21 novembre 2024
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Algérie : qu’a fait le système de son élite ?

Dans le tumulte de l’histoire contemporaine de l’Algérie, une question lancinante revient sans cesse : la société algérienne est-elle privée d’élite ou confrontée à des élites dénuées de dignité ? Ce dilemme, à la fois tragique et révélateur, éclaire les impasses structurelles et morales d’un pays à la croisée des chemins.

L’Algérie, prisonnière d’une économie rentière où la manne pétrolière a servi à acheter la paix sociale, à peu investir dans la construction d’un véritable projet de société. Le système bureaucratique, pléthorique et budgétaire, a non seulement écrasé l’innovation mais aussi perverti les mécanismes de sélection naturelle des élites. Dans un tel contexte, la compétence et l’éthique ont souvent été sacrifiées sur l’autel de la cooptation et du clientélisme.

L’élite politique et économique qui domine les institutions ne se distingue que rarement par une vision à long terme ou un engagement envers l’intérêt général. Elle semble piégée dans une logique de reproduction du pouvoir, alimentée par la corruption, le charlatanisme et une pseudo-modernité qui peine à masquer son incapacité à relever les défis de l’heure.

Une société en rupture avec ses représentants

Face à cette situation, la société algérienne, riche de son histoire de lutte et de résilience, manifeste un rejet profond de ses élites. Les mouvements populaires, comme le Hirak, ont dévoilé cette fracture béante entre un peuple en quête de justice sociale et des élites jugées responsables de la stagnation et de la confiscation des libertés.

Pourtant, ce rejet pose une question plus fondamentale : le problème réside-t-il dans une absence totale d’élites capables ou dans leur instrumentalisation par un système hostile au changement ? Les élites authentiques, celles qui émergent des universités, de la société civile ou de la diaspora, se heurtent souvent à un mur d’indifférence ou de répression.

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La crise de la dignité et de l’éthique

La question de la dignité des élites est au cœur du débat. Une élite digne incarne des valeurs : l’intégrité, le service public, le refus du compromis avec la médiocrité ou l’oppression. En Algérie, cette dignité a été trop souvent bafouée par des pratiques de corruption, d’allégeance et d’opportunisme. Cela a non seulement affaibli la confiance du peuple, mais aussi sapé l’image même de ce qui signifie être une élite.

La question devient d’autant plus cruciale que le monde traverse des transformations rapides. Transition énergétique, bouleversements géopolitiques, montée des défis environnementaux : l’Algérie ne peut rester à la marge. Pourtant, pour affronter ces défis, il faut des dirigeants compétents et visionnaires. Où sont-ils ? Et surtout, quelles conditions leur permettront d’émerger dans un système de verrouillage ?

Quelle voie pour réconcilier élites et société ?

La réponse ne réside ni dans un rejet nihiliste des élites, ni dans leur acceptation aveugle. Il s’agit de refonder leur rôle sur une base éthique et méritocratique, en ouvrant les institutions aux talents issus de tous horizons : jeunes, femmes, intellectuels, entrepreneurs, membres de la diaspora. Cela suppose également de rompre avec la rente comme modèle économique et avec l’autoritarisme comme mode de gouvernance.

Des réformes éducatives, une véritable décentralisation du pouvoir et un engagement envers la transparence et la justice sociale sont autant de leviers possibles. Mais tout cela exige un courage politique que seules des élites dignes peuvent incarner.

Un choix crucial pour l’avenir

L’Algérie est à un tournant. Si elle continue sur la voie actuelle, le risque est celui d’une marginalisation qui s’accumule dans un monde en mouvement. Si elle parvient à renouveler ses élites et à réconcilier ces dernières avec la société, elle pourrait libérer un potentiel immense et écrire un nouveau chapitre de son histoire.

La réponse à la question « société sans élite ou élite sans dignité ? » dépendra de cette capacité à transformer un cercle vicieux en cercle vertueux. Pour cela, l’Algérie doit non seulement interroger ses élites, mais surtout les réinventer.

Pour que l’Algérie dépasse la dualité stérile entre une société orpheline d’élite et des élites en quête de dignité, elle doit poser les fondements d’un nouveau pacte social . Ce pacte doit répondre à plusieurs impératifs essentiels :

Faire émerger une élite par le mérite

L’Algérie regorge de talents, mais ceux-ci restent souvent invisibles ou marginalisés. Le système actuel favorise la médiocrité par la cooptation, où la loyauté envers le pouvoir premier sur la compétence.

