24 novembre 2024
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Appel à déjouer des provocations dangereuses contre le combat pacifique du peuple algérien pour la démocratie

TRIBUNE

Appel à déjouer des provocations dangereuses contre le combat pacifique du peuple algérien pour la démocratie

Nous publions cet Appel à déjouer des provocations dangereuses contre le combat pacifique du peuple algérien pour la démocratie, signé par 142 Algériennes et Algériens. 

Après avoir volontairement suspendu pendant un an ses marches pour protéger les populations contre l’épidémie du Coronavirus, le peuple algérien a repris, avec des mobilisations pacifiques massives sur l’ensemble du territoire national et à l’étranger, son combat pour mettre fin à l’emprise du commandement militaire sur la vie politique, économique et sociale et construire un Etat de droit civil et démocratique.

Les dirigeants algériens au lieu de répondre positivement à la détermination de la majorité du peuple de conquérir ses droits restent préoccupés par la seule sauvegarde de leur pouvoir et de leurs intérêts avec leur programme habituel d’institutions qu’ils contrôlent et d’élections manipulées.

La reprise des marches populaires pacifiques semble avoir surpris de nombreux cercles du pouvoir qui prennent peur et s’adonnent à des improvisations politiques, des manœuvres de récupération et à des provocations par lesquelles ils croient pouvoir déstabiliser le Hirak et semer la division entre les forces qui le soutiennent en agitant les spectres de l’islamisme, du séparatisme et de la main de l’étranger. Les projets relatifs à la déchéance de la nationalité algérienne, les arrestations arbitraires dans les rues qui s’apparentent à des enlèvements, lors de manifestations pacifiques, le recours impuni à la torture et aux mauvais traitements que signalent des détenus, des ONG et le Commissariat aux droits de l’homme des Nations  unies, attestent de cette irresponsable fuite en avant des autorités algériennes. 

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De récentes provocations, comme le tabassage de journalistes, l’intimidation de femmes manifestant pacifiquement pour leurs droits lors de la journée du 8 mars, l’introduction de groupes de manifestants d’origine inconnue qui cherchent à susciter des tensions lors des marches populaires, sont autant d’exemples qui illustrent ces politiques aventureuses.

Nous, signataires de cet appel, convaincus de la légitimité du combat du peuple algérien contre le système autoritaire, de sa résilience et de sa vigilance pour déjouer les provocations et les manipulations :

– interpelons les gouvernants pour mettre fin rapidement à toutes les mesures qui mettent en danger la stabilité du pays et la sécurité des individus et des populations,

– demandons instamment à toutes les forces qui soutiennent les revendications du soulèvement populaire de rester fidèles à l’esprit d’ouverture démocratique, au pluralisme politique, à la diversité culturelle et sociale, qui caractérisent le combat pacifique en cours et de faire preuve de vigilance pour isoler effectivement les individus qui tentent de semer le trouble et la division lors des manifestations publiques pacifiques,

– saluons la solidarité internationale qui se manifeste en soutien à la lutte du peuple algérien pour les droits humains et les libertés démocratiques,

– appelons toutes les forces éprises de paix et de liberté en Algérie et dans le monde à soutenir la lutte pacifique du peuple algérien pour un Etat démocratique. 

Pour vous joindre à cet appel cliquez sur le lien suivant : 

