Il est évident que je ne vais pas tomber dans le piège de l’invective insultante et vulgaire vis-à-vis d’un média numérique algérien stupéfiant. Juste une observation d’un objet étrange que je viens de connaître.
Surtout qu’il faut garder son sang-froid pour ne pas brouiller l’analyse par ma colère contre le régime militaire, une vieille copine qui me joue parfois des tours.
Algerie54 est une espèce qui ressort de loin, je dirai que le média est une descendance génétique de la presse officielle aux ordres. Mais il va au-delà car ces deux journaux, conscients de leur puissance et de la terreur qu’ils suscitaient à l’époque, n’avaient pas besoin de ce langage vulgaire et violent.
Ils étaient dans la condamnation la plus rigoureuse et la propagande soutenue mais avec des mots si souvent utilisés que la rhétorique ne se ressentait plus et était devenue la compagne du petit déjeuner ou du café au bistrot, journal à la main, car il n’y avait rien d’autre à lire ou à écouter.
Et puis, qui pouvait se priver des résultats de foot ou du programme de télévision, à cette époque de monopole médiatique et d’absence de technologies-media modernes qui n’existaient pas encore ?
C’est la raison pour laquelle ma première lecture de ce média m’a désorienté. Les éditoriaux, les titres et le contenu sont un condensé de notre passé aux discours nationalistes qui ressemble plus à un chant du cygne des auxiliaires du pouvoir.
Ils ne se contentent plus de l’exaltation nationaliste et du discours du combat contre les traitres à la nation et à l’honneur des moudjahidines ainsi que l’insulte à l’armée nationale.
Tout à fait surprenant, ils vont beaucoup plus loin que la simple grandiloquence du passé, ils sont dans une tentative de désinformation surmultipliée par une haine et un racisme sans limite. Comme je le disais, les anciens médias du FLN et du régime hybride n’avaient pas besoin de cela, la terreur suffisait pour qu’ils n’aillent pas jusque-là.
Il faut consulter Algerie54 pour arriver à deux conclusions possibles. La première est de penser que nous sommes à une époque qui a ouvert le champ à la violence des mots sur Internet, un outil qui reste malgré tout l’allié des démocrates.
La seconde, plutôt ma privilégiée, est la manifestation d’un gigantesque baroud d’honneur, l’explosion d’une vielle étoile, le dernier combat pour la survie de créatures fossilisées qui se démènent pour se convaincre qu’ils ont encore la puissance de la manipulation des cerveaux et des âmes.
Pourquoi je vous en parle ? Parce que sur mon compte Facebook, deux personnes avaient réagi violemment à mon post sur le projet de poser une statue de l’émir Abdelkader sur la colline qui surplombe la ville d’Oran.
Cela a rendu hystérique l’un d’entre eux qui est allé rechercher tous mes articles depuis plusieurs années en sollicitant Google. Il était dans une telle rage qu’il les as vraiment tous lus car les références et les phrases retenues le prouvaient. Le lien est en bas de l’article.
Qu’une réponse violente me soit adressée après un article, j’en ai l’habitude depuis trente ans, y compris dans les journaux publiés en Algérie. En général, c’est fort en invectives mais jamais aussi insultant car ils savent que ce sont des réponses sur le journal où j’ai rédigé l’article. Ils savent donc que j’en ai eu l’aval et que leur réponse ne passerait jamais si elle ne respectait pas un minimum de forme. Non pas que ces journaux défendaient mon opinion mais il se déjugerait pour ne pas avoir eu le réflexe de le censurer (ce qui se passe trois fois sur quatre en Algérie).
Il est vrai que sur Internet, c’est plutôt vulgaire et menaçant de la part de très grand courageux qui signent d’un pseudonyme ridicule et d’une photo de profil de Mickey mouse.
Ce journal est, bien entendu en contravention avec la loi européenne puisqu’il y aucune précision dans la mention légale « Qui sommes-nous ? ».
Je croyais avoir trouvé la réponse exacte sur leur site Facebook, un certain nom et une domiciliation au quartier Les Planteurs, à Oran. Mais l’article réapparait sur une autre adresse Internet avec l’extension .us.
C’est la raison pour laquelle je plaide que les propos des partisans de ce régime, sortis d’un âge de bronze, totalement fossilisés, sont plutôt la marque de la fin de parcours de cet atroce régime militaire. C’est comme Russia Today ou Sputnik qui ne peuvent distiller aujourd’hui leur propagande mourante que dans les dictatures militaires et corrompues, africaines et autres.
C’est une fin pathétique, un soubresaut violent, avant une mort annoncée.
Boumédiene Sid Lakhdar
Enseignant
TOUT est calculer , wagner en contrat avec les usa et l europe pour faire un coup d etat et enlever PUTIN du pouvoir car pour les occidentaux c est une menace reel pour l avenir concernant l economie ect…. les BRICS qui se forme inquiete beaucoup les occidentaux et la politique algerienne d y adherer inquiete aussi , du coup ils font tout pour eliminer PUTIN car les contrats avec l algerie est strategique et militaire voir meme nucleaire ( le maroc israel les usa et l europe ne veulent pas d une algerie forte et nucleariser) et dependre d un nouveau ordre mondiale. On se demande qui sont les vrai dictateurs????
sans queue ni tête
Bysanss
Avant de parler nucléaire il faut d’abord avoir des sachets de lait.
Quant aux brics ‘c’est vrai que le rêve est gratuit. Qui voudra d’un pays sans économie le seul commerce que vous savez faire est de vendre le gaz et le pétrole pour pouvoir acheter à manger. Les brics c’est trop haut pour vous, à la limite vous pouvez investir dans une usine Tetra Brics,cela fera toujours moins de plastique. Vous avez fait d’un paradis,un enfer et vous continuez.