20 avril 2024
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Wagner recrute dans les prisons pour le front ukrainien

Mercenaires Wagner

Les détenus âgés de 22 à 50 ans se voient offrir leur liberté s’ils combattent en Ukraine, mais la mort s’ils s’enfuient. Le Kremlin a pourtant nié en début de semaine qu’il y avait des prisonniers envoyés pour combattre.

La vidéo est devenue virale. Elle montre un homme identifié comme étant Evgueni Prigojine, le chef du groupe Wagner, tenir ce discours à des prisonniers habillés en noir : « Venez vous battre en Ukraine et vous serez récompensé par votre liberté – si vous arrivez à rentrer vivant ». Il propose aux prisonniers russes de combattre dans un conflit qu’il qualifie de bien plus difficile que la guerre menée par la Russie en Tchétchénie et en Afghanistan.

Wagner, l’armée secrète de Poutine

« J’ai deux fois et demie plus de munitions qu’à Stalingrad. Le premier péché, c’est déserter. Personne ne tombe. Personne ne bat en retraite. Personne ne se constitue prisonnier, poursuit l’homme. Lors de votre entraînement, on vous parlera de deux grenades que vous devrez avoir sur vous lorsque vous vous rendez. Personne ne retourne en prison. Vous passez six mois sur le front et vous rentrez chez vous, graciés. Ceux qui veulent rester le peuvent. Ceux qui changent d’avis le premier jour, on les considère déserteurs et on les exécute ».

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Les hommes ont cinq minutes pour faire leur choix. S’ils acceptent un déploiement, les prisonniers doivent s’engager à ne pas consommer de drogues ou d’alcool. Et il leur est interdit de piller et d’avoir des « contacts sexuels avec les femmes, la flore, la faune ou les hommes locaux ».

Les mercenaires de Wagner ont déjà été liés à un massacre à Boutcha, où des centaines de civils ont été retrouvés exécutés. Un rapport récent les a accusés de crimes de guerre en Afrique où ils ont été déployés pour combattre les insurrections au Mali et en République centrafricaine où ils sévissent en maîtres des lieux.

Avec RFI

6 Commentaires

  1. Un reportage de RFI, Radio France Internationale, tiens, tiens. Il se pqur que ce reportage sur Wagner contienne une partie de la vérité, ou même peut-être toute la vérité, je n’en sais rien, mais côté exactions et massacres de civils, la France n’a de leçons à prendre de personne. « La Légion Etrangère, » c’est quoi déjà ? Demandez aux vieux paysans des montagnes algériennes de vous parler de leur gentillesse, de leur affabilité, de leur courtoisie et de leur grand amour pour leur prochain.

  2. il est évident que les détenus sont souvent d’excellents soldats! je ne vois pas où est le problème! il faudrait donc un casier judiciaire vierge pour aller tuer des gens! je trouve ce raisonnement quelque peu kafkaïen!

    • Pour diaboliser la partie adverse, tous les moyens de propagande sont bons à être employés, surtout par les journaleux occidentaux auxquels le matindz fait souvent appel.
      Mais pas un mot sur les régiments nazis azov & co, intégrés dans les rangs de l’armée régulière ukrainienne.

  3. « Et il leur est interdit de piller et d’avoir des « contacts sexuels avec les femmes, la flore, la faune ou les hommes locaux ». Contacts sexuels avec la flore, la faune? C’est quoi ce délire? Une gay pride écologique?

    • effectivement c’est avec de nombreux repris de justice venus de toute l’Europe de la Russie à l’Espagne , de l’Angleterre à la Hongrie ! que la légion étrangère a été créée pour coloniser l’Algérie en 1831 à Sidi bel Abbès, inutile de préciser les horreurs commises par cette soldatesque sans foi ni loi sur les populations civiles!

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