 Hirak ALGERIE · Change.org

PREMIER(E)S SIGNATAIRES

  1. Gaia Abdesselam, informaticien

  2. Madjid Abdesselam, physicien médical

  3. Mehana Abdesselam, enseignant USTHB

  4. Nadia Abdesselam, médecin

  5. Mohamed Salah Aboudi, ingénieur

  6. Ramdane Achab, éditeur

  7. Hakim Addad, militant politique

  8. Lahouari Addi, sociologue

  9. Abderrezak Adel, enseignant universitaire

  10. Farid Aïssani, ancien secrétaire national du FFS à l’émigration

  11. Rachid Aïssaoui, université de Mostaganem

  12. Nabil Aït Ahmed, militant démocrate

  13. Ali Aït Djoudi, président de Riposte internationale

  14. Sanhadja Akrouf, militante féministe et associative

  15. Zineb Ali-Benali, professeure des universités

  16. Tewfik Allal, coordonnateur de ACDA

  17. Rafik Almi, émigré militant associatif

  18. Ghanima Ammour, poétesse, militante associative

  19. Samia Ammour, cadre associatif

  20. Boualem Amoura, président du SATEF

  21. Farid Amrouche, enseignant universitaire (UMMTO)

  22. Kamel Amzal, militant des droits de l’Homme

  23. Hamid Arab, directeur du Matindalgerie.com

  24. Oussama Azizi, ingénieur en informatique

  25. Krim Bacha, technicien

  26. Malika Bakhti, ingénieure d’études

  27. Rachid Beguenane, professeur à l’Université d’Ontario

  28. Akram Belkaïd, journaliste, écrivain

  29. Farouk Belkeddar, militant associatif

  30. Amara Benamara, militant démocrate

  31. Malika Benarab Attou, militante associative, présidente de GAME

  32. Madjid Benchikh, ancien doyen de la Faculté de droit d’Alger

  33. Mohamed Benhamadouche, poète

  34. Ahcène Benkaroun, enseignant retraité

  35. Nadia Benkaroun, enseignante retraitée

  36. Anouar Benmalek, écrivain

  37. Ali Bensaad, professeur des universités

  38. Nasser Bensefia, professionnel en santé

  39. Madjid Ben Yaou, enseignant-chercheur en économie (UMMTO)

  40. Othmane Benzaghou, expert financier, militant associatif

  41. Ahmed Bouaziz, militant démocrate

  42. Abderrahmane Bouchène, directeur des Éditions Bouchène

  43. Hacen Boudjema, militant démocrate, cofondateur du collectif CAMAN

  44. Abdelkrim Boudraa, militant associatif

  45. Nassim Boudrahem, professeur de mathématiques (UBM)

  46. Fatma Boufenik, économiste, enseignante-chercheure

  47. Mahrez Bouich, enseignant chercheur

  48. Salima Boumaza, enseignante universitaire

  49. Mouloud Boumghar, professeur de droit

  50. Omar Bouraba, ingénieur, militant associatif

  51. Ali Brahimi, juriste, militant démocrate

  52. Fatiha Briki, retraitée universitaire

  53. Mansour Brouri, médecin spécialiste

  54. Arezki Chalal, opposant démocrate

  55. Kamel Lakhdar Chaouche, journaliste et auteur

  56. Saïd Chemakh, enseignant universitaire de linguistique tamazight

  57. Massensen Cherbi, enseignant universitaire

  58. Bachir Dahak, docteur en droit

  59. Ahmed Dahmani, économiste

  60. Mohamed Daid, technicien en pétrochimie

  61. Mohamed Daoui, enseignant université (UMMTO)

  62. Karima Dirèche, historienne, CNRS

  63. Saïd Djaafer, journaliste

  64. Nacer Djabi, sociologue

  65. Ahmed Djeddaï, chirurgien, militant politique

  66. Nadir Djermoune, architecte

  67. Nacera Dutour, porte-parole du CFDA (Collectif des familles de disparus en Algérie)

  68. Mohand Arezki Ferrad, historien

  69. Abdelouhab Fersaoui, président du RAJ

  70. Nasser-Eddine Ghozali, professeur de droit

  71. Hachemi Ghezali, militant des droits de l’Homme

  72. Abdenour Guellaz, militant démocrate

  73. Ali Guenoun, historien

  74. Nacer Haddad, militant politique

  75. Sadek Hadjerès, militant politique et social depuis 1944

  76. Nacéra Hadouche, avocate et militante des droits de l’Homme

