22 novembre 2024
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10 ans de prison requis contre Mohamed Loukal, ancien ministre des Finances

Mohamed Loukal
Mohamed Loukal

Le procureur général près la Cour d’Alger a requis, dimanche, une peine de 10 ans de prison ferme assortie d’une amende de 3 millions DA contre l’ancien ministre des Finances, Mohamed Loukal, poursuivi pour des faits de corruption lorsqu’il était PDG de la Banque extérieure d’Algérie (BEA).

Le parquet a requis la même peine contre le dénommé Mourad Soula (courtier immobilier) et 5 ans de prison ferme contre le dénommé Rabet Azzedine, ancien PDG par intérim de la BEA, avec la confiscation de tous les biens saisis (mobiliers, immobiliers et comptes).

Le Pôle pénal économique et financier du Tribunal de Sidi M’hamed (Alger) avait condamné Mohamed Loukal à 6 ans de prison ferme et une amende d’un (01) million DA.

Plusieurs chefs d’accusation sont retenus contre Mohamed Loukal et ses co-accusés, dont la dilapidation de deniers publics, abus de fonction et octroi d’indus avantages lors de l’acquisition d’un nouveau siège pour la BEA à Hydra pour 110 milliards de centimes, tandis que l’expertise commandée a conclu que son prix ne dépassait pas 102 milliards centimes.

APS

2 Commentaires

  1. « … Mohamed Loukal, poursuivi pour des faits de corruption lorsqu’il était PDG de la Banque extérieure d’Algérie (BEA) ». Son parcours: PDG de la Banque extérieure d’Algérie de 2001 à 2016 puis gouverneur de la Banque d’Algérie de 2016 à 2019, puis ministre des Finances du 31 mars 2019 au 4 janvier 2020. S’il est poursuivi pour dilapidation de deniers publics et autres chefs d’accusation du temps où il était PDG de la BEA comment se fait-il qu’il ait obtenu deux importantes promotions depuis (Gouverneur de la Banque d’Algérie et ministre des Finances). Je pensais que tout prétendant à ce genre de postes était automatiquement soumis à des enquêtes (habilitation) approfondies qui devraient détecter toute malversation passée, si malversation il y a bien sûr. Ainsi, lors de sa nomination au poste de ministre des Finances (mars 2019), l’enquête d’habilitation n’avait, apparemment, rien trouvé à lui reprocher du temps où il était PDG de la BEA. Dans le cas contraire sa nomination au poste de ministre aurait dû, logiquement, être refusée. Ce n’est donc que quelques années plus tard qu’on découvre, comme par enchantement, une surfacturation de 8 milliards de centimes dans l’acquisition du nouveau siège de la BEA que l’expertise commandée (quand? à posteriori?) a estimée à 102 milliards de centimes au lieu des 110 milliards payés. Une différence de 8 milliards de centimes qui correspond à environ 400.000 Euros. Si avérée une dilapidations des deniers publics certes mais une broutille malgré tout comparée aux centaines de milliards de dollars volés au peuple algérien. Cependant, si 10 ans de prison ferme sont requis pour un tel délit, comment se fait il que des peines beaucoup moins lourdes ont été requises pour des détournements évalués à des centaines de millions de dollars? Certaines peines ont été même abandonnées purement et simplement sans autre procès ni explication (le cas Nezzar, par exemple). Les règlements de comptes relèvent du banditisme et non de la justice. Quant aux milliards de dollars planqués à l’étranger, on attend toujours que Tebboune tienne la promesse qu’il avait faite publiquement au peuple algérien.

  2. Une preuve que le système est pourri jusqu’a la moelle. Comme ils font tous et toutes parti du système qui va les juger pour les jeter en prison ? Dans quel pays au monde tous les gouvenements successifs sont formés de voyoux, de bandits et de corrompus ? C’est unique au monde ce qui se passe dans cette nouvelle anegerie.

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