Après avoir clôturé sa superbe tournée de sept concerts à travers l’Algérie, Lounis Aït Menguellet revient dans cette vidéo pour rendre hommage à son public et lui donner rendez-vous.
Le verbe mesuré, Lounis Aït Menguellet pose sa guitare et prend la parole pour parler à ceux qui le suivent. C’est un chanteur comblé par son public qui se confie ici. Aït Menguellet répond point à point aux polémistes qui ont passé les dernières semaines à lui chercher les poux dans la tête .
Le chanteur cible de viles attaques répond à ses détracteurs. Il appelle à la libération des détenus et au retour de la sérénité en Algérie.
Lounis Aït Menguellet a chanté à Akbou, Tizi Ouzou, Alger et Oran. Le prochain concert aura lieu en France. Sur invitation de l’association Tiwizi, il chantera le 4 juin au palais des congrès du Mans (à 200 km de Paris).
Lien pour la réservation : https://www.helloasso.com/associations/tiwizi/evenements/lounis-ait-menguellet-2022
Bravo l’artiste.
Vous êtes un symbole de résistance de notre culture ancestrale et et un rempart pacifique contre les ennemis de la vie.
MONSIEUR AIT MENGUELLET LOUNIS, n’a rien à prouver c’est un homme de grande valeur un homme à principes un rassembleur et non un séparatiste. Un homme qui à fait monter très haut la culture amazighes durant les moments où c’était interdit de parler le kabyle dans certains endroits il
a chanté avec son coeur et son âme . Il n’a jamais dénigré les autres chanteurs. Quand a l’écriture et la langue langue du Coran et nous sommes musulmans n’en déplaise à quelques uns (0,0001%) les envahisseurs les vrais sont les français les romains qui ont voulu exterminer les populations Numides,réduites à l’esclavage. Nous sommes KABYLES, MOUZABITES, CHAOUI,CHENOUI,TERGUIS: NOUS SOMMES ALGÉRIENS DANS UNE ALGÉRIE UNIQUE ET INDIVISIBL.Ceux que vous APPELEZ i3arvouven sont aussi berbère à 90%. Ceux qui dénigrent l’islam et Dieu : sa malédiction ne vient pas les frapper avec une hache où un fusil elle ne vient pas sous la forme d’un monstre.Mais elle frappe avec force par d’autres moyens que vous avez du mal à comprendre( le chagrin, la triste, la mort violente, la stérilité, la haine dans les coeurs, l’incompréhension des autres etc etc..et pour finir comme dit le proverbe; qui sème le vent récolte la tempête.
Soit tu es musulman ; pas de souci ,pourquoi tu stigmatises les autres qui ne le sans pas ;d’ailleurs c’est bizarre que ton pseudo Miloud Bachelot ,au moins Mouloud . Tu es hors sujet ,l’article traite de Ait Menguellet qu’est ce que vient voir la religion . Je n’ai rien contre les arabes à partir du moment ou il respect ma culture ,mon identité ;tu parles de malédiction et je ne sais quoi ,tu as déja blasphémè . Allah est mésiricordieux « Allah ghafour et rahim »et toi tu distribues des châtiments gratuitement à tous va . Tu es un égaré comme pour le sujet . Allah yahdique oulidou . Azul et salem à la sagesse !
Un très bel hommage rendu à Lounis At-Menguellet par son frère, Yasmina Khadra
Si je devais mettre une figure sur l’Algérie de nos prières, je m’inspirerais de celle de Lounis Aït Menguellet : la figure de l’enfant du pays. Tout, chez cet artiste emblématique, m’apaise et me réconforte dans mon algérianité. Son charisme droit sorti de la sagesse ancestrale, sa hauteur étincelante de neiges djurdjuraennes, son amour indéfectible pour les siens font de son chant une rédemption.
Je crois avoir adhéré à cet homme avant même de le rencontrer. Je ne comprenais pas ses paroles, mais je me reconnaissais dans ses chansons, et sa voix de chantre tranquille m’insufflait un sentiment de plénitude comme lorsque le vent du désert balaie mes angoisses. Lounis Aït Menguellet est un havre de paix, une oasis féerique qui transcende, à elle seule, ces espaces mortifères que sont devenus nos silences tandis que nos rêves menacent de s’effilocher au gré des désillusions. Il sait dire ce que nous taisons par crainte d’être entendus : notre fierté égratignée, nos joies chahutées, nos aspirations laminées.
Plus qu’un barde, Lounis est ce refus viscéral de céder devant l’adversité, l’impératif devoir de renouer avec la beauté au cœur même des laideurs abyssales qui ont failli nous défigurer. Lorsqu’il chante, Lounis, les aigreurs retiennent leur souffle car, d’un coup, nous sommes en phase avec ce que nous croyons avoir perdu de vue, à savoir le goût de la fête.
Qui a dit que nous étions morts et finis ? Quand bien même nos colères se voudraient amarres, un mot de Lounis, et déjà nous sommes ailleurs, loin des chaînes de nos frustrations et de nos galères mentales. Lounis ne chante pas, il apprivoise la vie, nous la restitue dans ce qu’elle a de plus grisant et de plus tentant ; subitement, nous avons envie de tout avoir, de Ait menguellet tout mériter, les instants de bonheur comme les moments de folie, et nous sommes heureux d’être là, dans cette salle qui devient, au fil du répertoire, une grande maison familiale où toutes les complicités sont permises et où personne n’est jamais esseulé.
Nous redevenons, le temps d’un concert, ce que nous sommes d’abord : des Algériens en liesse. Dieu a créé notre pays un jour de grande jouissance, et s’il arrive à certains de gâcher ses festins, d’autres sont là pour nous faire recouvrer, une à une, l’ensemble de nos ivresses. Parmi ces derniers, Lounis Aït Menguellet que l’on ne remerciera jamais assez pour l’immense faveur qu’il nous fait : de continuer d’aimer la vie malgré tout. Béni soit cet homme par qui l’éveil aux bonnes choses arrive, béni soit sa musique et sa grande générosité. Une nation ne s’enorgueillit que par la verve de ses idoles, et Lounis en est l’une des plus belles que notre fierté ait connues.
Il est la preuve vivante que, chez nous, au bled comme partout où l’âme algérienne frémit, rien n’est tout à fait perdu».
– Yasmina Khadra