  77. Madjid Hachour, avocat

  78. Djamel Hamdi, enseignant

  79. Hamid Hami, enseignant retraité de l’Éducation nationale

  80. Mohammed Harbi, historien

  81. Ali Harfouche, professeur (USTHB)

  82. Zahir Harir, informaticien, président de FORSEM

  83. Mohamed Hennad, professeur de sciences politiques

  84. Akli Izouaouène, militant démocrate

  85. Zahia Kacel, militante politique

  86. Abdelkader Kacher, professeur d’Université

  87. Aïssa Kadri, sociologue

  88. Myriam Kendsi, artiste peintre

  89. Rime Kerfah, biochimiste

  90. Salem Kessal, professeur (USTHB)

  91. Tahar Khalfoune, juriste

  92. Habib Kheddache, avocat

  93. Saïd Khelil, pharmacien, ancien secrétaire général du FFS

  94. Mouloud Kichou, enseignant retraité

  95. Souad Labbize, autrice

  96. Sara Ladoul, enseignante universitaire

  97. Nawel Laib, militante des droits de l’Homme

  98. Jaffar Lakhdari, consultant, militant associatif

  99. Feriel Louanchi, enseignante universitaire

  100. Lotfi Madani, expert en communication

  101. Ahmed Mahiou, ancien doyen de la Faculté de droit d’Alger, juge ad hoc à la Cour internationale de justice

  102. Abdeslam Mehanna, physicien et militant démocrate

  103. Myriam Maupin, militante et activiste des droits de l’Homme

  104. Larbi Mehdi, Faculté des sciences sociales, Université d’Oran

  105. Nourredine Melickechi, physicien

  106. Rachid Menana, médecin spécialiste

  107. Malika Mersroua, militante politique

  108. Abdesselam Mebrouk, militant associatif

  109. Amar Mohand-Amer, historien

  110. Kamel Moktefi, toxicologue et militant

  111. Rabah Moulla, enseignant et militant

  112. Ramdane Moulla, ancien parlementaire, militant du CAMAN

  113. Farid Ouadah, émigré militant démocrate

  114. Rachid Ouaïssa, professeur des universités

  115. Tayeb Ouardas, expert international, Genève

  116. Salah Oudahar, directeur du Festival Strasbourg-Méditerranée

  117. Belaïd Ould Brahim, commerçant

  118. Hichem Ould Brahim, ingénieur aéronautique

  119. Fatma Oussedik, sociologue

  120. Kahina Redjala, militante associative

  121. Youcef Rezzoug, journaliste

  122. Abdelkader Saadallah, consultant en géosciences

  123. Madani Safar-Zitoun, citoyen

  124. Adel Sahraoui, militant citoyen

  125. Djaballah Saïghi, ingénieur et activiste politique

  126. Saïd Salhi, défenseur des droits humains

  127. Aldja Seghir, militante associative

  128. Brahim Senouci, écrivain

  129. Menouar Siad, chercheur en sciences nucléaires

  130. Ouardia Sid Ali, ancienne cadre supérieure de l’État et militante démocrate

  131. Menad Sidi Si Ahmed, expert climatologue

  132. Hocine Sifaoui, enseignant

  133. Nabila Smaïl, avocate

  134. Khaoula Taleb-Ibrahimi, professeure des universités

  135. Loucif Nasser Timsiline, auditeur interne, militant de la citoyenneté

  136. Sandra Alex Triki, enseignante UBM

  137. Mohammed-Idir Yacoub, architecte, militant du FFS

  138. Farid Yaker, militant associatif

  139. Nadia Yefsah, militante démocrate

  140. Mohamed Zaaf, professeur de l’Université d’Annaba

  141. Youcef Zirem, écrivain

  142.  Rachid Zouaimia, professeur d’Université.

Tiɣri i lemḥadra seg usmendeg n wid yebɣan ad ssuffɣen seg ubrid amennuɣ n uɣref azzayri i lmend n tugdut 

Aɣref azzayri yeḥbes tikli aseggas akken ad iḥudd tamurt seg uzraɛ n waṭṭan n unfafad kuṛuna. Ussan-a, yeqqel-d ɣer tiddit s telwit deg wakk timnaḍin n wakal aɣelnaw d tmura n uzɣar aydeg ddren yiminigen-nneɣ, akken ad ikemmel amennuɣ yernu ad yessuter tukksa n uɣmar aredsan deg tmeddurt tasertant, tadamsant d tenmettit, am wakken ara yessuter lebni n uwanak n usaḍuf ara yettwaḥekmen s tugdut. 

