24 novembre 2024
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Le silence des lâches

LETTRE DE MEDEA

Le silence des lâches

« Il ignora la souplesse du manège, la bassesse de l’intrigue et ces moyens méprisables qui mènent aux dignités par l’avilissement. » Jean le Ron d’Alembert. 1759.

D’aucuns s’imaginent que se faire philippiques dans nos écrits répond à un souci d’intérêts et constitue un appel du pied pour les tenants du pouvoir locale et national, pour socialiser avec nous et nous inviter à être moins vitrioles, voire nous embrigader et par ricochet, nous décerner le prix de la collusion et de l’infamie, la récompense du silence des lâches. L’espace d’un temps, l’espace d’une journée internationale de la presse.

Ils osent appeler ça : la presse locale et nationale de proximité… Une proximité à la résidence du puissant du moment. Forcément, quand on émarge à la cellule de communication de la présidence, d’un quelconque ministère, de la wilaya ou d’une mairie, il faut bien faire dans la brosse à reluire.

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La sortie médiatique kafkaïenne blasphématoire du ministre des Moudjahidine sur un plateau prophétisant  Abdelaziz Bouteflika, comme envoyé de Dieu pour les Algériens, tout comme l’était le prophète Mohamed (qsl) a choqué plus d’un.

Les inepties de Djamel Ould Abbès et consorts n’amusent plus, et nous interpellent sur les dangers présents et à venir… Les élections sénatoriales le mois de décembre prochain s’annoncent chaudes en générosité pécuniaire et c’est à qui mieux-mieux.

Qu’ils se rassurent, nous ne demandons rien à quiconque, et nous n’attendons rien de qui que ce soit. Notre probité intellectuelle est le ciment de notre patriotisme. Nous aimons notre pays et son peuple, nous aimons notre wilaya et ses citoyens et nous aimons nos villes, nos villages  et nos concitoyens. Nous sommes armés du même amour qu’ont nos services de sécurité qui défendent ce grand pays qui est le nôtre, l’Algérie.

Contre vents et marées et des sournoises intimidations par personne interposée, nous continuerons de défendre, tel le dernier des Mohicans, ce patelin, cette wilaya et cette Algérie que d’obscures officines essayent d’en faire leur chasse-gardée.

Alors de grâce, ne cherchez pas à nous faire taire ! Car il va sans dire que nous sommes LA VOIX de cette majorité silencieuse, de ses sans-logis, de ses sans-le-sou, de ses sans-travail, de ses jeunes et de ses vieux spoliés dans leurs Droits, par de véreux bureaucrates et les bustes creux que sont leurs mal-élus.

Nous sommes contre l’injustice subie par les habitants ruraux de nos contrées proches et lointaines et des aléas qui leur font la vie dure. Nous nous ferons un devoir de dénoncer la forfaiture, l’incurie, la rapine, la corruption ,la gabegie de nos richesses nationales l’intimidation, la hogra et le déni de droits.

Messieurs les commis de l’Etat à tous les niveaux de responsabilité, vous êtes au service de ce grand peuple algérien  pour le servir et non l’asservir. Alors, il va sans dire de méditer sur votre sort, tout est éphémère, car chaque Pharaon à son Moïse.

Auteur
Brahim Ferhat

 




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