Comment instaurer une méritocratie ? Par une réforme profonde des institutions éducatives et administratives, qui valorise l’excellence et non l’allégeance.

Quel rôle pour la jeunesse ? Une génération connectée et éduquée ne demande qu’à prendre sa place. Il est crucial d’investir dans des espaces où elle peut s’exprimer et contribuer.

Redéfinir la dignité des élites

La dignité des élites repose sur leur capacité à incarner des valeurs et des responsabilités. Une élite digne ne se contente pas de gouverner : elle inspire, guide et sert.

Comment restaurer l’éthique dans la gouvernance ? Par des mécanismes de transparence, de reddition des comptes et une lutte acharnée contre la corruption.

Quel modèle de leadership ? L’Algérie doit rompre avec les figures autoritaires et paternalistes pour promouvoir des dirigeants collectifs, connectés aux réalités du peuple et capables de se remettre en question.

Renouer avec l’histoire et la mémoire collective

Les élites algériennes d’aujourd’hui semblent souvent coupées des luttes historiques qui ont forgé le pays. Pourtant, l’héritage de la révolution est un levier puissant pour mobiliser la société.

Comment réconcilier mémoire et modernité ? En inscrivant les valeurs d’émancipation, de solidarité et de justice portées par la révolution dans un projet adapté aux défis du XXIe siècle.

Le rôle des élites culturelles : L’art, la littérature et les médias doivent être des outils pour reconnecter les élites avec les aspirations profondes du peuple.

Créer des ponts avec la diaspora

L’élite algérienne de l’étranger, riche d’expériences et de compétences, constitue une ressource précieuse souvent négligée ou instrumentalisée.

Comment intégrer la diaspora ? En réalisant des mécanismes de retour (physiques ou virtuels) qui permettent à ces talents de contribuer sans subir les travers du système local.

Quel rôle dans la transformation ? La diaspora peut jouer un rôle de passerelle entre l’Algérie et les dynamiques mondiales, en insufflant des idées nouvelles et des pratiques innovantes.

La fracture actuelle entre élites et société est alimentée par des décennies de mépris mutuel, d’abus de pouvoir et de désillusion collective.

Comment rétisser le lien ? En encourageant une démocratie participative où les citoyens jouent un rôle actif dans les choix stratégiques du pays.

Quel rôle pour la société civile ? Les associations, mouvements citoyens et organisations locales doivent être reconnus comme des partenaires essentiels dans la construction de l’avenir.

Un futur à inventer ensemble

L’Algérie a une opportunité unique : celle de transformer un système épuisé en un projet collectif ambitieux. Ce projet repose sur un dialogue sincère entre les élites et la société, où chacun accepte de réinventer son rôle. La transition ne sera ni rapide ni facile, mais elle est indispensable pour briser le cycle de stagnation.

Ainsi, la question « Société sans élite ou élite sans dignité ? peut trouver une réponse dans une troisième voie : une élite en phase avec sa société, porteuse de dignité et d’une vision d’avenir . Pour cela, l’Algérie doit avoir le courage de revoir ses priorités, d’oser réformer en profondeur et de mobiliser toutes ses forces vives.

La dignité n’est pas un luxe, c’est une condition sine qua non pour construire un pays où l’élite n’est pas une charge, mais un moteur. L’Algérie peut et doit aspirer à cet idéal.

En somme, la vraie question n’est pas de savoir si l’Algérie manque d’élites, mais si elle est prête à les laisser émerger et à leur confier la mission de guider une société en quête d’émancipation. L’heure n’est plus aux pseudo-réformes ou aux compromis : c’est un choix historique qu’il faut faire, entre la perpétuation du statu quo ou l’audace de bâtir un avenir à la hauteur des potentialités du pays. L’Algérie mérite des élites dignes, et la dignité des élites ne peut se construire qu’au service de la société.

« La crise consiste justement dans le fait que l’ancien monde se meurt et que le nouveau ne peut pas encore naître ; dans cet interrègne surgissent une grande diversité de symptômes morbides. »

Cette réflexion illustre l’état actuel de l’Algérie, où les anciennes élites, ancrées dans un système dépassé, peinent à répondre aux exigences d’une société en mutation. La transformation nécessaire exige d’affronter cette crise avec audace pour permettre l’émergence d’un nouvel ordre fondé sur la dignité, le mérite et une vision commune de l’avenir.

