La ville de Khan Younès reste, jeudi 25 janvier, l’épicentre des affrontements entre l’armée israélienne et le Hamas palestinien dans le sud de Gaza au lendemain de tirs meurtriers et vivement condamnés contre un refuge de l’ONU abritant des personnes déplacées par la guerre.
L’ONU a dénoncé mercredi une « violation flagrante » des lois de la guerre après une frappe meurtrière sur un refuge abritant des déplacés à Khan Younès, dans la bande de Gaza, épicentre des combats entre Israël et le Hamas où des dizaines de Palestiniens ont péri.
Au 110e jour de guerre, la situation humanitaire continue de s’aggraver dans le territoire palestinien assiégé alors que des discussions ont lieu au Caire sur une possible nouvelle trêve.
Selon le ministère de la Santé du Hamas, les hôpitaux ont reçu au moins 125 corps de personnes tuées dans les bombardements israéliens aux premières heures de mercredi à Khan Younès et ailleurs dans la bande de Gaza.
Dans la soirée, des tirs de chars contre un bâtiment de l’agence onusienne pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) à Khan Younès ont fait « neuf morts et 75 blessés », a indiqué Thomas White, responsable de l’organisation à Gaza.
Philippe Lazzarini, chef de l’Unrwa, a affirmé que le centre d’accueil était « clairement » identifié et que ses coordonnées avaient été « partagées avec les autorités israéliennes ».
Il a fustigé « encore une fois une violation flagrante des règles fondamentales de la guerre », estimant que le bilan des victimes serait « probablement plus élevé », a-t-il ajouté. La structure accueille selon lui près de 30.000 déplacés.
Le Qatar, l’Égypte et les États-Unis tentent actuellement une médiation afin d’en arriver à une nouvelle trêve, plus longue à Gaza, incluant la libération d’otages et de prisonniers. Mais dans un enregistrement obtenu par la chaîne israélienne 12, le Premier ministre Benyamin Netanyahu a jugé « problématique » le rôle de médiateur du Qatar, pays où est établie la direction politique du Hamas.
Le directeur de l’agence onusienne pour les réfugiés palestiniens à Gaza (Unrwa), Philippe Lazzarini, a fustigé mercredi « une violation flagrante des règles fondamentales de la guerre », après des tirs de chars contre un bâtiment l’Unrwa à Khan Younès qui ont fait au moins « neuf morts et 75 blessés », selon le responsable de l’agence à Gaza.
Selon un bilan annoncé mardi 23 janvier par le ministère de la Santé du Hamas, 25 700 personnes ont été tuées à Gaza depuis le début de la guerre, le 7 octobre. Les morts sont en majorité des femmes, des adolescents et des enfants. On dénombre plus de 63 000 blessés.
Avec agences
"Oh God [allow me to] walk again… Oh God, heal me… I swear I will walk again… you do this to me Netanyahu!"
A girl cries in agony over the severe injury she was inflicted with in her leg as a result of the ongoing Israeli aggression. pic.twitter.com/wZjhaBpU2e
— TIMES OF GAZA (@Timesofgaza) January 24, 2024
je suis sidéré quand je lis l’expression « le ministère de la Santé du Hamas ». cette structure fantôme et hypocrite égrène chaque jour les chiffres macabres des morts et blessés gazaouis. A-t-elle pensé (!) un seul instant que les (1200) bébés et femmes israéliens tués/violés/kidnappés par ses zombies le matin du 7 octobre ont été l’élément déclencheur de la tragédie actuelle ?