entretenir avec les 49 Kabyles condamnés à mort par une justice aux ordres pour des délits commis, avec preuves à l’appui, par des agents du renseignement missionnés pour brûler la Kabylie, ses habitants et Djamel Bensmail victime collatérale de la guerre sans merci que le pouvoir d’Alger et ses KDS ont déclarée à cette région frondeuse. Après cette parodie de justice (49 condamnations à mort la même journée et par le même tribunal), bientôt tous les Kabyles, petits et grands, hommes et femmes, jeunes et vieux, seront déclarés terroristes et passibles de la condamnation à mort par la magie du 87 bis. Qui a dit que le procès de Nuremberg était historique? Dar El Baida et ses magistrats ripoux et hors la loi sont l’incarnation d’un phénomène de hogra généralisée qui finira par mettre à genoux l’État algérien, si État il y a. Faisons comme Hercule et nettoyons une bonne fois pour toutes les écuries d’Augias, d’El Mouradia aux Tagarins.