Dr A. Boumezrag

10 Commentaires

  1. Vous partez d’un postulat qui mène logiquement à un constat d’absence d’élites. C’est cohérent en théorie mais ne correspond pas à la réalité. L’espace ou le terrain de votre analyse ne correspond pas à ceux que vivent les habitants.
    La nature des élites peut être économique, politique, financière, culturelle, sportive, … L’entité algérienne, dans son existence toute récente, ne s’est exprimée collectivement, de façon massive, qu’à deux reprises, et uniquement sur le terrain politique : durant la guerre de 54 et durant le hirak. C’est donc là qu’il faut chercher les élites, ceux qui ont inspiré et/ou ont encadré de tels mouvements. Dans les deux cas, ce sont des expressions de refus plutôt que des expressions d’adhésion. En 54, c’était le refus de l’ordre colonial, durant le hirak, c’était également un refus, celui du régime. Dans les deux cas, les leaders identifiés ou pas n’ont pas choisi le cadre algérien dans lequel ils s’expriment, qui a été imposé à leur grands parents ou ancêtres; ils n’ont pas choisis le combat à mener – il leur a été imposé également, ils n’ont pas choisis l’adversaire ni même leurs compagnons de lutte (en 54, le communiste a été obligé de côtoyer le libéral et l’inverse puis, à la fin de la guerre, d’inclure même l’islamisme). L’hétérogénéité est la même durant le hirak. Le seul choix fait, dans les deux cas, à été le rejet du berbère (1949 et le mouvement islamiste Zitot qui nous demandaient de ne pas s’exprimer en berbère, de nous jeter dans les chio..tes). D’ailleurs c’est le choix officiel de ceux qui tenaient l’entité algérienne et qu’il ils combattent. Il y a un consensus total entre le régime et ses contempteurs sur ce sujet fondamental. Dans l’ensemble on peut dire qu’une élite algérienne n’est qu’une élite, comme on dit, de tamara, une élite imposée par le geôlier et liguée, par sa nature impérialiste musulmane, contre ceux qui expriment l’identité du pays et l’harmonie avec son espace méditerranéen. Comme on peut voir, on est là dans le cas d’élites imposées par les épreuves; les épreuves rapprochent même les plus incompatibles.
    Pour trouver des élites, il faut aller voir dans les sociétés. Les élites politiques, c’est là qu’il faut les chercher; en tout cas là où elles ne sont pas complètement décimées par le cadre algérien. C’est dans les structures qui encadraient les peuples qu’il faut les trouver, voir si elles jouent où non leur rôle. Ce n’est pas dans l’énergie qu’elles mettent pour faire vivre une cosmologie qui leur dénie le droit d’existence qu’il faut chercher leur efficience.
    Les élites que vous cherchez, c’est un peu les élites de l’ex. URSS : des élites formées par l’état, pour que cet état qui nie à ses peuples l’existence, des élites qui doivent se nier, qui doivent ne parler que dans le cadre de l’état soviétique, n’exprimer que la volonté d’un système et d’un état qu’elles n’ont pas choisi. Elle doivent intérioriser leur dépersonnalisation et digérer la réalité qui leur a été imposée… et par la même occasion éroder, laminer les élites légitimes des différents peuples. Ces élites là, elles existent et jouent pleinement leur rôle.

