24 novembre 2024
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Ould Kaddour déçu que le prix du baril franchisse la barre des 80 dollars

ETRANGE SORTIE DU PDG DE SONATRACH

Ould Kaddour déçu que le prix du baril franchisse la barre des 80 dollars

Sa défense d’un juste prix entre 60-70 dollars le baril lors de sa conférence de presse dans un contexte particulier est un signal fort envoyé à l’électorat  du président américain en vu de l’échéance électorale du 4 novembre prochain.

Pourquoi un contexte particulier ? Cette annonce est faite au moment même où la commission du World Oil Outlook 2018 rend son rapport perspectif qui insiste sur la prédominance de l’énergie fossile dans le mix énergétique au moins d’ici 2040.

La veille, le Joint Ministerial Monitoring Committee (JMMC) félicite l’Algérie et plus particulièrement le président de la république Abdelaziz Bouteflika de l’effort soutenu fait pour le maintien de la cohésion de l’OPEP, non seulement depuis la rencontre d’Alger de 2016 mais aussi de son adhésion en 1969. Cela donne du poids au PDG de Sonatrach qui s’exprimait au nom de l’Algérie.

Il s’est permis même de rappeler : « Quand le baril était à 40 dollars, on ne savait pas où aller, on n’avait pas l’argent pour agir, et quand il a atteint les 100 dollars, on a gaspillé l’argent, on investissait à tout va, ce n’est pas normal ni rentable ».

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Pour qui roule Ould Kaddour ?

Pour Abdelmoumen Ould Kaddour, la fourchette défendue par Donald Trump permettra à l’entreprise dont il a la charge de se projeter sur l’avenir sans pour autant gêner d’une manière ou d’une autre le consommateur implicitement américain. Son message a été reçu 5 sur 5 puisqu’il a été répercuté amplement par les médias américains avant le discours de Trump devant l’assemblée Générale de l’ONU où la délégation de l’Iran était présente.

Ce qu’il a développé par la suite en s’exprimant dans son état « enfant » dénote désormais d’une certaine indigence des analyses perspectives en matière pétrolière et gazière.

La raison logique est simple : lorsque les prix sont bas, les recettes qui équilibrent, l’équation économique des investisseurs est donc rompue. Cela voudrait dire qu’ils obtiennent une valeur actuelle nette négative qui ne compenserait pas leurs dépenses et par voie de conséquence désertent le domaine.

C’est la principale préoccupation du monde pétrolier et gazier puisque la dernière chute drastique du prix du baril a fait perdre près de 1000 milliards de dollars de capitaux destinés à l’activité recherche.

En revanche, lorsque les prix sont hauts, les investisseurs se bousculent pour y placer leur argent et la redynamisation du secteur reprend et les réserves avec. Cette fourchette justement du plus bas au plus haut dépendra primordialement et principalement  de l’offre et de la demande et par ricochet des facteurs géopolitiques.

Pourquoi ce ricochet ? Parce que les événements géopolitiques affectent d’abord l’offre dans un sens ou dans un autre.

Auteur
Rabah Reghis

 




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