Dans un contexte marqué par une impitoyable répression contre les libertés publiques et par une congélation sans précédent de la vie politique, des partis de l’opposition démocratique tentent de s’organiser pour trouver la parade aux velléités hégémoniques du pouvoir qui ne veut entendre aucune autre voix que la sienne.
C’est en tout cas ce que suggère l’initiative prise, récemment par des forces politiques de l’opposition démocratique, le PT, le RCD et l’UCP qui ont décidé de mettre en place « un comité de réflexion et d’échanges ». L’initiative est louable en cette période de congélation politique.
Les trois partis, qui se sont réunis, dans la soirée du 12 avril, au siège du RCD, ont estimé de juste que « le pays traverse une période charnière pour son avenir dans une situation de bouleversements mondiaux ».
Dans un court communiqué, rendu public à l’issue de cette réunion, qui intervient après les rencontres bilatérales, qui ont eu lieu ces dernières semaines, entre les trois partis à l’initiative du PT, les trois formations politiques promettent « la poursuite du débat » et « de rendre public un document résumant les travaux de la réunion ».
Se dirige-t-on, alors, vers la création d’un bloc, d’une coalition partisane partageant la même vision et la même analyse de la situation que traverse le pays sur tous les plans, et les mêmes objectifs dans la perspective de la construction d’un contre-pouvoir solide qui serait en mesure de peser, un tant soit peu, sur les événements, voire même d’avoir son mot à dire, à l’occasion des échéances politiques qui se profilent à l’horizon ?
On en saura davantage, dans quelques jours, à travers le contenu du document qui sera rendu public par les trois partis. Ces derniers sont seuls à persister dans l’opposition franche au pouvoir, restant, ainsi, dans la continuité de leur engagement dans le mouvement de protestation populaire du 22 février 2019. La société civile pour sa part est mise sous cloche par le régime.
Les chefs de file du PT, du RCD et de l’UCP ne peuvent, bien entendu, pas compter sur le ralliement du FFS à leur initiative.
Quand le FFS se vassalise
Youcef Aouchiche, son SG, et les autres membres qui contrôlent l’appareil du plus vieux parti de l’opposition démocratique ont choisi la voie du compromis et de l’alignement sur le paradigme du pouvoir. En témoignent les (re)positionnements politiques et idéologiques proclamés lors du récent congrès du parti.
« Certains de nos militants ont été victimes de manipulations diverses orchestrées par des parties adverses et qui ont failli nous entraîner dans des voies populistes et séditieuses.
La vigilance de nombreux cadres et militants, imprégnés des principes fondateurs de notre parti et de son ancrage historique, indissociable de la lutte pour la libération nationale, aura permis de mettre en échec toutes les tentatives d’enchainer le parti, durant le mouvement populaire, dans des coalitions politiques extrémistes et aventurières », avait soutenu Youcef Aouchiche, dans une récente déclaration, reconnaissant avoir accompagné à contrecœur la révolte du 22 février 2019.
Cette volte-face du FFS qui prend franchement ses distances avec les thèses de l’opposition démocratique constitue une aubaine pour Tebboune et les autres décideurs au sein de l’armée qui comptent sur l’émiettement du champ politique et les divisions idéologiques qui travaillent le corps social pour servir de paravent aux divisions et à l’apparente stabilité du régime qui s’oppose à l’émergence d’alternatives.
Samia Naït Iqbal
Le FFS est sur la voie du compromis ou de la compromission ? Ait Ahmed n’est plus là pour nous l’expliquer. Heureux les martyrs qui n’ont rien vu. Repose en paix Si Lhafid.
Décidément, rien ne nous sortira du messianisme. Tout ça c’est la faute à Godot ! Car même s’il nous avait dit qu’il ne viendra pas , on l’aurait attendu kamim.
Il me revient en mémoire des souvenirs qui ne font qu’aggraver ma mornitude quand il s’agit de l’alternative à la situation actuelle. Depuis swassatdou nous avions vu la dite opposition hésiter entre rebiffades et acoquinement. Nous avions d’abord connu l’opposition éloignée, puis le soutien critique consentant. Le RCD de Sadi qui a passé la plus belle nuit de sa vie avec Fakhamatouna lui a donné pour le remercier de ce moment de bonheur … ? ses meilleurs ministres, Lwizza a ,pour sauver le système, rencontré , Said Boutef en catimini,
Certains me diront le rouge et le noir ne s’épousent-ils pas, et que les extrêmes se touchent, il n’y a aucun risque d’écartèlement malgré la distorsion. Pour excuse on dira qu’avant on avait tout essayé sauf la conciliation des incompatibles. C’est la loi de Murphy . Ou celle de Chirac:les emm… volent en escadrille. Et comme un malheur n’arrive jamais seul…. Allah yesteur !