  2. Vous partez d’un postulat qui mène logiquement à un constat d’absence d’élites. C’est cohérent en théorie mais ne correspond pas à la réalité. L’espace ou le terrain de votre analyse ne correspond pas à celui qui correspond à l’imaginaire des habitants.
    Rappelons d’abord que led élites peuvent être économiques, politiques, financières, culturelles, sportives … L’entité algérienne, dans son existence toute récente, ne s’est exprimée collectivement, de façon massive, qu’à deux reprises, et uniquement sur le terrain politique : durant la guerre de 54 et durant le hirak. C’est donc là qu’il faut chercher les élites, ceux qui ont inspiré et/ou ont encadré de tels mouvements. Dans les deux cas, ce sont des expressions de refus plutôt que des expressions d’adhésion. En 54, c’était le refus de l’ordre colonial, durant le hirak, c’était également un refus, celui du régime. Dans les deux cas, les leaders identifiés ou pas n’ont pas choisi le cadre algérien dans lequel ils s’expriment, qui a été imposé à leur grands parents ou ancêtres; ils n’ont pas choisis le combat à mener – il leur a été imposé également, ils n’ont pas choisis l’adversaire ni même leurs compagnons de lutte (en 54, le communiste a été obligé de côtoyer le libéral et l’inverse puis, à la fin de la guerre, d’inclure même l’islamisme). L’hétérogénéité est la même durant le hirak. Le seul choix fait, dans les deux cas, à été le rejet du berbère (1949 et le mouvement islamiste Zitot qui nous demandaient de ne pas s’exprimer en berbère, de nous jeter dans les chio..tes). D’ailleurs c’est le choix officiel de ceux qui tenaient l’entité algérienne et qu’il ils combattent. Il y a un consensus total entre le régime et ses contempteurs sur ce sujet fondamental. Dans l’ensemble on peut dire qu’une élite algérienne n’est qu’une élite, comme on dit, de tamara, une élite imposée par le geôlier et liguée, par sa nature impérialiste musulmane, contre ceux qui expriment l’identité du pays et l’harmonie avec son espace méditerranéen. Comme on peut voir, on est là dans le cas d’élites imposées par les épreuves; les épreuves rapprochent même les plus incompatibles.
    Pour trouver des élites, il faut aller voir dans les sociétés. Les élites politiques, c’est là qu’il faut les chercher; en tout cas là où elles ne sont pas complètement décimées par le cadre algérien. C’est dans les structures qui encadraient les peuples qu’il faut les trouver, voir si elles jouent où non leur rôle. Ce n’est pas dans l’énergie qu’elles mettent pour faire vivre une cosmologie qui leur dénie le droit d’existence qu’il faut chercher leur efficience.
    Les élites que vous cherchez, c’est un peu les élites de l’ex. URSS : des élites formées par l’état, pour que cet état qui nie à ses peuples l’existence, des élites qui doivent se nier, qui doivent ne parler que dans le cadre de l’état soviétique, n’exprimer que la volonté d’un système et d’un état qu’elles n’ont pas choisi. Elle doivent intérioriser leur dépersonnalisation et digérer la réalité qui leur a été imposée… et par la même occasion éroder, laminer les élites légitimes des différents peuples. Ces élites là, elles existent et jouent pleinement leur rôle

  3. Les élites on fuit le pays, reste un général gâteux qui refuse de ce retirer. Une hiérarchisation dans la ligne de commandement et d’un état militarisée. Un niveau d’amateurismes demandant l’imagination mais je suis perplexe car le président fair de bonnes choses veut avancer dans le bon sens c’est le restes qui est fatigué fatiguant et trop amateur un ministre des l’industrie à la rapace complète, ministre de l’écologie complètement à côté de la plaque, ministre de la culture inexistante, ministre des affaires étrangères qui n’est juste qu’un comercial qui lèche les bottes de petit pays d’Europe (serbie,Hongrie,Andorre) on va pas loins avec ça. Des projets annoncée mais jamais réalisé des signatures et accord qui en mène nulles part (dzair média, ligne lgv, modernisation des transports, transformation une zone avec des nouvelles connectée écologique soit disant, bureau de changes que l’on attend toujours ) rien de chez rien on ne vois rien tout ça au nez et à la barbe du peuple fatigué et épuisé les élites ? Je sais même pas s’il y en a eu un moment le salut viendra de la diaspora je pense

    • Il faut peut-etre arreter de sans cesse faire reference a ce truc « Diaspora. » Traditionnellement les diaspora sont des communaute’s CHASSE’ES – comme les Juifs que boukharouba a CHASSE’. c.a.d. que leur tete/esprit est quelque-part et leur corps ailleurs. Du coup il existe un LIEN SPIRITUEL/CULTUREL/INTELLECTUEL… MENTAL dans lequel ils se retrouvent, c.a.d. ILS PENSENT ENSEMBLE. Il y a une pensee, un sujet, un projet.
      Diriez-vous que les algeriens d’ailleurs sont chasse’s? Non. Ils ont fuit !!! Cette pense’e, sujet ou projet pour les Algeriens est LA FUITE, c.a.d. s’extraire ! Ils ne pensent pas ENSEMBLE, ils pensent la meme chose, c.a.d. s’eloigner des sujet, encore plus projets.

