Rapidement mené par le Maroc, l’Égypte emmenée par un Mohamed Salah des grands soirs a réussi à renverser la situation pour finalement s’imposer 2-1 en prolongation. Les Pharaons défieront le Cameroun en demi-finale le 3 février prochain.
Il y avait de l’électricité dans l’air au stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé dans ce quart de finale tendu entre le Maroc et l’Égypte. On ne sait pas s’il y avait un contentieux entre ces deux équipes nord-africaines, mais le penalty, sifflé dès la cinquième minute pour les Marocains par l’arbitre sénégalais Maguette Ndiaye après l’intervention de la VAR, a dû encore souffler sur les braises. De rudes accrochages, des contestations, des simulations, et même un début de bagarre auront animé ce choc pendant toute la rencontre. Et dans la continuité de son excellente prestation contre la Côte d’Ivoire (0-0 tab 5-4), l’Égypte a dû ressortir une grosse performance pour retourner la situation contre le Maroc.
L’arrière droit Achraf Hakimi, obtenait donc, sur sa première montée un penalty que Sofiane Boufal ne se priva pas de transformer en prenant à contre-pied Mohamed Gabaski (6e). Le Maroc est déjà devant.
L’Égypte domine
Pourtant, c’est l’Égypte qui va mettre le pied sur le ballon et dominer dans de grandes proportions les Lions de l’Atlas. Les Pharaons ont longtemps poussé pour revenir, mais leur supériorité en première période ne s’est matérialisées que sur deux frappes cadrées, déclenchées en dehors de la surface par Ashraf (19e) et Abdelmonem (23e) sur lesquelles Yassine Bounou s’est joliment illustré.
Le Maroc, comme handicapé par son but marqué très tôt, montre un visage moins offensif que lors de ses précédentes sorties. Et la sanction finit par tomber. Huit minutes après le retour des vestiaires, Mohamed Salah égalise de près pour les Pharaons en profitant d’un arrêt mal maîtrisé de Bounou après une tête sur corner de Abdelmonem (53e).
Aguerd manque la balle de match
Un retour mérité pour les hommes de Carlos Quieroz. Mais au lieu profiter de l’euphorie de leur égalisation, les Égyptiens desserrent l’étreinte au point de laisser le Maroc reprendre ses esprits. Nayef Aguerd manque même de les punir sur une reprise de la tête qui touche la barre transversale après avoir été détournée par Mohamed Gabaski (81e). Une balle de match manquée par les hommes d’Halilhodzic qui aurait pu leur épargner la prolongation.
Il faudra donc 30 minutes supplémentaires pour départager les deux équipes. Ce sera sans Mohamed gabaski blessé et contraint de céder sa place à Muhammad Sobhi (95e). Gabaski avait déjà remplacé le titulaire Mohamed El-Shenawy et c’est donc le troisième gardien égyptien, vierge de toute sélection, qui a été lancé dans le grand bain.
Salah s’occupe de tout
Cela faisait beaucoup pour l’Égypte qui avait déjà disputé 120 minutes contre la Côte d’Ivoire en huitième de finale. Mais Mo Salah a décidé d’un coup de s’occuper de tout. Sur l’aile gauche de la défense marocaine, le joueur de Liverpool, fixe deux défenseurs, les prend de vitesse et centre au second poteau où Trezeguet surgit pour propulser le ballon dans la cage de Bounou (100e).
Le Maroc est K.O. les Pharaons peuvent gérer les 20 minutes qui restent et peuvent se féliciter de leur grosse prestation. Car ce n’est plus la même Égypte battue d’entrée par le Nigeria et très peu convaincante au premier tour. Salah et les siens montent en puissance et le Cameroun serait bien inspiré de ne pas sous-estimer cette nouvelle Égypte.
Avec RFI
Si ça veut dire que maintenant on arrêtera de nous casser les pieds dans tous les médias nord-africains avec cette coupe, alors je suis bien content, sinon rien ne changera le fait que le football n’est rien d’autre qu’un groupe de gros balourds courant après un petit rond de cuir pour lui donner des coups de pieds.
Tu parles si on arrêtera ! Il y a la coupe du monde dans quelques mois . Si les pays du Maghreb se qualifient pour la phase finale on en soupera matin midi et soir.
C’est curieux… Je t’avais répondu il y a plusieurs heures, et j’ai vu mon commentaire affiché tout de suite et un bon moment après, mais il a disparu par la suite. Bizarre… bizarre… Enfin, je disais qu’on risque de nous servir cette coupe comme dessert aussi.