Le journaliste Mustapha Bendjama a été jugé en appel ce mardi, 12 décembre, dans l’affaire l’opposant à l’ex-wali d’Annaba, Djamel Eddine Berrimi, viré par Tebboune il y a quelques mois.
L’audience s’est déroulée visioconférence. Le journaliste détenu d’opinion Mustapha Bendjama a été défendu par Me Adel Messaoudi. Le parquet près de la cour d’Annaba a requis une année de prison ferme.
Cette affaire, une énième, remonte à la période du confinement. Le journaliste Mustapha Bendjama a alerté sur le risque d’une catastrophe sanitaire à Annaba. Il avait révélé, en mars 2020, la tenue d’une fête de mariage dans la salle des fêtes Atlas en infraction des mesures sanitaires imposées par le gouvernement.
Mustapha Bendjama est poursuivi sur la base d’une vidéo en direct qu’il avait publiée sur son compte Facebook et un article publié dans Le Provincial, dont il est le rédacteur en chef, sur la tenue d’une fête de mariage pendant la période du Covid-19, alors que tout rassemblement était interdit. Comme quoi ça coûte cher le journalisme militant et citoyen en Algérie. Là haut, on préfère les larbins qui pratiquent la brosse à reluire que les honnêtes journalistes.
Le tribunal d’Annaba a condamné le 16 juillet dernier, le journaliste Mustapha Bendjama à une amende de 30.000 dinars et à 50.000 dinars de dédommagement à verser à la partie civile, dans l’affaire l’opposant au wali d’Annaba.
L.M.