      ON VEUT NOS PARTs DE PETRO-DOLLARS, c. tout !!!

  4. « Necessite’ mere de toutes les inventions. »
    Franchement, je me demande ce que vous voulez dire par le mot « elite? » et vous conseille de mediter ce passage « C’est cohérent en théorie mais ne correspond pas à la réalité. L’espace ou le terrain de votre analyse ne correspond pas à celui qui correspond à l’imaginaire des habitants. »

    A la place d’ « IMAGINAIRE » j’aurais utilise’ « OMBITIONS », mais qu’importe c’est deja mieux que « DELIRS ». Et c’est delirs se resument a changer de murs, c.a.d. passer du HITTISME 1.0″ ou les anciennes cite’s construites par fransa et les nouvelles par chinoix, a la version 2.0., c.a.d. cette fois a « al-kharej », un kharej diversifie’ !

    Ce projet kharej va se concretiser, mais il faut etre patient, c.a.d. « passionti chwiya », il faut d’abord faire la place, c.a.d. concretiser l’independence. Il faut helas un peu plus d’avanci derriere. En attendant que les Marsiens deguagent, parce que tout le monde y est fixe’, c.a.d. deguagi d’ici.

    Donc, ce truc d’ « imaginaire » est pertinent et la dimokratti aussi. Vous n’allez tout de meme pas forcer les gens HORS DE LEURS DELIRS ??? C’est pas DIMOKRATIK !!! Mais vous comprendrez ca le jour ou vous aurez une 30-aine de neveux et nieces dont l’age gravite entre 25 et 35 ans, garcons et filles, tous et toutes Universiataires-Algeriens, avec qui vous faites semblant d’intellectualiser. On se reparit les taches, pour trouver un point de convergence de toutes capacite’s reunies, pour un projet commun.

    Une semaine plutard, on arrive a la reunion de synthese. Tombe alors la liste des necessite’s qui ne peuvent provenir que du « Kharej ». Un veritable challenge a la trentaine. Mais comme, nous sommes une famille d’Universitaires, tout le monde a pioche’ au moins jusqu’au 3eme degre’ de dependence, de toute action. Nous sommes methodiques.

    Par methodiques je veux dire qu’on cherche a identifier le possible et etablir son cahier de charges, c.a.d. etudier les dependences afin d’arriver a une strategie avec un plan d’actions global, et l’analyse de faisabilite’ de chacune des actions. De la, arreter toute une serie d’actions, completement definies, incluant les possibilite’s de deviations temporaires c.a.d. « plan B » pour chacune et eviter de se retrouver dans l’impasse.

    Bref, il faut racourcir, avec les conditions pour lesquelles le KHORTI s’impose comme passerelle, tres risque’e, qui demande de la bravoure genre tete-brule’e. Ce qui il a manqui:
    _ Al-Materielaaate
    _ Al-Kapitalaaaate
    _ AL-Autorizationaate
    _ De la Savoir aaaate

    Voila que tombent les plans « B » pour chacune des impasses: Il faut aller chercher l’eau, la ou elle est, c.a.d. a la riviere. Mais la riviere est SECHE et l’eau de mer est SALE’E. Faut-il attendre ibn-teboune ibn al-habiboux, ou aller la chercher soi-meme?

    La reponse unanyme est ALLER SOI-MEME !

    Mais, meme le « aller soi-meme » a ses conditions, dont la CARDINALE: « LA BRISE EN CHARGE. »

    Mais vous qui vous interessez a toute la Khariarie, et comprennez les phenomenes d’echelles, vous comprendrez ce que le plus Nia/Credule realise avant l’adolescence-meme. C’est toute l’Algerie qui a besoin d’une PRISE EN CHARGE GLOBALE.

  5. L’article met en lumière un problème fondamental : l’Algérie est piégée entre des élites compromises et une société en quête de justice et de dignité. Depuis son indépendance, le pays semble perpétuer un système opaque, où l’autoritarisme et la rente pétrolière ont pris le dessus sur la méritocratie et le progrès social. Les élites actuelles, souvent perçues comme déconnectées des réalités populaires, maintiennent leur pouvoir par un système clientéliste et une gestion archaïque.