Imḍebbren izzayriyen, deg umur ad qeblen izerfan yessutur umur ameqqran seg uɣref, mazal-iten ṭṭfen deg udabu yernu sseḥbibiren ɣef tnufa-nsen s uheyyi n wahil-nni ay nnummen ttheyyin-t-id, d win aydeg ara d-gen tisuda timaynutin d tefranin yettwadeɣlen. 

Tuqqla n tiddiyin tiɣerfanin timelwiyin tessewhem aṭas n tegrawin yellan deg udabu, tessagged-iten yernu teǧǧa-ten ad sqedcen tiḥila akken ad rrent Amussu Aɣerfan yetteddu deg lfayda-nsent, am wakken ay smentasent amussu-a akken ad bḍunt iɣallen yettekkan deg-s. I lmend n waya, ssaggadent agdud s yizɣuɣen am teẓrislamt, taẓerbeḍḍut d ufus n uwerdani. Isenfaren n tukksa n teɣlent tazzayrit, abbaẓen iramken ay d-yettilin deg ubrid yernu d wid icuban axḍaf, aseqdec n uɛetteb war ma ttwaɛaqben wid t-yesseqdacen d usekker n diri ay d-kecfen yimkurma, tuddsiwin tirnabaḍin d Tnesmilt n Yizerfan n Umdan n Yiɣlanen Yeddukklen, sskanayen-d akk akemmel  ay ttkemmilen yiduba izzayriyen tiddit-nsen taderɣalt ɣer sdat. 

Gar yimedyaten d-yesskanayen aya, ad d-nebder asmentes ay d-yellan seg melmi kan mi wten ineɣmasen, asigged ay ssaggden tisednan ay d-yeffɣen ad gent timeskanin timelwiyin i usuter n yizerfan-nsent ass n 8 Meɣres yezrin akked usidef n tegrawin n yinmeskanen -ur yeẓri yiwen seg wansi ay d-kkan- i lmend n usenker n ccwal deg tiddiyin tiɣerfanin.

Nekkni, s yinezmalen n teɣri-a, nettwasseqneɛ dakken amennuɣ n uɣref azzayri mgal unagraw amesdabu d uzrif, am wakken ay nettwasseqneɛ dakken aɣref-a iɛewwel yernu yuki akken ad yergel abrid i usmentes d usmurer s umennuɣ-a. S waya: 

– Neggar-d tiɣri i yimenbaḍen akken ad ḥebsen, s tɣawla, akk akaten ay izemren ad swaɣen arkad n tmurt d tɣellist n yimdanen d tɣerfa,  

– Nessutur dakken akk iɣallen ay ibedden ɣer yidis n tnegmiyin ay d-yessutur uɣref ad qqimen d imekdiyen i ṛṛuḥ n unerẓem amegday, taẓruggta tasertant, tanḍa tadelsant d tenmettit ay yellan d ṣṣifa n umennuɣ amelwi n wussan-a, am wakken ay yessefk ad ḥadren seg usmurer akken ad ɛezlen imdanen iɛerrḍen ad zerɛen uguren d ubeḍḍu deg tmeskanin tinagdudin timelwiyin, 

– Nettzulu tamsetlelt tagraɣlant ay d-sskanayen wid ibedden ɣer yidis n umennuɣ n uɣref azzayri i lmend n yizerfan n umdan d tlelliyin timegdayin, 

– Neggar-d tiɣri i yiɣallen yettamnen s talwit d tlelli deg Zzayer d umaḍal akken ad bedden ɣer yidis n umennuɣ amelwi n uɣref azzayri i lmend n tlalit n uwanak amegday. 

 

 




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