Sid Ahmed Ghozali, l’ancien Premier ministre algérien, est décédé, mardi 4 février 2025, à l’âge de 88 ans. Sa mort a suscité de nombreuses réactions, notamment de la part de Said Sadi et Abdelaziz Rahabi, qui ont rendu hommageà cet homme politique intègre et compétent, a travers des post publiés sur leurs pages Facebook respectives.
Saïd Sadi : « S.A. Ghozali: une bougie dans un tunnel »
Saïd Sadi a déclaré que Sid Ahmed Ghozali était « une bougie dans un tunnel ». Il s’est éteint comme il a vécu : dans la dignité. « Tous ceux qui l’ont connu ont apprécié un homme intègre, généreux et lucide », a-t-il ajouté. Selon lui, le vrai courage de Ghazali n’était pas de toujours dire non, mais d’accepter de figurer dans un univers qu’il reprouvait parce que l’intérêt général l’exigeait. »Il supporta cette délicate charge chaque fois que la nation était en péril », témoignera le fondateur du RCD qui avait bien connu le défunt qu’il a eu à inviter aux événements politiques organisés par ce parti du temps où il était son président.
L’ancien ministre de Abdelaziz Rahabi : « S.A. Ghozali était prétexte technocratique depuis l’indépendance et un paravent démocratique lors de la crise politique et sécuritaire des années 1990 »
Abdelaziz Rahabi a également rendu hommage à Ghozali, soulignant qu’il a été confronté, dans les derniers mois de sa vie, à ce qui est le moins noble dans la politique algérienne: « l’ingratitude et le déni des droits », bien qu’il fût un homme nationaliste et compétent, porteur de grandes ambitions pour l’Algérie.
S.A. Ghazali « a rejoint sa dernière demeure après avoir vécu l’histoire de l’Algérie combattante et l’ère de l’après-indépendance avec sincérité et un engagement sans compromis » poursuivra l’ex diplomate et ancien ministre de la communication.
Il ajoutera que le défunt » était le plus jeune ministre au moment de l’indépendance du pays, alors qu’il n’avait pas encore atteint l’âge de vingt-cinq ans, et a choisi de servir le jeune État naissant.
Rahabi a souligné que le défunt avait déclaré très clairement qu’il était une sorte de prétexte technocratique depuis l’indépendance et un paravent démocratique lors de la crise politique et sécuritaire des années 1990, mais qu’il était toujours animé par la profonde conviction qu’il ne servait pas des hommes, mais un État qui renaissait, tout en sachant qu’il était déchiré entre l’appétit vorace de ses enfants pour le pouvoir et la convoitise des puissances étrangères.
M. Rahabi a ajouté que Ghazali était un patriote qui rêvait de la force de l’Algérie qu’il aimait beaucoup, et qu’il était conscient de ses capacités et du génie de son peuple, mais qu’il ne se leurrait pas sur les véritables causes de son retard, car il considérait que la corruption et l’inefficacité étaient au cœur des malheurs du pays, voire qu’elles étaient la force motrice derrière les revendications du peuple.
Il a souligné que le défunt Premier ministre était un homme de compromis et de dialogue, mais qu’il n’a pas été autorisé à créer un parti politique pour faire avancer sa cause, et qu’il était modéré dans ses idées, mais qu’il a été marginalisé politiquement et boycotté par le système médiatique national.
Samia Naït Iqbal
A Tviv imexlal: Si Ghozali était « une bougie dans un tunnel ».
Maintiens-tu encore tes vils adjectifs collés aux 40 innocents de Lavev3a n At Iraten qui croupissent injustement dans les tunnels sombres, noires qu’aucune bougie n’éclaire ??
Aha kan friwes … La Kabylie se souviendra de ta bass…..