    Ce constat résonne avec la critique que vous partagez : une Algérie marquée par l’inégalité, le régionalisme et un tribalisme étouffant. Ce sont ces fractures sociales et structurelles qui alimentent un sentiment collectif d’abandon et d’impuissance. La société semble en rupture avec des élites qu’elle ne reconnaît plus comme légitimes, et ce fossé ne peut être comblé sans une refondation profonde.

    Il faut repenser la place des élites, non comme des privilégiés au service d’eux-mêmes, mais comme des serviteurs d’un projet collectif ambitieux et inclusif. La jeunesse, les talents de la diaspora, et les acteurs de la société civile doivent être mobilisés dans une dynamique d’égalité et de fraternité véritables. Pour cela, il est impératif de rompre avec la logique de rente et d’autoritarisme, tout en engageant une réforme structurelle qui valorise le mérite et l’éthique.

    L’appel à « reconstruire un pays d’égalité » est un impératif historique. L’Algérie doit oser se confronter à son passé et tirer les leçons de ses échecs pour bâtir un avenir où la dignité humaine et le progrès commun priment sur les intérêts étroits d’une minorité dominante. Cette transformation, bien qu’ardue, est la seule voie pour sortir du crépuscule dans lequel le pays est enfermé.

    • Tant que vous et la majorite’ continuent de penser ou croire qu’il existe un pays, de l’algerie comme pays – dans le sens normatif du terme, rien ne changera. La raison est que dans une telle norme, reconnait et exige-meme une Autorite’ Supreme. Or c’est autorite’ undefinie c,a,d, les bidule qui la detiennent moyennant les Armes lethales et des bidules qui ont bien fait preuve de capacite’ de massacrer des enfants-meme, dont certains non-ne’s, par milliers ou plutot centaines de milliers – SANS LE MOINDRE REMORS ou COMPTE A RENDRE A PERSONNE. Et ceux, de ceux qui comptent(autres pays) qui essayent de les mettre a la touche, comme Macron/France, se retrouvent vilement critique’s par certains zinzins algeriens tandis que d’autres, profitent de l’opportunite’ pour leur vendre n’importe quoi – a l’image des vaches Americaines, ou des projets de la Meloni – qui temoignent de l’eguard et du Biden et Democrates et des Italiens a l’eguard des Algeriens. Mais, les alKhortis ont deja adopte’ la culture Arabe, a l’image des palestiniens, qui attendent que le reste du monde fasse leur guerre, c.a.d. se bate pour leurs delirs… elle est dure la verite’ !!!!

  6. Vos voeux sont pieux !
    Ce n’est pas demain la veille que l’Algérie changera d’un iota
    Une junte mafieuse va succéder à celle en place jusqu’au jour où cela va exploser de partout avec en prime la partition. La Kabylie, le Mzab, les Chaouis et bien d’autres prendront leurs destins en mains.
    Ce qui a tué l’Algérie c’est son armée, qui fait et défait comme bon lui semble. La centralisation dans un pays continent est non seulement une aberration mais un crime, sinon comment expliquer qu’un territoire riche qui nourrit près de 50 millions d’habitants,vit dans une misère noire.

  7. Élite !?? Elle n’a jamais existé et lorsque les individus s’exposent c’est pour remplacer le système en place avec les même pratiques qu’ils disent combattrent … Circulez y a rien d’élite à voir …

    Hand

  8. l’Université d ‘Alger2 – bouzareah porte le nom d’un illustre inconnu douktour qui fait partie de « l’élite » du « système ». Un scribouillards de sornettes dans cette fameuse langue morte imposée aux enfants que nous étions dans « l’espoir » de lui redonner vie alors que les leurs fréquentaient…Descartes
    Parler de système au lieu de l’Etat résume à lui seul la déliquescence dans laquelle est plongée ce territoire appelé Algérie. On n’a même pas songer à lui donner un nom , on lui a juste greffé celui d’Alger. cela ne signifie t-il pas qu’il n’a jamais constitué un tout homogène ?
    Ce sont plus de 13 siècles de guerre sans répit contre le bon sens.
    Une bâtisse construite sur du sable ne tiendra pas et Ce ne sont pas les cinq prières quotidiennes qui changeront le cours des évènements.
    Alors ces hurluberlus de la pseudo présidence, du pseudo gouvernement, de la pseudo armée ne cherchent qu’à se remplir les poches et à jouer les riches et puissants devant les démunis.

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