Moua je pense que c’est le èfèfès qui est tout simplement cohérent. Il a pris acte que ce n’est pas la rue, le Hirak, qui le portera au pouvoir et qu’elle ne donnera rien de bon. Le trouhouga3isme est dangereux pour toute la classe politique . Et, ipitite , que le èfèfès ne mage pas sob chapeau et qu’au contraire que c’est un signe d’ouverture ? Que c’est pour branler le statu quo?
Moua, j’ai toujours dit que notre société est tératogène, Rappelez-vous tout ce qu’elle a donné. Il vaut mieux que le changement ne vienne pas d’elle. Pour l’instant. Quand celle -ci se sera débarrassé de ses archaïsmes, de sa bigoterie, de son totalitarisme, peut-être qu’elle accouchera de quelque chose de bon. En attendant si changement , pour le meilleur ou pour le pire , il devait y avoir , il ne saurait, pratiquement, venir que du Pouvoir. Sinon il ne viendra pas.
Somme toute @ Hend, on peut intituler ta contribution : « En attendant GODOT »; toute ressemblance avec quilc’1 quiqe-chose étant fortuite.
« En attendant si changement , pour le meilleur ou pour le pire , il devait y avoir , il ne saurait, pratiquement, venir que du Pouvoir. Sinon il ne viendra pas ». En d’autres termes, nous ne perdons rien pour attendre … depuis 1962! « En attendant Godot », restons donc dans l’expectative en espérant qu’un jour, peut-être, un tsunami ou autre calamité d’envergure vienne enfin débarrasser notre société de ses archaïsmes, de sa bigoterie et de son totalitarisme et apporter enfin le changement tant attendu. Wishful thinking au mieux, conseil d’avancer vers l’arrière au pire.
« Avancer vers l’arrière » ? Comme nous sommes dans le train de la »régression profonde » selon Addi, si on avance vers l’arrière , on sera les derniers arrivés , quand il touchera le mur de Godot.
Le RCD, le PT, l’UCP : Ichara ? Une illusion ? Ou : le chant du cygne ? Mais combien de divisions?
Je pense que les fadas de la démocratie, ignorent que ce n’est qu’une entourloupe pour faire croire que c’est la populace qui décide. Ils croient que c’est la démocratie qui a créé les richesse de l’Occident et non l’exploitation impitoyable des masses laborieuses, la violence , la rapine. Je les invite à lire : »Le peuple de l’abîme » et »Le talon de fer » de Jack London , sinon : Les raisins de la colère de Steinbeck ,pour se faire la main avant d’onaniser. Chinou on croit qu’on va dégager la plus value nécessaire à l’accumulation primitive en partageant équitablement la rente. Ou que tout le monde peut s’enrichir sans exploitation.
Dois-je rappeler pour ses pourfendeurs lucky-lukistes qu’à la base le èfèlène est un parti progressiste , s’il n’avait pas été aussi totalitaire et dogmatiste et manipulateur par dessus tout. Une des pontes du fèfès qui n’a pas renié ses origines , nagh oughalentid kane, avait dit que le èfèfès est un èfèlèn moderne. C’est pour cela que je dis que le èfèfès est cohérent. Il n’a fait que retourner aux sources. Les tangos et le èfèlèn sont ses alliés naturelles.
Il faut être réaliste. Sur le plan de l’évolution politique nous sommes une nation de tribus, ce n’est qu’au sommet que nous sommes une nation, D’où la fragmentation de l’espace politique. Sans l’hégémonie de l’Etat , notre pays serait ingouvernable. Une fragmentation d’origine économique, sociale et culturelle.
Comment peut-on penser qu’on puisse gérer démocratiquement un pays comme le nôtre ? La France qui est l’une des plus vielles démocraties du monde a prévu dans sa constitution tout un arsenal pour palier les travers de la démocratie. 49.3,44.2 ,47.1 .
Aucun Pouvoir ne fait confiance à la société !
« Sur le plan de l’évolution politique nous sommes une nation de tribus, ce n’est qu’au sommet que nous sommes une nation, D’où la fragmentation de l’espace politique. ». C’est la dure réalité @ Hend et je dirai que, même au sommet nous ne sommes pas une nation, mais, là, pour mwa, n’est pas spécifiquement algérien, car, aucun pays inscrit sur la liste du machin « ONU » n’a échappé à cette règle et quand tu dis « Sans l’hégémonie de l’Etat , notre pays serait ingouvernable. », c’est aussi le cas de tous les peyyis du monde y compris la nation française aujourd’hui même avec son jacobinizem post révolution.
La malédiction est à chercher ailleurs…
Si tu me relisais sans lunettes , tu verrais que tousk tidi jijidi. Sur la démocratie, au début et sur tous les Etats à la fin. Et le ayor aussi, jilidi.
sk’je voulais dire @ hend, c’est que les révolutions, partoutatis, sont l’œuvre des élites (tu l’as dija dis aussi). C’est le cas, de 54 et les fils de Kaids que Fafa, dans sa quête de justification de sa mission civilisatrice impériale, a hissé au rang des élites de service et qui « malheureusement » lui ont faussé bond. le résultat, on le connait..